- HeisenbergHabitué du forum
Nouveau message du SNALC national, en cours de diffusion.
C'est beaucoup plus long, alors je mets le lien :
https://syndicat-snalc.net/AWURTSJ67/587C3FB251ED4EC78E24C90BB1371BF2.php
SNALC a écrit:Le SNALC a toujours fait de la revalorisation légitime de la part fixe des traitements la première de ses revendications et ce, sans contreparties.
Après avoir participé activement à la mobilisation depuis plus d'un mois, le SNALC a momentanément suspendu son appel à la grève. Il a cependant déposé un préavis jusqu'aux vacances d'hiver pour toutes les zones, et laisse celles et ceux qui sont dans la lutte libres de continuer les actions locales et légales, qu'il soutient évidemment.[/size]Le SNALC compte fermement participer aux discussions de la mise en œuvre de la revalorisation des enseignants, CPE et PsyEN, inscrite dans l'article 1 du projet de loi sur les retraites, afin de ne pas prendre le risque de laisser d'autres syndicats négocier la mise à mal de nos missions et de nos obligations.
Les lignes rouges du SNALC sont claires et publiques. Si elles sont franchies, le SNALC prendra ses responsabilités et rentrera à nouveau, immédiatement, dans l'arène
C'est beaucoup plus long, alors je mets le lien :
https://syndicat-snalc.net/AWURTSJ67/587C3FB251ED4EC78E24C90BB1371BF2.php
- TristanaVénérable
Laotzi a écrit:Ce monsieur dit n'importe quoi pour justifier cette décision. Les autres syndicats se rendront aussi à ces négociations tout en maintenant les appels à la grève.
Franchement je ne comprends pas la justification.
Je comprends qu'on dise qu'on comprend ceux qui ne font plus grève au vu de ce que ça commence à coûter ; je ne comprends pas qu'on n'appelle plus du tout à la grève alors qu'on voit bien que le mouvement est en train de mourir, et que les sacrifices financiers qu'on aura faits auront été... pour rien.
_________________
« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- angelxxxÉrudit
D'après le président du snalc que j'ai pu voir aujourd'hui le gouvernement a le raisonnement suivant : là revalorisation se fait à condition que la reforme des retraites passe. Sinon niet. On ne peut donc pas vouloir le retrait de la reforme et la revalorisation. Selon le gouvernement hein.
Il n'écoutera donc pas la FSU, même si elle sera présente.
Maintenant, c'est clairement discutable comme position. Le snalc y voit l'unique chance de revalorisation à moyen terme. Elle tente le coup, en disant que c'est la première fois qu'ils sont reçu par le ministre mais aussi des autres personnes venant se Bercy. Ils pensent qu'on peut y tirer notre épingle du jeu.
Ça ne me semble pas absolument idiot, à force de vouloir défendre tout le monde les syndicats de l'éducation ont oublies de défendre les professeurs.
(Évidemment, le raisonnement part aussi du postulat que Macron passera en force sa reforme)
Il n'écoutera donc pas la FSU, même si elle sera présente.
Maintenant, c'est clairement discutable comme position. Le snalc y voit l'unique chance de revalorisation à moyen terme. Elle tente le coup, en disant que c'est la première fois qu'ils sont reçu par le ministre mais aussi des autres personnes venant se Bercy. Ils pensent qu'on peut y tirer notre épingle du jeu.
Ça ne me semble pas absolument idiot, à force de vouloir défendre tout le monde les syndicats de l'éducation ont oublies de défendre les professeurs.
(Évidemment, le raisonnement part aussi du postulat que Macron passera en force sa reforme)
_________________
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- LaotziSage
C'est bien de confirmer que le Snalc se couche donc devant la réforme des retraites pour une aumône, peut-être et pour certains, de 50 euros brut, et considère qu'un calendrier de négociations où sont clairement indiqués des pistes de modifications de nos statuts et conditions de travail est acceptable.
Combien de fausses négociations doit-on encore subir pour comprendre qu'il n'y a rien à attendre de ce genre avec ce gouvernement ?
Combien de fausses négociations doit-on encore subir pour comprendre qu'il n'y a rien à attendre de ce genre avec ce gouvernement ?
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- VivivavaNiveau 10
Si je devais rentrer dans ce chantage, je préférerais défendre le retrait (je rêve, je sais) avec le même salaire (même s'il est insuffisant) que la réforme et une soi-disant revalorisation qui sera insuffisante.
- HocamSage
Dans ces cas-là, il faut au minimum leur mettre tout de suite sous le nez les déclarations du ministre avant qu'on commence à parler de la réforme des retraites, un temps où il était déjà question d'une première «revalorisation» tombée aux oubliettes (pas celle pour compenser la perte liée à la réforme, mais celle pour revaloriser ce qui méritait déjà de l'être avant). Et insister sur les énormes contradictions qui ressortent de tout cela.angelxxx a écrit:D'après le président du snalc que j'ai pu voir aujourd'hui le gouvernement a le raisonnement suivant : là revalorisation se fait à condition que la reforme des retraites passe. Sinon niet. On ne peut donc pas vouloir le retrait de la reforme et la revalorisation.
- HORAHabitué du forum
angelxxx a écrit:D'après le président du snalc que j'ai pu voir aujourd'hui le gouvernement a le raisonnement suivant : là revalorisation se fait à condition que la reforme des retraites passe. Sinon niet. On ne peut donc pas vouloir le retrait de la reforme et la revalorisation. Selon le gouvernement hein.
Il n'écoutera donc pas la FSU, même si elle sera présente.
Maintenant, c'est clairement discutable comme position. Le snalc y voit l'unique chance de revalorisation à moyen terme. Elle tente le coup, en disant que c'est la première fois qu'ils sont reçu par le ministre mais aussi des autres personnes venant se Bercy. Ils pensent qu'on peut y tirer notre épingle du jeu.
Ça ne me semble pas absolument idiot, à force de vouloir défendre tout le monde les syndicats de l'éducation ont oublies de défendre les professeurs.
(Évidemment, le raisonnement part aussi du postulat que Macron passera en force sa reforme)
Je suis la première à déplorer que nous soyons les fonctionnaires de catégorie A les plus mal payés de la FP. Mais accepter cette saleté de retraite à points, c'est accepter un basculement social sans précédent pour 90% des citoyens, c'est accepter de passer sa vieillesse pensionnée dans la pauvreté ou/et sa vieillesse au travail dans la précarité. C'est tout simplement accepter une régression historique. On ne peut pas accepter.
Quant au moyen terme... Justement, c'est loin, le moyen terme. Et les promesses sur le moyen terme, c'est exactement la raison pour laquelle nous sommes aussi mal payés. On va vous augmenter, promis, mais d'abord fô cesser de cesser le travail et fô travailler plus parce que l'intérêt des élèves, parce que fô être responsables, parce que la vocation, parce que le plus bô métier du monde. Tel est le programme depuis au moins 20 ans.
- AudreyOracle
C'est beau le règne du chacun pour soi...
Pfff...
Moi, je ne lutte pas depuis plus d'un mois simplement pour sauver la retraite des profs. J'ai une vision un peu plus large que ça.
Pfff...
Moi, je ne lutte pas depuis plus d'un mois simplement pour sauver la retraite des profs. J'ai une vision un peu plus large que ça.
- OsmieSage
Le SNALC agit comme pas mal de collègues : il croit aux solutions individuelles et en cela il se fourre le doigt dans l’œil.
Une honte. Mais bon, dans mon académie, LE stage proposé par le SNALC porte sur la manière de quitter l'EN, pas sur la façon de l'améliorer et de défendre le service public d'éducation.
Une honte. Mais bon, dans mon académie, LE stage proposé par le SNALC porte sur la manière de quitter l'EN, pas sur la façon de l'améliorer et de défendre le service public d'éducation.
- Pat BÉrudit
angelxxx a écrit:D'après le président du snalc que j'ai pu voir aujourd'hui le gouvernement a le raisonnement suivant : là revalorisation se fait à condition que la reforme des retraites passe. Sinon niet. On ne peut donc pas vouloir le retrait de la reforme et la revalorisation. Selon le gouvernement hein.
Du pur chantage. Il est évident qu'ils ont laissé volontairement aux oubliettes les précédentes promesses de revalorisation, tout comme la retraite minimum à 1000€ (déjà dans les lois précédentes) pour avoir des moyens de faire pression sur les corps de métier concernés et les convaincre de se désolidariser du mouvement général.
Cette réforme est grave car elle détruit des choses hyper importantes, et ouvre la voie à d'autres réformes encore pires, une fois que les travailleurs auront été dégoûtés et ne croiront plus (encore moins que maintenant) à la possibilité de se mobiliser efficacement.
La bataille contre cette réforme et la bataille pour nos conditions de travail sont à mener séparément, car elles n'ont rien à voir l'une avec l'autre (même si la première menace rend la seconde bataille encore plus urgente). Céder à ce chantage, c'est faire le jeu du gouvernement... même si je comprends la nécessité de ne pas laisser la CFDT et consorts négocier n'importe quoi.
- OsmieSage
"Les promesses n'engagent que ceux qui les croient" et c'est vraiment vivre dans un cocon que de croire le contraire. Comment ces gens peuvent encore croire en la parole de ceux qui gouvernent ? Quelle prétention, ou quelle candeur ! On dirait Cyril Dion et la Convention citoyenne sur le climat ; il était sûr que Macron respecterait ses engagements... Consternant.
- AudreyOracle
Si on mettait à la poubelle ce projet de retraite, franchement, je serais prête à faire avec mon salaire bof plutôt que de me battre pour obtenir des clopinettes conditionnées à une réforme de notre statut dans le cadre de la mise en place du projet de retraite.
- CondorcetOracle
angelxxx a écrit:D'après le président du snalc que j'ai pu voir aujourd'hui le gouvernement a le raisonnement suivant : là revalorisation se fait à condition que la reforme des retraites passe. Sinon niet. On ne peut donc pas vouloir le retrait de la reforme et la revalorisation. Selon le gouvernement hein.
Il n'écoutera donc pas la FSU, même si elle sera présente.
Maintenant, c'est clairement discutable comme position. Le snalc y voit l'unique chance de revalorisation à moyen terme. Elle tente le coup, en disant que c'est la première fois qu'ils sont reçu par le ministre mais aussi des autres personnes venant se Bercy. Ils pensent qu'on peut y tirer notre épingle du jeu.
Ça ne me semble pas absolument idiot, à force de vouloir défendre tout le monde les syndicats de l'éducation ont oublies de défendre les professeurs.
(Évidemment, le raisonnement part aussi du postulat que Macron passera en force sa reforme)
Les termes de l'échange apparaissent quelque peu déséquilibrés mais si peu...
- angelxxxÉrudit
Ceci dit en passant, la première réunion concerne nos statuts et la snalc pense qu'il sera obligé de quitter la table des négociations et faire à nouveau grève. A titre personnel, JRG a 20% d'espoir d'obtenir un truc correct. Il dit (il, pas moi, je rapporte simplement j'étais là..que dans l'avant projet, dans l'article 1, il fait mention que notre retraite devra être comparable à celle des autres catégorie A.
C'est sur ce point précis qu'il fait -sûrement trop- confiance à Bercy. (Pas du tout au ministre, mais finalement, il décidé assez peu).
Bref. C'est probablement idiot de faire autant de pirouette pour avoir de grandes chances d'appeler à nouveau à la greve, surtout qu'eux mêmes ne savent plus comment être écouté en faisant grève. Il dit justement de s'économiser car si la négociation se passe mal, il faudra rentrer dans le dur. Je vous devance : c'est idiot, le dur ça aurait dû être à partir du 5 décembre et les jours suivants.
Il reste que pour l'instant j'attend de voir. Jusqu'à maintenant, le snalc a fait un bon travail, que ce soit sur les grèves des corrections où JRG régulièrement à la télé.
L'image de notre profession a quand même change, un peu, et la question de nos rémunérations ne semble plus tabou. (Déjà pour les collègues, ensuite pour les autres...)
C'est sur ce point précis qu'il fait -sûrement trop- confiance à Bercy. (Pas du tout au ministre, mais finalement, il décidé assez peu).
Bref. C'est probablement idiot de faire autant de pirouette pour avoir de grandes chances d'appeler à nouveau à la greve, surtout qu'eux mêmes ne savent plus comment être écouté en faisant grève. Il dit justement de s'économiser car si la négociation se passe mal, il faudra rentrer dans le dur. Je vous devance : c'est idiot, le dur ça aurait dû être à partir du 5 décembre et les jours suivants.
Il reste que pour l'instant j'attend de voir. Jusqu'à maintenant, le snalc a fait un bon travail, que ce soit sur les grèves des corrections où JRG régulièrement à la télé.
L'image de notre profession a quand même change, un peu, et la question de nos rémunérations ne semble plus tabou. (Déjà pour les collègues, ensuite pour les autres...)
_________________
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- BrindIfFidèle du forum
Audrey a écrit:Si on mettait à la poubelle ce projet de retraite, franchement, je serais prête à faire avec mon salaire bof plutôt que de me battre pour obtenir des clopinettes conditionnées à une réforme de notre statut dans le cadre de la mise en place du projet de retraite.
- ZeSandmanFidèle du forum
Dans le cadre des négociations, le Ministre a lui aussi ses exigences, et il ne conçoit des revalorisations pour les enseignants que si elles sont justifiées par la mise en place de la réforme.
Accepter cette exigence (ou ce chantage) pour avoir la possibilité de mettre sur la table le problème de la rémunération, ce qui n'a pas été fait depuis... en fait n'a pas été fait, est donc une occasion unique.
Le SNALC a décidé de la saisir, de participer à ces réunions (il y a plusieurs rdv) dont les conclusions seront connues vers la fin février : il restera largement plein de temps pour lutter avant le vote du projet de réforme des retraites en juin.
Le BN n'est pas naïf, ne signera pas de chèque en blanc, ne se contentera pas de miettes, et continuera d'exiger qu'il n'y ait aucune contrepartie sur des missions supplémentaires de quelque sorte.
Cela ne signifie donc pas dire aujourd'hui oui au projet Delevoye.
Enfin le Snalc n'interdit à personne de poursuivre le mouvement contre le projet de réforme dès maintenant, et est prêt à soutenir toutes les actions locales pertinentes.
Seulement il a jugé préférable de pouvoir participer à ces discussions sans se faire ignorer par ses interlocuteurs du ministère, et encore moins de laisser face à ceux-ci les seuls SGEN-UNSA.
Reste la question : et si le SNALC obtient tout ce qu'il demande pour tous les personnels EN, acceptera-t-il de voter le projet de loi ? Je pense que cette question ne se posera jamais.
Sur ce dossier le SNALC est lucide et se rend bien compte qu'il est fort probable qu'un accord ne soit pas conclu ; il aura eu le mérite d'essayer, pourra logiquement retrouver l'intersyndicale dans sa lutte contre le projet de réforme et pour nos revalorisations. Le contenu des discussions et des échanges lui ne disparaîtra pas comme ça et pourra être ressorti si de nouvelles négociations venaient à s'ouvrir dans le futur.
Il restera aussi la preuve, dans le cadre de la comm', que le Ministre refuse de négocier même quand on ouvre un peu des portes.
Pour une fois que la priorité d'un syndicat est la condition des personnels EN et non pas sauver la France, le monde et l'univers, ce dont on n'est jamais vraiment ressorti gagnant, je trouve aussi cela cohérent.
Pas pour rien, puisque enfin un Ministre accepte de discuter rémunérations.
J'ajoute que la suspension temporaire de l'appel à la grève (le temps des négociations, le principe du préavis tout ça) ne fait pas du SNALC le fossoyeur de la lutte engagée depuis un mois, loin s'en faut.
C'est vrai que les solutions collectives de la FSU et ses 9 fédés m'ont tellement apporté...
Le stage du SNALC porte sur les nouvelles conventions parues au BO du 1er Janvier, et n'a pas pour but d'inciter les gens à partir, mais à les aider à y voir plus clair, et ne pas se faire avoir par ce miroir aux allouettes.
500 inscrits pour la seule Alsace, j'imagine que l'on peut dire que ce stage répond à un besoin.
Améliorer le service public d'éducation, c'est aussi (et d'abord ?) être au plus près de ses personnels, de les aider et les accompagner. Ce que le Snalc fait tous les jours.
Accepter cette exigence (ou ce chantage) pour avoir la possibilité de mettre sur la table le problème de la rémunération, ce qui n'a pas été fait depuis... en fait n'a pas été fait, est donc une occasion unique.
Le SNALC a décidé de la saisir, de participer à ces réunions (il y a plusieurs rdv) dont les conclusions seront connues vers la fin février : il restera largement plein de temps pour lutter avant le vote du projet de réforme des retraites en juin.
Le BN n'est pas naïf, ne signera pas de chèque en blanc, ne se contentera pas de miettes, et continuera d'exiger qu'il n'y ait aucune contrepartie sur des missions supplémentaires de quelque sorte.
Cela ne signifie donc pas dire aujourd'hui oui au projet Delevoye.
Enfin le Snalc n'interdit à personne de poursuivre le mouvement contre le projet de réforme dès maintenant, et est prêt à soutenir toutes les actions locales pertinentes.
Seulement il a jugé préférable de pouvoir participer à ces discussions sans se faire ignorer par ses interlocuteurs du ministère, et encore moins de laisser face à ceux-ci les seuls SGEN-UNSA.
Reste la question : et si le SNALC obtient tout ce qu'il demande pour tous les personnels EN, acceptera-t-il de voter le projet de loi ? Je pense que cette question ne se posera jamais.
Sur ce dossier le SNALC est lucide et se rend bien compte qu'il est fort probable qu'un accord ne soit pas conclu ; il aura eu le mérite d'essayer, pourra logiquement retrouver l'intersyndicale dans sa lutte contre le projet de réforme et pour nos revalorisations. Le contenu des discussions et des échanges lui ne disparaîtra pas comme ça et pourra être ressorti si de nouvelles négociations venaient à s'ouvrir dans le futur.
Il restera aussi la preuve, dans le cadre de la comm', que le Ministre refuse de négocier même quand on ouvre un peu des portes.
Pour une fois que la priorité d'un syndicat est la condition des personnels EN et non pas sauver la France, le monde et l'univers, ce dont on n'est jamais vraiment ressorti gagnant, je trouve aussi cela cohérent.
Tristana a écrit:Franchement je ne comprends pas la justification.
Je comprends qu'on dise qu'on comprend ceux qui ne font plus grève au vu de ce que ça commence à coûter ; je ne comprends pas qu'on n'appelle plus du tout à la grève alors qu'on voit bien que le mouvement est en train de mourir, et que les sacrifices financiers qu'on aura faits auront été... pour rien.
Pas pour rien, puisque enfin un Ministre accepte de discuter rémunérations.
J'ajoute que la suspension temporaire de l'appel à la grève (le temps des négociations, le principe du préavis tout ça) ne fait pas du SNALC le fossoyeur de la lutte engagée depuis un mois, loin s'en faut.
Osmie a écrit:Le SNALC agit comme pas mal de collègues : il croit aux solutions individuelles et en cela il se fourre le doigt dans l’œil.
Une honte. Mais bon, dans mon académie, LE stage proposé par le SNALC porte sur la manière de quitter l'EN, pas sur la façon de l'améliorer et de défendre le service public d'éducation.
C'est vrai que les solutions collectives de la FSU et ses 9 fédés m'ont tellement apporté...
Le stage du SNALC porte sur les nouvelles conventions parues au BO du 1er Janvier, et n'a pas pour but d'inciter les gens à partir, mais à les aider à y voir plus clair, et ne pas se faire avoir par ce miroir aux allouettes.
500 inscrits pour la seule Alsace, j'imagine que l'on peut dire que ce stage répond à un besoin.
Améliorer le service public d'éducation, c'est aussi (et d'abord ?) être au plus près de ses personnels, de les aider et les accompagner. Ce que le Snalc fait tous les jours.
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- DesolationRowEmpereur
J'ai une grande estime pour les responsables du SNALC que je connais, et je leur fais toute confiance. Je trouve la décision surprenante, mais j'attends de voir.
- KimberliteExpert
Et après on va nous faire le coup "la revalorisation se fait à condition que vous acceptiez des missions supplémentaires". Puis ce sera "la revalorisation se fait à condition d'un changement de statut"... tout ça pour avoir des clopinettes en plus.angelxxx a écrit:D'après le président du snalc que j'ai pu voir aujourd'hui le gouvernement a le raisonnement suivant : là revalorisation se fait à condition que la reforme des retraites passe. Sinon niet. On ne peut donc pas vouloir le retrait de la reforme et la revalorisation. Selon le gouvernement hein.
J'ai envie de gerber, là.
PS: je comprends la position du SNALC, même si on peut se demander où ça va nous mener... l'annonce de départ manquait d'explications. De toute façon, tout me semble très mal engagé, autant pour la revalorisation des enseignants que pour les retraites...
_________________
- Spoiler:
- LefterisEsprit sacré
Ce qui pèche dans ce raisonnement, c'est que ls fonctionnaires gagnent moins à qualification égale, et que la pension est un salaire continué lié au grade, pas le résultat d'une cotisation. On le sait en passant les concours, ça fait partie du "pack", et on passe les concours internes ou en cours de carrière pour ça, entre autres. OU alors il faut aller juqu'au bout du raisonnement, et là on peut adhérer : tout le monde est utile à la société, donc on paie tout le monde pareil.Leclochard a écrit:
Je ne connais qu'un modèle égalitaire et incontestablement universel: la retraite forfaitaire. Tout le monde cotise à un certain seuil (% à fixer). On obtient une somme qu'on répartit équitablement entre tous les pensionnés. S'il y a plus de retraités par rapport aux cotisants, on touche chacun un peu moins ou alors on demande aux actifs de donner un peu plus.. On détermine le temps nécessaire de cotisation. S'il n'est pas atteint, on déduit le pourcentage manquant du forfait. Avantages immédiats: plus de déficit, plus de jalousie entre pensionnés, simplicité du système de calcul, théoriquement égalitaire (un retraité en vaut un autre: l'ancien haut fonctionnaire ne vaut pas plus qu'un ancien instituteur ou qu'un agriculteur)
Inconvénients: il est plus sensible aux variations économiques (la pension peut varier d'une année sur l'autre) et il est défavorable aux plus aisés car, avec lui, pas de super retraites (3000 euros et plus). Si on veut absolument maintenir son niveau de vie, il faut se constituer tout seul une épargne pour compenser la différence.
J'allais dire qu'il a un troisième inconvénient: il est sans doute trop égalitaire, trop simple. On voit trop ce qu'on perd. y a-t-il un syndicat ou un parti qui le propose ?
Il faut donc déposer les armes et négocier nus.angelxxx a écrit:D'après le président du snalc que j'ai pu voir aujourd'hui le gouvernement a le raisonnement suivant : là revalorisation se fait à condition que la reforme des retraites passe. Sinon niet. On ne peut donc pas vouloir le retrait de la reforme et la revalorisation. Selon le gouvernement hein.
Darius roi de Perse fit demander aux Spartiates de déposer leurs armes
Léonidas lui fit répondre : "viens les prendre" ( μολὼν λαβέ)
A méditer.
Voilà pourquoi nous (avant 75) nous battons. On ne peut pas dire "Après moi les mouches".HORA a écrit:
Je suis la première à déplorer que nous soyons les fonctionnaires de catégorie A les plus mal payés de la FP. Mais accepter cette saleté de retraite à points, c'est accepter un basculement social sans précédent pour 90% des citoyens, c'est accepter de passer sa vieillesse pensionnée dans la pauvreté ou/et sa vieillesse au travail dans la précarité. C'est tout simplement accepter une régression historique. On ne peut pas accepter.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VivivavaNiveau 10
Tu l'as bien mieux dit que moi, merci ! Il n'y a pas que nous, il y a toute une société qui va souffrir.Audrey a écrit:Si on mettait à la poubelle ce projet de retraite, franchement, je serais prête à faire avec mon salaire bof plutôt que de me battre pour obtenir des clopinettes conditionnées à une réforme de notre statut dans le cadre de la mise en place du projet de retraite.
- keroGrand sage
La position du SNALC est logique.
Le mouvement anti-réforme est désormais mort. Et la réforme, actée. Il faut se positionner par rapport à cet état de fait. Après, on peut toujours se raconter des histoires, mais ça ne fait pas avancer le schmilblick.
Voilà sans doute la raison principale expliquant qu'on se fasse avoir depuis si longtemps.
La revalorisation se fera le jour où le ministère n'aura plus le choix. Autrement dit, le jour où il ne pourra plus continuer à compter sur un énorme vivier de gens prêt à travailler pour des clopinettes. Autrement dit, le jour où on en aura fini avec le chômage de masse dans ce pays.
Le mouvement anti-réforme est désormais mort. Et la réforme, actée. Il faut se positionner par rapport à cet état de fait. Après, on peut toujours se raconter des histoires, mais ça ne fait pas avancer le schmilblick.
angelxxx a écrit:Ça ne me semble pas absolument idiot, à force de vouloir défendre tout le monde les syndicats de l'éducation ont oublies de défendre les professeurs.
Voilà sans doute la raison principale expliquant qu'on se fasse avoir depuis si longtemps.
Kimberlite a écrit:Et après on va nous faire le coup "la revalorisation se fait à condition que vous acceptiez des missions supplémentaires". Puis ce sera "la revalorisation se fait à condition d'un changement de statut"... tout ça pour avoir des clopinettes en plus.
La revalorisation se fera le jour où le ministère n'aura plus le choix. Autrement dit, le jour où il ne pourra plus continuer à compter sur un énorme vivier de gens prêt à travailler pour des clopinettes. Autrement dit, le jour où on en aura fini avec le chômage de masse dans ce pays.
- SimeonNiveau 10
ZeSandman a écrit:Dans le cadre des négociations, le Ministre a lui aussi ses exigences, et il ne conçoit des revalorisations pour les enseignants que si elles sont justifiées par la mise en place de la réforme.
Accepter cette exigence (ou ce chantage) pour avoir la possibilité de mettre sur la table le problème de la rémunération, ce qui n'a pas été fait depuis... en fait n'a pas été fait, est donc une occasion unique.
La revalorisation envisagée (il faudrait arrêter de parler de revalorisation quand on parle de travail/mission en plus..) ne compense pas la perte du aux retraites.
Mieux vaut pas de réforme des retraites et pas de revalorisation que réformes des retraites et revalorisation. Surtout qu'une revalorisation finira par avoir lieu pour éviter les profs au smic ou pour des raisons électorales.
Le choix du SNALC n'a de sens qu'en assumant que c'est foutu, la réforme des retraites aura lieu, et on essaie de gratter notre petite revalorisation. Sauf que si on se met à acter que la réforme des retraites va passer, on se place en position de faiblesse et on ne nous donnera rien, si ce n'est une pseudo revalorisation qui reviendra surtout à travailler bcp plus pour gagner légèrement plus.
Il est difficile de comprendre que le SNALC puisse faire un aussi mauvais calcul...
- ZeSandmanFidèle du forum
Simeon a écrit:ZeSandman a écrit:Dans le cadre des négociations, le Ministre a lui aussi ses exigences, et il ne conçoit des revalorisations pour les enseignants que si elles sont justifiées par la mise en place de la réforme.
Accepter cette exigence (ou ce chantage) pour avoir la possibilité de mettre sur la table le problème de la rémunération, ce qui n'a pas été fait depuis... en fait n'a pas été fait, est donc une occasion unique.
La revalorisation envisagée (il faudrait arrêter de parler de revalorisation quand on parle de travail/mission en plus..) ne compense pas la perte du aux retraites.
Mieux vaut pas de réforme des retraites et pas de revalorisation que réformes des retraites et revalorisation. Surtout qu'une revalorisation finira par avoir lieu pour éviter les profs au smic ou pour des raisons électorales.
Le choix du SNALC n'a de sens qu'en assumant que c'est foutu, la réforme des retraites aura lieu, et on essaie de gratter notre petite revalorisation. Sauf que si on se met à acter que la réforme des retraites va passer, on se place en position de faiblesse et on ne nous donnera rien, si ce n'est une pseudo revalorisation qui reviendra surtout à travailler bcp plus pour gagner légèrement plus.
Il est difficile de comprendre que le SNALC puisse faire un aussi mauvais calcul...
Tu n'as pas compris le choix du Snalc si tu penses qu'il part du principe que c'est foutu et acté pour la réforme
C'est mal connaître le Snalc que d'imaginer qu'il pourrait ignorer le sens que le ministre a déjà pu donner au mot revalorisation.
Être à ces séances de discussion permettra de connaître noir sur blanc les intentions des uns et des autres, et de forcer les gens à ne plus avancer masqué ; cela peut aussi constituer un regain de motivation dans le combat pour les collègues, qui se verront donner des faits tangibles plutôt que des interprétations et avis de syndicalistes dont on sait qu'ils se nourrissent de 1,5 kg de Cassandre tous les matins (j'ironise bien sûr).
JRG a assuré que les collègues seraient informés des contenus de ces reunions après chacune de leurs tenues.
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- ZeSandmanFidèle du forum
kero a écrit:Le mouvement anti-réforme est désormais mort. Et la réforme, actée. Il faut se positionner par rapport à cet état de fait. Après, on peut toujours se raconter des histoires, mais ça ne fait pas avancer le schmilblick.
Oui oui, et il n'y a plus un seul gilet jaune, et les travaux de l'aéroport de NDDL sont bientôt achevés.
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- DeliaEsprit éclairé
Peut-être est-ce une légende urbaine, mais en 2009 on disait qu'une grève devient illégale au bout de 45 jours consécutifs : le 44 premiers jours les grévistes sont dans leur droit, à partir du 45e ils sont en tort et peuvent être sanctionnés. La suspension du SNALC intervient dans les délais. C'est un simple appel à se mettre en règle. On remet le compteur à zéro, et on repart... pour 44 jours.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- gauvain31Empereur
- 15 octobre 2013 : grève contre la réforme des retraites à l'appel des féndération SUD, FO et CGT.
- Force ouvrière lance une pétition contre le projet de réforme des retraites
- Grève contre la réforme des retraites à partir du 05/12.
- Grève unitaire du 17 décembre 2019 contre la réforme des retraites
- Journée de mobilisation le 11 juin
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum