- *Ombre*Grand sage
Merci pour toutes ces infos, Henriette. On continue sans faiblir !
- CondorcetOracle
La fenêtre politique reste ouverte tant à cause de la multiplicité des luttes professionnelles que du climat politique délétère. Il subsiste donc un espoir de convergence des luttes et de victoire. Le mécontentement ne cesse d'enfler dans les universités par exemple.
- amethysteDoyen
À Montauban, les manifestants en maillot de bain devant le bureau du candidat LREM
De toutes manières, on va finir à poil, autant s'entraîner.Les manifestants contre la réforme des retraites étaient bien réchauffés ce jeudi matin à Montauban. Près de 600 personnes (320 selon la police, 1000 selon les syndicats) ont battu le pavé de la ville. Un défilé sous le signe des élections municipales avec une visite surprise à certains candidats.
- VinZTDoyen
Établissements toujours en grande partie bloqués en Martinique, même l'établissement du Couvent De Cluny (privé, faut-il le préciser) se mobilise à sa façon :
Les proviseurs ont été reçus individuellement par le recteur avec, sur le ton d'une menace à peine voilée, l'injonction d'organiser coûte que coûte les E3C avant les vacances de Carnaval qui débutent ici le 20 février. Certains ont timidement rétorqué que faire passer des épreuves à des mômes qui n'ont pas eu cours depuis un mois n'a pas grand sens, mais les ordres sont fermes …
Les proviseurs ont été reçus individuellement par le recteur avec, sur le ton d'une menace à peine voilée, l'injonction d'organiser coûte que coûte les E3C avant les vacances de Carnaval qui débutent ici le 20 février. Certains ont timidement rétorqué que faire passer des épreuves à des mômes qui n'ont pas eu cours depuis un mois n'a pas grand sens, mais les ordres sont fermes …
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- GlyptodonNiveau 3
Les archéologues du Centre-Val de Loire ont rejoint la lutte : https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/greve-les-archeologues-du-centre-val-de-loire-ont-jete-leurs-outils-devant-la-cathedrale-d-orleans_13737017/?fbclid=IwAR0SaVVojIs9p8BJ_axWYO2iUsYSoOysKbJxywQ3b63PfC3Wqar6lha307Y#refresh
Ils ont symboliquement jeté casques, binettes et pelles pour montrer leur ras-le-bol.
Et pour les emplois précaires de l'archéologie, les difficultés s'accumulent depuis le changement de règles de calcul des indemnités chômage, d'autant que les contrats sont souvent courts, liés parfois à une seule opération. "Il est souvent fait appel aux services civiques, stagiaires... On saborde un métier créé dans les années 80", déplore Victorine Mataouchek.
Et de pointer la réforme des retraites qui ne prend pas en compte tous les critères de pénibilité : activité pratiquée par tous les temps, charges lourdes (brouettes et seaux), bruit (pelle mécanique, burin, marteau-piqueur)... Sans compter un départ à la retraite de plus en plus tardif du fait de carrières hachées.
- amethysteDoyen
On les voit en manifestation depuis le 5 décembre (ça m'avait beaucoup fait amusée de les voir, je ne savais même pas qu'il y en avait à Orléans).Glyptodon a écrit:Les archéologues du Centre-Val de Loire ont rejoint la lutte : https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/greve-les-archeologues-du-centre-val-de-loire-ont-jete-leurs-outils-devant-la-cathedrale-d-orleans_13737017/?fbclid=IwAR0SaVVojIs9p8BJ_axWYO2iUsYSoOysKbJxywQ3b63PfC3Wqar6lha307Y#refresh
Ils ont symboliquement jeté casques, binettes et pelles pour montrer leur ras-le-bol.
Et pour les emplois précaires de l'archéologie, les difficultés s'accumulent depuis le changement de règles de calcul des indemnités chômage, d'autant que les contrats sont souvent courts, liés parfois à une seule opération. "Il est souvent fait appel aux services civiques, stagiaires... On saborde un métier créé dans les années 80", déplore Victorine Mataouchek.
Et de pointer la réforme des retraites qui ne prend pas en compte tous les critères de pénibilité : activité pratiquée par tous les temps, charges lourdes (brouettes et seaux), bruit (pelle mécanique, burin, marteau-piqueur)... Sans compter un départ à la retraite de plus en plus tardif du fait de carrières hachées.
- GlyptodonNiveau 3
amethyste a écrit:On les voit en manifestation depuis le 5 décembre (ça m'avait beaucoup fait amusée de les voir, je ne savais même pas qu'il y en avait à Orléans).
En effet. Merci pour la précision.
- Anne_68Habitué du forum
Une forme d'action peu pratiquée en France, mais connue désormais grâce à Greta T. : la protestation silencieuse.
https://de.wikipedia.org/wiki/Mahnwache
A Strasbourg, il y en a une en permanence (!) depuis plusieurs années (!) en face du Conseil de l'Europe, les participants se relayent pour que leurs revendications restent visibles en permanence.
Les profs en France sont nombreux - ne pourrait-on pas trouver du monde pour se placer à tour de rôle, à plusieurs et avec une banderole, devant les lieux du pouvoir (Rectorats, permanences LREM, ...) ?
https://de.wikipedia.org/wiki/Mahnwache
A Strasbourg, il y en a une en permanence (!) depuis plusieurs années (!) en face du Conseil de l'Europe, les participants se relayent pour que leurs revendications restent visibles en permanence.
Les profs en France sont nombreux - ne pourrait-on pas trouver du monde pour se placer à tour de rôle, à plusieurs et avec une banderole, devant les lieux du pouvoir (Rectorats, permanences LREM, ...) ?
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- KimberliteExpert
Il y a déjà des années que les conditions de travail dans ce domaine sont préoccupantes, surtout dans les boîtes privées qui font de l'archéo préventives. Je repense à une archéologue qui intervenait dans un forum scientifique où je participais également: enceinte, elle avait continué à travailler, alors qu'elle devait manipuler et respirer des solvants dangereux (pour la conservation ou consolidation d'échantillons il me semble). Elle n'avait pas le choix, c'était ça ou le chômage...amethyste a écrit:On les voit en manifestation depuis le 5 décembre (ça m'avait beaucoup fait amusée de les voir, je ne savais même pas qu'il y en avait à Orléans).Glyptodon a écrit:Les archéologues du Centre-Val de Loire ont rejoint la lutte : https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/greve-les-archeologues-du-centre-val-de-loire-ont-jete-leurs-outils-devant-la-cathedrale-d-orleans_13737017/?fbclid=IwAR0SaVVojIs9p8BJ_axWYO2iUsYSoOysKbJxywQ3b63PfC3Wqar6lha307Y#refresh
Ils ont symboliquement jeté casques, binettes et pelles pour montrer leur ras-le-bol.
Et pour les emplois précaires de l'archéologie, les difficultés s'accumulent depuis le changement de règles de calcul des indemnités chômage, d'autant que les contrats sont souvent courts, liés parfois à une seule opération. "Il est souvent fait appel aux services civiques, stagiaires... On saborde un métier créé dans les années 80", déplore Victorine Mataouchek.
Et de pointer la réforme des retraites qui ne prend pas en compte tous les critères de pénibilité : activité pratiquée par tous les temps, charges lourdes (brouettes et seaux), bruit (pelle mécanique, burin, marteau-piqueur)... Sans compter un départ à la retraite de plus en plus tardif du fait de carrières hachées.
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- Spoiler:
- ArminGNiveau 4
Marseille : manif au lycée Thiers, les épreuves E3C de ce matin annulées - La Provence
Réforme du bac : cinq enseignants démissionnent du Conseil d'administration du lycée Gaston Fébus d'Orthez
Un rassemblement réunissant des enseignants et des élèves se déroule depuis ce matin devant le lycée Thiers à Marseille. Les manifestants veulent symboliquement marquer "la mort du bac". Le proviseur de l’établissement vient d’annoncer que les premières épreuves des E3C, consécutives à la réforme et qui devaient se dérouler ce matin n’auront pas lieu.
Réforme du bac : cinq enseignants démissionnent du Conseil d'administration du lycée Gaston Fébus d'Orthez
Pendant que leurs élèves de Première passaient ce vendredi, après deux reports, trois voire quatre épreuves communes de contrôle continu (E3C) du baccalauréat, les enseignants se sont réunis à la mairie d'Orthez pour partager leurs inquiétudes avec des parents d'élèves, tout aussi désorientés.
- CondorcetOracle
Lettre que les étudiantes et étudiants mobilisés de l’UFR LAC [Lettres, Arts et Cinéma] (Paris 7) ont lue le 4 février en ouverture du Conseil d’UFR, à l’issue duquel la grève a été votée.
Cher·ère·s professeur·e·s,
Nous nous permettons de prendre la parole quelques minutes avant le début de ce Conseil d’UFR au nom des étudiantes et étudiants mobilisé·e·s depuis maintenant deux mois contre la réforme des retraites et, plus récemment, contre la loi de programmation pluriannuelle de la recherche.
Nous sommes là aujourd’hui parce qu’à l’échelle nationale comme à l’échelle de l’université, la mobilisation se trouve confrontée à un pallier décisif que nous voulons nous donner les moyens de franchir. Si la grève a été incontestablement suivie dans les secteurs des transports, si les sondages ont été plus favorables que jamais, si les manifestations ont été parmi les plus massives jamais enregistrées depuis ces dernières années, force est de constater la raideur et l’autoritarisme du gouvernement, qui se mesure à l’aune de la répression s’abattant sur toutes celles et tous ceux qui lui opposent résistance. Nous sommes donc à un point de bascule : le mouvement doit s’amplifier, sinon se radicaliser, ou alors il mourra à petit feu. Progressivement, de nombreux secteurs entrent en lutte, et en premier lieu les universités, tant attendues dans ce mouvement. Ce n’est donc pas le moment de rentrer dans les rangs, puisque nous venons de commencer la bataille, tant sur les retraites que sur la LPPR.
À l’échelle de Paris-7, nous pouvons désormais affirmer qu’il existe une base étudiante prête à se mobiliser. Mais cela ne s’est pas fait tout seul. Il nous aura fallu deux mois de discussions, d’initiatives — à l’image de cette « formidable université populaire » que tant d’universités mobilisées nous ont enviée... Nous sommes mobilisé·e·s sur l’université populaire depuis deux mois, nous participons, avec les doctorant·e·s et le soutien de certains professeur·e·s, à mettre en place un programme dont les interventions, les échanges et les ateliers sont tous plus enrichissants et instructifs les uns que les autres. Car ce qu’il faut à tout prix éviter, c’est que la fac soit désertée et nous considérons, comme vous, qu’il est primordial qu’elle reste un lieu de savoir et de stimulation intellectuelle. Mais considérer que le maintien des cours n’est pas incompatible avec la mobilisation, c’est ne pas avoir conscience de notre situation car la mobilisation, tout comme la recherche, a ses petites mains. Bloquer des dépôts, écrire et maquetter des tracts, organiser des réunions d’information, remplir la caisse de grève, tenir le stand, organiser des assemblées générales, rédiger des comptes-rendus en tous genres, créer des outils informatiques, centraliser les outils de synthèse, faire des ateliers de banderoles ou de chorale, de l’affichage, des tours de service, des débrayages d’amphis, ce sont des actions qui demandent du
temps et nous mobilisent intensément depuis deux mois. Faire vivre la grève est devenu notre activité à temps plein.
Nous avons pleinement conscience des enjeux qu’un tel engagement implique. Nous sommes pour la plupart des élèves passionné·e·s, et les cours nous manquent. Mais c’est précisément parce que nous avons suivi vos cours et lu Aristote, Rawls mais aussi Rancière ou Camus que nous osons à notre tour « dire non ». C’est précisément à force de développer notre esprit critique que nous nous rendons compte de l’urgence de la situation. Et plus nous y réfléchissons, plus nous nous en effrayons. Plus nous lisons, plus nous nous radicalisons. Non, il n’est pas « incongru » « à (n)otre âge et dans les études que (n)ous avons choisies (…) de se passionner pour la question des retraites », pas plus que de s’inquiéter de la dérive autoritaire du gouvernement, ou de la crise écologique. C’est précisément parce que nous étudions avec diligence en vue d’un futur meilleur que nous ne pouvons plus supporter de voir notre avenir confisqué par l’inaction climatique, par des dérives autoritaires toujours plus violentes, et par un gouvernement qui nous méprise. Nous avons raté trop de coches — pour ne citer que cela, et pêle-mêle : la fusion en 2016, la loi Travail bien sûr, Parcoursup, la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers, les gilets jaunes, la réforme de l’assurance chômage... Autant de défaites qui nous donnent aujourd’hui la détermination de lutter plus fort. Il va donc de soi pour nous que dans le combat des retraites se trouve la somme des énergies et des liens accumulés au fil de ces années dans un combat pour un modèle de société plus juste, plus humain, plus égalitaire, où il fasse bon se projeter. Nous voyons les métiers auxquels nous aspirons se défaire sous nos yeux ; nous voyons notre démocratie prendre les traits de l’autoritarisme le plus abject — à coups de surveillance généralisée, LBD, et autres États d’urgence devenus constitutionnels ; nous voyons enfin la société capitaliste courir à sa perte, foncer droit dans le mur, et si les choses continuent ainsi, nous ne pourrons pas descendre du train à temps.
La vérité, c’est que nous sommes à la fois épuisé·e·s, paniqué·e·s et révolté·e·s. Certaines et certains trouveront peut-être que nous en faisons trop, d’autres que c’est l’excitation inconsidérée et irréfléchie de la jeunesse qui parle, et à ceux-là nous répondons au contraire que ce refus de continuer à exercer normalement notre rôle d’étudiant·e montre plutôt à quel point nous avons compris, à quel point nous avons conscience de ce qui se joue aujourd’hui. Face à ces considérations, un semestre de perdu, quoi qu’il nous en coûte, ne nous fera pas hésiter, car c’est maintenant ou jamais. Plus le gouvernement et le capitalisme néolibéral piétinent nos espoirs, moins nous avons à perdre. Mais parce que nous ne voulons pas être acculé·e·s à de telles extrémités, nous nous tournons vers vous : la grève des titulaires peut créer les conditions matérielles de la naissance d’un mouvement étudiant massif. Comment s’engager à temps plein si l’on craint les partiels de fin de semestre, ou pire, les partiels de mi-semestre ? si l’on est boursier et que l’on dépend de la bienveillance des professeurs pour ne pas comptabiliser les absences, au risque de perdre sa bourse ? si l’on anticipe une fin d’année faite de montagnes de validations ? En faisant cours normalement, vous croyez nous aider mais vous nous condamnez. C’est cette posture en demi-teinte, cette posture de compromis mou qui nous paralyse. Et comme l’expriment les précaires de l’ESR dans leur appel : « on ne soutient pas la grève, on la fait ou on l’empêche. » Vous avez, aujourd’hui, pour ce conseil d’UFR, une responsabilité lourde : celle de décider de la suite de ce mouvement social historique. Que nous ne soyons pas dupé·e·s par l’échelle de notre UFR, face aux milliers de personnes qui manifestent chaque semaine : une UFR en grève, c’est mille étudiant·e·s libres d’aller mener des actions coup de poing et de s’engager dans le mouvement social, cinquante enseignant·e·s mettant du temps à disposition pour s’organiser, et un modèle à suivre, pour toutes les universités de France. C’est pourquoi nous réitérons, aux côtés des précaires de l’ESR, notre appel à la grève totale : la grève des enseignements, à la grève des activités de recherche, à la grève administrative, à la rétention des notes, au boycott de Parcoursup. Autant de temps libéré pour lutter.
Aujourd’hui, la situation fait que nous n’arrivons plus à exercer normalement notre fonction d’étudiant·e·s. Nous n’y arrivons plus, parce que franchir le seuil de la salle de classe, s’y asseoir quelques heures pour écouter parler de Chateaubriand ou Balzac nous est insupportable, tant c’est nier la violence et la gravité de ce qui est en train de se produire dans notre pays. Reprendre le fonctionnement normal de l’université, dans le contexte actuel, pour nous, cela signifie se voiler la face et se murer dans une logique court-termiste qui équivaut à jouer le jeu du gouvernement. Car face à cet avenir sinistre qu’on nous impose, comment faire comme si « tout allait bien se passer » et continuer à étudier sereinement ? Tout ce que nous revendiquons, c’est une chance concrète de prendre en main notre avenir, dans un moment politique où, plus que jamais, le gouvernement tente de nous le confisquer.
- amethysteDoyen
Réforme des retraites : 140 personnalités signent une tribune pour demander un référendum
« Monsieur le président, soumettez au référendum votre réforme des retraites ». L’appel adressé à Emmanuel Macron fait la « une » du quotidien L’Humanité, lundi 10 février. Plus de 140 responsables associatifs et politiques de gauche, sociologues, syndicalistes, avocats, mais aussi des comédiens et réalisateurs signent une tribune réclamant un référendum sur le retrait de la réforme des retraites.
- DalvaVénérable
Condorcet, qu'a-t-il été répondu aux étudiants ? Quelle décision a été prise par le conseil d'UFR ?
- gauvain31Empereur
ArminG a écrit:Marseille : manif au lycée Thiers, les épreuves E3C de ce matin annulées - La Provence
Un rassemblement réunissant des enseignants et des élèves se déroule depuis ce matin devant le lycée Thiers à Marseille. Les manifestants veulent symboliquement marquer "la mort du bac". Le proviseur de l’établissement vient d’annoncer que les premières épreuves des E3C, consécutives à la réforme et qui devaient se dérouler ce matin n’auront pas lieu.
Réforme du bac : cinq enseignants démissionnent du Conseil d'administration du lycée Gaston Fébus d'Orthez
Pendant que leurs élèves de Première passaient ce vendredi, après deux reports, trois voire quatre épreuves communes de contrôle continu (E3C) du baccalauréat, les enseignants se sont réunis à la mairie d'Orthez pour partager leurs inquiétudes avec des parents d'élèves, tout aussi désorientés.
C'était mon lycée du temps où j'étais élève (et mon collège aussi qui y est rattaché) Content de voir que les collègues qui ont pris la suite des mes professeurs de l'époque se mobilisent énormément
- ArverneGrand sage
Dans mon lycée, pour protester contre la DGH et les E3C, nous avons décidé de ne plus mettre de notes sur Pronote (et d'effacer celles que nous avions mises) afin que les conseils de classe ne puissent pas se tenir, pour qu'on nous écoute enfin. Nous espérons rallier à nous les autres lycées du département et surtout d'autres régions pour que cela fasse boule de neige et qu'on puisse montrer ensemble notre mécontentement, tout en continuant à faire cours et à évaluer nos élèves. Avez-vous connaissance d'autres établissements qui ont fait la même chose ? Tout le monde est invité à nous suivre dans la démarche.
- Cube²Niveau 5
@Arverne : Pour que cela soit repris, il faudrait contacter les médias (locaux et/ou nationaux), faire un (ou des) post(s) sur les réseaux sociaux...
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Salariée dans le privé, en questionnement quant à l'intégration de l'EN (CAPLP Eco-Gestion ou SAENES)
- CondorcetOracle
Recherche un collectif local de lycées en lutte contre les E3C pour qu'il vous inclue dans sa recension des actions menées contre les E3C et des médias locaux.
- ArverneGrand sage
J'espérais qu'en mettant un message ici, nous donnerions des idées à pas mal de collègues...
- CondorcetOracle
Tu trouveras ici quelques liens permettant de recenser l'action de ton lycée, donc de la faire connaître : https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/02/11/retraites-bac-blanquer-repression-moyens-pas-de-treve-pour-blanquer/
notamment :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSer_mXphlbspXkT_4xgmyBO2jbY4fF3KubLsYV2w1S6i-I1kA/viewform
ou
https://www.google.com/maps/d/embed?mid=1f7llY9_svRQv_3zJ5bbh37kwXLER430V&ll=47.00000000000003%2C2.6000000000000227&z=6
notamment :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSer_mXphlbspXkT_4xgmyBO2jbY4fF3KubLsYV2w1S6i-I1kA/viewform
ou
https://www.google.com/maps/d/embed?mid=1f7llY9_svRQv_3zJ5bbh37kwXLER430V&ll=47.00000000000003%2C2.6000000000000227&z=6
- amethysteDoyen
Tribune : Sylvain Grandserre : Un appel pour une éducation nationale exemplaire"Quand l’État ne fait pas son travail, pourquoi continuons-nous de le faire à sa place ?" Professeur des écoles Sylvain Grandserre invite les enseignants à faire la grève du zèle quand l'institution dérape. Cette tribune témoigne aussi à sa façon du climat qui règne, deux années après la nomination de JM Blanquer, dans les écoles. " Nous sommes aujourd’hui victimes de toutes ces aberrations technocratiques mais serons demain coupables de ne pas nous battre pour y remédier... Pour faire respecter l’École, sachons d’abord nous faire respecter !"
- HORAHabitué du forum
amethyste a écrit:Tribune : Sylvain Grandserre : Un appel pour une éducation nationale exemplaire"Quand l’État ne fait pas son travail, pourquoi continuons-nous de le faire à sa place ?" Professeur des écoles Sylvain Grandserre invite les enseignants à faire la grève du zèle quand l'institution dérape. Cette tribune témoigne aussi à sa façon du climat qui règne, deux années après la nomination de JM Blanquer, dans les écoles. " Nous sommes aujourd’hui victimes de toutes ces aberrations technocratiques mais serons demain coupables de ne pas nous battre pour y remédier... Pour faire respecter l’École, sachons d’abord nous faire respecter !"
Enfin, quelqu'un ose ! Merci pour le partage, Amethyste, et merci à ce collègue.
- CondorcetOracle
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/montpellier-manifestants-perturbent-inauguration-du-village-sciences-interpeller-elus-1786163.html
https://www.lagazettedemontpellier.fr/live/5e4284a6be881b00305f7478/campus-triolet-des-manifestants-perturbent-l-inauguration-du-village-des-sciences
Près de 150 personnes se sont invitées à l’inauguration du village des sciences de Montpellier, ce 11 février, pour protester contre la précarité des étudiants, mais aussi protester contre la loi de programmation de la recherche et la réforme des retraites (LPPR).
https://www.lagazettedemontpellier.fr/live/5e4284a6be881b00305f7478/campus-triolet-des-manifestants-perturbent-l-inauguration-du-village-des-sciences
Une centaine de manifestants ont perturbé l’inauguration des nouveaux bâtiments du village des Sciences sur le Campus Triolet[à Montpellier], ce mardi matin.
Le cortège, composé de syndicats, d’enseignants et de personnels de l’université, a envahi le bâtiment 35, en début de visite puis le bâtiment dédié à l’enseignement, jusqu’à la cérémonie de coupure de ruban.
La visite s’est ensuite poursuivie avec les manifestants, dans un amphithéâtre où une prise de parole des officiels, dont la nouvelle rectrice Sophie Béjean, était prévue et a été perturbée.
L’inauguration a finalement été écourtée par les organisateurs.
- CondorcetOracle
https://twitter.com/AnonymeCitoyen/status/1228029988785598466
Des manifestants lancent des chaussures sur la permanence de la député #LREM, Catherine Fabre à #Bordeaux pour dénoncer un député godillot
- CondorcetOracle
https://twitter.com/AiphanMarcel/status/1228291614071820288
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/chu-de-tours-trente-medecins-demissionnent-pour-sauver-l-hopital-public?utm_medium=Social&utm_source=Twitter
A #Tours, les blouses blanches ont pris la rue pour crier leur colère noire face à un gouvernement qui tue l’#hopital à coup de réductions de budget
La santé concerne tout le monde
Rejoignons-les
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/chu-de-tours-trente-medecins-demissionnent-pour-sauver-l-hopital-public?utm_medium=Social&utm_source=Twitter
Par la présente, nous vous présentons notre démission administrative.
Dans une lettre datée du 12 février, trente médecins chefs de service ou d’unité au CHRU de Tours ont ajouté leur nom aux près de 700 « démissionnaires » fédérés sur tout le territoire par le Collectif inter-hôpitaux. Ils mettent à exécution la menace brandie dans un courrier du 12 janvier, signée alors par plus d’un millier de médecins, à l’adresse de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
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