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- NasopiBon génie
nash06 a écrit:D'après ce que je sais, il y a différents types d'autismes (on parle d'autisme de Kanner ou d'autisme d'Asperger, peut-être d'autres dont je n'ai pas entendu parler ?) mais il y a aussi une grosse importance du quotient intellectuel. Il semble y avoir pas mal de personne HQI ou THQI qui arrivent à compenser un syndrome d'Asperger en analysant la manière dont les autres se comportent, en agissant par mimétisme, et qui sont parfois diagnostiqué très tard (je connais un cas d'une personne diagnostiquée après un doctorat...). A l'inverse, ceux qui sont dans la moyenne niveau QI ou à QI faible ont plus de mal à compenser cette spécificité pour faire "comme tout le monde".
Sachant que, selon ce que m'avait dit la psy du CRA qui a diagnostiqué mes enfants il y a 15 ans, 10% des autistes n'ont pas de déficience intellectuelle, et la moitié des autistes ont un QI inférieur à 50...
lene75 a écrit:lectiole a écrit:Si ma fille disait à sa soeur qu'elle a de la chance, je la renverrais à la honte qu'elle devrait avoir.
C'est ce qui m'inquiète dans tes propos. J'ai l'impression à te lire, et ça se comprend bien quand on est le nez dans le guidon, que seule compte la maladie, à l'aune de laquelle tout doit être comparé, et, forcément, disqualifié comme ne faisant pas le poids. Comment ton aînée peut-elle trouver sa place ? Que pourrait-elle faire pour mériter ton attention ? Avoir un accident ?
Edit : +1 avec Amaury.
(c'est très triste ce que tu racontes, Amaury, j'en suis désolée pour toi, et pour le reste de ta famille)
De manière générale et pour rejoindre le sujet du fil, qu'il puisse y avoir plus grave ne justifie pas qu'on ne s'occupe pas de ceux qui ont moins grave. Après, que certains aménagements soient non pertinents, certains diagnostics erronés, ou encore que tout repose sur les seules épaules de profs qui ne peuvent humainement pas assumer tout ça, c'est une autre question.
Je suis entièrement d'accord avec lene. Il y a des problèmes plus ou moins graves, mais les problèmes les plus légers n'en restent pas moins des problèmes.
- lectioleHabitué du forum
Ma fille aînée a toute mon attention
Mais elle n'a jamais souhaité la mort de sa soeur.
Elle serait plutôt du genre à me reprendre quand je craque et que je dis que c'était mieux avant la naissance de sa soeur. Elle a un discours très posé, parfois moralisateur. Je n'ai jamais rien entendu de ce que tu as écrit.
Mais elle n'a jamais souhaité la mort de sa soeur.
Elle serait plutôt du genre à me reprendre quand je craque et que je dis que c'était mieux avant la naissance de sa soeur. Elle a un discours très posé, parfois moralisateur. Je n'ai jamais rien entendu de ce que tu as écrit.
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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
- stenchMonarque
Sans vouloir remettre une pièce dans la machine, et même si je sais bien qu'il y a des formes d'autismes bien plus handicapantes que la mienne, je viens de perdre mon emploi de professeur parce que mon autisme ne m'a pas permis, pour de multiples raisons, de m'adapter à la nouvelle réforme. A part ma compagne, je suis absolument seul, incapable de nouer et conserver des relations. Je ne peux pas rouler en voiture ni appeler au téléphone. Je ne sais pas gérer le stress. C'est donc parfois plus qu'une simple canne dont on a besoin et ça me fait mal d'entendre parler de "trouble imaginaire", même si je ne minimise pas vos propres problèmes.
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- lene75Prophète
Lectiole, c'est ton discours qui m'inquiète pour elle, pas le sien.
Encore que, tant que les professionnelles pensaient que mon aînée n'exprimait rien de négatif, ça les inquiétait, justement.
Refuserait-elle le groupe fratrie ? C'est justement tant qu'il est gratuit qu'il faut en profiter. Il ne le sera plus quand la prise en charge au Camsp s'arrêtera, et il ne sera pas forcément facile de trouver l'équivalent : les fratries sont encore peu prises en considération, et un suivi psy individuel n'est pas du même ordre.
Stench, j'avais raté cette info
Encore que, tant que les professionnelles pensaient que mon aînée n'exprimait rien de négatif, ça les inquiétait, justement.
Refuserait-elle le groupe fratrie ? C'est justement tant qu'il est gratuit qu'il faut en profiter. Il ne le sera plus quand la prise en charge au Camsp s'arrêtera, et il ne sera pas forcément facile de trouver l'équivalent : les fratries sont encore peu prises en considération, et un suivi psy individuel n'est pas du même ordre.
Stench, j'avais raté cette info
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lectioleHabitué du forum
Je n'ai jamais dit être à l'aise au niveau relationnel. Si on m'a posé ce diagnostic, ça n'est pas pour rien.
Mais ça vient après la bataille et on ne peut pas soigner l'autisme Asperger. Donc peu importe l'étiquette.
Je ne supporte pas le téléphone non plus mais je me fais violence.
J'ai passé cinq fois le permis. À cause du stress, ça m'a pris des années. Mais je ne peux pas m'autoriser maintenant une canne dont je me suis toujours passée.
Je dois aller outre. Dépasser ma nullité.
Et ça suffit amplement.
Mais ça vient après la bataille et on ne peut pas soigner l'autisme Asperger. Donc peu importe l'étiquette.
Je ne supporte pas le téléphone non plus mais je me fais violence.
J'ai passé cinq fois le permis. À cause du stress, ça m'a pris des années. Mais je ne peux pas m'autoriser maintenant une canne dont je me suis toujours passée.
Je dois aller outre. Dépasser ma nullité.
Et ça suffit amplement.
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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
- henrietteMédiateur
Le titre du sujet comporte "nos enfants", mais c'est bien de "nos élèves", "la jeunesse de notre pays" dont veut parler son initiatrice, c'est-à-dire en se plaçant du point de vue de l'enseignement.
Or depuis plusieurs pages le positionnement de nombreux membres qui participent à ce fil a largement glissé de celui d'enseignants à celui de parents.
La modération rappelle que ce n'est pas le sujet de ce fil. Elle vous signale en outre que ce fil est en accès public, et donc pas forcément l'endroit souhaitable où aborder des questions très personnelles concernant ses propres enfants.
Nous vous demandons donc de poursuivre ces discussions-là sur le fil le plus adapté à les accueillir : celui des parents d'enfants handicapés, qui, lui, est dans le restreint.
Or depuis plusieurs pages le positionnement de nombreux membres qui participent à ce fil a largement glissé de celui d'enseignants à celui de parents.
La modération rappelle que ce n'est pas le sujet de ce fil. Elle vous signale en outre que ce fil est en accès public, et donc pas forcément l'endroit souhaitable où aborder des questions très personnelles concernant ses propres enfants.
Nous vous demandons donc de poursuivre ces discussions-là sur le fil le plus adapté à les accueillir : celui des parents d'enfants handicapés, qui, lui, est dans le restreint.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- lectioleHabitué du forum
Je n'y ai plus accès.
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- henrietteMédiateur
Parce que, après avoir largement parlé de toi sur le forum, tu as supprimé ton compte par souci d'anonymat...lectiole a écrit:Je n'y ai plus accès.
Or voici que tu postes des choses très privées sur toi et tes enfants sur un fil public. On aurait pu penser que tu aurais été échaudée.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- lene75Prophète
Ce qui est dommage, c'est que ne lisent le fil en restreint que ceux qui sont déjà sensibilisés à la question (et que pour le coup on y étale beaucoup de choses personnelles pas forcément passionnantes d'un point de vue professionnel). Tandis que les fils publics montrent le plus souvent une grande méconnaissance du handicap, avec une tendance à rejeter sur les parents la responsabilité des carences institutionnelles, soit en estimant, pour les handicaps lourds, que l'enfant n'a rien à faire à l'école sans se demander où il pourrait aller à la place, soit, pour les handicaps plus légers, qu'ils sont inventés de toutes pièces. Tandis que les profs parents d'enfants handicapés, eux, ont "l'avantage", d'être entre deux chaises (pour rester polie).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lectioleHabitué du forum
J'ai supprimé mon compte un soir où j'allais mal de mémoire pendant l'hospitalisation de ma fille ou peu après. C'est le seul motif : je vous souhaite de toujours aller bien et de ne jamais craquer, pas un seul soir.
Je suis toujours moi et c'est la seule chose que vous me reprochez.
Vous revenez sur le sujet et vous me reprochez d'en parler.
Je signale seulement que je n'ai pas accès à ce fil parce que vous êtes rancuniers.
Je suis toujours moi et c'est la seule chose que vous me reprochez.
Vous revenez sur le sujet et vous me reprochez d'en parler.
Je signale seulement que je n'ai pas accès à ce fil parce que vous êtes rancuniers.
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- HélipsProphète
Toujours est-il que c'est fait et que ce fil n'est pas le lieu pour se demander pourquoi tu as supprimé ton compte malgré nos tentatives de temporisation. Les messages suivants sur ce sujet seront coupés, merci de revenir au sujet initial.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- LadyOlennaModérateur
Je reprends la lecture de ce fil que je n'avais pas suivi depuis la reprise. Je ne voulais pas sous-entendre que les "handicaps étaient inventés de toute pièce", ni "rejeter la responsabilité sur les parents", et je suis désolée si certains propos ont heurté ici des parents directement concernés. Je m'interrogeais seulement et en toute bonne foi, sans cynisme aucun. Des pistes de réflexion intéressantes ont été ouvertes au fil des contributions, j'ai appris des choses en vous lisant. Je ne sais toujours pas quoi dire aux profs qui supportent des comportements inadmissibles de la part d'élèves dont les parents nous affirment que le médecin va diagnostiquer un trouble dans les prochaines semaines. C'est très délicat parce qu'en attendant les profs ont le sentiment de ne pas être soutenus et ça me gêne, parce que justement j'ai passé le concours de perdir pour faciliter le travail de chacun (mais c'est pas toujours simple !)
- roxanneOracle
A ce sujet , petite anecdote. J'ai dans ma classe de STI2D au milieu de plusieurs dys, un élève diagnostiqué hyperactif, il a un PAI mais pas d'aménagements particuliers, le collègue de français de seconde me prévient que ça peut être un peu compliqué. Effectivement, les premières semaines sont un peu chaotiques avec des copies très légères. Je le mets devant tout seul, et depuis ça se passe bien, il est même plutôt autonome dans sa prise de notes (bien plus qu'une partie de ses camarades), et même s'il bricole un peu avec ses stylos, se montre globalement concentré, les notes remontent. Par ailleurs, il est sous traitement. En maths, ils ont une jeune stagiaire qui tient tout à fait la route et semble maintenir son autorité (pas simple quand on démarre avec une classe masculine). Or, cet élève multiplie les heures de colle et les exclusions avec elle, notamment une pour avoir souligné avec sa chaussure !La semaine dernière, il arrive en cours, je comprends qu'il y a eu encore une exclusion en maths. Je prends l'élève à part et lui dit que je ne comprends pas bien pourquoi il se comporte comme ça en maths alors que j'ai la preuve qu'il peut être impeccable. Et là, il me sort le fameux "mais elle ne m'aime pas!" je lui signifie que ça n'est pas entendable et il rectifie "Enfin, elle n'aime pas les hyperactifs." C'est la première fois d'ailleurs que je l'entends me parler d'hyperactivité. Je lui ai dit qu'enlever sa chaussure pour s'en servir pour souligner ce n'était pas de l'hyperactivité mais de la provocation et qu'il le savait parfaitement. Il a souri. Mais il joue donc sur sa "maladie" un peu comme ça l'arrange.
- User7917Niveau 9
LadyOlenna a écrit:Je reprends la lecture de ce fil que je n'avais pas suivi depuis la reprise. Je ne voulais pas sous-entendre que les "handicaps étaient inventés de toute pièce", ni "rejeter la responsabilité sur les parents", et je suis désolée si certains propos ont heurté ici des parents directement concernés. Je m'interrogeais seulement et en toute bonne foi, sans cynisme aucun. Des pistes de réflexion intéressantes ont été ouvertes au fil des contributions, j'ai appris des choses en vous lisant. Je ne sais toujours pas quoi dire aux profs qui supportent des comportements inadmissibles de la part d'élèves dont les parents nous affirment que le médecin va diagnostiquer un trouble dans les prochaines semaines. C'est très délicat parce qu'en attendant les profs ont le sentiment de ne pas être soutenus et ça me gêne, parce que justement j'ai passé le concours de perdir pour faciliter le travail de chacun (mais c'est pas toujours simple !)
Au contraire, tu as lancé une vraie réflexion et ne sois pas désolée par les réactions car, en fait, le vrai problème, c'est qu'en tant que parents, on ne peut jamais être objectif avec nos enfants. Je pense que c'est ce qui créé ce décalage. Les parents sont bien souvent démunis face au handicap et, soit ils expriment vraiment leur découragement et baissent d'ailleurs parfois totalement les bras, soit ils réagissent en se protégeant derrière les troubles de leurs enfants en disant aux professeurs qu'ils n'en font pas assez et qu'ils ne prennent pas en compte les difficultés de leur enfant. Et nous de notre côté, nous sommes parfois démunis parce que notre mission de professeur nous invite à la réussite de tous nos élèves et on vit certaines situations comme des échecs lorsqu'on n'arrive pas à faire progresser un élève. J'ai pris vraiment conscience de cela parce que mon fils, HP avec des troubles de l'émotion et une dysorthographie, est dans mon établissement. J'ai lu sur le fil plusieurs commentaires intéressants sur les HP, c'est vrai que c'est facile quand l'enfant HP fonctionne bien et s'adapte au système scolaire, mais il y en a beaucoup malheureusement qui ne s'adaptent pas ou qui sont incapables de gérer leurs émotions face aux autres, d'où des réactions excessives face à la moindre frustration. Au départ, avant qu'il ne soit dans mon collège, je voulais que son handicap soit pris en compte avec des aménagements et il a repris confiance un temps. Puis très rapidement dès la fin de 4ème, il a vécu ce PAP comme un problème vis à vis des autres et on a fait le choix à sa demande de tout arrêter. Il sait qu'il aura 0 à la dictée du brevet, que ses notes sont plus basses depuis le début de l'année, mais il l'accepte et vit mieux le fait de ne plus avoir de PAP. C'est pareil pour les réactions agressives ou ses colères. Au début, j'essayais toujours de le défendre (donc de me défendre au final en tant que maman) en me disant que c'était à cause de son handicap et j'en voulais à mes collègues de ne pas prendre toute la mesure du problème. Maintenant, j'accepte le fait que mon fils soit colérique et parfois agressif et il est sanctionné en conséquence. Certes, il ne sait toujours pas gérer ses émotions et il prend des remarques qui semblent pour nous insignifiantes comme des déclarations de guerre ! Mais s'il dépasse la limite en tapant, il sait que nous soutiendrons l'établissement en cas de sanction et que nous ne l'excuserons plus. Et comme tu le dis très justement LadyOlenna, en tant que professeur, on se sent démunis mais en tant que parents aussi et, peut-être qu'à trop vouloir aider nos enfants avec un handicap, à trop se cacher derrière le trouble, à les surprotéger, à moins mettre de limites pour éviter une colère, j'ai créé chez mon enfant des carences en savoir-être tout simplement... Maintenant, lorsque j'accueille des parents dans la même situation, j'essaie vraiment de leur faire prendre conscience de cela et surtout ne pas les culpabiliser parce que si, instinctivement, on réagit de cette façon avec nos enfants, c'est parce que nous ne sommes pas capables d'être objectifs avec nos enfants et ces derniers l'ont d'ailleurs très bien compris...
- Cléopatra2Guide spirituel
Je pense que le problème des faux handicaps se pose surtout au collège, quand on est dans la période "prédiagnostic", notamment quand les parents ont du mal à envisager que leur enfant puisse "juste" être pénible en fait.
Pour les élèves autistes que j'ai eus en classe, leur handicap, bien que léger par rapport à des autistes non verbaux ou déficients, était tout de même lourd à gérer, pour eux, pour les profs, pour les camarades. Même avec un QI très supérieur à la moyenne pour l'un d'entre eux.
Dans mon lycée, les élèves ont plutôt tendance à rejeter les aménagements pour faire "comme les autres" alors que les autres s'en moquent en réalité.
Pour les élèves autistes que j'ai eus en classe, leur handicap, bien que léger par rapport à des autistes non verbaux ou déficients, était tout de même lourd à gérer, pour eux, pour les profs, pour les camarades. Même avec un QI très supérieur à la moyenne pour l'un d'entre eux.
Dans mon lycée, les élèves ont plutôt tendance à rejeter les aménagements pour faire "comme les autres" alors que les autres s'en moquent en réalité.
- User7917Niveau 9
Cléopatra2 a écrit:Je pense que le problème des faux handicaps se pose surtout au collège, quand on est dans la période "prédiagnostic", notamment quand les parents ont du mal à envisager que leur enfant puisse "juste" être pénible en fait.
Pour les élèves autistes que j'ai eus en classe, leur handicap, bien que léger par rapport à des autistes non verbaux ou déficients, était tout de même lourd à gérer, pour eux, pour les profs, pour les camarades. Même avec un QI très supérieur à la moyenne pour l'un d'entre eux.
Dans mon lycée, les élèves ont plutôt tendance à rejeter les aménagements pour faire "comme les autres" alors que les autres s'en moquent en réalité.
Certains s'en moquent mais pas tous... Mon fils me racontait que c'était beaucoup de petites remarques en douce du type : "ta note, c'est une une fausse, c'est aménagée" ou " t'es un cas soc (social")"... On a aussi un dispositif ULIS dans mon établissement et ils subissent de nombreuses moqueries sur la cour et sont souvent mis à l'écart malheureusement...
- lene75Prophète
Le problème de ton témoignage, malo24, et c'est pour ça que la discussion avait dévié, c'est que ce que tu racontes est possible pour des handicaps d'une part légers, et d'autre part non physiques. S'entendre dire qu'on surprotège son enfant ou qu'on se cache derrière son handicap quand ce handicap est tangible, c'est assez énervant, d'autant qu'à l'inverse, si on demande trop une scolarisation normale, on est accusé de déni, il faudrait savoir ! C'est pour ça aussi, je pense, que la discussion en revient régulièrement à savoir si être HP peut être considéré comme un handicap au sens de ce qu'on entend généralement par handicap.
Du coup je comprends mieux ce que veulent dire ceux qui se plaignent qu'on emploie ce même mot de "handicap" aussi bien pour une simple dyslexie que pour un enfant lourdement autiste, par exemple (qui, je suppose, est aussi dyslexique, mais ça devient un détail). C'est vrai qu'employer deux mots distincts, par exemple "handicap" d'un côté et "difficulté" de l'autre, pourrait peut-être clarifier les choses. S'il suffit de mettre un hyperactif devant pour que ça se passe mieux, c'est une difficulté qu'on peut facilement surmonter, pour un enfant à qui il manque un bras, qui est aveugle ou qui a un retard intellectuel, on ne pourra jamais surmonter la difficulté, on ne pourra que la contourner par des aménagements et/ou l'atténuer. Et puis il y a ceux, comme ma fille, qui sont sur la brèche entre les deux : malgré une reconnaissance de handicap à 80%, donc un handicap considéré comme lourd, une partie de ses difficultés sont surmontables (avec beaucoup d'efforts de sa part). Il faut éviter les aménagements au maximum, pour voir jusqu'où elle arrive à compenser ses difficultés, mais à un moment il faut accepter d'aménager, quand ça relève d'un handicap (peut-être provisoirement) insurmontable ou que jouer sur tous les fronts à la fois l'épuise trop. Quand la PE de PS a expliqué qu'elle refusait d'utiliser les pictogrammes, signes, etc., parce qu'apprendre à s'exprimer à l'oral faisait partie du programme de PS alors qu'à ce moment-là ma fille n'avait pas les capacités physiques de s'exprimer oralement, ça a mis son orthophoniste hors d'elle : c'était comme demander à un paraplégique de faire du sport au motif qu'il y a du sport au programme de PS. Qu'elle me dise que ça lui donne du travail en plus et qu'elle n'a pas l'envie ou la possibilité de le faire. Dans une classe à plus de 30, je peux l'entendre. Mais il est faux qu'il puisse y avoir une justification pédagogique à ça. De la même manière, pour reprendre une discussion apparue un peu plus haut, lui donner du travail supplémentaire parce qu'elle n'a pas fait tous ses devoirs serait totalement absurde : dans la mesure où elle est 1) fatigable, 2) passe déjà 1h chaque soir à faire les devoirs de CP que sa soeur faisait en 5 min avec la même maîtresse, charger encore plus la barque reviendrait à la noyer immédiatement sans lui laisser sa chance. L'argument "de toute manière s'il lui faut 1h pour faire ses devoirs au CP, c'est peine perdue, elle n'a pas sa place à l'école", est inentendable, dans la mesure où, quand bien même elle se noierait l'année prochaine, si elle sort de cette année en ayant appris à lire et à écrire, ce dont on n'est plus loin, c'est sa vie entière qui en sera changée. Et jusqu'à présent elle a montré année après année qu'elle arrivait à se maintenir à flot et à rattraper son retard envers et contre tout, par ses efforts personnels et le soutien de la médecine. On ne peut donc pas la condamner par avance.
Du coup je comprends mieux ce que veulent dire ceux qui se plaignent qu'on emploie ce même mot de "handicap" aussi bien pour une simple dyslexie que pour un enfant lourdement autiste, par exemple (qui, je suppose, est aussi dyslexique, mais ça devient un détail). C'est vrai qu'employer deux mots distincts, par exemple "handicap" d'un côté et "difficulté" de l'autre, pourrait peut-être clarifier les choses. S'il suffit de mettre un hyperactif devant pour que ça se passe mieux, c'est une difficulté qu'on peut facilement surmonter, pour un enfant à qui il manque un bras, qui est aveugle ou qui a un retard intellectuel, on ne pourra jamais surmonter la difficulté, on ne pourra que la contourner par des aménagements et/ou l'atténuer. Et puis il y a ceux, comme ma fille, qui sont sur la brèche entre les deux : malgré une reconnaissance de handicap à 80%, donc un handicap considéré comme lourd, une partie de ses difficultés sont surmontables (avec beaucoup d'efforts de sa part). Il faut éviter les aménagements au maximum, pour voir jusqu'où elle arrive à compenser ses difficultés, mais à un moment il faut accepter d'aménager, quand ça relève d'un handicap (peut-être provisoirement) insurmontable ou que jouer sur tous les fronts à la fois l'épuise trop. Quand la PE de PS a expliqué qu'elle refusait d'utiliser les pictogrammes, signes, etc., parce qu'apprendre à s'exprimer à l'oral faisait partie du programme de PS alors qu'à ce moment-là ma fille n'avait pas les capacités physiques de s'exprimer oralement, ça a mis son orthophoniste hors d'elle : c'était comme demander à un paraplégique de faire du sport au motif qu'il y a du sport au programme de PS. Qu'elle me dise que ça lui donne du travail en plus et qu'elle n'a pas l'envie ou la possibilité de le faire. Dans une classe à plus de 30, je peux l'entendre. Mais il est faux qu'il puisse y avoir une justification pédagogique à ça. De la même manière, pour reprendre une discussion apparue un peu plus haut, lui donner du travail supplémentaire parce qu'elle n'a pas fait tous ses devoirs serait totalement absurde : dans la mesure où elle est 1) fatigable, 2) passe déjà 1h chaque soir à faire les devoirs de CP que sa soeur faisait en 5 min avec la même maîtresse, charger encore plus la barque reviendrait à la noyer immédiatement sans lui laisser sa chance. L'argument "de toute manière s'il lui faut 1h pour faire ses devoirs au CP, c'est peine perdue, elle n'a pas sa place à l'école", est inentendable, dans la mesure où, quand bien même elle se noierait l'année prochaine, si elle sort de cette année en ayant appris à lire et à écrire, ce dont on n'est plus loin, c'est sa vie entière qui en sera changée. Et jusqu'à présent elle a montré année après année qu'elle arrivait à se maintenir à flot et à rattraper son retard envers et contre tout, par ses efforts personnels et le soutien de la médecine. On ne peut donc pas la condamner par avance.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- MathouneNiveau 7
Oui, Lene, comparer un handicap lourd et une dyslexie ça n’a pas forcément de sens, mais c’est bien pour cela que les PAP ont été créés, non ?
Handicap lourd -> MDPH, PPS, Gevasco
Trouble des apprentissages (dys, TDAH...) -> PAP
Après il y a toujours un mélange des genres (car certains parents sont dans le déni peut-être ou parce que les démarches pour un dossier MDPH complet sont usantes ?) et on a des PAP qui devraient être des PPS. Cette année en 1ère générale j’ai une élève qui est très dyslexique (elle a un PC mais n’arrive quand même pas à relire ce qu’elle écrit, le collègue de français n’a tout simplement pas pu noter son premier devoir car... ce n’était pas du français, même pas lisible phonétiquement), et en plus elle a des problèmes de vue nécessitant des sujets agrandis. Pour elle, je pense qu’un PPS serait sans doute approprié, ne serait-ce que pour marquer la différence avec d’autres dyslexiques qui lisent et écrire à peu près correctement et demandent les mêmes aménagements.
Handicap lourd -> MDPH, PPS, Gevasco
Trouble des apprentissages (dys, TDAH...) -> PAP
Après il y a toujours un mélange des genres (car certains parents sont dans le déni peut-être ou parce que les démarches pour un dossier MDPH complet sont usantes ?) et on a des PAP qui devraient être des PPS. Cette année en 1ère générale j’ai une élève qui est très dyslexique (elle a un PC mais n’arrive quand même pas à relire ce qu’elle écrit, le collègue de français n’a tout simplement pas pu noter son premier devoir car... ce n’était pas du français, même pas lisible phonétiquement), et en plus elle a des problèmes de vue nécessitant des sujets agrandis. Pour elle, je pense qu’un PPS serait sans doute approprié, ne serait-ce que pour marquer la différence avec d’autres dyslexiques qui lisent et écrire à peu près correctement et demandent les mêmes aménagements.
- lene75Prophète
PAP, PPS, après ça dépend des équipes. C'est probablement plus facile en primaire, mais nous avons eu un PAI pour des raisons médicales la première année, en PS, et puis cette raison médicale ayant disparu, plus rien depuis, les maîtresses estimant qu'elles peuvent s'adapter sans un papier. Ça fonctionne très bien comme ça. Celles de maternelle pensaient que celles d'élémentaire feraient un PAP, mais elles n'en voient pas non plus l'utilité, et ça fonctionne très bien comme ça, c'est beaucoup plus souple pour s'adapter à l'évolution de l'enfant que de graver des aménagements dans le marbre, et ça laisse les maîtresses plus libres.
Je dois dire que de ce point de vue on a de la chance. Pareil pour la cantine, les aménagements ont été faits sans PAI.
Dans le secondaire je crois que le problème principal est qu'on ne sait pas si on peut croire l'élève ou pas. D'où les papiers. Et puis ça permet de justifier aux yeux des camarades. Après quand on nous certifie que tel élève a le droit à son ordinateur, PAP ou PPS, ça ne fait pas grosse différence : combien de collègues vont vérifier à l'infirmerie la nature du document pour savoir si c'est un PPS plutôt qu'un PAP ?
D'ailleurs j'en viens à me demander : est-ce que, en primaire du moins, avant, les instits ne s'adaptaient pas spontanément aux difficultés des enfants sans papier. Faire des exercices plus courts ou plus facile pour un élève en difficulté, par exemple, je crois que ça s'est toujours fait. Mais ensuite ils étaient orientés, donc le problème de posait moins dans le secondaire.
Je dois dire que de ce point de vue on a de la chance. Pareil pour la cantine, les aménagements ont été faits sans PAI.
Dans le secondaire je crois que le problème principal est qu'on ne sait pas si on peut croire l'élève ou pas. D'où les papiers. Et puis ça permet de justifier aux yeux des camarades. Après quand on nous certifie que tel élève a le droit à son ordinateur, PAP ou PPS, ça ne fait pas grosse différence : combien de collègues vont vérifier à l'infirmerie la nature du document pour savoir si c'est un PPS plutôt qu'un PAP ?
D'ailleurs j'en viens à me demander : est-ce que, en primaire du moins, avant, les instits ne s'adaptaient pas spontanément aux difficultés des enfants sans papier. Faire des exercices plus courts ou plus facile pour un élève en difficulté, par exemple, je crois que ça s'est toujours fait. Mais ensuite ils étaient orientés, donc le problème de posait moins dans le secondaire.
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- MathouneNiveau 7
Dans le secondaire le problème est surtout de « prouver » l’antériorité des aménagements lors des demandes pour les examens.
Dans le primaire, effectivement la plupart des enseignants s’adaptent, surtout quand il s’agit d’aménagements « simples » dans le cadre d’un PAP.
Je suis au lycée, et d’une part à cause de Parcoursup, d’autre part pour préparer le bac, j’essaie de faire en sorte que mes élèves aient exactement les mêmes aménagements que ceux qui sont validés pour le bac, au moins en 1ère et terminale.
Dans le primaire, effectivement la plupart des enseignants s’adaptent, surtout quand il s’agit d’aménagements « simples » dans le cadre d’un PAP.
Je suis au lycée, et d’une part à cause de Parcoursup, d’autre part pour préparer le bac, j’essaie de faire en sorte que mes élèves aient exactement les mêmes aménagements que ceux qui sont validés pour le bac, au moins en 1ère et terminale.
- lene75Prophète
Mathoune a écrit:Je suis au lycée, et d’une part à cause de Parcoursup, d’autre part pour préparer le bac, j’essaie de faire en sorte que mes élèves aient exactement les mêmes aménagements que ceux qui sont validés pour le bac, au moins en 1ère et terminale.
Je suis en lycée aussi. En général c'est ce qu'on fait. Après il arrive que des élèves aient des aménagements pour le bac et ne souhaitent pas en bénéficier (paradoxalement, ça demande des démarches d'y renoncer) et inversement que certains élèves ne se réveillent pour demander des aménagements et les obtiennent uniquement au moment de se préoccuper du bac alors qu'ils ne les ont jamais eus auparavant, ça les regarde...
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- OlympiasProphète
Ah mais ceux qui ont un PAP et sont dys peuvent remercier les associations de parents dys qui, par leur bêtise ont fait sortir des gosses du champ du handicap. Exit les PPS ! Et c'est donc plus compliqué pour les situations de dys...qui sont graves pour certains élèves.Mathoune a écrit:Oui, Lene, comparer un handicap lourd et une dyslexie ça n’a pas forcément de sens, mais c’est bien pour cela que les PAP ont été créés, non ?
Handicap lourd -> MDPH, PPS, Gevasco
Trouble des apprentissages (dys, TDAH...) -> PAP
Après il y a toujours un mélange des genres (car certains parents sont dans le déni peut-être ou parce que les démarches pour un dossier MDPH complet sont usantes ?) et on a des PAP qui devraient être des PPS. Cette année en 1ère générale j’ai une élève qui est très dyslexique (elle a un PC mais n’arrive quand même pas à relire ce qu’elle écrit, le collègue de français n’a tout simplement pas pu noter son premier devoir car... ce n’était pas du français, même pas lisible phonétiquement), et en plus elle a des problèmes de vue nécessitant des sujets agrandis. Pour elle, je pense qu’un PPS serait sans doute approprié, ne serait-ce que pour marquer la différence avec d’autres dyslexiques qui lisent et écrire à peu près correctement et demandent les mêmes aménagements.
- Pat BÉrudit
Olympias a écrit:Ah mais ceux qui ont un PAP et sont dys peuvent remercier les associations de parents dys qui, par leur bêtise ont fait sortir des gosses du champ du handicap. Exit les PPS ! Et c'est donc plus compliqué pour les situations de dys...qui sont graves pour certains élèves.Mathoune a écrit:Oui, Lene, comparer un handicap lourd et une dyslexie ça n’a pas forcément de sens, mais c’est bien pour cela que les PAP ont été créés, non ?
Handicap lourd -> MDPH, PPS, Gevasco
Trouble des apprentissages (dys, TDAH...) -> PAP
Après il y a toujours un mélange des genres (car certains parents sont dans le déni peut-être ou parce que les démarches pour un dossier MDPH complet sont usantes ?) et on a des PAP qui devraient être des PPS. Cette année en 1ère générale j’ai une élève qui est très dyslexique (elle a un PC mais n’arrive quand même pas à relire ce qu’elle écrit, le collègue de français n’a tout simplement pas pu noter son premier devoir car... ce n’était pas du français, même pas lisible phonétiquement), et en plus elle a des problèmes de vue nécessitant des sujets agrandis. Pour elle, je pense qu’un PPS serait sans doute approprié, ne serait-ce que pour marquer la différence avec d’autres dyslexiques qui lisent et écrire à peu près correctement et demandent les mêmes aménagements.
Je ne crois pas que ce soit aussi "automatique". Il me semble que dans les cas les plus graves, les troubles des apprentissages peuvent encore être dans le champ du handicap : tout dépend des atteintes dans la vie de tout les jours et dans la scolarité. Il faut vraiment des conséquences lourdes... mais ma fille était diagnostiquée TDAH + multidys avec des capacités préservées dans la moyenne faible, et reconnue handicapée à plus de 50%. Mais y'avait pas photo : elle ne savait toujours pas lire, écrire, compter en fin de primaire... Ce qui était pris en compte était son retard scolaire et sa gêne dans la vie de tous les jours, et non le nom du diagnostic.
Et je ne savais pas que les associations de parents d'enfant dys avaient fait sortir leurs enfants du champ du handicap. Je sais que les dysphasiques et dyspraxiques insistaient pour y rester, par exemple...
- VolubilysGrand sage
Ce fil a complètement dévié du sujet initial pour tourner en "parent d'enfant handicapé" bis...
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- lene75Prophète
Ce fil portant sur les enfants ayant des pathologies ou dont les parents affirment qu'ils en ont, je vois mal de quoi il pourrait parler d'autre que de pathologies, de classifications des pathologies et d'aménagements ou pas pour ces pathologies suivant qu'on considère ou pas qu'elles sont fictives.
En tant qu'enseignant que dire, sinon que nous n'avons pas la compétence pour juger si une pathologie et réelle ou pas ?
En tant qu'enseignant que dire, sinon que nous n'avons pas la compétence pour juger si une pathologie et réelle ou pas ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Cléopatra2Guide spirituel
Je suis chanceuse cette année je n'ai que trois élèves avec aménagements :
- une en EMC uniquement, en 1/2 groupe. Elle doit pouvoir sortir de classe (forme légère d'autisme, un peu hyperactive). Du coup elle ne le fait jamais puisqu'ils faisaient des exposés au CDI. En classe entière en HG avec ma collègue c'est intenable malgré l'AVS.
- un élève autiste plus "profond" (ne regarde pas du tout dans les yeux par exemple) mais scolaire. Il est épuisé le soir et parfois s'endort sur sa table. Il ne peut pas trop prendre de notes (l'AVS le fait quand elle est là) et je le force à faire le minimum quand elle n'est pas là. C'est difficile de le maintenir avec nous. Il a un tiers-temps et là je dois remplir le gevasco que le PP nous a transmis.
- Un élève dyspraxique/dyslexique. Je n'ai pas vu sur les copies les handicaps. Il doit avoir un ordi qu'il n'apporte pas (mais a enfin accepté de rendre son travail tapé). Honnêtement, il écrit mieux (graphie et orthographe) que beaucoup d'élèves de sa classe. Il a un tiers temps pour l'examen et m'a dit qu'il avait du mal à être rapide.
Je n'ai pas vu pour l'instant de "faux" aménagements au lycée mais je sais que certains se posaient la question.
Les élèves que j'ai eus au lycée qui avaient été diagnostiqués dyslexiques écrivaient mieux que les autres (en tout cas pas moins bien) mais je pense qu'au lycée les rééducations commencent à faire bien effet et que la maladie se "stabilise" parce qu'ils écrivent énormément. Ils doivent perdre après. Mais tous m'ont dit que le souci était la lenteur et la fatigue.
- une en EMC uniquement, en 1/2 groupe. Elle doit pouvoir sortir de classe (forme légère d'autisme, un peu hyperactive). Du coup elle ne le fait jamais puisqu'ils faisaient des exposés au CDI. En classe entière en HG avec ma collègue c'est intenable malgré l'AVS.
- un élève autiste plus "profond" (ne regarde pas du tout dans les yeux par exemple) mais scolaire. Il est épuisé le soir et parfois s'endort sur sa table. Il ne peut pas trop prendre de notes (l'AVS le fait quand elle est là) et je le force à faire le minimum quand elle n'est pas là. C'est difficile de le maintenir avec nous. Il a un tiers-temps et là je dois remplir le gevasco que le PP nous a transmis.
- Un élève dyspraxique/dyslexique. Je n'ai pas vu sur les copies les handicaps. Il doit avoir un ordi qu'il n'apporte pas (mais a enfin accepté de rendre son travail tapé). Honnêtement, il écrit mieux (graphie et orthographe) que beaucoup d'élèves de sa classe. Il a un tiers temps pour l'examen et m'a dit qu'il avait du mal à être rapide.
Je n'ai pas vu pour l'instant de "faux" aménagements au lycée mais je sais que certains se posaient la question.
Les élèves que j'ai eus au lycée qui avaient été diagnostiqués dyslexiques écrivaient mieux que les autres (en tout cas pas moins bien) mais je pense qu'au lycée les rééducations commencent à faire bien effet et que la maladie se "stabilise" parce qu'ils écrivent énormément. Ils doivent perdre après. Mais tous m'ont dit que le souci était la lenteur et la fatigue.
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