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- marjoDoyen
Actuellement enceinte de 5 mois (j'accouche en février) et professeur de lettres classiques dans un lycée, je me suis lancée dans un projet qui me tient à coeur depuis longtemps et que j'ai eu beaucoup de mal à mettre sur pied : faire un cursus universitaire en arabe littéral. Après moult difficultés pour trouver une formation qui me convienne et que je puisse concilier avec mon travail, déjà très prenant en lui-même, j'ai fini par trouver une licence d'arabe 100% à distance, via l'université de Nancy. Je me suis inscrite en L1 cette année. On reçoit tous les cours via un ENT et libre à chacun d'organiser son travail comme il le souhaite. Depuis cette année, il y a la possibilité de passer les examens à distance, ce qui tombe à pic pour mois, car les partiels du semestre 1 cette année auront lieu un mois avant mon accouchement, et je serai donc "indéplaçable". J'ai fait en sorte, cette année, de ne pas prendre d'heures supplémentaires et d'avoir un service pas trop lourd (j'ai une seconde, une première G en français et un groupe de premières en latin), ce qui me laisse vraiment du temps pour bosser ma licence et je suis aux anges, car la formule proposée par l'université de Nancy me convient à 100%. Simplement, je me demande si cet équilibre déjà un peu compliqué parfois ne va pas voler en éclats lorsque mon bébé sera là. Pour ce qui est du semestre 2 de la L1 (donc cette année), je pense pouvoir m'en sortir même si ça va coïncider avec la naissance du bébé, car je serai en congé jusqu'à la fin de l'année scolaire. Je me pose davantage de questions pour l'année prochaine : j'ai très envie de poursuivre en L2 (si je parviens à tout valider cette année), mais je ne sais pas si je vais parvenir à tout concilier (travail + bébé + L2), sachant que je ne souhaite pas me mettre à temps partiel (j'ai vu trop d'exemples de gens à 80% qui avaient un EDT tout pourri et à qui cela ne faisait finalement rien gagner). Je me dis qu'en prenant un service pas trop lourd l'année prochaine, en préparant une grosse partie de mes cours cet été et en négociant avec l'université pour faire ma L2 en deux ans (c'est possible : le fait que ce soit une licence 100% à distance rend possible de genre de formule), ça peut être jouable, mais comme je n'ai strictement aucune idée de ce que représente le temps consacré à un bébé, je me dis que je suis peut-être complètement à côté de la plaque. Aussi aimerais-je avoir des récits d'expériences de personnes ayant tenté la même folie que moi ! Merci d'avance.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Alors mon cas est différent du tien, mais en gros je suis agrégée en collège, 1h sup, j'ai une fille de trois ans, et j'ai commencé ma thèse de doctorat il y a cinq ans. Jongler entre études, boulot et bébé (maintenant enfant), je sais ce que c'est. Je trouve que tout dépend de ton emploi du temps au lycée (donc c'est un stress à chaque rentrée). J'ai une journée entière par semaine, consacrée à ma thèse (et ensuite le weekend, je fais ce que je peux mais je ne veux pas laisser tomber ma famille).
Et donc sur cette journée de semaine libre, j'ai toujours fait garder ma fille. Sans ça on n'arrive ni à se reposer, ni à travailler. C'est en fait le conseil que je te donnerais : ne pas tomber dans le piège du "je suis à la maison donc systématiquement, ma moindre minute à la maison je la passe avec mon enfant". Ça vaut en fait même si on ne poursuit pas d'études à côté (je dirais même que c'est vital, pour moi en tout cas), mais si on suit un cursus en plus ça devient nécessaire.
Ah, et aussi, il est évident que pendant deux mois et demi (jusqu'à ma reprise du boulot), ma thèse n'a pas avancé d'un iota ; je ne sais pas ce qu'il en sera pour tes cours mais en général on est dans un espèce de tunnel qui rend difficile voire impossible de travailler par ailleurs, puisque le bébé prend toute notre énergie.
Et donc sur cette journée de semaine libre, j'ai toujours fait garder ma fille. Sans ça on n'arrive ni à se reposer, ni à travailler. C'est en fait le conseil que je te donnerais : ne pas tomber dans le piège du "je suis à la maison donc systématiquement, ma moindre minute à la maison je la passe avec mon enfant". Ça vaut en fait même si on ne poursuit pas d'études à côté (je dirais même que c'est vital, pour moi en tout cas), mais si on suit un cursus en plus ça devient nécessaire.
Ah, et aussi, il est évident que pendant deux mois et demi (jusqu'à ma reprise du boulot), ma thèse n'a pas avancé d'un iota ; je ne sais pas ce qu'il en sera pour tes cours mais en général on est dans un espèce de tunnel qui rend difficile voire impossible de travailler par ailleurs, puisque le bébé prend toute notre énergie.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- liroxNiveau 6
Tout d'abord félicitations pour ce bébé et pour ton ambition!
Je n'ai pas tenté la même folie que toi mais je me permets d'intervenir en tant que prof en lycée avec des enfants en bas âge.
Un bébé ça demande beaucoup de temps et ce qui compte beaucoup, entre autres c'est si tu as des personnes pour t'aider en dehors du père et si le bébé est un gros dormeur ou pas, s'il fait ses nuits vite ou pas (sans parler de soucis de santé assez répandus mais très pénibles type reflux ou intolérance aux protéines de lait de vache), s'il mange bien ou pas etc etc. Quand je n'avais pas d'enfants je ne pensais pas à tout ça.
J'ai eu ma fille à 35 ans, en travaillant à plein temps comme agrégée. Elle a mis 4 ans à faire ses nuits et j'ai été sur les rotules pendant tout ce temps. Ensuite son frère est né. Ça fait du coup 5 ans que je ne dors pas correctement. Dès que je sors du lycée je vais les chercher et je ne peux me mettre à travailler que vers 21h quand ils sont endormis. Je n'ai personne pour m'aider en semaine, le père travaille loin, rentre tard et n'entend pas sacrifier beaucoup de ses loisirs. La nuit j'ai minimum 2 réveils qui durent plus ou moins longtemps, et c'est toujours moi qui entends les enfants se réveiller. Cette nuit le 2ème réveil a duré 1h. L'autre matin mon fils a fini sa nuit à 4h30 et moi aussi, du coup. Quant tu te couches à 23h et qu'il t'a déjà réveillée à 2h30, c'est dur.
Je ne dis pas que tu ne dois pas tenter l'aventure mais un conseil: prévois de travailler un maximum au lycée parce que dès que tu rentreras il y aura tellement de choses à faire... Mais il y a des gens qui ont besoin de peu de sommeil, qui sont très efficaces et organisés... tout ce que je ne suis pas!
Donc pourquoi pas?
Courage!
Je n'ai pas tenté la même folie que toi mais je me permets d'intervenir en tant que prof en lycée avec des enfants en bas âge.
Un bébé ça demande beaucoup de temps et ce qui compte beaucoup, entre autres c'est si tu as des personnes pour t'aider en dehors du père et si le bébé est un gros dormeur ou pas, s'il fait ses nuits vite ou pas (sans parler de soucis de santé assez répandus mais très pénibles type reflux ou intolérance aux protéines de lait de vache), s'il mange bien ou pas etc etc. Quand je n'avais pas d'enfants je ne pensais pas à tout ça.
J'ai eu ma fille à 35 ans, en travaillant à plein temps comme agrégée. Elle a mis 4 ans à faire ses nuits et j'ai été sur les rotules pendant tout ce temps. Ensuite son frère est né. Ça fait du coup 5 ans que je ne dors pas correctement. Dès que je sors du lycée je vais les chercher et je ne peux me mettre à travailler que vers 21h quand ils sont endormis. Je n'ai personne pour m'aider en semaine, le père travaille loin, rentre tard et n'entend pas sacrifier beaucoup de ses loisirs. La nuit j'ai minimum 2 réveils qui durent plus ou moins longtemps, et c'est toujours moi qui entends les enfants se réveiller. Cette nuit le 2ème réveil a duré 1h. L'autre matin mon fils a fini sa nuit à 4h30 et moi aussi, du coup. Quant tu te couches à 23h et qu'il t'a déjà réveillée à 2h30, c'est dur.
Je ne dis pas que tu ne dois pas tenter l'aventure mais un conseil: prévois de travailler un maximum au lycée parce que dès que tu rentreras il y aura tellement de choses à faire... Mais il y a des gens qui ont besoin de peu de sommeil, qui sont très efficaces et organisés... tout ce que je ne suis pas!
Donc pourquoi pas?
Courage!
- marjoDoyen
Merci Fires of Pompei pour ta réponse super rapide ! Tu dis que tu es agrégée au collège : ça pourrait être une solution pour moi que de retourner au collège, mais en fait non, car j'y ai passé 8 ans, je n'ai pas aimé plus que ça (même si c'est vrai qu'en termes de charge de travail, c'est la situation idéale), j'ai eu beaucoup de difficultés à obtenir un lycée (je suis en lettres classiques : c'est une matière sinistrée en soi, mais alors quand il est question d'obtenir un lycée, c'est quasiment mission impossible) et ne suis pas prête à prendre le risque de retourner au collège si c'est pour ne plus jamais en sortir.
Je retiens en tout cas ce que tu dis sur la garde du bébé : on le fera garder à partir de septembre, sans doute tous les jours de la semaine puisqu'on ne peut de toute façon jamais prévoir nos EDT avec notre super métier. J'essaierai de profiter de ces moments pour bosser au maximum, tout en faisant en sorte de ne pas aller le chercher trop tard.
Lyrox : non malheureusement, nos familles sont loin et en dehors de mon conjoint (qui a déjà une petite fille de 6 ans et qui lui aussi a repris "des études" : il suit des cours à distance au CNAM), il n'y a personne pour m'aider. Je suis, qui-plus-est, une grosse dormeuse et les problèmes de sommeil sont une des choses que je redoute le plus. En revanche, je suis efficace et organisée, et j'ai une très grosse capacité de travail : ça peut éventuellement compenser
Je retiens en tout cas ce que tu dis sur la garde du bébé : on le fera garder à partir de septembre, sans doute tous les jours de la semaine puisqu'on ne peut de toute façon jamais prévoir nos EDT avec notre super métier. J'essaierai de profiter de ces moments pour bosser au maximum, tout en faisant en sorte de ne pas aller le chercher trop tard.
Lyrox : non malheureusement, nos familles sont loin et en dehors de mon conjoint (qui a déjà une petite fille de 6 ans et qui lui aussi a repris "des études" : il suit des cours à distance au CNAM), il n'y a personne pour m'aider. Je suis, qui-plus-est, une grosse dormeuse et les problèmes de sommeil sont une des choses que je redoute le plus. En revanche, je suis efficace et organisée, et j'ai une très grosse capacité de travail : ça peut éventuellement compenser
- liroxNiveau 6
marjolie.june a écrit:
Je retiens en tout cas ce que tu dis sur la garde du bébé : on le fera garder à partir de septembre, sans doute tous les jours de la semaine puisqu'on ne peut de toute façon jamais prévoir nos EDT avec notre super métier. J'essaierai de profiter de ces moments pour bosser au maximum, tout en faisant en sorte de ne pas aller le chercher trop tard.
En fonction de l'endroit où tu habites et du mode de garde choisi, tu pourras peut-être donner tes dispos en septembre... Parce que passer du temps avec ses enfants ça fait partie des avantages de notre métier et aussi parce que les faire garder tous les jours c'est cher.
- lene75Prophète
Ça dépend de tellement de circonstances, professionnelles, personnelles et liées au bébé, certains étant incomparablement plus faciles que d'autres, que c'est difficile à prévoir. Qu'est-ce que tu risques si tu t'inscris et n'arrives pas à faire face ? Ou si tu n'en as plus envie parce que tu préfères profiter du bébé ? Si tu n'as pas grand chose à perdre ça se tente.
C'est un peu différent mais j'ai eu l'agreg pour les un an de ma 2e (donc préparation l'année de sa naissance) dont l'arrivée a été très compliquée du fait de sa maladie. Mais une agreg, c'est plus le résultat de toutes nos années d'étude que juste de l'année où on la passe. Je pense que c'est incomparablement moins de travail qu'une licence, et on n'a rien à perdre à la passer. J'étais à 80%, avec un service léger cette année-là parce que j'avais les L, mais ça me faisait quand même 3 classes, donc l'équivalent de ce que tu espères avoir à temps complet, et j'ai passé beaucoup de temps à l'hôpital.
C'est un peu différent mais j'ai eu l'agreg pour les un an de ma 2e (donc préparation l'année de sa naissance) dont l'arrivée a été très compliquée du fait de sa maladie. Mais une agreg, c'est plus le résultat de toutes nos années d'étude que juste de l'année où on la passe. Je pense que c'est incomparablement moins de travail qu'une licence, et on n'a rien à perdre à la passer. J'étais à 80%, avec un service léger cette année-là parce que j'avais les L, mais ça me faisait quand même 3 classes, donc l'équivalent de ce que tu espères avoir à temps complet, et j'ai passé beaucoup de temps à l'hôpital.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- marjoDoyen
lirox a écrit:marjolie.june a écrit:
Je retiens en tout cas ce que tu dis sur la garde du bébé : on le fera garder à partir de septembre, sans doute tous les jours de la semaine puisqu'on ne peut de toute façon jamais prévoir nos EDT avec notre super métier. J'essaierai de profiter de ces moments pour bosser au maximum, tout en faisant en sorte de ne pas aller le chercher trop tard.
En fonction de l'endroit où tu habites et du mode de garde choisi, tu pourras peut-être donner tes dispos en septembre... Parce que passer du temps avec ses enfants ça fait partie des avantages de notre métier et aussi parce que les faire garder tous les jours c'est cher.
Oui, et aussi parce que j'ai envie de passer du temps avec mon enfant ! Je ne le dis pas dans mes messages, mais ça va bien évidemment de soi : je veux m'en occuper et je me suis lancée dans ce projet bébé en toute connaissance de cause (a priori du moins : j'ai conscience qu'un bébé et qu'en enfant ça demande de l'attention et du temps, même si je n'en ai pas vraiment l'expérience). J'avais en tête le projet "licence d'arabe" depuis longtemps, et je me suis lancée dedans au moment où on essayait de faire un enfant avec mon conjoint, justement pour ne pas focaliser toute mon attention sur le projet bébé, au cas où ça ne fonctionne pas. Tout a très bien fonctionné !
Lene, dans mon lycée, nous avons tellement d'heures de dédoublements que quasiment personne en lettres, pas même les collègues certifiés, n'a plus de trois classes.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Oui, moi je m'en sors aussi en faisant au collège ce qui concerne le collège (sauf exceptions). Je ne sais pas si c'est faisable en lycée, probablement pas.
Après, "retourner au collège" n'est pas forcément la solution pour toi : l'énergie que tu gagnerais en corrections, tu la perdrais probablement en gestion de classe - on ne va pas refaire le débat collège-lycée mais somme toute, la fatigue n'est pas moindre et que donc y retourner ne changerait rien pour toi.
Je suis en LC aussi, et si je suis en collège, c'est en partie parce que je préfère faire du latin avec mes collégiens que de n'avoir que des heures de français en lycée ; mais c'est clair que les postes en lycée sont très rares et pas forcément intéressants donc ne prends pas le risque si tu veux rester au lycée.
Après, pour le quotidien, c'est une question d'organisation. Si ton compagnon fait sa part, ma foi tu t'en sortiras très bien. Sinon en effet ce sera dur. Exemple : si c'est toi qui récupères l'enfant chaque soir chez l'assistante maternelle / à la crèche, tu vas vite péter un câble. Moi, comme c'était son père 3 fois sur 5 qui la récupérait, je rentrais, j'avais le temps de respirer, de prendre un goûter avant de retrouver ma fille et de profiter d'elle. Si je n'avais pas ce temps, enchaîner journée avec les ados et soirée avec enfant directement, je craquais.
Maintenant, j'ai eu du bol, elle a fait ses nuits à un mois, donc je n'ai pas repris fatiguée (enfin, fatiguée de n'avoir quasiment pas parlé à des adultes ou à des gens hors famille, oui). Ça on ne peut pas le prévoir. Mais voilà la clef pour nous ce fut : un compagnon au top, qui en fait autant que moi, sur qui je peux me décharger quand ça ne va pas (et inversement), et une assistante maternelle formidable.
Après, "retourner au collège" n'est pas forcément la solution pour toi : l'énergie que tu gagnerais en corrections, tu la perdrais probablement en gestion de classe - on ne va pas refaire le débat collège-lycée mais somme toute, la fatigue n'est pas moindre et que donc y retourner ne changerait rien pour toi.
Je suis en LC aussi, et si je suis en collège, c'est en partie parce que je préfère faire du latin avec mes collégiens que de n'avoir que des heures de français en lycée ; mais c'est clair que les postes en lycée sont très rares et pas forcément intéressants donc ne prends pas le risque si tu veux rester au lycée.
Après, pour le quotidien, c'est une question d'organisation. Si ton compagnon fait sa part, ma foi tu t'en sortiras très bien. Sinon en effet ce sera dur. Exemple : si c'est toi qui récupères l'enfant chaque soir chez l'assistante maternelle / à la crèche, tu vas vite péter un câble. Moi, comme c'était son père 3 fois sur 5 qui la récupérait, je rentrais, j'avais le temps de respirer, de prendre un goûter avant de retrouver ma fille et de profiter d'elle. Si je n'avais pas ce temps, enchaîner journée avec les ados et soirée avec enfant directement, je craquais.
Maintenant, j'ai eu du bol, elle a fait ses nuits à un mois, donc je n'ai pas repris fatiguée (enfin, fatiguée de n'avoir quasiment pas parlé à des adultes ou à des gens hors famille, oui). Ça on ne peut pas le prévoir. Mais voilà la clef pour nous ce fut : un compagnon au top, qui en fait autant que moi, sur qui je peux me décharger quand ça ne va pas (et inversement), et une assistante maternelle formidable.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
lene75 a écrit:Ça dépend de tellement de circonstances, professionnelles, personnelles et liées au bébé, certains étant incomparablement plus faciles que d'autres, que c'est difficile à prévoir. Qu'est-ce que tu risques si tu t'inscris et n'arrives pas à faire face ? Ou si tu n'en as plus envie parce que tu préfères profiter du bébé ? Si tu n'as pas grand chose à perdre ça se tente.
C'est un peu différent mais j'ai eu l'agreg pour les un an de ma 2e (donc préparation l'année de sa naissance) dont l'arrivée a été très compliquée du fait de sa maladie. Mais une agreg, c'est plus le résultat de toutes nos années d'étude que juste de l'année où on la passe. Je pense que c'est incomparablement moins de travail qu'une licence, et on n'a rien à perdre à la passer. J'étais à 80%, avec un service léger cette année-là parce que j'avais les L, mais ça me faisait quand même 3 classes, donc l'équivalent de ce que tu espères avoir à temps complet, et j'ai passé beaucoup de temps à l'hôpital.
Je suis hors sujet mais je ne suis absolument pas d'accord avec ça enfin bon peu importe.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- marjoDoyen
Fires of Pompeii a écrit:lene75 a écrit:Ça dépend de tellement de circonstances, professionnelles, personnelles et liées au bébé, certains étant incomparablement plus faciles que d'autres, que c'est difficile à prévoir. Qu'est-ce que tu risques si tu t'inscris et n'arrives pas à faire face ? Ou si tu n'en as plus envie parce que tu préfères profiter du bébé ? Si tu n'as pas grand chose à perdre ça se tente.
C'est un peu différent mais j'ai eu l'agreg pour les un an de ma 2e (donc préparation l'année de sa naissance) dont l'arrivée a été très compliquée du fait de sa maladie. Mais une agreg, c'est plus le résultat de toutes nos années d'étude que juste de l'année où on la passe. Je pense que c'est incomparablement moins de travail qu'une licence, et on n'a rien à perdre à la passer. J'étais à 80%, avec un service léger cette année-là parce que j'avais les L, mais ça me faisait quand même 3 classes, donc l'équivalent de ce que tu espères avoir à temps complet, et j'ai passé beaucoup de temps à l'hôpital.
Je suis hors sujet mais je ne suis absolument pas d'accord avec ça enfin bon peu importe.
Moi non plus je ne suis pas d'accord avec ça : une agreg, en externe ou en interne, tout en bossant à côté, c'est de la haute voltige !
- lene75Prophète
Tu es en REP, marjolie ? Nous n'avons quasi plus d'heures de dédoublement, toutes matières confondues, ce qui pèse lourdement sur les services. Les deux dernières réformes nous ont totalement asphyxiés.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ElaïnaDevin
Comme FoP j'ai commencé à enseigner dans le secondaire à temps plein (sans hsa au début... puis avec...) tout en faisant ma thèse puis des colles dans mon ancienne prépa, avec deux enfants dans les pattes de 20 mois d'écart. Bon. On peut déjà dire que j'ai commencé ma thèse officiellement en 2008 et qu'elle a été soutenue en 2015 (mes fils sont nés en 2012 et 2013). Je ne suis pas super rapide !
Concrètement je n'ai pas fait du tout comme FoP, je n'ai jamais fait garder mes fils plus que le temps de mes cours, pour des raisons bêtes de mode de garde. Pour mon fils aîné la seule chose que j'avais trouvé à l'époque était une garde partagée sur quatre jours. Ensuite la crèche le prenait mais on avait bricolé un truc pour faire une garde "incomplète" donc j'ai dû le prendre pendant mes vacances, grandes comme petites. Pour le cadet, pas de place en crèche au départ, la seule chose que j'ai trouvée était une dame de la paroisse qui me le prenait sur mes cours (placés uniquement le matin, cadeau du PA de l'époque). Ensuite, même chose pour les vacances. Donc ce n'était pas un choix, c'était ça ou la ruine complète (et quand le grand a passé les trois ans, pour nous punir d'avoir eu une place en crèche privée, on a perdu la moitié des aides de la CAF donc pour un contrat de 45h par semaine par enfant on sortait presque 2000 euros par mois, alors les faire garder plus ça n'aurait pas été possible). Quand le grand a été à l'école, j'ai choisi de ne pas le mettre à la garderie dès que je pouvais le récupérer, car il n'aime pas l'école ni la garderie, il souffrait beaucoup, surtout les premiers temps, de la collectivité à l'école, alors le faire garder en plus c'était me garantir un gamin ultra relou le soir.
En revanche je me suis toujours débrouillée pour avoir un edt assez ramassé en expliquant dans ma fiche de voeux que je faisais une thèse et que j'avais besoin d'avoir des demi-journées complètes. J'ai par ailleurs la chance d'avoir des fils bons dormeurs donc quand ils étaient petits je profitais des siestes pour avancer. Je faisais tout le boulot du lycée au lycée, et les demi-journées sans lycée étaient exclusivement réservées à la thèse (et le sont toujours théoriquement vu que je suis censée bosser la publi... LOL).
Le truc c'était de me fixer un objectif raisonnable - par exemple quand j'étais enceinte de n°2 j'ai décidé de terminer la rédaction du corps du texte. Ensuite l'objectif avant le premier anniversaire du petit c'était de faire intro, conclusion et relecture. Et soutenance avant ses deux ans (mission accomplie ô césar).
Là évidemment pour tes objectifs ça sera un peu différent mais à mon sens ton projet est franchement viable si tu te dis "au pire ça rate" et que tu ne te mets pas trop la pression. Au pire tu envisages de le faire en deux ans (en redoublant quoi). En taillant dans tes HSA, la charge de PP et tout, ça devrait le faire.
Concrètement je n'ai pas fait du tout comme FoP, je n'ai jamais fait garder mes fils plus que le temps de mes cours, pour des raisons bêtes de mode de garde. Pour mon fils aîné la seule chose que j'avais trouvé à l'époque était une garde partagée sur quatre jours. Ensuite la crèche le prenait mais on avait bricolé un truc pour faire une garde "incomplète" donc j'ai dû le prendre pendant mes vacances, grandes comme petites. Pour le cadet, pas de place en crèche au départ, la seule chose que j'ai trouvée était une dame de la paroisse qui me le prenait sur mes cours (placés uniquement le matin, cadeau du PA de l'époque). Ensuite, même chose pour les vacances. Donc ce n'était pas un choix, c'était ça ou la ruine complète (et quand le grand a passé les trois ans, pour nous punir d'avoir eu une place en crèche privée, on a perdu la moitié des aides de la CAF donc pour un contrat de 45h par semaine par enfant on sortait presque 2000 euros par mois, alors les faire garder plus ça n'aurait pas été possible). Quand le grand a été à l'école, j'ai choisi de ne pas le mettre à la garderie dès que je pouvais le récupérer, car il n'aime pas l'école ni la garderie, il souffrait beaucoup, surtout les premiers temps, de la collectivité à l'école, alors le faire garder en plus c'était me garantir un gamin ultra relou le soir.
En revanche je me suis toujours débrouillée pour avoir un edt assez ramassé en expliquant dans ma fiche de voeux que je faisais une thèse et que j'avais besoin d'avoir des demi-journées complètes. J'ai par ailleurs la chance d'avoir des fils bons dormeurs donc quand ils étaient petits je profitais des siestes pour avancer. Je faisais tout le boulot du lycée au lycée, et les demi-journées sans lycée étaient exclusivement réservées à la thèse (et le sont toujours théoriquement vu que je suis censée bosser la publi... LOL).
Le truc c'était de me fixer un objectif raisonnable - par exemple quand j'étais enceinte de n°2 j'ai décidé de terminer la rédaction du corps du texte. Ensuite l'objectif avant le premier anniversaire du petit c'était de faire intro, conclusion et relecture. Et soutenance avant ses deux ans (mission accomplie ô césar).
Là évidemment pour tes objectifs ça sera un peu différent mais à mon sens ton projet est franchement viable si tu te dis "au pire ça rate" et que tu ne te mets pas trop la pression. Au pire tu envisages de le faire en deux ans (en redoublant quoi). En taillant dans tes HSA, la charge de PP et tout, ça devrait le faire.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Pour la garde pendant les vacances, je n'en avais pas non plus : contrat incomplet. Et si c'était à refaire, je ferais différemment. La nounou m'avait proposé de la prendre un jour par-ci par-là pendant les vacances, quand j'en sentais le besoin, et je n'ai jamais osé. Alors comme une idiote j'ai bien pété un plomb pendant toutes les petites vacances, à ne pas avoir un jour de paix royale pour travailler. Et encore, ma fille fait la sieste. Mais ce n'était pas suffisant. Bref, attention aux petites vacances, qu'il ne faut pas négliger et que j'ai parfois trouvé plus dures que les semaines scolaires, où j'avais au moins mon jour à moi.
Bon, cela dit la garde nous coûtait déjà 830 euros par mois... bref. Les finances entrent aussi en ligne de compte, c'est sûr.
Bon, cela dit la garde nous coûtait déjà 830 euros par mois... bref. Les finances entrent aussi en ligne de compte, c'est sûr.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- pseudo-intelloSage
Enceinte de ma fille, j'avais hésité à préparer l'agreg car le programme me tentait, et puis je m'étais ravisée, au bout de quelques jours d'intense réflexion.
Je n'ai pas regretté mon choix, car personnellement, je trouve que j'ai davantage profité de mon congé de maternité et de mes moments avec ma toute petite, parce que je n'avais pas besoin de minuter mon temps, de me dire "après, faut que je bosse", et qu'éviter de me donner des objectifs non-nécessaires l'esprit à ce moment-là m'a permis de gagner en sérénité et en légèreté avec mon bébé, donc de savourer ces moments davantage, et de récupérer largement mieux, physiquement et mentalement, parce que je pouvais me rendormir le matin quand elle se rendormait, faire les coches ou les tâches ménagères (ou mes loisirs) quand le moment s'y prêtait (en terme de siestes / tétées / etc) au lieu de me donner des horaires qui auraient perturbé le rythme du bébé (et potentiellement notre tranquillité après, parce qu'un bébé qui dort et mange selon son ressenti physiologique se sent mieux et fait moins braire ses parents).
Enfin, ne pas avoir de but professionnel pendant mes congés de maternité m'a fait un bien dingue. C'était un vrai gros décrochage, et purée, qu'est-ce que c'était bon !
Je n'ai pas regretté mon choix, car personnellement, je trouve que j'ai davantage profité de mon congé de maternité et de mes moments avec ma toute petite, parce que je n'avais pas besoin de minuter mon temps, de me dire "après, faut que je bosse", et qu'éviter de me donner des objectifs non-nécessaires l'esprit à ce moment-là m'a permis de gagner en sérénité et en légèreté avec mon bébé, donc de savourer ces moments davantage, et de récupérer largement mieux, physiquement et mentalement, parce que je pouvais me rendormir le matin quand elle se rendormait, faire les coches ou les tâches ménagères (ou mes loisirs) quand le moment s'y prêtait (en terme de siestes / tétées / etc) au lieu de me donner des horaires qui auraient perturbé le rythme du bébé (et potentiellement notre tranquillité après, parce qu'un bébé qui dort et mange selon son ressenti physiologique se sent mieux et fait moins braire ses parents).
Enfin, ne pas avoir de but professionnel pendant mes congés de maternité m'a fait un bien dingue. C'était un vrai gros décrochage, et purée, qu'est-ce que c'était bon !
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
pseudo-intello a écrit:Enceinte de ma fille, j'ai hésité à préparer l'agreg car le programme me tentait, et puis je me suis ravisée.
Je n'ai pas regretté mon choix, car personnellement, je trouve que j'ai davantage profité de mon congé de maternité et de mes moments avec ma toute petite, parce que je n'avais pas besoin de minuter mon temps, de me dire "après, faut que je bosse", et qu'éviter de me donner des objectifs non-nécessaires l'esprit à ce moment-là m'a permis de gagner en sérénité et en légèreté avec mon bébé, donc de savourer ces moments davantage.
+1
Ce qu'il faut retenir de tous les messages, et tu le dis très bien, c'est la sérénité ; soit on fait tout à la fois, et dans ce cas on arrive à organiser les choses de sorte qu'on profite quand on est avec l'enfant et qu'on peut aussi travailler sans frustration. Soit c'est impossible, et dans ce cas on fait différemment, on reporte, comme tu l'as fait.
Dans ton cas, marjolie, on parle d'une L1 donc ça me paraît faisable surtout que tu as cette possibilité de "redoublement".
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- pseudo-intelloSage
C'est très faisable ; ça dépend juste du caractère des gens et de la manière dont on veut vivre les choses. Préparer un projet en parallèle, c'est passer moins de temps avec le bébé, mais ça convient très bien à certaines, et il n'y a pas de mal à ça. yes22:
Enfin, quand je dis que "c'est très faisable", ça dépend aussi du bébé : si on hérite d'un modèle avec reflux ou qui n'aime pas être posé, ou d'un modèle qui bouffe tout le temps, c'est autre chose. Même chose en cas de baby blues, d'allaitement difficile ou qui fatigue, etc... nos corps non plus ne sont pas à égalité, et chaque naissance est différente.
Enfin, quand je dis que "c'est très faisable", ça dépend aussi du bébé : si on hérite d'un modèle avec reflux ou qui n'aime pas être posé, ou d'un modèle qui bouffe tout le temps, c'est autre chose. Même chose en cas de baby blues, d'allaitement difficile ou qui fatigue, etc... nos corps non plus ne sont pas à égalité, et chaque naissance est différente.
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Voilà, c'est ça, tu résumes bien : question de caractère, de bébé facile ou pas, de fatigue... tout ça entre en ligne de compte. Mais disons que si marjolie en a envie, je ne vois rien qui rende la chose impossible a priori, surtout qu'il y a peu d'enjeu. Au pire, quand elle y sera, elle verra bien si elle s'en sort ou pas, et changera de stratégie (ou pas) selon le déroulement des choses. En définitive, j'ai fini par me rendre compte qu'avoir un enfant c'est aussi se rendre compte qu'on ne peut plus tout prévoir, tout contrôler.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- fifi51Fidèle du forum
Franchement, j'étais inscrit en L1 en 2018-2019 et la valider ne m'a pas pris plus de 40h de travail (après ce n'était pas une licence de langues).
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Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- User20401Vénérable
Je suis en congé maternité, censé se terminer avant-hier (j'ai décalé le pré-natal donc il me reste en réalité 3 semaines). J'aurais été bien incapable de travailler quoi que ce soit pendant mon congé maternité. Déjà, parce que le bébé est chronologiquement très prenant. En plus, parce qu'émotionnellement (et intellectuellement ), quelque chose s'arrête… Je ne sais pas comment le décrire (le tunnel que décrit Fires). Le premier mois, j'avais même du mal à lire. Maintenant, je recommence à lire (depuis un mois) et je me repenche tout juste sur des cours. Et pourtant, j'ai le modèle de bébé très très cool : ne pleure presque pas en journée sauf quand il a faim, peut rester de longs moments sur son tapis d'éveil et dort très bien la nuit (et fait ses nuits totalement complètes toutes les nuits depuis 1 mois).
Mais comme le dit Fires, tu es lancée, donc tu continues à ton rythme et tu verras où ça te mène !
Bonne suite de grossesse et d'études !
Mais comme le dit Fires, tu es lancée, donc tu continues à ton rythme et tu verras où ça te mène !
Bonne suite de grossesse et d'études !
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je me permets un petit hors sujet mais j'espère qu'il sera rassurant : le fait que, comme dit Cicyle, "intellectuellement quelque chose s'arrête", ça me paraît tout à fait normal, on est focalisée sur l'enfant. Mais ça ne veut pas dire que c'est définitif, au contraire si on s'en rend compte c'est qu'on en sort, je pense. Moi j'avais très peur de ça, de "perdre mes neurones", mais en fait non. Je n'ai pas arrêté ma thèse, j'y trouve au contraire un grand plaisir intellectuel (même si c'est dur). Donc pas de souci, ça va revenir
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- User20401Vénérable
Oui, oui. Désolée, je ne voulais pas faire peur !
Je sens que l'envie de préparer des cours revient (mais avec la peur de perdre des instants précieux avec mon bébé ). Et pour les bouquins, c'est déjà revenu.
C'était juste pour confirmer ce que tu disais, qu'il ne faut pas trop envisager d'en faire pendant le congé maternité (et pourtant, je ne pensais pas réagir comme ça, et que tout mon intellect serait tourné vers mon bébé… Et bien si ! ).
Je sens que l'envie de préparer des cours revient (mais avec la peur de perdre des instants précieux avec mon bébé ). Et pour les bouquins, c'est déjà revenu.
C'était juste pour confirmer ce que tu disais, qu'il ne faut pas trop envisager d'en faire pendant le congé maternité (et pourtant, je ne pensais pas réagir comme ça, et que tout mon intellect serait tourné vers mon bébé… Et bien si ! ).
- AmaliahEmpereur
Pour moi, c'est le contraire : le congé maternité permet d'avoir beaucoup de temps à soi et pour moi ça a été l'année idéale pour passer l'agrégation externe. La seule chose difficile, c'est que j'ai accouché deux semaines avant la première épreuve avec une bonne césarienne dont j'ai mis 10 jours à me remettre... La semaine d'épreuves a été trèèèès longue mais ça a payé.
Bref, tout ça pour dire que personne ne peut aviser pour toi, marjolie même si une licence me semble tout à fait raisonnable, et bien plus abordable qu'un concours, contrairement à ce que disait quelqu'un plus haut. Mais chaque expérience, chaque grossesse est différente. Je crois que tu pourras venir témoigner sur ce fil dans quelques mois pour dire comment ça s'est passé pour toi.
J'édite pour rajouter que j'ai eu l'agrég en 2005, l'année de naissance de mon fils aîné et qu'à partir de septembre 2005, je me suis inscrite en licence de lettres classiques (comme une revanche sur la version de latin qui m'a demandé tant d'efforts à l'agrég de LM). J'ai eu quelques équivalences pour les modules de littérature mais j'ai passé tous les modules de latin et de grec des trois années de licence en deux ans avec des cours de littérature latine et grecque qui n'existaient pas par correspondance... J'ai dû tout traduire par moi-même et commencer par réapprendre l'alphabet grec que j'avais oublié.
Bref, tout ça pour dire que personne ne peut aviser pour toi, marjolie même si une licence me semble tout à fait raisonnable, et bien plus abordable qu'un concours, contrairement à ce que disait quelqu'un plus haut. Mais chaque expérience, chaque grossesse est différente. Je crois que tu pourras venir témoigner sur ce fil dans quelques mois pour dire comment ça s'est passé pour toi.
J'édite pour rajouter que j'ai eu l'agrég en 2005, l'année de naissance de mon fils aîné et qu'à partir de septembre 2005, je me suis inscrite en licence de lettres classiques (comme une revanche sur la version de latin qui m'a demandé tant d'efforts à l'agrég de LM). J'ai eu quelques équivalences pour les modules de littérature mais j'ai passé tous les modules de latin et de grec des trois années de licence en deux ans avec des cours de littérature latine et grecque qui n'existaient pas par correspondance... J'ai dû tout traduire par moi-même et commencer par réapprendre l'alphabet grec que j'avais oublié.
- lectioleHabitué du forum
J'étais enceinte de sept mois quand j'ai eu l'agrégation interne, mais deux mois plus tard, ma fille cadette est née avec une maladie orpheline qu'on n'avait pas vue lors des échographies.
Donc je ne sais pas si c'est jouable ou non.
Tout dépend de l'enfant à naître.
Donc je ne sais pas si c'est jouable ou non.
Tout dépend de l'enfant à naître.
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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
- ElaïnaDevin
Oui bien sûr.
Bon moi clairement j'ai rien foutu pendant mes deux congés maternité, ni thèse ni cours ni rien (enfin, si, un peu de thèse pour m'occuper jusqu'à la naissance de mon fils aîné, j'allais à la bibliothèque, et ce jusqu'à deux jours avant l'accouchement, histoire de marcher, faire des trucs, etc). Congé, ça veut dire qu'on ne travaille pas, pour moi (raison pour laquelle je ne bosse pas non plus pendant mes vacances, j'attends pour ça qu'on me paie le salaire de mon mari !).
Bon moi clairement j'ai rien foutu pendant mes deux congés maternité, ni thèse ni cours ni rien (enfin, si, un peu de thèse pour m'occuper jusqu'à la naissance de mon fils aîné, j'allais à la bibliothèque, et ce jusqu'à deux jours avant l'accouchement, histoire de marcher, faire des trucs, etc). Congé, ça veut dire qu'on ne travaille pas, pour moi (raison pour laquelle je ne bosse pas non plus pendant mes vacances, j'attends pour ça qu'on me paie le salaire de mon mari !).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- julianna7Niveau 5
Vos témoignages sont impressionnants ! Vous êtes des héroïnes les filles !
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- URGENT : lycée à la frontière franco-suisse recherche prof d'Anglais à plein temps collège/lycée
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