Autour du temps de travail des professeurs : comment s'organiser ?

Pour éviter l'épuisement nerveux, il faut lâcher du lest, et tant pis pour les rituels, les habitudes, les consignes inspectorales. Je ne peux strictement rien faire après avoir subi des classes de mal élevés, qui coupent la parole, contestent tout, qu'on ne peut même plus voir en peinture. Rien de ce qui est lié au travail, je bloque complètement. Là je me retrouve avec des copies que je vais mettre dix ou douze jours à corriger (une cinquantaine de rédactions) parce que pour des raisons familiales je n'ai pu le faire ce WE, et la fatigue mentale me paralyse complètement. Les rédactions, c'est pire que tout, des torchons souvent, imprégnés quand ils ont daigné pondre  un volume inhabituel, de la pensée télévisuelle ou résosocios, stupide, uniforme, vomitive. On les revoit mentalement, on prolonge notre présence avec eux, ça nous fait du mal. Eh bien tant pis, ça attendra, j'en ferai 4 ou 5 par jour. De plus, il ne faut pas annoter certaines copies, ou a minima : les élèves  ne regardent que la note et les déchirent si ça ne leur convient pas. Voilà un premier élément de survie. Le deuxième, limiter les évaluations ( voire plus haut : diviser le nombre d'éval par le nombre de classes supplémentaires pue ne pas en faire encore plus) , et surtout  effacer une idée inculquée avec ténacité  par les embusqués de l'espé/IUFM : boucler les séquences ou chapitres avant chaque vacances. Donc faire une évaluation "sommative" avant chaque période de vacances. A bannir absolument. On prend le temps qu'il faut, on s'arrange pour partir avec le moins de copies possibles ( il en restera toujours un peu) , le simple fait de devoir anticiper le trimestre suivant  suffit largement à pourrir les vacances, et on prolonge le chapitre à la rentrée, ce qui est d'ailleurs plus utile que de courir.
Après ce deuxième élément de survie, pour les autres activités, il faut se donner un coup de pied au derrière, parfois violent. Une fois lancé, on est content de l'avoir fait, ça a donné une respiration. En tête, le sport, car une activité mentale juste après est impossible, on rumine, on ne peut se concentrer, tandis que même fatigué, on peut courir, pédaler, nager ou autre chose, et revenir oxygéné. Il y a aussi la bonne bouffe ou le bon apéro   (pas vraiment compatible avec le sport, mais ça détend de temps en temps). Bref, il faut lâcher prise, même si l'on croit du fait ses préjugés  que ça aura une incidence : ça n'en a strictement aucune. Plus les enseignants se défoncent, moins ça fonctionne, car l'administration en joue et détériore le boulot, plus les élèves sont paresseux parce qu'on leur mâche le travail.

Elberta a écrit:

Jafar a écrit:Et même en essayant de me préserver un maximum, je rentre chez moi à 17h30-18h cuit, ratatiné, carbonisé, momifié, anéanti, désintégré. Je n'arrive même pas à sortir courir, à prendre plaisir à cuisiner ou ou à faire de la musique, je ne suis plus qu'un tas de cendres. Du coup je suis obligé de bosser beaucoup le week-end ou pire : en urgence tard la veille au soir. Avec des préparations plus légères qu'au lycée (dans ma discipline), c'est peut-être moins d'heures hebdomadaires, mais un épuisement et un impact sur la vie perso bien plus important.

Pour moi, le plus gros handicap au fait d'avoir une activité à côté des heures de cours, c'est cela. L'état dans lequel on ressort d'une journée de cours, et pas le temps de travail que demandent la préparation des cours ou les corrections. Mais bien ce qui est soulevé là, une impossibilité physique et nerveuse de faire autre chose.
J'en suis là aussi.

Oh que oui. Le lundi j'ai 7 heures de cours et il n'est même pas question en rentrant de faire quoique ce soit ni même de me faire un cinéma, je risquerai de m'endormir. Je rentre, je prépare le repas voire celui du lendemain soir, je lis le journal et pas grand chose d'autre tellement j'ai mal aux jambes, aux pieds et seule une bonne douche peut résoudre le problème momentanément.
Ne pas réfléchir et pourtant c'est ce que j'ai fait ce soir ( lecture et envoi de mails), puis un petit détour par néo pour avoir les nouvelles.
J'ai de la chance, car j'ai de la bouteille et vu le niveau de mes élèves, leur envie je ne vais pas faire de miracle même si je suis plus investie. De plus se profile la fin de carrière.

Lefteris a écrit: Il y a aussi la bonne bouffe ou le bon apéro   (pas vraiment compatible avec le sport, mais ça détend de temps en temps).

Je proteste !

Jafar a écrit:

Lefteris a écrit: Il y a aussi la bonne bouffe ou le bon apéro   (pas vraiment compatible avec le sport, mais ça détend de temps en temps).

Je proteste !  

Quand je courais, on mettait parfois  un oeuf frais  mélangé à un porto dans la "topette" en plastique qu'on tirait de la poche arrière . Juste en cas de coup de barre dans les 10-15mn avant l'arrivée  : protéines + dilatation des vaisseaux. Pas vraiment un apéro, et désormais au rayon de l'artisanat antique. On ne trouve même plus de topettes dans ls magasins de cycle. Remplacées par les gels... Fin du HS. Mais un vrai apéro avec des gens de bonne compagnie, c'est mieux que replonger dans des copies qui peuvent attendre. Quoique j'aie tendance généralement à corriger rapidement, pour me débarrasser de la corvée, je dois reconnaître que dans un cas ou dans l'autre, la face du monde et plus modestement e l'école n'est guère changée.

Nous avons fait fuir Nicolas47, je ne sais pas s'il a lu les sept pages de ce fil et s'il souhaite encore devenir professeur.

Caspar a écrit:Nous avons fait fuir Nicolas47, je ne sais pas s'il a lu les sept pages de ce fil et s'il souhaite encore devenir professeur.

Tu me fais rire.

Sa dernière visite remonte à jeudi dernier.
Il aurait été correct de sa part de poster pour au moins remercier les gens qui ont pris le temps de lui répondre...

Bonjour à tous,
enseignant en SPC (petit collège, je suis le seul enseignant => 12 classes)
Au collègues dans le même cas, comment trouvez-vous le temps pour :

• Corriger les copies
  

• Remplir le cahier de texte en ligne
  

• Préparer les cours et TP
  

• Gérer le laboratoire
  

• Faire la vaisselle
  

• Répondre aux mails des parents (je suis PP)
  

• J'ai dû en oublier
  

Avoir une vie de famille ?

Monsieur_Tesla a écrit:Bonjour à tous,
enseignant en SPC (petit collège, je suis le seul enseignant => 12 classes)
Au collègues dans le même cas, comment trouvez-vous le temps pour :

• Corriger les copies
  

Pas de solution

• Remplir le cahier de texte en ligne
  

Fait en classe systématiquement, avec un copié/collé pour les classes de même niveau

• Préparer les cours et TP
  

Les cours, ça va mieux, j'ai "digéré" la réforme, et je me force à ne plus peaufiner. Tant pis.

• Gérer le laboratoire
  

On passe une commande en début d'année, après, chacun gère ses commandes ponctuellement. Et je refuse de ranger le b***l du collègue

• Faire la vaisselle
  

Je la fais faire aux élèves à la fin de la séance, c'est très pédagogique, je me contente de la faire une fois la dernière classe passée.

• Répondre aux mails des parents (je suis PP)
  

Je ne suis plus PP et c'est un vrai soulagement.

• J'ai dû en oublier
  

Avoir une vie de famille ?

C'est ta vie de famille qui doit passer avant tout. Pour ma part, j'aime bien avoir des séances de cours au carré, qui tournent sans accroc, donc j'essayais de tout prévoir. Eh bien, finalement, les imprévus, ça se gère et je m'adapte. On me fait sauter une demi-heure de cours pour x ou y raison ? Je fais plus court, je prends le livre éventuellement, bref, je ne me prends plus la tête. On connait tellement les programmes qu'on peut bien trouver une solution au débotté. Et ça libère du temps pour ce qui compte.

Certains collègues remplissent le cahier de textes devant les élèves. Moi je ne n'arrive pas à faire comme eux.
Sur les trucs chronophages tu peux ajouter les dossier PAP, GEVASCO à remplir quand on est PP suivi de la réunion pour rendre officiel le PAP, GEVASCO ou PAI.
En français on doit adapter ou différencier les cours et les évaluations : on a de plus en plus d'élèves handicapés (des parents refusent l'orientation l'IME ou SEGPA). Il y a cinq ans j'en avais un par classe, à présent j'en ai cinq à six par classe. Certaines différenciations sont inutiles car leur handicap est trop important (j'ai un élève qui ne peut pas apprendre à lire, il parle peu, en monosyllabes).
Quand on a des 6e il y a les réunions avec les PE (en moyenne cinq fois par an) après 17h00 ou le mercredi matin. Il y a des projets imposés par l'inspecteur des PE quand tu es en REP.
Si tu as des 3e, il y a les visites de stage (cette année je passe des coups de téléphone car je suis submergé par le boulot).
Il y a les remplacements des collègues absents (j'en ai un à faire tous les quinze jours). Cela me tombe dessus car je tombe rarement malade. De toute façon même malade (sauf si c'est handicapant) je vais au boulot car je ne peux pas perdre de sous. Cette semaine j'ai refusé un remplacement car j'ai fait comprendre à mes "supérieurs" que j'étais fatigué.
Je corrige le mercredi aprem et le week-end. Le soir parfois mais je suis souvent fatigué et comme tu dis il faut s'occuper de sa famille.

Le cahier de texte : en TP en général, j'ai des demi groupes donc j'arrive à trouver 2 minutes pour faire un copier coller.
Pour le matériel, les élèves font la vaisselle. Je fais table par table, les autres copient un schéma ou ine conclusion.
Pour les copies : bien prévoir en amont pour faciliter la correction. Il rédige sur une feuille imprimée: je sais où doivent être les réponses ce qui me fait gagner du temps. Je corrige souvent en même temps que je surveille un autre contrôle. En général j'arrive à corriger le paquet. (Je suis en REP+, 25 élèves par classes mais au malins 5 copies corrigées en moins de 10s... Blanche ou presque.)
Je fais 2 contrôles par classe par trimestre. (1h à chaque fois). J'ai des notes de TP pour certains niveaux. Mais même avec deux notes : mes moyennes sont stables pour un élèves en particulier en général, et tout a fait comparable à mes collègues de matières scientifiques.

Le labo, une fois par an, on se réunit entre collègue. Sinon à l'arrache s'il manque un truc.
Je change mes cours si quelques choses ne va pas, sinon je garde. Je le fais souvent à la pause meridienne.

Je ne ramène quasiment rien à la maison. J'ai fait une exception pour le brevet blanc, j'ai sacrifié une grosse soirée.

Et surtout, je souffle et je ne m'embête pas avec des broutilles ! Les compétences, le cours parfait qui n'existe pas, la multiplication exagérée des devoirs...

Merci pour vos réponses, mais je n'ai aucune classe dédoublée, un TP à 30 est épuisant.
Faire faire la vaisselle aux élèves (très bonne idée)
Encore merci à tous les néo

Je suis en SVT, mais le problème est similaire. J'ai la chance d'avoir des demi-groupe en 6ème et 5ème.

Monsieur_Tesla a écrit:

• Corriger les copies
  

Je n'ai plus honte de faire des QCM pour la partie connaissances (et, en fait, c'est fiable quand on propose un grand nombre de réponses possibles à chaque question. C'est même souvent plus difficile que répondre à des questions, si les réponses fausses sont proches des bonnes réponses. Parfois, je mets aussi des textes à trous.
J'ai aussi parfois utilisé l'évaluation par curseur (ce qui me facilite aussi la vie pour la double évaluation que je fais: notes et compétences).
Je n'ai plus peur, non plus, de recycler les évaluations de l'année précédente. Par contre, j'ai toujours trois versions: une adaptée, et deux versions légèrement différentes pour empêcher la triche entre voisins (on a des tables pour deux, où les élèves sont vraiment près).
Mais, globalement, je passe encore bien trop de temps à corriger (je ne peux m'empêcher de noter les corrections et de corriger le français). L'idéal, en terme de temps (pas de pédagogie), est peut-être de préparer une feuille de correction et leur distribuer (?).

• Remplir le cahier de texte en ligne
  

Je fais très court, et plus pour moi-même qu'autre chose. Quand je peux je le fais en classe, sinon durant la pause, ou en fin de journée (mais j'ai pris l'habitude d'essayer de remplir tous les jours).

• Préparer les cours et TP
  

Je recycle le plus possible ce qui est déjà prêt (j'ai réalisé que, sur certaines feuilles, persistent des fautes de frappe qui datent de ma première année. Tant pis). Je prépare sinon souvent à l'arrache (la procrastination, c'est stressant, mais en dernière minute, on ne perd plus de temps à fignoler).
Mes cours ne sont pas minutés (rien à f... des préparations bidon façon ESPE): j'ai juste un diaporama, avec les titres, les questions que l'on se pose, les documents étudiés, et le bilan à noter. Parfois, ça déborde un peu d'une séance à l'autre. Pas grave, pour moi l'important est qu'il y ait une progression, une logique.

• Gérer le laboratoire
  

On fait ça entre collègues. On a fait un gros boulot de rangement il y a deux ou trois ans, depuis ça tourne sans trop de boulot. On a un tableau pense-bête pour les choses à faire ou acheter. Notre collègue coordinatrice assure sa part, un peu supérieure à la nôtre.
Parfois, c'est un peu le bazar dans le labo, mais ça rentre dans l'ordre quand celui qui l'a mis prend le temps de ranger.

• Faire la vaisselle
  

Quand j'ai du bol, enfin du temps, les élèves la fond (on a des élèves mignons, ils sont plutôt volontaires pour ça... et parfois je mets des mots positifs pour ceux qui se donnent du mal). Sinon, ben c'est pour plus tard...

• Répondre aux mails des parents (je suis PP)
  

Je n'ai pas ce problème, je ne suis pas pp, et même en l'étant, peu sont les parents qui écrivent, chez nous (et plutôt par Pronote). Ce qui prend plus de temps est le déferlement de messages par mail ou pronote, sur tous les sujets possibles. On est aussi souvent sollicités par les pp pour donner notre avis sur des élèves (dans le cadre de PPRE, PPS, ou trucs de ce style, mais aussi pour les élèves posant problème). La procrastination est aussi mon amie: je lis rapidement, parfois j'oublie de répondre, surtout si je n'identifie pas un truc comme important.

Pour la vie de famille: je délègue pas mal au papa, le week-end, car la semaine c'est moi qui assure l'essentiel. Comme il est presque impossible de bosser avec mon petit dans les pattes, je travaille surtout quand le papa prend en charge, ou quand le petit est couché. Je vois donc beaucoup mon enfant, mais dans des moments du quotidien (et ne partage donc pas trop les sorties avec le papa et fiston...), donc c'est parfois un peu lourd. Mais le fait d'être obligée de ne pas travailler, ben du coup ça limite le travail pour rien.
Inconvénient quand même: j'accumule souvent le retard et les copies (mais peu d'élèves s'en préoccupent!).

Il faut voir comment est utilisée votre DHG, aller au CA mais c'est quand même rare de n'avoir aucun dédoublement !
Éventuellement chercher du soutien au près de votre IPR. L'expérience est quand même fondamentale dans nos matières et à 30 c'est absolument ridicule.

Tentes de corriger quelques copies pendant une autre évaluation. C'est ce qui m'a fait gagner le plus de temps.

Kimberlite a écrit:Mais, globalement, je passe encore bien trop de temps à corriger (je ne peux m'empêcher de noter les corrections et de corriger le français). L'idéal, en terme de temps (pas de pédagogie), est peut-être de préparer une feuille de correction et leur distribuer (?).

Pour les QCM Auto Multiple Choice te tend les bras (sous Debian et Ubuntu: apt-get install auto-multiple-choice). Il y a déjà un fil sur Néo là-dessus.
Pour ce qui est de l'annotation des copies, je les rends vierges aux élèves et je donne les réponses dans une correction collective, que les élèves doivent écouter s'ils veulent savoir leur note.
Le logiciel permet en outre d'intégrer des questions à réponse courte que tu corriges alors toi-même, mais en gardant le bénéfice de la notation automatique et de l'ordre des questions randomisé.

Mathador a écrit:

Kimberlite a écrit:Mais, globalement, je passe encore bien trop de temps à corriger (je ne peux m'empêcher de noter les corrections et de corriger le français). L'idéal, en terme de temps (pas de pédagogie), est peut-être de préparer une feuille de correction et leur distribuer (?).

Pour les QCM Auto Multiple Choice te tend les bras (sous Debian et Ubuntu: apt-get install auto-multiple-choice). Il y a déjà un fil sur Néo là-dessus.
Pour ce qui est de l'annotation des copies, je les rends vierges aux élèves et je donne les réponses dans une correction collective, que les élèves doivent écouter s'ils veulent savoir leur note.
Le logiciel permet en outre d'intégrer des questions à réponse courte que tu corriges alors toi-même, mais en gardant le bénéfice de la notation automatique et de l'ordre des questions randomisé.

Je l'ai utilisé, je pense ma seconde année. C'est vraiment un chouette logiciel, mais avec 4 classes par niveau, et le temps de s'habituer au logiciel, ainsi que le fait que je n'ai pas de quoi scanner (donc correction manuelle quand même), j'ai calculé que ce n'était pas rentable pour moi.
La solution de la correction collective est bonne, mais applicable seulement avec certaines classes: j'ai eu des classes avec lesquelles j'ai essayé, mais quand trop d'élèves se fichent de leur note et de la raison de leur échec, ça tourne au bazar, sans servir à rien. Il faut que je me force à moins annoter... j'ai du mal...

Kimberlite a écrit:Je l'ai utilisé, je pense ma seconde année. C'est vraiment un chouette logiciel, mais avec 4 classes par niveau, et le temps de s'habituer au logiciel, ainsi que le fait que je n'ai pas de quoi scanner (donc correction manuelle quand même), j'ai calculé que ce n'était pas rentable pour moi.

Pas de photocopieuse digne de ce nom dans ton collège ? Dans tous les établissements où j'ai enseigné (dont deux collèges) j'ai pu utiliser la photocopieuse pour récupérer un PDF de toutes les copies (scannées en une fois avec le chargeur).

Je suis en SPC, 4 niveaux quelques dédoublements ( de 20 à 30 élèves); autant de groupes que toi.

Monsieur_Tesla a écrit:

• Corriger les copies
  

-Interro de leçon régulière sur une copie double qui fait la navette. Rapide à corriger, et efficace pour la compétence "savoir"
-DS : un sujet sur un grand A3 recto verso à completer. Tous ont la même présentation, tu améliore la rapidité de correction je trouve.
Point noir : Les TP, j'essaies de les corriger par copie de groupes ou de binomes ensemble (mais c'est long...)

• Remplir le cahier de texte en ligne
  

je m'y tiens tous les jours, copier coller ( si je fais 1 séance le lundi et le vendredi, dès le lundi je remplis le vendredi). Parfois je projette le travail à faire de l'ENT ( en grossissant) et je le tape en même temps qu'eux (pas très facile)

• Préparer les cours et TP
  

C'est long mais c'est la partie que je préfère. Je travail aux vacances. Je pense avoir enfin absorbée la réforme donc ça va un peu mieux

• Gérer le laboratoire
  

un lave vaisselle pour les trucs gras (un standard du commerce, pas un professionnel)
c'est le bordel...
Une liste très longue de réparation en souffrance
Je bidouille parfois pendant les DS voir certains TP

• Faire la vaisselle
  

Pas d'eau sur les paillasses, je fais donc moi même la vaisselle en live pendant la séance (tant pis, pas le temps, besoin du matos pour le groupe d'après). J'ai une bouilloir pour l'eau chaude, un egoutoire ikea sur mon lavabo

Quand la série de TP est terminée, tout au lave vaisselle ( bassine, tube à essais, becher...)

• Répondre aux mails des parents (je suis PP)
  

Très peu de mail donc ça va
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