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- Fesseur ProGuide spirituel
Mais pas le grand choix...Agrippina furiosa a écrit:gauvain31 a écrit:Lord Steven a écrit:Votre témoignage me rappelle ma propre première inspection il y a des années. Croyez moi vous vous en remettre, et quelque part cela vous blindera. Je garde encore en mémoire son regard ahuri quand au bout d'un moment j'ai planté cette soi disant IPR en me levant et lui souhaitant bon appétit car il était midi et j'avais faim. Évidemment j'ai fait toute ma carrière à l'ancienneté mais j'ai eu au moins la satisfaction de l'avoir envoyée bouler. Vous savez maintenant qu'il y a des mal xxx dans l'EN. Ces gens là sont plus à plaindre qu'autre chose.
Lord, vous êtes incroyable ! :lol:
C'est vrai qu'à choisir entre une micro-symbolico promo et ça, tu as fait le bon choix !!!
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Chère Lentille: tu es tombé sur un pauvre type (et encore: je reste poli). On appelait ça, jadis, un petit facho de bureau. La “nouveauté”, c'est que maintenant ce genre bonhomme utilise le verbiage de la “bienveillance” (injonction paradoxale, c'est-à-dire véritable agression). Mais dis-toi bien que ça n'a strictement aucune importance et surtout que ça n'a strictement rien à voir avec ta personne, avec tes qualités et avec ton savoir faire en matière d'enseignement. Au contraire: ce genre de pauvre type, ça a tendance à se venger de sa propre nullité en allant agresser et casser du prof!
Ça m'arrive encore d'en croiser des comme ça de temps en temps, j'en ai même vu qui ont essayé ça avec moi: manque de bol, j'ai la possibilité de leur rentrer dedans et de m'essuyer les pieds dessus, et crois-moi que je ne me gène pas! Je ne supporte pas ce genre de petits messieurs qui vont torturer mes stagiaires (et plus elles sont brillantes et travailleuses, plus ils s'acharnent, je te prie de le croire: c'est carrément une règle sans exception)!
Donc, la priorité je pense que c'est que tu t'occupes de toi-même: tu es en arrêt, profites-en pour prendre soin de toi-même. Aucun boulot et aucun petit facho de bureau ne valent qu'on se “sacrifie”!
Ça m'arrive encore d'en croiser des comme ça de temps en temps, j'en ai même vu qui ont essayé ça avec moi: manque de bol, j'ai la possibilité de leur rentrer dedans et de m'essuyer les pieds dessus, et crois-moi que je ne me gène pas! Je ne supporte pas ce genre de petits messieurs qui vont torturer mes stagiaires (et plus elles sont brillantes et travailleuses, plus ils s'acharnent, je te prie de le croire: c'est carrément une règle sans exception)!
Donc, la priorité je pense que c'est que tu t'occupes de toi-même: tu es en arrêt, profites-en pour prendre soin de toi-même. Aucun boulot et aucun petit facho de bureau ne valent qu'on se “sacrifie”!
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Si tu vales valeo.
- yasyasNiveau 9
J'ai connu ce genre de mésaventure, dans le même genre de circonstances au bout de 8 ans d'enseignement, même pas une vraie inspectrice : une "chargée de mission" qui a essayé de me détruire... Je passe les détails parce que justement après coup, bien après coup tout cela parait bien vain...
Mais, j'avoue, sur le coup ça m'avait bien fait du mal)... Sauf que j'avais une vie bien épanouie, je savais ce que je valais et mes chefs aussi, on lui a fait un courrier sous couvert de mon chef, qui lui aussi tombait des nues de tout ce qu'elle me reprochait, elle a dû revenir, mon chef avait assisté au cours et au début de l'entretien pour me soutenir...
Une fois qu'il a constaté que ça se passait bien il est parti vaquer à ses occupations, et là , elle a refait sa psychopathe, je suis restée "droite dans mes bottes" comme dirait l'autre..., je lui ai dit que je mettais fin à cet entretien qui n'aboutirait à rien, l'ai raccompagnée au bureau de mon chef abasourdi et acquis à ma cause...
Je n'aurai jamais la Hors classe à cause de cette vipère, mais malgré tout, j'ai gagné...
Car en la recroisant quelques années plus tard, redevenue simple prof, elle s'est ridiculisée en m'agressant verbalement en pleine crise d'hystérie devant des collègues (session de correction dans son lycée, on l'a croisée en salle des profs) et en me disant que moi je lui avais fait beaucoup de mal, à elle et à sa carrière... Ce à quoi je lui ai répondu que j'en étais bien contente pour moi et pour tous les jeunes profs à qui elle avait fait du mal... (sa grande spécialité était de casser des stagiaires...)
Je ne suis pas du tout du genre loi du Talion, mais voir qu'elle était si mal de me croiser après le comportement qu'elle avait eu avec moi, bien plus mal que moi je ne pouvais l'être vu que j'étais depuis longtemps passée à autre chose, eh bien ça m'a fait du bien...
Et aussi parce que l'an prochain j'ai mon rendez vous de carrière, et que la seule chose que j'attends de ce moment ce n'est pas d'avoir la bénédiction ou les compliments de mon inspectrice, mais de lui montrer tout ce qui empêche de travailler correctement... De toutes façons je ne risque rien, et je suis à un moment de ma vie où la reconnaissance je l'attends ailleurs que chez mes inspecteurs...
Courage cependant pour surmonter tout ça, mais ne prends pas comme vérité des attaques aigries et gratuites de chefaillons.
Mais, j'avoue, sur le coup ça m'avait bien fait du mal)... Sauf que j'avais une vie bien épanouie, je savais ce que je valais et mes chefs aussi, on lui a fait un courrier sous couvert de mon chef, qui lui aussi tombait des nues de tout ce qu'elle me reprochait, elle a dû revenir, mon chef avait assisté au cours et au début de l'entretien pour me soutenir...
Une fois qu'il a constaté que ça se passait bien il est parti vaquer à ses occupations, et là , elle a refait sa psychopathe, je suis restée "droite dans mes bottes" comme dirait l'autre..., je lui ai dit que je mettais fin à cet entretien qui n'aboutirait à rien, l'ai raccompagnée au bureau de mon chef abasourdi et acquis à ma cause...
Je n'aurai jamais la Hors classe à cause de cette vipère, mais malgré tout, j'ai gagné...
Car en la recroisant quelques années plus tard, redevenue simple prof, elle s'est ridiculisée en m'agressant verbalement en pleine crise d'hystérie devant des collègues (session de correction dans son lycée, on l'a croisée en salle des profs) et en me disant que moi je lui avais fait beaucoup de mal, à elle et à sa carrière... Ce à quoi je lui ai répondu que j'en étais bien contente pour moi et pour tous les jeunes profs à qui elle avait fait du mal... (sa grande spécialité était de casser des stagiaires...)
Je ne suis pas du tout du genre loi du Talion, mais voir qu'elle était si mal de me croiser après le comportement qu'elle avait eu avec moi, bien plus mal que moi je ne pouvais l'être vu que j'étais depuis longtemps passée à autre chose, eh bien ça m'a fait du bien...
Et aussi parce que l'an prochain j'ai mon rendez vous de carrière, et que la seule chose que j'attends de ce moment ce n'est pas d'avoir la bénédiction ou les compliments de mon inspectrice, mais de lui montrer tout ce qui empêche de travailler correctement... De toutes façons je ne risque rien, et je suis à un moment de ma vie où la reconnaissance je l'attends ailleurs que chez mes inspecteurs...
Courage cependant pour surmonter tout ça, mais ne prends pas comme vérité des attaques aigries et gratuites de chefaillons.
- PointàlaligneExpert
Bon courage Lentille. C'est odieux de tenir de tels propos.
Tu as bien fait d'aller voir ton médecin, repose-toi bien.
Tu as bien fait d'aller voir ton médecin, repose-toi bien.
- LefterisEsprit sacré
Ce que raconte Lentille, je crois aisément car je le vis à travers plein de collègues , notamment jeunes ou stagiaires, littéralement détruits par certains inspecteurs , voire des chargés de mission aux dents longues. Oui, il faut effectivement faire son métier, et du mieux possible, mais rien que le métier. Professeur est un métier, pas un sacerdoce. Curieusement, il m'est arrivé la même chose dans une autre profession , et en effet, quand on a tout misé sur ce qui ne devrait être qu'un gagne-pain, tout s'écroule. Je suis arrivé dans l'EN en sachant que le métier et moi-même sommes bien deux, pour pasticher un auteur célèbre, et je ne m'en porte pas plus mal. Finalement, passer par l'IUFM ou les discours sonnent faux, autant que les guignols réseauteurs qui les tiennent, m'a beaucoup aidé à prendre assez rapidement de la distance, car j'ai vite pu me rendre compte que où qu'on aille, on retrouve les mêmes types humains. Faire son métier et non un apostolat n'empêche pas d'ailleurs de le faire du mieux possible, ne serait-ce que parce qu'on veut rester pointu sur les contenus de sa discipline. Il ne faut pas hésiter à rentrer dans le lard de ces gens, en gardant la correction , et encore purement formelle. Il vaut mieux perdre quelques années de bonification d'avancement ou de retard pur la HC que faire une carrière à genoux. Je ne suis plus concerné par le PPCR, mais je crois que je refuserais carrément l'entretien managérial , et en tout cas le dossier où il faut se vendre sur tout l'extra-pro.
Bon courage aux gens qui vivent ça. Je rappelle que ça fait toujours du bien de contester un rapport, surtout fait par un baltringue chargé de mission, coq de basse-cour qui se prend pour un paon parce qu'on lui a mis une plume là où je pense. Pour les agrégés, contester le rapport par voie hiérarchique et demander un IG, c'est un droit. Même si ça n'amène rien directement, ça circule, ça se lit, et on est réinspecté. J'ai vu le cas. Si tout le monde fait ça, ça les calmera peut-être.
Bon courage aux gens qui vivent ça. Je rappelle que ça fait toujours du bien de contester un rapport, surtout fait par un baltringue chargé de mission, coq de basse-cour qui se prend pour un paon parce qu'on lui a mis une plume là où je pense. Pour les agrégés, contester le rapport par voie hiérarchique et demander un IG, c'est un droit. Même si ça n'amène rien directement, ça circule, ça se lit, et on est réinspecté. J'ai vu le cas. Si tout le monde fait ça, ça les calmera peut-être.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OxfordNeoprof expérimenté
Entièrement d'accord avec Lefteris, mais je corrige quelque chose. Un agrégé peut contester auprès d'un IG un rapport d'un IPR. Je connais très bien le cas ; résultat : modification du rapport "sur intervention de l'IG" (sic) et pas de nouvelle inspection.
Lentille, epekeina.tes.ousias parle d'or.
Lentille, epekeina.tes.ousias parle d'or.
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- LefterisEsprit sacré
Le cas que tu évoques est encore meilleur. De toute manière, on a toujours intérêt à ne pas se laisser marcher dessus. La situation ne peut être pire à défaut de s'arranger , et dans tous les cas les harceleurs y regardent ensuite à deux fois avant de mettre la main dans le trou pour titiller l'animal.Oxford a écrit:Entièrement d'accord avec Lefteris, mais je corrige quelque chose. Un agrégé peut contester auprès d'un IG un rapport d'un IPR. Je connais très bien le cas ; résultat : modification du rapport "sur intervention de l'IG" (sic) et pas de nouvelle inspection.
Lentille, epekeina.tes.ousias parle d'or.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Pourquoi 3,14159Expert
Et tu es tranquille jusqu'à la fin de ta carrière, je confirme.Lefteris a écrit:Le cas que tu évoques est encore meilleur. De toute manière, on a toujours intérêt à ne pas se laisser marcher dessus. La situation ne peut être pire à défaut de s'arranger , et dans tous les cas les harceleurs y regardent ensuite à deux fois avant de mettre la main dans le trou pour titiller l'animal.Oxford a écrit:Entièrement d'accord avec Lefteris, mais je corrige quelque chose. Un agrégé peut contester auprès d'un IG un rapport d'un IPR. Je connais très bien le cas ; résultat : modification du rapport "sur intervention de l'IG" (sic) et pas de nouvelle inspection.
Lentille, epekeina.tes.ousias parle d'or.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- titus06Habitué du forum
J'ai une question. Est ce que les inspecteurs du type de celui de Lentille ont tendance à agir de la même facon avec tous les visités ?
- LagomorpheFidèle du forum
titus06 a écrit:J'ai une question. Est ce que les inspecteurs du type de celui de Lentille ont tendance à agir de la même facon avec tous les visités ?
Je doute qu'un collègue puisse répondre avec certitude à cette question: nous ne subissons au cours de nos carrières qu'un nombre d'inspection très faible, et nous sommes informés de manière indirecte, par nos collègues proches, du déroulement de quelques dizaines d'inspections, guère plus. D'après mon expérience personnelle, qui vaut donc ce qu'elle vaut, non:
- je connais une IPR qui est mielleuse voire tactile avec les hommes, mais odieuse avec les stagiaires femmes, à tel point qu'une formation sur l'évaluation (où l'IPR n'était pas présente) s'est transformée spontanément en groupe de soutien à ses victimes. Les propos rapportés étaient hallucinants, et la différence de traitement hommes/femmes évidente.
- un autre IPR dans ma discipline est particulier: tout sourire, jamais un mot plus haut que l'autre en inspection, mais pour le rapport, c'est la roulette russe: il peut encenser comme il peut détruire, y compris deux enseignants d'un établissement voisin qui ont toujours travaillé ensemble (mêmes cours préparés à deux, même progression, mêmes évaluations).
Impossible, donc, de savoir à quoi s'attendre avec certains IPR; ni de se dire qu'on est tombé sur une peau de vache systématique : cela participe de leur malfaisance.
- GlyptodonNiveau 3
Personnellement, j'ai été massacrée à cause du type de cours que j'ai proposé. Ma collègue, inspectée le même jour, a fait la même chose que moi. Résultat : elle a eu droit à des remarques constructives. Après elle correspond davantage que moi au prof "idéal" qui s'investit dans plein de projets, est docile, etc. En plus elle était CMI... A contrario j'ai un profil plus universitaire, et un peu trop d'esprit critique...
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je pense que l'attitude de certains IPR varie en fonction de leur évaluation globale. S'ils évaluent négativement le travail de l'enseignant, ils accumulent tous les défauts objectifs, voire utilisent des éléments discutables ou de l'interprétation, pour justifier leur jugement. Inversement, ils mobilisent tous les éléments valorisables si leur jugement est positif. Les jugements sont amplifiés par la justification.
- Mélusine2Niveau 10
Lentille a écrit: "en fait Madame Lentille veut trop bien faire, elle va trop loin dans ce qui est attendu, et donc ce n'est pas ce qu'on attend".
Moi pas comprendre...
Ça, c'est collector !
Tu vois bien, Lentille, que tu as eu affaire à un sombre imbécile doublé d'un sadique... je comprends que ça t'ait blessée mais, quand tu seras un peu reposée, essaie de relativiser : que vaut, professionnellement, cet *** qui a obtenu, en guise de brillant résultat, un arrêt de travail et ta démotivation ? Tu imagines (même si la comparaison ne vaut pas grand chose) que tu te comportes en sorte de déclencher une phobie scolaire chez tes élèves ?
L'EN fonctionne sur 2 principes : le mensonge permanent de l'institution et le dévouement sacrificiel de ceux qui essaient en permanence de colmater les brèches. Tu as raison, arrête ça : tes élèves ne s'en porteront ni mieux ni plus mal, et tu sais bien que, malgré les propos lénifiants, l'institution se moque d'eux autant que de toi. La reconnaissance de ta valeur professionnelle, tu l'auras de certains collègues (jamais tous, mais qu'importe) qui, eux, savent ce que c'est que de mener une classe.
L'EN, ce n'est pas ton père (je cherche un smiley Dark Vador), c'est un village Potemkine : tu continueras à faire ce que tu peux pour tes élèves, en classe, et pour le reste pense à ta vie, à ton petit, à ton compagnon.
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- Le château de Kafka : les pires absurdités observées dans l'exercice de notre métier
- "Profs, notre métier, c’est d’enseigner, pas d'éduquer !" (tribune de Béatrice Stiennon dans le journal "La libre Belgique")
- Quelle argumentation développer quand on nous attaque sur notre métier et notre statut de fonctionnaire ?
- Un message de notre président dans notre messagerie académique
- c'est aussi ça notre métier..
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