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- NLM76Grand Maître
Oyez gens de grande culture. Auriez-vous des références antérieures au XIXe siècle de textes qui évoqueraient l'adoption d'orphelins, et en particulier, par la bonté de gens misérables ? J'ai commencé à chercher, mais tends à trouver des orphelins adoptés par des puissants. Il doit bien y avoir cela dans La légende dorée ou d'autres œuvres d'inspiration chrétienne.
Je suis preneur aussi de textes qui évoquent l'adoption d'orphelins en général, ou même seulement du fait de devenir orphelin. Je suis preneur aussi des textes qui évoquent la grande bonté des pauvres gens (comme dans les Évangiles, la bonté de la femme pauvre qui donne presque toute sa fortune, qui n'est rien — c'est où déjà ?)
Je suis preneur aussi de textes qui évoquent l'adoption d'orphelins en général, ou même seulement du fait de devenir orphelin. Je suis preneur aussi des textes qui évoquent la grande bonté des pauvres gens (comme dans les Évangiles, la bonté de la femme pauvre qui donne presque toute sa fortune, qui n'est rien — c'est où déjà ?)
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Sites du grip :
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- leyadeEsprit sacré
Marc, 12,
41 Jésus était assis vis-à-vis du tronc et regardait comment la foule y mettait de l'argent. De nombreux riches mettaient beaucoup.
42 Une pauvre veuve vint aussi ; elle y mit deux petites pièces, une toute petite somme.
43 Alors Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc,
44 car tous ont pris de leur superflu pour mettre dans le tronc, tandis qu’elle, elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre. »
41 Jésus était assis vis-à-vis du tronc et regardait comment la foule y mettait de l'argent. De nombreux riches mettaient beaucoup.
42 Une pauvre veuve vint aussi ; elle y mit deux petites pièces, une toute petite somme.
43 Alors Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc,
44 car tous ont pris de leur superflu pour mettre dans le tronc, tandis qu’elle, elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre. »
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- CeladonDemi-dieu
L"obole de la veuve ? (Marx 12, 41-44)
Grillée par Leyade
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- IphigénieProphète
Toi tu as un correcteur moderne :lol:Celadon a écrit:L"obole de la veuve ? (Marx 12, 41-44)
Grillée par Leyade
- ZybulkaHabitué du forum
Celadon a écrit:L"obole de la veuve ? (Marx 12, 41-44)
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- KimberliteExpert
Ce n'est pas une histoire d'adoption, mais c'est une histoire de bonté des plus miséreux pour d'autres miséreux: Le crapaud, de Victor Hugo.
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- Spoiler:
- DhatturaHabitué du forum
Kimberlite! C'est mon poème préféréKimberlite a écrit:Ce n'est pas une histoire d'adoption, mais c'est une histoire de bonté des plus miséreux pour d'autres miséreux: Le crapaud, de Victor Hugo.
- DhatturaHabitué du forum
Cela ne répond pas vraiment à toutes les attentes de NLM76 mais, en lisant son message, j'ai pensé à cette cruelle nouvelle de Maupassant "Aux champs"...
- CeladonDemi-dieu
Trop triste.Dulcinea del Toboso a écrit:Kimberlite! C'est mon poème préféréKimberlite a écrit:Ce n'est pas une histoire d'adoption, mais c'est une histoire de bonté des plus miséreux pour d'autres miséreux: Le crapaud, de Victor Hugo.
- DhatturaHabitué du forum
Plein d'espoir.Celadon a écrit:Trop triste.Dulcinea del Toboso a écrit:Kimberlite! C'est mon poème préféréKimberlite a écrit:Ce n'est pas une histoire d'adoption, mais c'est une histoire de bonté des plus miséreux pour d'autres miséreux: Le crapaud, de Victor Hugo.
- NLM76Grand Maître
Bon, alors, avant le XIXe, pas de bons samaritains pauvres ? Deucalion et Pyrrha ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DeliaEsprit éclairé
Les bergers qui recueillent Cyrus, OEdipe, Romulus et Rémus...
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- IphigénieProphète
La vie de Marianne?
Rousseau?
(enfin là ce sont plutôt des curés que des "pauvres", cela dit).
Rousseau?
(enfin là ce sont plutôt des curés que des "pauvres", cela dit).
- KimberliteExpert
Dulcinea del Toboso a écrit:Kimberlite! C'est mon poème préféréKimberlite a écrit:Ce n'est pas une histoire d'adoption, mais c'est une histoire de bonté des plus miséreux pour d'autres miséreux: Le crapaud, de Victor Hugo.
C'est aussi un de mes préférés (capables de me faire chialer...).
Je me demande à quel point Hugo a vraiment vécu cette histoire (mais on sent le dégoût de soi en prenant conscience de son acte... truc que j'ai déjà vécu en ayant écrasé des bestioles, pas des crapauds, mais des araignées).
Ce poème est effectivement aussi plein d'espoir, puisqu'il illustre la capacité à prendre conscience de ses actes, à faire preuve d'empathie.
Le début, avec le prêtre et la belle femme est aussi une critique sociale.
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- Spoiler:
- NLM76Grand Maître
Merci Délia. J'avais pensé à OEdipe, aux jumeaux de la louve, mais pas à Cyrus. De quel Cyrus s'agit-il. Quelle est l'histoire ?Delia a écrit:Les bergers qui recueillent Cyrus, OEdipe, Romulus et Rémus...
Il est cependant intéressant de noter que pour OEdipe, pour finir, ce sont des rois qui l'adoptent ; quant aux fils de Rhéa Silvia, Tite-Live ne dit-il pas que Faustulus se doute de qui ils sont ?
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- KimberliteExpert
Un conte de Zola:
https://fr.wikisource.org/wiki/Contes_%C3%A0_Ninon/S%C5%93ur-des-Pauvres (pas une histoire d'adoption, mais un enfant pauvre qui donne à plus pauvre...).
https://fr.wikisource.org/wiki/Contes_%C3%A0_Ninon/S%C5%93ur-des-Pauvres (pas une histoire d'adoption, mais un enfant pauvre qui donne à plus pauvre...).
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- Spoiler:
- NLM76Grand Maître
Bon alors, vraiment c'est un truc du XIXe ? Mais le coup de la veuve à l'obole, ça a dû inspirer les chrétiens, quand même, non ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- KimberliteExpert
Zut, désolée, à cause du titre, j'étais dans l'idée XIXe et antérieur...NLM76 a écrit:Bon alors, vraiment c'est un truc du XIXe ? Mais le coup de la veuve à l'obole, ça a dû inspirer les chrétiens, quand même, non ?
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- Spoiler:
- sifiÉrudit
Tout simplement, Jean Valjean et Cosette dans Les Misérables?
- IphigénieProphète
Francois le Champi mais c’est encore le XIXe: l’enfant est rare dans la littérature antérieure en fait....
- NLM76Grand Maître
Voilà. On peut aussi penser aux enfants recueillis dans la comédie (Molière, Plaute, Ménandre...) Daphnis et Chloé ? Et... je ne me souviens plus : il y a qqch dans Manon Lescaut ?
Je me demande si ce n'est pas lié aussi à l'histoire de l'orphelinat. Au fond, les institutions sociales pré-modernes ne confient-elles pas les orphelins aux oncles et tantes, etc. ? Ce n'était pas une question de charité, mais d'organisation sociale bien fixée. (Qu'en dites-vous, les historiens ?) Comment l'assistance publique s'est-elle constituée ? Histoire des orphelinats ?
Pour les "bouches à nourrir", il faut sans doute aussi tenir compte de la pratique de l'exposition des enfants.
Maintenant, il reste le thème de la générosité des pauvres.
Je me demande si ce n'est pas lié aussi à l'histoire de l'orphelinat. Au fond, les institutions sociales pré-modernes ne confient-elles pas les orphelins aux oncles et tantes, etc. ? Ce n'était pas une question de charité, mais d'organisation sociale bien fixée. (Qu'en dites-vous, les historiens ?) Comment l'assistance publique s'est-elle constituée ? Histoire des orphelinats ?
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- IphigénieProphète
C’est peut-être hors sujet mais en épluchant les registres d’état civil au XVIIe je vois que les enfants abandonnés ou sans père ont toujours pour parrains et marraines des notables: il devait y avoir un devoir de charité, je suppose. Je n’ai pas approfondi ma recherche là-dessus mais cela m’intrigue.
- Thalia de GMédiateur
Je connais deux cas, l'un dans ma famille paternelle et l'autre dans ma belle-famille de veufs qui se sont remariés avec la sœur de leur défunte. Le reliquat de la tradition que tu évoques ?NLM76 a écrit:Voilà. On peut aussi penser aux enfants recueillis dans la comédie (Molière, Plaute, Ménandre...) Daphnis et Chloé ? Et... je ne me souviens plus : il y a qqch dans Manon Lescaut ?
Je me demande si ce n'est pas lié aussi à l'histoire de l'orphelinat. Au fond, les institutions sociales pré-modernes ne confient-elles pas les orphelins aux oncles et tantes, etc. ? Ce n'était pas une question de charité, mais d'organisation sociale bien fixée. (Qu'en dites-vous, les historiens ?) Comment l'assistance publique s'est-elle constituée ? Histoire des orphelinats ?
Pour les "bouches à nourrir", il faut sans doute aussi tenir compte de la pratique de l'exposition des enfants.
Maintenant, il reste le thème de la générosité des pauvres.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
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