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- Prof75Niveau 5
Effet collatéral des attaques successives depuis deux ans contre le corps enseignant : l'envie de passer à autre chose !
Quand on voit qu'en LP, on retire des heures d'enseignement disciplinaire au profit d'un machin pompeusement appelé "chef d'oeuvre", "co-intervention", qu'on nous oblige à la mixité des publics (en BTS des statuts scolaires et des apprentis dans la même classe !), qu'on va supprimer les CHSCT, qu'on nous a imposé le désastreux PPCR, qu'on aura l'an prochain les secondes indifférenciées, le gel de l'indice depuis des lustres et la baisse du pouvoir d'achat des profs significative depuis le milieu des 70"s (voir PJ), la "possibilité" de formation pendant les vacances, qui se muera bientôt en obligation, c'est sûr, le jour de carence, les trois jours de carences demandées par des sénateurs, des salaires les plus bas à peu de chose près de tout l'OCDE, l'extension des missions à l'infinie non payées...et j'en oublie, vous compléterez, on pourra donc comprendre qu'avec la réforme des retraites en plus, on éprouve l'envie d'aller voir ailleurs !
Problème : prof de lettres - histoire, je n'ai aucune idée de ce qu'on peut faire dans cet ailleurs.
Les témoignages sont les bienvenus...
Quand on voit qu'en LP, on retire des heures d'enseignement disciplinaire au profit d'un machin pompeusement appelé "chef d'oeuvre", "co-intervention", qu'on nous oblige à la mixité des publics (en BTS des statuts scolaires et des apprentis dans la même classe !), qu'on va supprimer les CHSCT, qu'on nous a imposé le désastreux PPCR, qu'on aura l'an prochain les secondes indifférenciées, le gel de l'indice depuis des lustres et la baisse du pouvoir d'achat des profs significative depuis le milieu des 70"s (voir PJ), la "possibilité" de formation pendant les vacances, qui se muera bientôt en obligation, c'est sûr, le jour de carence, les trois jours de carences demandées par des sénateurs, des salaires les plus bas à peu de chose près de tout l'OCDE, l'extension des missions à l'infinie non payées...et j'en oublie, vous compléterez, on pourra donc comprendre qu'avec la réforme des retraites en plus, on éprouve l'envie d'aller voir ailleurs !
Problème : prof de lettres - histoire, je n'ai aucune idée de ce qu'on peut faire dans cet ailleurs.
Les témoignages sont les bienvenus...
- nigousseHabitué du forum
Bonjour, je suis dans ton cas, PLP Lettres-histoire de 43 ans. J'ai décidé de me lancer dans l'agrégation interne d'histoire ( j'aime encore "un peu" enseigner), je suis nulle en informatique, en chiffres, n'ai aucune appétence pour la fiscalité, un credit immo pour encore 10 ans, un mari dans le privé donc aucune réelle mobilité donc dans mon cas je ne vois que cette solution. Je laisse passer les fêtes et je me lance en janvier ( pour la session 2021). J'ai l'intention de limiter au maximum à présent mon investissement au lycée ( refus PP, heures supp si je peux, pas de projets....), je fais mes heures et c'est tout. Chez nous on est au tout numérique depuis 4 ans donc manuels numériques et plus de préparation de cours, on est en compétences donc plus de notes donc évaluations réduites au strict minimum. Pour ce qui est des idioties style co-intervention and co, avec les collègues on a eu un mois pour se concerter donc on a monté le programme de l'année, mes collègues de pro sont assez cools donc on se prend pas la tête, on fait aucune préparation.
- Prof75Niveau 5
Un peu tardivement, merci pour ce témoignage. Mais tu restes encore dans l'enseignement.
Y a-t-il des profs ici qui envisagent une réorientation complète dans un autre champ professionnel, ou qui se sont déjà jetés à l'eau ?
Y a-t-il des profs ici qui envisagent une réorientation complète dans un autre champ professionnel, ou qui se sont déjà jetés à l'eau ?
- MayoniaiseNiveau 3
Bonjour
Enseignante d'HG (PLC), j'ai sauté le pas et je suis devenue Responsable Locale de l'Enseignement dans une maison d'arrêt. J'organise l'enseignement et j'enseigne aussi (français et HG). C'est très spécifique mais je ne regrette pas d'expérimenter autre chose. Ce qui me gêne, c'est d'être seule et de ne pas avoir de collègue (mis à part les intervenants qui ne sont là que quelques heures par semaine)....et de ne pas avoir d'aiguillage toujours précis. J'apprends sur le tas et c'est assez désagréable par moments de tâtonner.
Mais j'apprécie l'autonomie et le contact avec les détenus. Les cours se passent très bien (faut juste bien les choisir en ce qui concerne les adultes).
C'est un métier très enrichissant. Malheureusement, cela reste un univers difficile très contraignant où la mentalité ambiante est vraiment spéciale, surtout en étant une femme.
Je ne sais pas encore si je resterai longtemps sur ce poste mais je pense que c'est un milieu qui gagnerait à être connu pour les enseignants.
J
Enseignante d'HG (PLC), j'ai sauté le pas et je suis devenue Responsable Locale de l'Enseignement dans une maison d'arrêt. J'organise l'enseignement et j'enseigne aussi (français et HG). C'est très spécifique mais je ne regrette pas d'expérimenter autre chose. Ce qui me gêne, c'est d'être seule et de ne pas avoir de collègue (mis à part les intervenants qui ne sont là que quelques heures par semaine)....et de ne pas avoir d'aiguillage toujours précis. J'apprends sur le tas et c'est assez désagréable par moments de tâtonner.
Mais j'apprécie l'autonomie et le contact avec les détenus. Les cours se passent très bien (faut juste bien les choisir en ce qui concerne les adultes).
C'est un métier très enrichissant. Malheureusement, cela reste un univers difficile très contraignant où la mentalité ambiante est vraiment spéciale, surtout en étant une femme.
Je ne sais pas encore si je resterai longtemps sur ce poste mais je pense que c'est un milieu qui gagnerait à être connu pour les enseignants.
J
- FZNiveau 10
bonjour,Mayoniaise a écrit:Bonjour
Enseignante d'HG (PLC), j'ai sauté le pas et je suis devenue Responsable Locale de l'Enseignement dans une maison d'arrêt. J'organise l'enseignement et j'enseigne aussi (français et HG). C'est très spécifique mais je ne regrette pas d'expérimenter autre chose. Ce qui me gêne, c'est d'être seule et de ne pas avoir de collègue (mis à part les intervenants qui ne sont là que quelques heures par semaine)....et de ne pas avoir d'aiguillage toujours précis. J'apprends sur le tas et c'est assez désagréable par moments de tâtonner.
Mais j'apprécie l'autonomie et le contact avec les détenus. Les cours se passent très bien (faut juste bien les choisir en ce qui concerne les adultes).
C'est un métier très enrichissant. Malheureusement, cela reste un univers difficile très contraignant où la mentalité ambiante est vraiment spéciale, surtout en étant une femme.
Je ne sais pas encore si je resterai longtemps sur ce poste mais je pense que c'est un milieu qui gagnerait à être connu pour les enseignants.
je suis très intéressée par votre expérience ; comment êtes vous parvenue à cette fonction ? quelle est la finalité des enseignements : une remise à niveau, un diplôme ?
sinon pour répondre au sujet initial, j'ai déjà envisagé des compléments ou réorientation professionnelles ; je suis formatrice dans le privé, et mes idées ( qui ne sont aps vraiment des pistes sérieuses encore) vont vers les formations apprenance ( avec l'idée d'accompagnement individualisé pour élèves qui ont besoin d’apprendre à apprendre ) et/ou le métier de relecteur correcteur ( pour la presse écrite par exemple)
- MayoniaiseNiveau 3
Je connaissais par un proche cette fonction et j'ai surveillé la vacance du poste (par connaissances). Mon poste étant menacé à très court terme, j'ai sauté le pas et me suis présentée pour le poste à profil. Peu de personnes se sont présentées...et peut-être aucune de spécialisée (je n'ai pas eu d'info...). Ma cheffe d'établissement et mon inspecteur ont appuyé ma demande.FZ a écrit:bonjour,
je suis très intéressée par votre expérience ; comment êtes vous parvenue à cette fonction ? quelle est la finalité des enseignements : une remise à niveau, un diplôme ?
sinon pour répondre au sujet initial, j'ai déjà envisagé des compléments ou réorientation professionnelles ; je suis formatrice dans le privé, et mes idées ( qui ne sont aps vraiment des pistes sérieuses encore) vont vers les formations apprenance ( avec l'idée d'accompagnement individualisé pour élèves qui ont besoin d’apprendre à apprendre ) et/ou le métier de relecteur correcteur ( pour la presse écrite par exemple)
J'avais envie de changer depuis longtemps... j'appréciais certaines tâches administratives...et j'ai eu en charge des segpa plusieurs années.
Les enseignements ont pour finalité : l'aide à la réinsertion...donc effectivement, certifier (CFG, DNB pro, CAP épreuves théoriques...).
Ouvrir à la culture par des projets avec les différents partenaires.
Pour le public mineur, cela répond à une obligation scolaire (j'ai 6 mineurs actuellement en charge).
J'apprécie n'enseigner que 7-10h par semaine et gérer ma petite école pénitentiaire. Mais évidemment, cela demande un sacré sens de l'organisation et des compétences très variées, sans compter une patience à toute épreuve. Je fais office de directrice/gestionnaire/Prof principale/ enseignante/ secrétaire/vie scolaire...et c'est parfois très pesant ! (je n'ai pas été formée et mon stage a été annulée récemment).
C'est une fonction en tout cas que j'aime faire connaître. Je suis convaincue que beaucoup d'enseignants auraient le profil pour ce type de poste.
- Cléopatra2Guide spirituel
Que faire quand on est peu mobile et qu'on a de jeunes enfants? J'en ai de plus en plus marre.
- Prosper de BaranteHabitué du forum
Le métier de coach orientation est en train de se développer avec le nouveau lycée. J'ai de plus en plus d'élève qui me disent : pour mon orientation, j'attends les avis de mon conseiller d'orientation privé !
- ShajarVénérable
Prof d'histoire, je change bientôt de métier pour aller vers le numérique éducatif et culturel. J'ai un CV un peu plus étoffé que mon simple professorat, mais même avec cela, j'ai dû candidater à plus d'une centaine de postes avant de décrocher un RdV et encore, en partie grâce à du réseau.
Dur dur, donc, de se reconvertir dans nos matières.
Un moment, j'ai pensé jouer les nègres pour des masterants et doctorants (il y a de plus en plus d'écrivains publics qui se lancent dans cette voie, qui va de la relecture/aide pédagogique à l'écriture pure et simple à la place du candidat), mais ça ne paye pas correctement vu le temps de travail et ça pose quand même un certain nombre de problèmes moraux (où placer la limite ?) que je ne me vois pas assumer à long terme. Ce qui me séduisait, c'était la liberté de travail (en indépendant, chez soi, sans horaire ni réel patron) et le fait de pouvoir faire de la recherche.
Les services culturels de musée embauchent parfois des enseignants en détachement. C'est un boulot plus ou moins intéressant selon les institutions. Une amie bosse ainsi à l'IMA, elle en est très contente.
Le numérique "pur" demande un certain nombre de compétences techniques qui ne sont pas très difficiles à obtenir, pour peu qu'on s'y mette vraiment à fond sur une ou deux années avec une vraie formation et des stages (au moins pour la base, je ne parle pas d'acquérir un niveau d'ingénieur, bien sûr). Par contre, il faut avoir l'esprit fait pour ça et si les métiers sont plutôt nombreux, ils ne sont pas forcément très intéressants sur le plan du travail à effectuer, des conditions de travail, voire des salaires, au moins au début. Après, c'est un secteur qui recrute. Je sais que dans l'association qui s'occupe du DNS, ils prennent souvent des gens à bac +1/bac +2, mais ils veulent des bosseurs et des gens qui aiment vraiment coder et être derrière un écran. C'est une vraie question d'état d'esprit je trouve.
Le travail sur des contenus numérique, par contre, est très difficile à obtenir car en passe de professionnalisation. Le mieux est de passer par un master humanités numériques ou par le journalisme. Il faut aussi savoir réseauter.
Quitter le confort de son statut de fonctionnaire pour du CDD ou autres contrats précaires, ce n'est pas évident non plus. Le pas demande un certain courage (et un conjoint qui peut assumer au cas où...).
Dur dur, donc, de se reconvertir dans nos matières.
Un moment, j'ai pensé jouer les nègres pour des masterants et doctorants (il y a de plus en plus d'écrivains publics qui se lancent dans cette voie, qui va de la relecture/aide pédagogique à l'écriture pure et simple à la place du candidat), mais ça ne paye pas correctement vu le temps de travail et ça pose quand même un certain nombre de problèmes moraux (où placer la limite ?) que je ne me vois pas assumer à long terme. Ce qui me séduisait, c'était la liberté de travail (en indépendant, chez soi, sans horaire ni réel patron) et le fait de pouvoir faire de la recherche.
Les services culturels de musée embauchent parfois des enseignants en détachement. C'est un boulot plus ou moins intéressant selon les institutions. Une amie bosse ainsi à l'IMA, elle en est très contente.
Le numérique "pur" demande un certain nombre de compétences techniques qui ne sont pas très difficiles à obtenir, pour peu qu'on s'y mette vraiment à fond sur une ou deux années avec une vraie formation et des stages (au moins pour la base, je ne parle pas d'acquérir un niveau d'ingénieur, bien sûr). Par contre, il faut avoir l'esprit fait pour ça et si les métiers sont plutôt nombreux, ils ne sont pas forcément très intéressants sur le plan du travail à effectuer, des conditions de travail, voire des salaires, au moins au début. Après, c'est un secteur qui recrute. Je sais que dans l'association qui s'occupe du DNS, ils prennent souvent des gens à bac +1/bac +2, mais ils veulent des bosseurs et des gens qui aiment vraiment coder et être derrière un écran. C'est une vraie question d'état d'esprit je trouve.
Le travail sur des contenus numérique, par contre, est très difficile à obtenir car en passe de professionnalisation. Le mieux est de passer par un master humanités numériques ou par le journalisme. Il faut aussi savoir réseauter.
Quitter le confort de son statut de fonctionnaire pour du CDD ou autres contrats précaires, ce n'est pas évident non plus. Le pas demande un certain courage (et un conjoint qui peut assumer au cas où...).
- Marie-HenrietteNiveau 8
Être prof de français / d' HG n'est pas une tare insurmontable :-).
Je le fus, dans une vie antérieure ( il y a trois ans encore).
Je suis actuellement thérapeute ( spécialiste en shiatsu ). Autant dire que ça n'a rien à voir.
La question n'est pas « qu'est ce que je peux faire? », mais plutôt « qu'est ce que je veux faire?». L'existence de la rupture conventionnelle offre maintenant la possibilité d'envisager plus facilement ( enfin, moins difficilement ) une reconversion ailleurs que dans la fonction publique.
Pour ma part, je suis juste partie avec une IDV pas géniale ( mais j'avais d'autres ressources et je ne suis pas seule).
Le chemin a été long et périlleux, mais c'est possible. Il ne faut pas forcément se limiter à ce que l'on sait déjà faire. Tout s'apprend.
Je le fus, dans une vie antérieure ( il y a trois ans encore).
Je suis actuellement thérapeute ( spécialiste en shiatsu ). Autant dire que ça n'a rien à voir.
La question n'est pas « qu'est ce que je peux faire? », mais plutôt « qu'est ce que je veux faire?». L'existence de la rupture conventionnelle offre maintenant la possibilité d'envisager plus facilement ( enfin, moins difficilement ) une reconversion ailleurs que dans la fonction publique.
Pour ma part, je suis juste partie avec une IDV pas géniale ( mais j'avais d'autres ressources et je ne suis pas seule).
Le chemin a été long et périlleux, mais c'est possible. Il ne faut pas forcément se limiter à ce que l'on sait déjà faire. Tout s'apprend.
- A TuinVénérable
Je réfléchissais qu’effectivement, comme tu dis, tout s'apprend, mais je trouve confortable quand on arrive à un certain âge, de maîtriser les aspects de son métiers et d'être "tranquille" dans le sens où cette légitimité n'est plus à prouver à chaque instant. Le pénible est de devoir reformater tout un lot de nouveaux cours à chaque changement de programme, mais sinon c'est plutôt intéressant le métier d'enseignant. Ce qui me gêne comme l'initiateur du post, ce sont ces machins comme la co- qui à mon sens n'apportent rien, ne constituent pas la moindre plue value et je déteste ces heures.
Je me fais plaisir à créer de nouveaux cours en prenant mon temps, me cultiver et découvrir de nouvelles choses en lien avec un thème donné. Ilm est vrai que les co-, chefs d'oeuvre etc, c'est vraiment nul et inconsistant. C'est détestable car cela prend des heures disciplinaires et on peut se retrouver avec des nombres importants de co- dans l'EDT alors que c'est nul et sans rapport avec nos matières. A chaque fois c'est pour faire le binôme de la matière pro, qui ne m'intéresse pas vraiment (sinon j'aurais fait la dite matière je suppose ^^). Bref, enseigner pour servir de garde gamins d'un cours qui n'est pas ma matière, je passe.
L'ennui c'est que l'an prochain ce seront les terminales, et il y en aura de plus en plus dans les EDT
Je me fais plaisir à créer de nouveaux cours en prenant mon temps, me cultiver et découvrir de nouvelles choses en lien avec un thème donné. Ilm est vrai que les co-, chefs d'oeuvre etc, c'est vraiment nul et inconsistant. C'est détestable car cela prend des heures disciplinaires et on peut se retrouver avec des nombres importants de co- dans l'EDT alors que c'est nul et sans rapport avec nos matières. A chaque fois c'est pour faire le binôme de la matière pro, qui ne m'intéresse pas vraiment (sinon j'aurais fait la dite matière je suppose ^^). Bref, enseigner pour servir de garde gamins d'un cours qui n'est pas ma matière, je passe.
L'ennui c'est que l'an prochain ce seront les terminales, et il y en aura de plus en plus dans les EDT
- Cléopatra2Guide spirituel
Ce que je veux faire : écrivain (mais j'ai rien écrit ), écrivain public, chroniqueur, rédactrice, prête-plume, blogueuse (mais je ne tiens pas de blog), éventuellement coach, thérapeute. Donc, quelque chose dans l'écriture, éventuellement l'accompagnement, plutôt d'adultes.Marie-Henriette a écrit:Être prof de français / d' HG n'est pas une tare insurmontable :-).
Je le fus, dans une vie antérieure ( il y a trois ans encore).
Je suis actuellement thérapeute ( spécialiste en shiatsu ). Autant dire que ça n'a rien à voir.
La question n'est pas « qu'est ce que je peux faire? », mais plutôt « qu'est ce que je veux faire?». L'existence de la rupture conventionnelle offre maintenant la possibilité d'envisager plus facilement ( enfin, moins difficilement ) une reconversion ailleurs que dans la fonction publique.
Pour ma part, je suis juste partie avec une IDV pas géniale ( mais j'avais d'autres ressources et je ne suis pas seule).
Le chemin a été long et périlleux, mais c'est possible. Il ne faut pas forcément se limiter à ce que l'on sait déjà faire. Tout s'apprend.
Ce que je peux faire en réalité : c'est moi qui gagne le plus (je suis agrégée), donc la baisse salariale serait compliqué à assumer. J'ai deux jeunes enfants, et je ne veux pas passer moins de temps avec eux.
Donc je crois que je vais rester prof pendant longtemps malheureusement...
- A TuinVénérable
Cléopatra2 a écrit:
Ce que je veux faire : écrivain (mais j'ai rien écrit ), écrivain public, chroniqueur, rédactrice, prête-plume, blogueuse (mais je ne tiens pas de blog), éventuellement coach, thérapeute. Donc, quelque chose dans l'écriture, éventuellement l'accompagnement, plutôt d'adultes.
Ce que je peux faire en réalité : c'est moi qui gagne le plus (je suis agrégée), donc la baisse salariale serait compliqué à assumer. J'ai deux jeunes enfants, et je ne veux pas passer moins de temps avec eux.
Donc je crois que je vais rester prof pendant longtemps malheureusement...
Moi aussi dans l'absolu. Mais on ne peut pas vivre de l'air du temps ... Ecrire ne paye pas beaucoup, et il faut avoir un mode de vie permettant d'avoir de longues plages au calme pour se poser et écrire justement. Ce que permet peu la vie avec des enfants jeunes du reste.
- Marie-HenrietteNiveau 8
C'est certain. J'étais certifiée à mi-temps, donc la chute a été moins rude.
Ce que je voulais dire, c'est que ce n'est pas parce qu'on enseigne une matière littéraire qu'il ne faut penser qu'aux activités en lien avec l' écriture.
On peut parfaitement, aujourd'hui, ne pas savoir visser une ampoule, et demain être électricien (par exemple), s'épanouir dans ce nouveau domaine et gagner sa vie. Il y en a une en dehors de l' EN.
Ce que je voulais dire, c'est que ce n'est pas parce qu'on enseigne une matière littéraire qu'il ne faut penser qu'aux activités en lien avec l' écriture.
On peut parfaitement, aujourd'hui, ne pas savoir visser une ampoule, et demain être électricien (par exemple), s'épanouir dans ce nouveau domaine et gagner sa vie. Il y en a une en dehors de l' EN.
- Cléopatra2Guide spirituel
Mais moi ces trucs-là ne m'intéressent pas assez pour en faire mon métier. J'aime lire et écrire, accompagner les gens et les aider. Ca ne va pas très loin sans la formation adéquate, que de toute façon je ne peux pas faire vu que je bosse à plein temps et que je veux passer du temps avec mes enfants. C'est aussi la raison pour laquelle je ne passe pas les concours de CDE, métier qui me conviendrait probablement en partie, parce que je ne veux pas sacrifier ma vie de famille.
- JennyMédiateur
Une partie des activités que tu cites ne nécessite pas de formation particulière. Il y a éventuellement des cours d'écriture créative (en tout cas aux Etats-Unis) pour être écrivain, mais je ne vois pas en quoi tu aurais besoin d'une formation pour être blogueuse. D'ailleurs, ce sont plus des activités complémentaires que des emplois à temps plein, du moins dans un premier temps. Une connaissance est devenue écrivain public (mais elle a fait beaucoup de figuration à côté, a un autre travail à temps partiel).
- ShajarVénérable
As-tu déjà cherché dans le secteur associatif ? Les associations recrutent souvent des gens pour accompagner les migrants ou personnes SDF dans leurs démarches. Evidemment, le salaire ne doit pas être celui d'un agrégé, mais ça pourrait peut-être te convenir ?Cléopatra2 a écrit:Mais moi ces trucs-là ne m'intéressent pas assez pour en faire mon métier. J'aime lire et écrire, accompagner les gens et les aider. Ca ne va pas très loin sans la formation adéquate, que de toute façon je ne peux pas faire vu que je bosse à plein temps et que je veux passer du temps avec mes enfants. C'est aussi la raison pour laquelle je ne passe pas les concours de CDE, métier qui me conviendrait probablement en partie, parce que je ne veux pas sacrifier ma vie de famille.
- faustine62Érudit
@shajar, je croyais que les détachements sur temps plein étaient devenus rares dans les services culturels des musées et qu'on y affectait seulement des professeurs relais. Je me trompe peut-être.
- ShajarVénérable
Ce sont deux types de postes différents. Il y a des détachements temps plein (le musée Rodin en recrutait un l'an dernier par exemple) ET des professeurs relais dans les services pédagogiques.faustine62 a écrit:@shajar, je croyais que les détachements sur temps plein étaient devenus rares dans les services culturels des musées et qu'on y affectait que des professeurs relais. Je me trompe peut-être.
Je viens d'obtenir mon détachement temps plein dans l'académie de Créteil, donc ce n'est pas impossible.
- faustine62Érudit
Merci shajar pour cette précision. Puis-je te contacter en mp ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Shajar a écrit:As-tu déjà cherché dans le secteur associatif ? Les associations recrutent souvent des gens pour accompagner les migrants ou personnes SDF dans leurs démarches. Evidemment, le salaire ne doit pas être celui d'un agrégé, mais ça pourrait peut-être te convenir ?Cléopatra2 a écrit:Mais moi ces trucs-là ne m'intéressent pas assez pour en faire mon métier. J'aime lire et écrire, accompagner les gens et les aider. Ca ne va pas très loin sans la formation adéquate, que de toute façon je ne peux pas faire vu que je bosse à plein temps et que je veux passer du temps avec mes enfants. C'est aussi la raison pour laquelle je ne passe pas les concours de CDE, métier qui me conviendrait probablement en partie, parce que je ne veux pas sacrifier ma vie de famille.
Ce sont des salaires au SMIC, et je ne suis pas très mobile. Je ne veux pas passer mon temps à faire de la voiture pour aller à la préfecture etc. C'est un boulot d'éduc spé (3 ans d'étude ).
Pour la formation, Jenny, je pensais plus à écrivain public, community manager etc. qui nécessitent tout de même quelques connaissances techniques, ne serait-ce qu'en référencement. Et oui, ce sont souvent d'abord des revenus complémentaires, qui s'ajoutent donc au travail à temps plein, ce qui ne peut pas me convenir, car ça prendrait la place d'autre chose : temps avec les enfants, sommeil, ou chant.
Disons que le traitement d'agrégé est tout de même correct, et que du coup passer en indépendant représenterait une perte énorme, sachant que mon conjoint est certifié.
Une de mes amies est devenue naturopathe, mais elle a pu se mettre à temps partiel le temps de la formation parce que son mari gagne très bien sa vie.
- ShajarVénérable
Si jamais je peux t'aider, bien sûr !faustine62 a écrit:Merci shajar pour cette précision. Puis-je te contacter en mp ?
- JennyMédiateur
Pour avoir été community manager, une formation en photo serait peut être plus utile. C’est quand même assez basique sur l’informatique. Les formations littéraires peuvent y être appréciées.
- User3296Niveau 7
Bonjour,
Je parcours les différents fils de la section "Reconversions" car j'y réfléchis sérieusement depuis un moment.
On m'a conseillé de m'inscrire sur l'APEC, ce que j'ai fait.
Cependant, après un temps d'observations et de recherches, je constate une "différence" entre mes propres compétences et les offres proposées : il s'agit d'offres d'encadrants (cadres donc, comme le nom de l'association l'indique). "Chef de...", "Responsable de...".
Or j'ai une question, qui vous paraîtra peut-être bête et naïve mais : en tant que certifiés, sommes-nous des cadres ?!
Ces dernières années, j'ai davantage eu l'impression d'être une exécutante (au sens où j'applique ce qu'on me demande de faire, par exemple, les programmes), pas du tout une "cadre". Je n'ai pas l'impression d'avoir les épaules en tout cas. (Mais j'essaie d'anticiper car la situation se dégrade énormément dans l'EN)
Ce n'est peut-être pas la bonne direction l'APEC
Je parcours les différents fils de la section "Reconversions" car j'y réfléchis sérieusement depuis un moment.
On m'a conseillé de m'inscrire sur l'APEC, ce que j'ai fait.
Cependant, après un temps d'observations et de recherches, je constate une "différence" entre mes propres compétences et les offres proposées : il s'agit d'offres d'encadrants (cadres donc, comme le nom de l'association l'indique). "Chef de...", "Responsable de...".
Or j'ai une question, qui vous paraîtra peut-être bête et naïve mais : en tant que certifiés, sommes-nous des cadres ?!
Ces dernières années, j'ai davantage eu l'impression d'être une exécutante (au sens où j'applique ce qu'on me demande de faire, par exemple, les programmes), pas du tout une "cadre". Je n'ai pas l'impression d'avoir les épaules en tout cas. (Mais j'essaie d'anticiper car la situation se dégrade énormément dans l'EN)
Ce n'est peut-être pas la bonne direction l'APEC
- ShajarVénérable
En tant que certifiée, tu n'as pas une fonction exécutrice : tu conçois tes cours, tu organises ton temps de travail, tu as la responsabilité d'élèves... Ca n'a rien à voir avec des tâches d'exécution, qui par nature ne requièrent pas de prise de décision ni d'encadrement d'équipe (par exemple, intégrer des données dans une base de données est un travail d'exécution). Donc oui, tu es cadre, ce que confirme ton statut de cadre A de la fonction publique. Les tâches d'exécution, c'est catégorie C, pour le dire vite.
Après, attention aux titres ronflants ; ce qui compte, plus que l'intitulé d'un poste, c'est le contenu de la fiche derrière...
Après, attention aux titres ronflants ; ce qui compte, plus que l'intitulé d'un poste, c'est le contenu de la fiche derrière...
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