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- julianna7Niveau 5
Vos témoignages sont impressionnants ! Vous êtes des héroïnes les filles !
- Tatang27Niveau 1
Ma situation est un peu différente mais en général je pense qu'il faut vraiment réfléchir avant de se lancer. De mon côté ce n'était pas une licence mais l'agrégation que j'avais décidé de passer l'année dernière alors que j'étais enceinte, je suis TZR (remplacements de courte durée donc aucun emploi du temps fixe sur l'année et/ou connu à l'avance) et mon conjoint travaille à l'étranger cinq mois par an (donc seule avec bébé).
Pendant l'été et les mois suivants (avant l'accouchement) j'ai réussi à préparer l'agrégation facilement mais depuis la naissance de ma fille fin janvier, je n'ai vraiment pas pu me remettre dedans et ne suis donc même pas allée aux écrits. Cet été, je voulais retenter mais je me ravisée très vite.
Je pense qu'un bébé demande du temps et il y a beaucoup "d'imprévus". Se remettre de l'accouchement prend du temps et j'ai trouvé que le congé maternité ne suffisait pas du tout pour cela et bébé peut être difficile ... Une fois le travail repris, je me suis retrouvée à travailler à une heure de chez moi et à m'occuper seule d'un bébé qui ne dormait pas et ne cessait de pleurer (diagnostiquée avec des RGO après une hospitalisation à 4 mois). Et même maintenant qu'elle va bien mieux, j'avoue ne pas avoir le temps de faire quoique se soit à part m'occuper de ma fille... Je prépare même mes cours sur place maintenant car j'ai des difficultés à trouver le temps à la maison en dehors des vacances scolaires.
Bien sûr, chaque situation est différente. Ce n'était pas possible pour moi mais cela ne veut pas dire que ce n'est pas possible pour d'autres. Si tu as un bon emploi du temps pendant ta licence et un mari qui aide beaucoup, c'est tout à fait possible mais je pense qu'il faut une organisation en béton et croiser les doigts pour que bébé soit facile et que tu te remettes assez vite de l'accouchement.
Pendant l'été et les mois suivants (avant l'accouchement) j'ai réussi à préparer l'agrégation facilement mais depuis la naissance de ma fille fin janvier, je n'ai vraiment pas pu me remettre dedans et ne suis donc même pas allée aux écrits. Cet été, je voulais retenter mais je me ravisée très vite.
Je pense qu'un bébé demande du temps et il y a beaucoup "d'imprévus". Se remettre de l'accouchement prend du temps et j'ai trouvé que le congé maternité ne suffisait pas du tout pour cela et bébé peut être difficile ... Une fois le travail repris, je me suis retrouvée à travailler à une heure de chez moi et à m'occuper seule d'un bébé qui ne dormait pas et ne cessait de pleurer (diagnostiquée avec des RGO après une hospitalisation à 4 mois). Et même maintenant qu'elle va bien mieux, j'avoue ne pas avoir le temps de faire quoique se soit à part m'occuper de ma fille... Je prépare même mes cours sur place maintenant car j'ai des difficultés à trouver le temps à la maison en dehors des vacances scolaires.
Bien sûr, chaque situation est différente. Ce n'était pas possible pour moi mais cela ne veut pas dire que ce n'est pas possible pour d'autres. Si tu as un bon emploi du temps pendant ta licence et un mari qui aide beaucoup, c'est tout à fait possible mais je pense qu'il faut une organisation en béton et croiser les doigts pour que bébé soit facile et que tu te remettes assez vite de l'accouchement.
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2021-2022 : remplacements à venir de courte/moyenne durée
2017-2021 : deux congé maternité + remplacements de courte ou moyenne durée (8 collèges, 2 lycées)
2016-2017 : stagiaire collège (4e et 6e segpa)
- MalagaModérateur
J'aurais été totalement incapable de préparer l'agrégation ou une licence durant mes congés maternité. Je ne suis pas une très grosse dormeuse mais les premières semaines avec un nouveau-né m'ont paru, à chaque fois, très fatigante car il n'est pas "naturel" de se réveiller tous les trois ou quatre heures. En journée, sans avoir des bébés particulièrement pénibles, difficile d'avoir plus d'une heure tranquille : les siestes sont plutôt courtes et c'était l'occasion de prendre une douche, de lancer une machine, de faire du ménage, de prendre un peu de temps pour lire etc.
J'admire sincèrement celles qui ont réussi à tout combiner !
J'admire sincèrement celles qui ont réussi à tout combiner !
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- SallustiusNiveau 9
j'ai combiné travail / trois enfants / agrégation MAIS pas avec un tout petit bébé. J'ai commencé quand ma dernière avait presque un an, avec la chance de l'expérience de deux enfants précédents. J'ai peu dormi et j'ai mis plusieurs mois à m'en remettre mais c'est possible, je pense surtout qu'il faut se laisser les premiers mois avec bébé et la reprise du travail pour réorganiser sa vie avant de reprendre une activité en plus.
- Cléopatra2Guide spirituel
julianna7 a écrit:Vos témoignages sont impressionnants ! Vous êtes des héroïnes les filles !
+ 1!
- lene75Prophète
Je n'ai jamais rien fait pendant mes congés maternité non plus. Même effet de bulle que celui évoqué plus haut.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lectioleHabitué du forum
J'ai eu l'agrégation enceinte de 7 mois et écrit mon premier roman dans les mois qui ont suivi, donc pendant tout mon congé maternité. Je nourrissais à ce moment-là beaucoup de projets.
Mais le handicap de mon bébé a tout interrompu ou presque. Je ne peux notamment plus passer un weekend ou plusieurs jours d'affilée loin de chez moi, donc pour les dédicaces ou salons du livre, ou même pour une thèse, c'est fini. Je ne parviens plus non plus me projeter dans l'écriture d'albums jeunesse qu'elle ne lira(it) pas.
Mais pendant mon congé maternité, j'étais très active.
:/ Et ça me manque assez souvent.
Avec sa soeur aînée, j'avais beaucoup plus de temps d'où le fait que j'écrivais des albums jeunesse, préparais l'agrégation et faisais des salons ou des dédicaces. Mais chaque enfant est différent. Je trouve difficile de se projeter avant sa naissance.
Mais le handicap de mon bébé a tout interrompu ou presque. Je ne peux notamment plus passer un weekend ou plusieurs jours d'affilée loin de chez moi, donc pour les dédicaces ou salons du livre, ou même pour une thèse, c'est fini. Je ne parviens plus non plus me projeter dans l'écriture d'albums jeunesse qu'elle ne lira(it) pas.
Mais pendant mon congé maternité, j'étais très active.
:/ Et ça me manque assez souvent.
Avec sa soeur aînée, j'avais beaucoup plus de temps d'où le fait que j'écrivais des albums jeunesse, préparais l'agrégation et faisais des salons ou des dédicaces. Mais chaque enfant est différent. Je trouve difficile de se projeter avant sa naissance.
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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
- marjoDoyen
Merci les filles pour vos témoignages. Je pense de toute façon que je vais m'efforcer de continuer le cursus entamé cette année et de le poursuivre aussi longtemps que possible sans mettre en péril mon équilibre familial et professionnel. Je retiens ce que vous dites sur le bébé, qui apparemment conditionne beaucoup de choses. Ce qui risque aussi de me "jouer des tours", c'est ma tendance au perfectionnisme : je suis incapable de bâcler la préparation d'un cours ou la correction de copies, et quand je bosse mes cours de licence, je le fais à fond. Ce qui est certain en tout cas, c'est que pour le semestre 1, j'aurai travaillé bien plus de 40H, car il y a tout de même du travail (et beaucoup de vocabulaire à apprendre, ce qui est normal pour une licence de langue, mais apprendre du vocabulaire m'a toujours posé beaucoup de problèmes : en langues anciennes, moi qui suis prof de lettres classiques, j'étais capable d'expliquer toute la structure syntaxique du texte en colle, mais bien souvent incapable de le traduire sans dictionnaire car je manquais vraiment de vocabulaire). Pour cette année en tout cas, l'objectif est d'arriver aux partiels de janvier avant d'avoir accouché (il y a un mois d'écart entre les deux, et je passerai donc les examens à distance depuis chez moi). Après mon congé maternité, qui se termine fin avril, j'ai prévu de prendre un congé parental jusqu'en septembre. J'espère donc (naïvement peut-être) avoir un peu de temps et d'énergie pour bosser les cours du semestre 2 à ce moment-là, les partiels étant fin avril (il y a une session de rattrapage début juin). Effectivement, si je ne parviens pas à aller jusqu'au bout, ce n'est pas "grave", il n'y a pas d'enjeu, mais j'ai mis beaucoup de temps avant de trouver une formule de formation qui me convienne, celle-ci est parfaite pour moi, et si jamais je devrais laisser tomber, je serais assez contrariée car je sais que je ne parviendrai pas à trouver autre chose qui me convienne autant. Je ne veux pas non plus abandonner cet apprentissage ni attendre d'avoir 50 ans pour m'y remettre.
- marjoDoyen
J'ai relu ce sujet il y a quelques jours, et je peux faire un "bilan" concernant mon engagement dans cette licence.
J'ai réussi à valider le premier semestre seulement, en travaillant énormément pendant mon congé maternité, avant mon accouchement. J'ai passé les partiels à distance, sous surveillance informatique, enceinte de 8 mois, ce qui était inconfortable au possible (j'avais un ventre énorme, je ne tenais pas assise plus de 15 minutes et j'avais tout le temps envie de faire pipi...) Après mon accouchement, je n'ai pas eu l'occasion de toucher à un seul des cours du deuxième semestre, et j'ai d'ailleurs prévenu assez vite l'administration que j'abandonnais le semestre 2. Avec un bébé qui voulait tout le temps être porté les 2/3 premiers mois, qui a mis des mois à apprendre à faire la sieste et à dormir une nuit entière sans réclamer un biberon, plus le congé parental, je n'ai absolument pas eu le temps ni l'énergie de m'y remettre. Par contre, l'envie, je l'ai eue, ça c'est clair.
Aujourd'hui, l'envie de me taraude à nouveau de me lancer dans un travail intellectuel d'envergure, mais je manque de temps (et d'énergie là encore) et je ne me suis pas assez bien organisée pour envisager ça cette année. Je compte prendre un temps partiel l'année prochaine, en priant pour ne pas avoir un EDT pourri. En revanche, je vais laisser tomber cette licence à distance car, pour plusieurs raisons, je ne suis pas satisfaite d'une grande partie des cours qui a été proposée, ce n'est pas ce que je recherche. Je suis donc en train de chercher et de réfléchir à une autre formule, car même si j'ai un bébé, je me rends compte que végéter sur le plan intellectuel, ce n'est pas possible pour moi, ça me dérange et me manque vraiment.
J'ai été vraiment impressionnée en relisant un certain nombre de témoignages et en réalisant les exploits (vraiment) que certaines d'entre vous ont réussi à mener, en assumant cours + bébé(s) + projet perso à côté (thèse, agrégation etc.). Chapeau en particulier à Elaïna : tu sembles méga efficace et méga organisée pour en faire autant, j'avoue que je suis envieuse !
J'ai réussi à valider le premier semestre seulement, en travaillant énormément pendant mon congé maternité, avant mon accouchement. J'ai passé les partiels à distance, sous surveillance informatique, enceinte de 8 mois, ce qui était inconfortable au possible (j'avais un ventre énorme, je ne tenais pas assise plus de 15 minutes et j'avais tout le temps envie de faire pipi...) Après mon accouchement, je n'ai pas eu l'occasion de toucher à un seul des cours du deuxième semestre, et j'ai d'ailleurs prévenu assez vite l'administration que j'abandonnais le semestre 2. Avec un bébé qui voulait tout le temps être porté les 2/3 premiers mois, qui a mis des mois à apprendre à faire la sieste et à dormir une nuit entière sans réclamer un biberon, plus le congé parental, je n'ai absolument pas eu le temps ni l'énergie de m'y remettre. Par contre, l'envie, je l'ai eue, ça c'est clair.
Aujourd'hui, l'envie de me taraude à nouveau de me lancer dans un travail intellectuel d'envergure, mais je manque de temps (et d'énergie là encore) et je ne me suis pas assez bien organisée pour envisager ça cette année. Je compte prendre un temps partiel l'année prochaine, en priant pour ne pas avoir un EDT pourri. En revanche, je vais laisser tomber cette licence à distance car, pour plusieurs raisons, je ne suis pas satisfaite d'une grande partie des cours qui a été proposée, ce n'est pas ce que je recherche. Je suis donc en train de chercher et de réfléchir à une autre formule, car même si j'ai un bébé, je me rends compte que végéter sur le plan intellectuel, ce n'est pas possible pour moi, ça me dérange et me manque vraiment.
J'ai été vraiment impressionnée en relisant un certain nombre de témoignages et en réalisant les exploits (vraiment) que certaines d'entre vous ont réussi à mener, en assumant cours + bébé(s) + projet perso à côté (thèse, agrégation etc.). Chapeau en particulier à Elaïna : tu sembles méga efficace et méga organisée pour en faire autant, j'avoue que je suis envieuse !
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