Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- User20159Esprit éclairé
J'espère qu'aucun AESH ne traîne sur le forum...
- fanetteFidèle du forum
Il y a un enseignant référent qui gère les AESH. Il peut être basé dans ton établissement ou y faire seulement des apparitions mais au moins par mail, il devrait pouvoir répondre à tes questions (et éventuellement donner quelques conseils/consignes aux AESH qui comprendraient mal leurs missions). Je peux comprendre ton coup de gueule, même s'il n'est pas politiquement correct, car ce n'est pas toujours simple à gérer. Perso, j'ai mis des années à m'habituer à avoir un adulte dans ma classe, ça m'enlevait toute spontanéité, j'avais l'impression d'être inspectée en permanence. Cela va mieux, mais contrairement à certains de mes collègues, qui sont ravis de les avoir dans leur salle, cela reste une contrainte pour moi. Même quand ils sont formidables, compétents, aimables et discrets... Et parfois, il y a un mouton noir, qui passe son heure rivé sur son téléphone, ou qui semble comprendre encore moins que l'élève qu'il accompagne... Je ne leur jette pas la pierre, ils sont mal payés, mal considérés, pas formés... Il m'est souvent arrivé de devoir faire les présentations quand une AESH débarquait en me disant "bonjour, je dois accompagner un certain Kevin : c'est lequel ? " Elle n'avait aucune information sur le handicap de l'élève, et sur l'aide qu'elle devait apporter...
Je suis très mesurée sur l'efficacité de ces dispositifs.
Je suis très mesurée sur l'efficacité de ces dispositifs.
- scot69Modérateur
Le sujet a été fusionné avec un autre déjà existant.
Merci d'avoir un minimum de considération pour nos collègues AESH qui font un travail très difficile et souvent peu valorisé.
Merci d'avoir un minimum de considération pour nos collègues AESH qui font un travail très difficile et souvent peu valorisé.
- abricotedapiExpert spécialisé
Heureusement qu'on a fusionné les sujets car le titre du dernier était honteux... Je suis bien contente d'avoir des AESH avec moi en classe pour aider nos élèves en difficulté. Ils et elles font un travail difficile, mal payé, peu considéré, et essentiel.
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- Ajonc35Sage
Dans mon etbt, enfin le dernier, les AESH ne savent pas toujours pour quelles raisons, ils sont là. Donc ils passent beaucoup de temps à essayer avec leurs petits moyens de voir comment ils pourraient être utiles. Très souvent ce sont eux qui nous donnent des indications. Secret défense.Dadoo33 a écrit:roxanne a écrit:Il me semble que tu mélanges un peu tout. Si cet AESH n'a pas une attitude professionnelle, tu en rends compte au CDE, c'est ce que j'ai fait une année (et pour le coup, ce n'était pas une jeunette la dame, une ex infirmière !) et ça s'est calmé. Pour le reste, je suis étonnée que vous ne sachiez rien de la raison pour laquelle il y a un AESH e puisque c'st lié à un PAI ou PAP (ou les deux). Si tu vas sur le fil des enfants handicapés, tu verras que ce n'est pas si facile den bénéficier.
+1
Sauf à avoir des parents qui nous donnent directement les infos, via le PP, on ne sait rien sauf 1/3 temps, aide avec ordi, lecteur, etc....
Beaucoup de respect envers ces personnes. Encore des invisibles, mal payées, mal considérées par l'institution.
- zigmag17Guide spirituel
C'est vraiment au cas par cas. J'ai connu tous les cas de figure mais dans l'ensemble j'ai la chance de côtoyer des AESH formidables, impliqués et vraiment d'une grande aide en classe ( je pense entre autres à une élève non-voyante pour qui l'AESH vérifiait les écrits saisis sur sa machine braille, franchement sans elle j'aurais été un peu démunie). Bien sûr il y a les cas extrêmes ( on en a connu une qui s'installait au fond de la salle pour pianoter sur son ordi, sans intervenir quand l'élève dont elle était censée s'occuper avait des tremblements liés à sa pathologie alors qu'elle était sanglée sur son fauteuil et qu'il fallait lui tenir les jambes pendant dix minutes avant qu'elle se calme). Cela tient beaucoup aussi au recrutement,cet comme tout le système EN s'effondre, l'effondrement passe par là aussi: il faut être très motivé pour remplir cette fonction, et les volontaires ne connaissent pas nécessairement les réalités du terrain quand ils postulent. Et si les choses ne tournent pas bien( AESH pas sérieux etc), il faut le lui dire, gentiment mais le dire tout de même. Les gens ne savent pas ce que mener une classe veut dire. Dernièrement j'ai du signaler à un AESH que portable et boisson étaient interdits dans la classe. Spontanément il ne voyait pas le problème. Mais bon globalement, nous travaillons dans l'échange et avancer de concert pour faire que l'élève progresse, c'est pas mal( j'avais beaucoup réticences aussi au début: œil extérieur sur le déroulement du cours, présence d'un adulte non souhaité dans la classe, peur du jugement.... On s'y fait)
- JennyMédiateur
abricotedapi a écrit:Heureusement qu'on a fusionné les sujets car le titre du dernier était honteux... Je suis bien contente d'avoir des AESH avec moi en classe pour aider nos élèves en difficulté. Ils et elles font un travail difficile, mal payé, peu considéré, et essentiel.
Merci pour ton message.
- Fesseur ProGuide spirituel
- User20159Esprit éclairé
- scot69Modérateur
zigmag17 a écrit:J'ai envoyé entre-temps une autre réponse, qui se retrouve sur le fil "présentation nonnette". Je ne sais pas transférer, et c'est trop long à recopier!!!! Zut!!!!
Tu fais un copier-coller ici et je supprime l'autre, y'a pas de soucis!
- mafalda16Modérateur
Ha@_x va être nommé AESH de zigmag17 pour une opération copier-coller
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Fesseur ProGuide spirituel
- zigmag17Guide spirituel
Oui c'est ça, j'aurais besoin d'un AESH !!!! PAP car handicap technologique avéré !
- zigmag17Guide spirituel
Merci Jenny!!! On dirait de la magie!!!( yeux éblouis toussa toussa!). Vous allez voir que ce message était essentiel!!!
- User20159Esprit éclairé
zigmag17 a écrit:Oui c'est ça, j'aurais besoin d'un AESH !!!! PAP car handicap technologique avéré !
Euh, à ta décharge, intervenir sur un forum avec un smartphone est loin d'être pratique, mieux vaut avoir ordi+clavier+souris :sourit:
Fin du HS.
Mais oui, beaucoup de nos AESH sont formidables !
Et des personnels essentiels à certains de nos élèves
- JennyMédiateur
Les pouvoirs magiques de la modération. Voilà, ton message est au dessus.
- zigmag17Guide spirituel
Mon ordi est en panne. Même les smileys c'est plus pareil...
Oui Jenny, j'ai vu: merci!! C'est pour ça que je parlais de magie! Cool!
Oui Jenny, j'ai vu: merci!! C'est pour ça que je parlais de magie! Cool!
- RandoschtroumfNiveau 10
Guinnevere a écrit:Je vais me faire taper sur les doigts, car j’imagine qu’ils sont utiles dans certains cas, mais tant pis, il fallait que je fasse sortir ce cri du cœur !
Un AESH dans trois de mes quatre classes ! Qui sont ces gens ? Que veulent-ils ? Ne peuvent-ils pas me laisser tranquille, seule, avec mes élèves, comme les profs le sont depuis la nuit des temps ? Je comprendrais si mes élèves avaient un handicap moteur, mais ce n’est pas le cas. Je ne comprends pas ce qu'ils font là. Le pire, c’est ce jeune AESH en 3e, qui ne s’était même pas présenté, qui m’a répondu du bout des lèvres quand je lui ai demandé qui il était. Et que fait-il ? Il bavarde et s’amuse avec le garçon qu’il est censé aider ! Je sais, je devrais le remettre à sa place, mais grande timide que je suis, je n’ose pas, car c’est un « adulte » (depuis peu, apparemment…) Et quand j’ose demander à l’administration la raison pour laquelle mon élève est accompagné, attention ! Tabou ! Secretdéfensemédical !
Dans le collège où j’étais il y a encore deux ans, il y en avait un par-ci, par-là mais jamais autant. Est-ce que chaque établissement à sa politique ?
Si l'AESH n'a pas une attitude professionnelle
- tu en parles avec lui
- tu en parles au CE.
AESH signifie dossier MDPH et notification. Ce n'est absolument pas lié à l'établissement.
Pour monter un dossier MDPH, il faut un certificat médical étayé (formulaire de 7 pages), un dossier de plus de 30 pages, un Gevasco établi en équipe éducative, divers justificatifs, bilans, compte-rendus de suivis...bref un temps certain pour en venir à bout.
Il n'y a pas que le handicap moteur qui nécessite un AESH. Un élève qui est amputé du pied a bien un handicap moteur, mais pas spécialement besoin d'un AESH une fois qu'il a les fesses posées sur sa chaise.
Les AESH ne te veulent rien, ils sont payés pour faire un travail, qui est d'aider des élèves avec handicap, qui ont besoin d'un accompagnement.
Si AESH, un PPS est normalement rédigé.
Je trouve plutôt inquiétant que ton inquiétude porte sur le fait de ne pas être seule avec tes élèves plutôt que sur le handicap de ces élèves.
- PurpleBannerNiveau 7
Les élèves ont une histoire scolaire; à défaut d'être consignée par écrit, les enseignants des années précédentes ne devraient-ils pas être consultés en priorité pour savoir quels sont les besoins précis pour l'aide que l'AESH doit apporter?
Ici:
Du CM2 à la 6ème. Mais aussi d'un niveau à l'autre au collège.
Ici:
- Spoiler:
En classe de CM2, l'an dernier, un élève qui a tout de l'Aspie.
Non diagnostiqué comme tel car le CMP local s'y refuse. On me lâche du bout des lèvres une "psychose infantile". Je n'ai pas la légitimité d'en dire plus (ce qui est normal mais bon...)
Les parents ne parlent pas français. Doivent se débrouiller avec ça. Ils ne comprennent pas.
Depuis le CE2, reconnaissance MDPH, notification AESH.
L'élève a des zones d'excellence (orthographe, histoire, culture générale), se débrouille + ou - en maths, lecture des textes longs très difficile, quelques marottes (informatique, dessin) et des difficultés (gestions du stress, de la frustration (injustice), des relations). Ces difficultés avec les émotions, si non accompagnées, peuvent ruiner une heure de cours (ou 1 journée).
Réunion école/collège fin juin.
J'explique le cas, signale les difficultés et réussites, indique 2 élèves avec lesquels il est en confiance (puisqu'on nous le demande, à nous PE). Principal adjoint à très l'écoute.
Septembre:
Je croise l'élève, prends des nouvelles: il n'est pas dans la classe des 2 élèves indiqués; il n'y a pas d'AESH avec lui; il a déjà eu 1 heure de colle.
Le lendemain, la mère m'appelle: je comprends qu'il a été oublié dans la cour 2 fois alors que la classe se déplaçait au gymnase, qu'elle est allée au collège mais n'a pas compris ce qu'on lui a expliqué (le collège non plus n'a pas dû comprendre).
L'école téléphone au collège, explique. Le collège téléphone au PIAL. Une AESH est prévue pour...novembre.
En attendant, une autre, est dépêchée en rustine d'urgence sur quelques heures pour cet élève. Elle suit déjà d'autres élève. Personne n'est là pour "sélectionner" les heures où elle pourrait être le plus utile. Elle sera à ses côtés quand ce sera possible.
Elle n'a jamais travaillé avec cet élève; ne connait pas ses besoins; personne ne lui explique.
Mais elle a travaillé dans notre école; sait que l'élève vient de chez nous. Elle, nous appelle puis vient nous voir, sur son temps de pause. Et je peux lui expliquer.
Quelle perte de temps, d'énergie pour tout le monde (profs, élève, Perdir Collège+école, AESH, PE). Début d'année tristissime pour cet élève qui depuis 8 ans est scolarisé en classe normale.
Du CM2 à la 6ème. Mais aussi d'un niveau à l'autre au collège.
- SphinxProphète
Je ne comprends pas ces histoires de secret défense concernant les élèves porteurs de handicap. Dans mon collège, on organisait systématiquement en début d'année et de préférence dès la prérentrée (vaut mieux ça que d'autres réunions inutiles) une ESS avec CDE, PP, parent, AESH et tous les profs qui pouvaient/voulaient se libérer pour y assister (et, les années fastes, le médecin scolaire, qui se déplaçait ainsi une seule fois). C'était l'occasion de la mise en place du PAP ou PPS pour l'année. Les infos étaient transmises au reste de l'équipe. Si ça n'est pas le cas, il faut l'exiger. Il n'est pas question de demander à lire un dossier médical mais d'avoir suffisamment d'informations pour organiser au mieux la scolarité de l'élève. Il faut arrêter de raconter n'importe quoi dans les établissements scolaires sur une nécessité de secret médical mal comprise, on a droit, si on nous demande d'avoir une attitude ou des gestes particuliers, de savoir lesquels justement... C'est un peu comme si on nous refusait les infos sur les élèves allergiques sous prétexte de secret médical alors qu'ils sont susceptibles de faire une crise grave en sortie scolaire et qu'on doit savoir comment réagir.
Concernant l'AESH, il est au contraire une aide précieuse pour aider et canaliser l'élève à ta place. Ce n'est pas de sa faute si tu n'as pas les informations nécessaires (et probablement lui non plus). Il faut se retourner contre la direction au lieu de le traiter comme une infestation de sauterelles. Et par ailleurs, il n'a certainement pas reçu de formation, encore plus s'il est très jeune, et doit manquer d'expérience. Ça ne mange pas de pain de prendre un peu de temps avec lui pour voir comment il peut aider l'élève dans ta matière, tout en ayant une attitude appropriée et sans déranger le cours. Il y a plein d'AED voire de jeunes profs qui ont parfois un positionnement pas tout à fait bien ajusté face aux élèves, c'est une chose qui s'apprend.
Concernant l'AESH, il est au contraire une aide précieuse pour aider et canaliser l'élève à ta place. Ce n'est pas de sa faute si tu n'as pas les informations nécessaires (et probablement lui non plus). Il faut se retourner contre la direction au lieu de le traiter comme une infestation de sauterelles. Et par ailleurs, il n'a certainement pas reçu de formation, encore plus s'il est très jeune, et doit manquer d'expérience. Ça ne mange pas de pain de prendre un peu de temps avec lui pour voir comment il peut aider l'élève dans ta matière, tout en ayant une attitude appropriée et sans déranger le cours. Il y a plein d'AED voire de jeunes profs qui ont parfois un positionnement pas tout à fait bien ajusté face aux élèves, c'est une chose qui s'apprend.
- NanouVNiveau 6
Je ne comprends pas non plus la mise en place d'un secret médical autour d'un élève que l'on doit prendre en charge...
Heureusement que mon établissement n'a pas ce raisonnement, sinon, je crois que je serais d'une mauvaise foi totale en ce qui concerne les aménagements...
Depuis trois ans, je travaille avec une super AVS. Nous échangeons régulièrement sur les élèves et cette relation est vraiment constructive.
Courage! Avec un peu de communication, tout peut, peut-être, s'arranger
Et, dans le cas contraire... :diable:
Heureusement que mon établissement n'a pas ce raisonnement, sinon, je crois que je serais d'une mauvaise foi totale en ce qui concerne les aménagements...
Depuis trois ans, je travaille avec une super AVS. Nous échangeons régulièrement sur les élèves et cette relation est vraiment constructive.
Courage! Avec un peu de communication, tout peut, peut-être, s'arranger
Et, dans le cas contraire... :diable:
- ZybulkaHabitué du forum
- albertine123Niveau 6
Bonjour,
Je suis coordo ULIS collège, des AESHco (AVS dédié au dispositif ULIS), AESHi (individuel pour un seul élève) et AESHm (mutualisé, donc partagé entre plusieurs élèves), j'en ai vu passer quelques-uns même si (non, non) je ne suis pas responsable des AVS de l'établissement, comme certains de mes collègues continuent à le croire. Les AVSm relèvent de l'adjoint (chez nous en tout cas) pour l'organisation de l'emploi du temps, et un peu plus haut, pour leur affectation, du PIAL.
Pour ce qui est de l'AESHco de l'ULIS, nous faisons son emploi du temps à deux, en fonction de son contrat (du nombre d'heures qu'il doit effectuer) et des priorités à accompagner tel ou tel élève en inclusion sur telle ou telle matière.
On rencontre tous les profils, en tout cas j'ai déjà croisé ceux-ci : des thésards, des doubles bac +5, des étudiants qui n'ont qu'un ou deux modules à repasser donc un emploi du temps cool qui leur permet de faire AVS à côté, d'anciens cadres ou ingénieurs au chômage, des personnes du milieu du spectacle pour qui le job d'AVS est un mi-temps alimentaire, d'anciens AED, d'anciens éducateurs, des gens qui préparent un concours ou une reconversion professionnelle, etc. Certains sont formidables, d'autres moins. Comme partout j'imagine.
En tout cas, ils font un boulot épuisant, à courir de salles en salles, grimper et descendre les escaliers toute la journée, parfois surveiller l'élève pendant les récréations ou la cantine (l'AVS peut aussi accompagner certains élèves sur des temps périscolaires, en cas de nécessité), accompagner à la piscine, au gymnase ou au stade, prendre les notes souvent, relire et réexpliquer les consignes encore plus fréquemment, remettre l'élève à la tâche, l'empêcher de bavarder ou se disperser, et le plus souvent, vous l'avez sûrement constaté dans vos classes, tout cela pour deux élèves en même temps. A cela s'ajoute presque systématiquement l'accompagnement d'un élève de 3e pendant les épreuves du DNB ou DNB pro (rarement celui qu'ils ont eu pendant l'année).
Il y a en effet de plus en plus de reconnaissances de handicap, donc potentiellement de plus en plus d'élèves qui pourraient avoir besoin d'un AESH/AVS.
Il se demande au cours de l'ESS, la réunion annuelle obligatoire pour tout élève ayant une reconnaissance MDPH. C'est la MDPH qui juge ou non de l'opportunité de l'attribuer. Normalement, dans le Geva-sco (le document rempli par l'enseignant référent à l'issue de chaque ESS), il est indiqué pour quelles tâches l'AVS serait utile (ce qui permettra donc ensuite de définir son rôle). Par exemple : prendre des notes, remettre l'élève
la tâche, l'accompagner à la cantine.
Mais recevoir de la MDPH une notification pour un AVS pour un élève ne signifie pas qu'il aura effectivement un AVS car les besoins sont de plus en plus grands pour un recrutement structurellement compliqué, notamment à cause d'un salaire peu attractif.
Il faut également savoir que depuis l'année dernière, les notifications d'AVS ne comportent plus de quotité d'heures comme auparavant. Ce qui, clairement, signifie moins d'heures par élève.
Dans mon ULIS, depuis la rentrée, j'ai ainsi des élèves qui ont purement et simplement vu disparaître leur AVSm (non remplacé par un autre). Ou bien qui ont conservé leur AVSm, mais qui ont deux fois moins d'heures avec lui. Je sais par la circo que le rectorat continue à recruter activement. Mais il est évident que beaucoup d'élèves avec un besoin d'AVS avéré (et une notification de la MDPH) resteront sans cette année.
La présence des AVS dérangent parfois certains collègues (parce qu'ils se sentent écoutés, ou parce qu'ils entendent des conversations chuchotées entre l'élève et l'AVS, ou encore parce que cela rend les salles de classe encore plus bourrées...). Mais l'absence d'AVS peut ête encore plus problématique (collègue qui doit interrompre son cours pour réexpliquer à l'élève, enfiler sa feuille dans les anneaux des classeurs, noter sur son agenda ou que sais-je...). De mon côté, j'ai pris l'habitude d'avoir des adultes dans ma classe (AESHco, AVSm, éducateurs extérieurs, ergothérapeutes, sans compter les stagiaires profs ou CPE qui passent dans l'établissement et veulent voir à quoi ressemblent une ULIS... donc je ne les calcule même plus
Quel pavé !
Bon après-midi !
Je suis coordo ULIS collège, des AESHco (AVS dédié au dispositif ULIS), AESHi (individuel pour un seul élève) et AESHm (mutualisé, donc partagé entre plusieurs élèves), j'en ai vu passer quelques-uns même si (non, non) je ne suis pas responsable des AVS de l'établissement, comme certains de mes collègues continuent à le croire. Les AVSm relèvent de l'adjoint (chez nous en tout cas) pour l'organisation de l'emploi du temps, et un peu plus haut, pour leur affectation, du PIAL.
Pour ce qui est de l'AESHco de l'ULIS, nous faisons son emploi du temps à deux, en fonction de son contrat (du nombre d'heures qu'il doit effectuer) et des priorités à accompagner tel ou tel élève en inclusion sur telle ou telle matière.
On rencontre tous les profils, en tout cas j'ai déjà croisé ceux-ci : des thésards, des doubles bac +5, des étudiants qui n'ont qu'un ou deux modules à repasser donc un emploi du temps cool qui leur permet de faire AVS à côté, d'anciens cadres ou ingénieurs au chômage, des personnes du milieu du spectacle pour qui le job d'AVS est un mi-temps alimentaire, d'anciens AED, d'anciens éducateurs, des gens qui préparent un concours ou une reconversion professionnelle, etc. Certains sont formidables, d'autres moins. Comme partout j'imagine.
En tout cas, ils font un boulot épuisant, à courir de salles en salles, grimper et descendre les escaliers toute la journée, parfois surveiller l'élève pendant les récréations ou la cantine (l'AVS peut aussi accompagner certains élèves sur des temps périscolaires, en cas de nécessité), accompagner à la piscine, au gymnase ou au stade, prendre les notes souvent, relire et réexpliquer les consignes encore plus fréquemment, remettre l'élève à la tâche, l'empêcher de bavarder ou se disperser, et le plus souvent, vous l'avez sûrement constaté dans vos classes, tout cela pour deux élèves en même temps. A cela s'ajoute presque systématiquement l'accompagnement d'un élève de 3e pendant les épreuves du DNB ou DNB pro (rarement celui qu'ils ont eu pendant l'année).
Il y a en effet de plus en plus de reconnaissances de handicap, donc potentiellement de plus en plus d'élèves qui pourraient avoir besoin d'un AESH/AVS.
Il se demande au cours de l'ESS, la réunion annuelle obligatoire pour tout élève ayant une reconnaissance MDPH. C'est la MDPH qui juge ou non de l'opportunité de l'attribuer. Normalement, dans le Geva-sco (le document rempli par l'enseignant référent à l'issue de chaque ESS), il est indiqué pour quelles tâches l'AVS serait utile (ce qui permettra donc ensuite de définir son rôle). Par exemple : prendre des notes, remettre l'élève
la tâche, l'accompagner à la cantine.
Mais recevoir de la MDPH une notification pour un AVS pour un élève ne signifie pas qu'il aura effectivement un AVS car les besoins sont de plus en plus grands pour un recrutement structurellement compliqué, notamment à cause d'un salaire peu attractif.
Il faut également savoir que depuis l'année dernière, les notifications d'AVS ne comportent plus de quotité d'heures comme auparavant. Ce qui, clairement, signifie moins d'heures par élève.
Dans mon ULIS, depuis la rentrée, j'ai ainsi des élèves qui ont purement et simplement vu disparaître leur AVSm (non remplacé par un autre). Ou bien qui ont conservé leur AVSm, mais qui ont deux fois moins d'heures avec lui. Je sais par la circo que le rectorat continue à recruter activement. Mais il est évident que beaucoup d'élèves avec un besoin d'AVS avéré (et une notification de la MDPH) resteront sans cette année.
La présence des AVS dérangent parfois certains collègues (parce qu'ils se sentent écoutés, ou parce qu'ils entendent des conversations chuchotées entre l'élève et l'AVS, ou encore parce que cela rend les salles de classe encore plus bourrées...). Mais l'absence d'AVS peut ête encore plus problématique (collègue qui doit interrompre son cours pour réexpliquer à l'élève, enfiler sa feuille dans les anneaux des classeurs, noter sur son agenda ou que sais-je...). De mon côté, j'ai pris l'habitude d'avoir des adultes dans ma classe (AESHco, AVSm, éducateurs extérieurs, ergothérapeutes, sans compter les stagiaires profs ou CPE qui passent dans l'établissement et veulent voir à quoi ressemblent une ULIS... donc je ne les calcule même plus
Quel pavé !
Bon après-midi !
- ThomHabitué du forum
Guinnevere a écrit:Je vais me faire taper sur les doigts, car j’imagine qu’ils sont utiles dans certains cas, mais tant pis, il fallait que je fasse sortir ce cri du cœur !
Un AESH dans trois de mes quatre classes ! Qui sont ces gens ? Que veulent-ils ? Ne peuvent-ils pas me laisser tranquille, seule, avec mes élèves, comme les profs le sont depuis la nuit des temps ? Je comprendrais si mes élèves avaient un handicap moteur, mais ce n’est pas le cas. Je ne comprends pas ce qu'ils font là. Le pire, c’est ce jeune AESH en 3e, qui ne s’était même pas présenté, qui m’a répondu du bout des lèvres quand je lui ai demandé qui il était. Et que fait-il ? Il bavarde et s’amuse avec le garçon qu’il est censé aider ! Je sais, je devrais le remettre à sa place, mais grande timide que je suis, je n’ose pas, car c’est un « adulte » (depuis peu, apparemment…) Et quand j’ose demander à l’administration la raison pour laquelle mon élève est accompagné, attention ! Tabou ! Secretdéfensemédical !
Dans le collège où j’étais il y a encore deux ans, il y en avait un par-ci, par-là mais jamais autant. Est-ce que chaque établissement à sa politique ?
Je trouve ce message désolant surtout la partie en gras,
Pour ma part j'ai pris le parti inverse, j'adore travailler avec des adultes dans la salle pour justement ne pas être toujours seul avec mes élèves, avoir un regard extérieur sur ce que je fais (et la possibilité d'améliorer comment j'adapte ce que je fais pour ces élèves en difficulté) et cela va dans la continuité pour moi du travail en équipe en tant que prof : la porte est ouverte
Dans mon établissement, il n'est pas rare que des collègues passent dans les cours d'autres collègues et cela n'a jamais posé problème avec les classes, au contraire, cela montre un certain travail en équipe que les élèves apprécient.
- CatalunyaExpert spécialisé
Je pense que les élèves se fichent pas mal du travail en équipe de leurs profs.
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum