Congé pour décès

L'enterrement de mon père n'a pu avoir lieu en effet que près d'une semaine après son décès car nous étions tous à l'autre bout de la France. C'est bien la raison du terme période je pense. L'idée c'est de ne pas attendre trois mois.

C'est vrai qu'il y a parfois des délais...
Je pense néanmoins que notre collègue doit se rapprocher au plus vite de son administration pour avoir des réponses précises. On voit bien, sur ce fil, que certains chefs appliquent les textes à la lettre, et que d'autres sont bien plus humains et compréhensifs.

Je vous remercie pour vos messages, et bien sûr pour vos marques de soutien. Je contacterai mes chefs demain.

Toutes mes condoléances Austrucheerrante et bon courage pour les jours à venir.

Bon, réponse du proviseur qui est au regret de refuser parce que ça pénaliserait trop les élèves qui n'ont pas pu cours depuis le 1er octobre... un peu dégoûté de la part d'une direction avec laquelle je m'entends plutôt bien par ailleurs.

Je ne suis pas au bord du burn-out donc je vais aller en cours vendredi comme prévu, mais on avancera au rythme auquel on avancera, hors de question de pourrir mes nuits à bricoler des trucs en urgence.

Austrucheerrante a écrit:Bon, réponse du proviseur qui est au regret de refuser parce que ça pénaliserait trop les élèves qui n'ont pas pu cours depuis le 1er octobre... un peu dégoûté de la part d'une direction avec laquelle je m'entends plutôt bien par ailleurs.

Je ne suis pas au bord du burn-out donc je vais aller en cours vendredi comme prévu, mais on avancera au rythme auquel on avancera, hors de question de pourrir mes nuits à bricoler des trucs en urgence.

Je suis vraiment outrée de lire ça. Moi aussi au retour des vacances de Toussaint l’an dernier je me suis dit que ça allait aller. Je n’étais pas non plus en burn out. Mais j’ai croisé ma chef qui m’a fait appeler mon médecin sur le champ. Arrêt de quinze jours. Et en mai rebelote. Un mois cette fois ci. Pourtant je pensais avoir réussi à digérer le truc.
Ne pense pas à tes élèves, qu’ils n’aient pas de prof n’est pas de ton ressort. On a trop bien intériorisé le travail en flux tendu et les manquements de l’institution.

doubledecker a écrit:

Austrucheerrante a écrit:Bon, réponse du proviseur qui est au regret de refuser parce que ça pénaliserait trop les élèves qui n'ont pas pu cours depuis le 1er octobre... un peu dégoûté de la part d'une direction avec laquelle je m'entends plutôt bien par ailleurs.

Je ne suis pas au bord du burn-out donc je vais aller en cours vendredi comme prévu, mais on avancera au rythme auquel on avancera, hors de question de pourrir mes nuits à bricoler des trucs en urgence.

Je suis vraiment outrée de lire ça. Moi aussi au retour des vacances de Toussaint l’an dernier je me suis dit que ça allait aller. Je n’étais pas non plus en burn out. Mais j’ai croisé ma chef qui m’a fait appeler mon médecin sur le champ. Arrêt de quinze jours. Et en mai rebelote. Un mois cette fois ci. Pourtant je pensais avoir réussi à digérer le truc.
Ne pense pas à tes élèves, qu’ils n’aient pas de prof n’est pas de ton ressort. On a trop bien intériorisé le travail en flux tendu et les manquements de l’institution.

Ô combien ! Cette réaction du proviseur, Autrucheerrante, est honteuse. D'accord entièrement avec Doubledecker : ça suffit, de devoir culpabiliser pour ce qui n'est pas de notre fait (l'absence de remplacement ou le manque d'heures, par exemple). Il ne s'agit pas de prendre quelques jours pour bricoler dans sa cuisine... c'est la pointe de l'essentiel, et que les barbares aillent se faire voir.

Pour tous : je pense aussi, je viens de le faire, que la politique du fait accompli (je préviens, je ne demande pas) est la meilleure, si on peut se permettre quelques jours sans salaire en cas de chefferie inhumaine. A ce propos, pensez lorsque vous devez accompagner un proche que le congé dit de "solidarité familiale" existe aussi dans la fonction publique : certes, il est sans solde, mais il a le mérite de pouvoir être posé sine die, dans une limite de 3 mois (renouvelable il me semble), contrairement à un congé maladie (on a rarement la date exacte du RV avec la camarde..)

Courage à tous.

Ah, mais je ne culpabilise pas un seul instant, rassurez-vous (et quelque chose me dit que mes élèves ne piaffent pas d'impatience à l'idée de me revoir vendredi). Je suis surtout très déçu vis-à-vis de cette direction qui m'avait l'air (pour une fois !) très compréhensive et efficace. Enfin bon, j'hésitais un peu à demander ma mutation pour des raisons géographiques, j'hésiterai désormais sensiblement moins.


(Et bien entendu, je n'hésiterai pas un instant à aller voir un médecin si je sens que ça ne va pas)

Mais je ne crois pas qu'il puisse refuser un congé pour deces. Contacte ton syndicat.

Si, il peut refuser : ce n'est pas de droit.
Lorsque cela m'est arrivé, alors que j'en étais à ma 4e semaine d'arrêt maladie (et pas remplacée évidemment), je n'ai pas voulu courir le risque d'un refus de mon cde et suis retournée chez le médecin qui m'a donné une semaine de plus (après, j'étais en vacances).

Courage, Austrucheerrante.

A priori, si. Dans la fonction publique, c'est à l'appréciation du chef de service ; et comme je l'ai exposé plus haut, la situation était un peu particulière (mais la demande, à mon avis, restait justifiée).

Edit: grillé par Derborence.

Merci à tous pour votre soutien.

C'est ignominieux ce refus. Et les élèves ont bon dos, vraiment. Bon courage à toi

@Austrucheerrante

Toutes mes condoléances dans cette période compliquée et comme l'ont dit beaucoup de collègues si tu n'es pas bien, va voir un médecin qui verra si tu as besoin ou non d'un arrêt.

Cependant, je réagis à certains propos et notamment celui de @clecle78
Le mot ignominieux me semble bien excessif. Le CDE n'a pas refusé le congé pour les obsèques. Il a refusé de le décaler après un congé paternité. Il respecte la loi. Imagine un collègue touché par un décès pendant les vacances d'été et qui demanderait d'en bénéficier à la rentrée.
Et notre collègue le dit clairement. C'est plus parce qu'il n'a pas pu préparer comme il l'avait prévu sa reprise que par incapacité liée à son deuil.

Quant au fait que cela soit refusé par une direction avec qui on s'entend bien, est-ce à dire que l'on trouverait normal que cela soit refusé quand on est en conflit avec sa direction ?

Ben je maintiens. Un congé paternité est fait pour rencontrer son enfant et pas pour gérer des obsèques. Le collègue n'y est pour rien si les deux se télescopent Ma meilleure amie qui est proviseure vient de perdre sa mère qui habitait très loin. Le rectorat lui a dit de prendre tout le temps qu'il faut, soit jusqu'aux prochaines vacances,  et elle gère un énorme bahut.  Elle fera 'un peu de télétravail et je trouve que c'est très bien mais notre collègue aurait eu besoin aussi de cette humanité.

@clecle78

On ne parle pas de la même chose. Je ne parle pas du temps nécessaire pour se remettre d'un deuil. Nous parlions du congé légal  accordé pour les obsèques.

Quant à ton amie proviseur, si elle n'a pas d'arrêt, c'est alors que le rectorat la considère comme une cadre supérieure, qui fera le travail en retard à son retour ou en télétravail. Elle restera sûrement joignable pour prendre des décisions (CD par exemple) ou pour signer des docs comptables. De plus, et je traverse actuellement ce cas, l'absence d'un chef fait peser sur une surcharge de travail sur ses collègues et ses secrétaires pour compenser.

Le congé légal doit être pris dans la période des obsèques, pas forcément le jour même, donc je ne vois pas pourquoi il a été refusé.

Bonsoir,

Je relance ce sujet car j'ai une question.
Aujourd'hui j'ai assisté à l'enterrement de mon cousin. J'ai demandé à ma cheffe une absence pour ce jeudi pour raisons personnelles, elle me l'a accordé sans poser de question. Mais je me demande si je dois tout de même fournir un justificatif, c'est-à-dire le certificat de décès auprès du secrétariat de direction ? Merci d'avance pour vos réponses !

Maarbrook a écrit:Bonsoir,

Je relance ce sujet car j'ai une question.
Aujourd'hui j'ai assisté à l'enterrement de mon cousin. J'ai demandé à ma cheffe une absence pour ce jeudi pour raisons personnelles, elle me l'a accordé sans poser de question. Mais je me demande si je dois tout de même fournir un justificatif, c'est-à-dire le certificat de décès auprès du secrétariat de direction ? Merci d'avance pour vos réponses !

oui mieux vaut se protéger et justifier son absence.
Je l'ai fait pour mon grand père.