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- CatalunyaExpert spécialisé
Je pense que les élèves se fichent pas mal du travail en équipe de leurs profs.
- zigmag17Guide spirituel
Par obligation ( nouveaux programmes) nous travaillons beaucoup par binômes en LP( co-inter machin, projet truc....); cet enseignement s'avère agréable et productif quand nous avons la même vision de l'élève, mais peut vite devenir un enfer si le mot "pédagogie" n'a pas le même sens pour deux profs qui interviennent ensemble auprès d'une classe.
Quant au cours porte ouverte, je déteste( j'aime bien dans le cadre de l'enseignement refermer ma porte sur ce qu'il me semble être un espace d'intimité partagée, alors que chez moi je ne supporte pas les portes fermées c'est bizarre). Un nombre non négligeable de mes collègues pratique ce sport, à seule fin les soupconné-je, mais ça doit être mon mauvais esprit, de montrer ostensiblement qu'avec eux, il n'y a pas de bruit dans leurs cours ( après vérification, ce dont des classes de 12 élèves donc on je joue pas dans la même cour, nul doute qu'avec 35 GA je ne pourrai jamais m'aligner). Et je précise tout de suite que cette mode n'est pas venue du covid ( aération tout ça), ça date.... Quel intérêt de faire cours la porte de la salle ouverte? Si quelqu'un a une réponse, ça m'intéresse.
Quant au cours porte ouverte, je déteste( j'aime bien dans le cadre de l'enseignement refermer ma porte sur ce qu'il me semble être un espace d'intimité partagée, alors que chez moi je ne supporte pas les portes fermées c'est bizarre). Un nombre non négligeable de mes collègues pratique ce sport, à seule fin les soupconné-je, mais ça doit être mon mauvais esprit, de montrer ostensiblement qu'avec eux, il n'y a pas de bruit dans leurs cours ( après vérification, ce dont des classes de 12 élèves donc on je joue pas dans la même cour, nul doute qu'avec 35 GA je ne pourrai jamais m'aligner). Et je précise tout de suite que cette mode n'est pas venue du covid ( aération tout ça), ça date.... Quel intérêt de faire cours la porte de la salle ouverte? Si quelqu'un a une réponse, ça m'intéresse.
- kiwiGuide spirituel
- ThomHabitué du forum
Catalunya a écrit:Je pense que les élèves se fichent pas mal du travail en équipe de leurs profs.
Chacun son avis
zigmag17 a écrit:Par obligation ( nouveaux programmes) nous travaillons beaucoup par binômes en LP( co-inter machin, projet truc....); cet enseignement s'avère agréable et productif quand nous avons la même vision de l'élève, mais peut vite devenir un enfer si le mot "pédagogie" n'a pas le même sens pour deux profs qui interviennent ensemble auprès d'une classe.
Quant au cours porte ouverte, je déteste( j'aime bien dans le cadre de l'enseignement refermer ma porte sur ce qu'il me semble être un espace d'intimité partagée, alors que chez moi je ne supporte pas les portes fermées c'est bizarre). Un nombre non négligeable de mes collègues pratique ce sport, à seule fin les soupconné-je, mais ça doit être mon mauvais esprit, de montrer ostensiblement qu'avec eux, il n'y a pas de bruit dans leurs cours ( après vérification, ce dont des classes de 12 élèves donc on je joue pas dans la même cour, nul doute qu'avec 35 GA je ne pourrai jamais m'aligner). Et je précise tout de suite que cette mode n'est pas venue du covid ( aération tout ça), ça date.... Quel intérêt de faire cours la porte de la salle ouverte? Si quelqu'un a une réponse, ça m'intéresse.
Quand j'écrivais porte ouverte, j'évoquais plus que l'objet porte ( :sourit:) le fait que certains de mes collègues (dont moi) travaillons plutôt avec un état d'esprit disant qu'il n'y a aucun soucis à frapper / entrer dans la salle même pendant une séance
Je sais cependant que nous sommes marginaux
- zigmag17Guide spirituel
kiwi a écrit:Ça m’arrive souvent. Ma salle est mal orientée et on crève de chaud. Donc j’ouvre pour tenter un courant d’air, tout bêtement.
Ah donc c'est purement thermique, pas pédagogique ?! Le mystère s'éclaircit!!
- zigmag17Guide spirituel
Thom a écrit:Catalunya a écrit:Je pense que les élèves se fichent pas mal du travail en équipe de leurs profs.
Chacun son aviszigmag17 a écrit:Par obligation ( nouveaux programmes) nous travaillons beaucoup par binômes en LP( co-inter machin, projet truc....); cet enseignement s'avère agréable et productif quand nous avons la même vision de l'élève, mais peut vite devenir un enfer si le mot "pédagogie" n'a pas le même sens pour deux profs qui interviennent ensemble auprès d'une classe.
Quant au cours porte ouverte, je déteste( j'aime bien dans le cadre de l'enseignement refermer ma porte sur ce qu'il me semble être un espace d'intimité partagée, alors que chez moi je ne supporte pas les portes fermées c'est bizarre). Un nombre non négligeable de mes collègues pratique ce sport, à seule fin les soupconné-je, mais ça doit être mon mauvais esprit, de montrer ostensiblement qu'avec eux, il n'y a pas de bruit dans leurs cours ( après vérification, ce dont des classes de 12 élèves donc on je joue pas dans la même cour, nul doute qu'avec 35 GA je ne pourrai jamais m'aligner). Et je précise tout de suite que cette mode n'est pas venue du covid ( aération tout ça), ça date.... Quel intérêt de faire cours la porte de la salle ouverte? Si quelqu'un a une réponse, ça m'intéresse.
Quand j'écrivais porte ouverte, j'évoquais plus que l'objet porte ( :sourit:) le fait que certains de mes collègues (dont moi) travaillons plutôt avec un état d'esprit disant qu'il n'y a aucun soucis à frapper / entrer dans la salle même pendant une séance
Je sais cependant que nous sommes marginaux
Ah d'accord!!!
Cela dit pour moi si, il y a un problème à entrer dans la salle pendant une séance parce que cela interrompt un processus de mise au travail déjà compliqué. Apres ça dépend de la teneur de l'intervention. Mais par expérience je sais que les distributions de papiers ou convocations d'élèves à la vie scolaire peuvent mettre par terre en deux secondes tout un cours. Et si c'est un collègue qui veut venir dans la classe pour des raisons pédagogiques du coup, j'aime autant que cela ait été décidé avant.
- frimoussette77Guide spirituel
Ah oui c'est rageant les interruptions intempestives ! Avec certaines classes, ça ne change rien mais avec d'autres, l'équilibre déjà précaire, est rompu et il faut se battre à nouveau pour réussir à les remettre au travail.zigmag17 a écrit:Thom a écrit:Catalunya a écrit:Je pense que les élèves se fichent pas mal du travail en équipe de leurs profs.
Chacun son aviszigmag17 a écrit:Par obligation ( nouveaux programmes) nous travaillons beaucoup par binômes en LP( co-inter machin, projet truc....); cet enseignement s'avère agréable et productif quand nous avons la même vision de l'élève, mais peut vite devenir un enfer si le mot "pédagogie" n'a pas le même sens pour deux profs qui interviennent ensemble auprès d'une classe.
Quant au cours porte ouverte, je déteste( j'aime bien dans le cadre de l'enseignement refermer ma porte sur ce qu'il me semble être un espace d'intimité partagée, alors que chez moi je ne supporte pas les portes fermées c'est bizarre). Un nombre non négligeable de mes collègues pratique ce sport, à seule fin les soupconné-je, mais ça doit être mon mauvais esprit, de montrer ostensiblement qu'avec eux, il n'y a pas de bruit dans leurs cours ( après vérification, ce dont des classes de 12 élèves donc on je joue pas dans la même cour, nul doute qu'avec 35 GA je ne pourrai jamais m'aligner). Et je précise tout de suite que cette mode n'est pas venue du covid ( aération tout ça), ça date.... Quel intérêt de faire cours la porte de la salle ouverte? Si quelqu'un a une réponse, ça m'intéresse.
Quand j'écrivais porte ouverte, j'évoquais plus que l'objet porte ( :sourit:) le fait que certains de mes collègues (dont moi) travaillons plutôt avec un état d'esprit disant qu'il n'y a aucun soucis à frapper / entrer dans la salle même pendant une séance
Je sais cependant que nous sommes marginaux
Ah d'accord!!!
Cela dit pour moi si, il y a un problème à entrer dans la salle pendant une séance parce que cela interrompt un processus de mise au travail déjà compliqué. Apres ça dépend de la teneur de l'intervention. Mais par expérience je sais que les distributions de papiers ou convocations d'élèves à la vie scolaire peuvent mettre par terre en deux secondes tout un cours. Et si c'est un collègue qui veut venir dans la classe pour des raisons pédagogiques du coup, j'aime autant que cela ait été décidé avant.
- JacqGuide spirituel
frimoussette77 a écrit:Ah oui c'est rageant les interruptions intempestives ! Avec certaines classes, ça ne change rien mais avec d'autres, l'équilibre déjà précaire, est rompu et il faut se battre à nouveau pour réussir à les remettre au travail.zigmag17 a écrit:Thom a écrit:Catalunya a écrit:Je pense que les élèves se fichent pas mal du travail en équipe de leurs profs.
Chacun son aviszigmag17 a écrit:Par obligation ( nouveaux programmes) nous travaillons beaucoup par binômes en LP( co-inter machin, projet truc....); cet enseignement s'avère agréable et productif quand nous avons la même vision de l'élève, mais peut vite devenir un enfer si le mot "pédagogie" n'a pas le même sens pour deux profs qui interviennent ensemble auprès d'une classe.
Quant au cours porte ouverte, je déteste( j'aime bien dans le cadre de l'enseignement refermer ma porte sur ce qu'il me semble être un espace d'intimité partagée, alors que chez moi je ne supporte pas les portes fermées c'est bizarre). Un nombre non négligeable de mes collègues pratique ce sport, à seule fin les soupconné-je, mais ça doit être mon mauvais esprit, de montrer ostensiblement qu'avec eux, il n'y a pas de bruit dans leurs cours ( après vérification, ce dont des classes de 12 élèves donc on je joue pas dans la même cour, nul doute qu'avec 35 GA je ne pourrai jamais m'aligner). Et je précise tout de suite que cette mode n'est pas venue du covid ( aération tout ça), ça date.... Quel intérêt de faire cours la porte de la salle ouverte? Si quelqu'un a une réponse, ça m'intéresse.
Quand j'écrivais porte ouverte, j'évoquais plus que l'objet porte ( :sourit:) le fait que certains de mes collègues (dont moi) travaillons plutôt avec un état d'esprit disant qu'il n'y a aucun soucis à frapper / entrer dans la salle même pendant une séance
Je sais cependant que nous sommes marginaux
Ah d'accord!!!
Cela dit pour moi si, il y a un problème à entrer dans la salle pendant une séance parce que cela interrompt un processus de mise au travail déjà compliqué. Apres ça dépend de la teneur de l'intervention. Mais par expérience je sais que les distributions de papiers ou convocations d'élèves à la vie scolaire peuvent mettre par terre en deux secondes tout un cours. Et si c'est un collègue qui veut venir dans la classe pour des raisons pédagogiques du coup, j'aime autant que cela ait été décidé avant.
En vrac, même si "porte ouverte" a été mal interprété à l'origine, je poursuis le HS un peu avant de passer aux AESH.
Je fais très souvent cours porte ouverte non pas pour faire le malin et dire que je gère bien ma classe mais parce que les conditions sont réunies. Un, nous sommes un établissement très calme, donc avec peu de nuisances sonores venues des couloirs (ce n'était pas le cas dans mon ancien établissement). Deux : le bureau et le tableau sont très proches de ladite porte, donc je peux la refermer facilement s'il y a du bruit dehors, si des élèves sont dans le couloir et que mes élèves se concentrent sur ce qui se passe dehors, ou si je veux dire une énorme bêtise à mes élèves, ou si je leur envoie une engueulade tonitruante (là, quand je ferme la porte ils savent que cela va mal se passer). Je trouve que c'est agréable, j'ai l'impression d'être moins enfermé. Cela calme aussi les couloirs car les gamins voient que la plupart des portes sont ouvertes et donc font un peu moins de bruit dans les couloirs. Mais, j'écris de nouveau : nous avons pour un LP une situation particulièrement calme. Dans mon ancien établissement ce n'était pas possible. Dernier avantage : cela évite que l'administration puisse venir discrètement écouter à la porte.
Anecdotes des portes fermées et des espions de l'administration.
Dans mon premier établissement l’Oeil de Moscou (l'un des CPE) venait régulièrement écouter aux portes, mais ce bêta n'avait jamais tilté qu'il lui fallait traverser la cour pour venir écouter aux portes de nos préfabriqués, que les élèves le voyaient arriver, qu'ils se redressaient tous de leur position avachie, et que nous (prof) qui ne le voyions pas arriver savions par l'attitude des gamins qu'il arrivait.
Dans mon second établissement le proviseur adjoint avait pris l'habitude détestable d'entrer sans crier gare durant les cours de certains profs. Je dis certains car il a testé une fois chez moi. Comme lorsqu'un élève entre dans ma classe (en retard) sans frapper avant je dis "on fait toc-toc avant d'entrer", lorsqu'il a déboulé il a eu droit à toute la classe qui en choeur lui a dit "on fait toc-toc avant d'entrer". Il est reparti illico, les gamins étaient morts de rire. Il n'est jamais revenu.
Ou plutôt il est revenu une fois écouter à la porte mais, pas de chance, j'apercevais le sommet de son crâne par le judas de la porte et il y eu droit cette fois à "vous pouvez entrer Monsieur .....". Le sommet du crâne a disparu furtivement.
Pour les AESH : je n'aime pas, pendant au moins deux secondes et après j'oublie qu'il ou elle est là. Nous en avons souvent dans mon établissement en raison du nombre d'élèves ULIS dans l'établissement, surtout dans certaines sections. J'ai eu une fois à reprendre discrètement une AESH qui, comme l'indiquait l'un de vous plus haut, consultait discrètement son portable en classe. Cela s'est très bien passé. Une fois je me suis énervé contre un AESH car, en réalité, c'étaient certains élèves qui n'avaient pas à avoir le secours de l'AESH qui profitaient de lui pour ne rien branler et lui faire faire le boulot. C'est une personne excellente mais qui voulait trop aider. Il a fallu que je lui dise "M..... tu ne les aides pas, ils ne fichent rien, tu n'as pas à faire le travail à leur place". Là je me suis énervé mais ce n'était pas de sa faute, il voulait trop bien faire et les élèves profitaient de sa gentillesse. Par contre des fois il me fait marrer car il répond à la place des élèves. Maintenant je lui dis "M....., je te rappelle que ce n'est pas à toi que je pose la question, je sais que tu connais la réponse !" et on se marre. Une fois "M....." était dans la classe et je vois débouler une (femme) "M...." (aussi). Je lui ai dit "mais qu'est-ce que tu viens faire ?" (en gros, c'était plus policé). En fait elle n'avait pas assez d'heure cette semaine alors pour l'occuper on l'envoyait dans ma salle. Je lui ai indiqué que j'avais 6 élèves ULIS et qu'on n'allait pas être trois à s'occuper d'eux. Elle est repartie.
Outre mes collègues AESH j'ai deux amis AESH (dans d'autres établissements que le mien). Je les plains ! Qu'est-ce que je n'aimerais pas faire ce boulot. Le cul sur une chaise toute la journée à écouter radoter des vieux prof dans mon genre (un peu comme les élèves, mais ils ont l'habitude et pas le même âge). En plus des fois ils se tapent le même cours plusieurs fois dans la semaine ou sur plusieurs années.
L'un des mes deux amis AESH vient de partir, il n'en pouvait plus de se taper les mêmes cours sur plusieurs années.
Et pour terminer : en fait nous sommes comme les élèves. Nous n'aimons pas que l'on vienne "perturber" notre petit quotidien, cela perturbe notre petit train-train, notre espace "clos" qu'est la salle de cours. Les élèves s'adaptent très rapidement. Parfois d'ailleurs j'ai regretté une trop grande proximité entre les AESH et les élèves. C'est le seul reproche que je pourrais émettre. Il y a aussi que nous pouvons parfois être pris en défaut, énervement, cours qui ne marche pas etc. et nous n'aimons pas cela. La situation peut aussi être délicate pour un AESH lorsque le cours se déroule mal. Un ami AESH de mon établissement a un jour été obligé de lui-même pourrir un élève en pleine classe car il l'a perturbait trop, tout le temps et que le collègue n'intervenait pas. Les élèves n'en pouvaient plus, l'AESH non plus. Il a été obligé d'intervenir. Situation détestable où l'autorité s'inverse. On peut dire qu'il n'aurait pas dû le faire mais à sa décharge je suis moi-même intervenu dans la même classe et avec le même prof (mais avec une autre AESH) tant c'était le boxon (je ne pouvais plus faire cours dans la salle voisine). Situations vraiment déstabilisante que de devoir intervenir chez un collègue, encore plus pour un AESH. En plus l'administration tentait de lui tirer les vers du nez pour savoir comment cela se passait dans les cours de M. X, ce qui le mettait totalement en porte-à-faux.
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