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- illiziaEsprit éclairé
Oui, c'est le point 2 aussi qui s'annonce chez nous d'où ma décision.
Merci Manu7 pour les précisions.
Merci Manu7 pour les précisions.
- egometDoyen
KrixL a écrit:
Une autre année, un autre chef voulait nous obliger à prendre un élève, et ce malgré nos multiples demandes. Mais pour certains chefs, un élève est un client, il a payé donc il part (d'autres élèves adorables avaient été écartés par un tirage au sort...).
Raisonnement idiot. Un élève perturbateur est un mauvais client, parce qu'il fait fuir les autres clients. On lui rend son argent et on prend un autre client qui lui respectera les règles.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- HimpyExpert spécialisé
Donc si en suit la logique du point 2), un élève sous contrat, ou fiche de suivi selon les dénominations, régulièrement mis en retenue pour travail non fait, insolence, oubli de carnet... que sais-je. Des infractions quotidiennes, ou hebdomadaires, qui ne sont rien en comparaison à "introduire des armes" (je cite) est en droit d'être emmené en voyage alors même qu'il ne respecte ni les adultes ni ses obligations d'élèves ?!
Cela me choque car cela encourage l'impunité pour des faits mineurs et cela inscrit d'autant plus dans la tête des élèves que, par exemple, être insolent "c'est rien m'dame".
Pour moi un élève qui ne rempli pas ses obligations de manières récurrentes pendant le temps scolaire, je ne vois pas ce qui le ferait changer sous prétexte qu'on est dans un autre pays...
Cela me choque car cela encourage l'impunité pour des faits mineurs et cela inscrit d'autant plus dans la tête des élèves que, par exemple, être insolent "c'est rien m'dame".
Pour moi un élève qui ne rempli pas ses obligations de manières récurrentes pendant le temps scolaire, je ne vois pas ce qui le ferait changer sous prétexte qu'on est dans un autre pays...
- MathadorEmpereur
L'aberration dans ce que tu décris n'est-elle pas plutôt que cet « élève » ne passe pas en conseil de discipline ?
Ces sabotages mineurs, lorsqu'ils sont récurrents, cessent d'être mineurs.
Ces sabotages mineurs, lorsqu'ils sont récurrents, cessent d'être mineurs.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- KrixLNiveau 6
Tout à fait d'accord avec Himpy. Celui qui pense le contraire n'a visiblement jamais organisé ou accompagné un voyage. Il faut partir avec des élèves respectueux en qui on peut avoir confiance. Ce sont trop de risques à faire encourir au professeur organisateur qui se retrouve seul sur place pour gérer les problèmes.
- KrixLNiveau 6
Il en faut parfois beaucoup (trop) pour en arriver à un conseil de discipline.
- Manu7Expert spécialisé
Himpy a écrit:Donc si en suit la logique du point 2), un élève sous contrat, ou fiche de suivi selon les dénominations, régulièrement mis en retenue pour travail non fait, insolence, oubli de carnet... que sais-je. Des infractions quotidiennes, ou hebdomadaires, qui ne sont rien en comparaison à "introduire des armes" (je cite) est en droit d'être emmené en voyage alors même qu'il ne respecte ni les adultes ni ses obligations d'élèves ?!
Cela me choque car cela encourage l'impunité pour des faits mineurs et cela inscrit d'autant plus dans la tête des élèves que, par exemple, être insolent "c'est rien m'dame".
Pour moi un élève qui ne rempli pas ses obligations de manières récurrentes pendant le temps scolaire, je ne vois pas ce qui le ferait changer sous prétexte qu'on est dans un autre pays...
Je comprend bien ce que tu penses et par le passé dans mon établissement, des élèves ont été exclu des voyages pour ce genre de motifs, et il est encore assez courant dans mon établissement que des parents punissent leur enfant. Mais il ne faut pas oublier que ce n'est pas une situation correcte. Le temps du voyage scolaire est un temps d'enseignement comme les autres. Ce n'est pas un loisir ni une récompense. C'est un enseignement comme les heures de cours dans l'établissement. Priver un élève de voyage pour punir et obliger le même élève à suivre les cours et à faire le travail demandé, sous-entend que l'enseignement au quotidien est une sorte de punition.
Au passage, on pourrait se rejouir que des familles punissent leur enfant de voyage, mais en réalité, on ne peut pas coopérer avec ses familles qui sont trop violentes dans la communication avec leurs enfants. C'est le genre de famille qui donne des punitions très longues par exemple : "interdit de club de foot pour un an". Souvent pour avancer avec ses élèves, on sait très bien que nous devrons faire sans et malgré la famille.
Ne pas participer à un voyage scolaire c'est retirer à un élève des souvenirs formidables et aussi lui couper les ailes. Quand nos enfants partent de chez nous ils reviennent grandis.
Cependant, je reste sur mon idée que parfois, dans des cas rares, il faut renoncer. Et sinon quand un problème est connu, il faut prévoir un aménagement spécifique car souvent on impose cet élève aux profs mais aussi dans un groupe chez une famille d'accueil ou dans une chambre. Quand cela se passe mal, ce n'est pas très professionnel d'accuser les camarades ou la famille d'accueil si rien n'a été prévu en amont. Mais ce n'est pas facile de prévenir une famille d'accueil pour dire qu'il vont héberger un élève insupportable ni de prévenir des familles que leurs enfants seront loger avec un enfant insupportable...
- ProvenceEnchanteur
Effectivement, il n'est pas correct qu'un élève se tienne mal, nous sommes bien d'accord... C'est bien ce qu'il fallait comprendre, n'est-ce pas?Manu7 a écrit:
Mais il ne faut pas oublier que ce n'est pas une situation correcte.
Absolument pas. C'est une expérience facultative. Certaines familles choisissent de ne pas faire participer leur enfant. Ce ne peut pas être un temps d'enseignement comme les autres. En revanche, c'est un atout indéniable pour l'élève qui saura en tirer profit.Le temps du voyage scolaire est un temps d'enseignement comme les autres.
Non, cela rappelle qu'un voyage n'est pas un dû et qu'il se mérite.Priver un élève de voyage pour punir et obliger le même élève à suivre les cours et à faire le travail demandé, sous-entend que l'enseignement au quotidien est une sorte de punition.
Où est la violence?Au passage, on pourrait se réjouir que des familles punissent leur enfant de voyage, mais en réalité, on ne peut pas coopérer avec ses familles qui sont trop violentes dans la communication avec leurs enfants.
Quand un gamin fait l'*** au lieu d'écouter, joue à la baballe en traversant la route à Barcelone, se montre insolent, ne retient rien de ce qu'on lui montre, quels souvenirs formidables il doit ramener! Comme il serait cruel de lui couper les ailes!Ne pas participer à un voyage scolaire c'est retirer à un élève des souvenirs formidables et aussi lui couper les ailes.
Enfants ou élèves?Quand nos enfants partent de chez nous ils reviennent grandis.
A quel titre les autres devraient-ils supporter cette charge?Mais ce n'est pas facile de prévenir une famille d'accueil pour dire qu'il vont héberger un élève insupportable ni de prévenir des familles que leurs enfants seront loger avec un enfant insupportable...
- ZeSandmanFidèle du forum
Manu7 a écrit:Himpy a écrit:Donc si en suit la logique du point 2), un élève sous contrat, ou fiche de suivi selon les dénominations, régulièrement mis en retenue pour travail non fait, insolence, oubli de carnet... que sais-je. Des infractions quotidiennes, ou hebdomadaires, qui ne sont rien en comparaison à "introduire des armes" (je cite) est en droit d'être emmené en voyage alors même qu'il ne respecte ni les adultes ni ses obligations d'élèves ?!
Cela me choque car cela encourage l'impunité pour des faits mineurs et cela inscrit d'autant plus dans la tête des élèves que, par exemple, être insolent "c'est rien m'dame".
Pour moi un élève qui ne rempli pas ses obligations de manières récurrentes pendant le temps scolaire, je ne vois pas ce qui le ferait changer sous prétexte qu'on est dans un autre pays...
Je comprend bien ce que tu penses et par le passé dans mon établissement, des élèves ont été exclu des voyages pour ce genre de motifs, et il est encore assez courant dans mon établissement que des parents punissent leur enfant. Mais il ne faut pas oublier que ce n'est pas une situation correcte. Le temps du voyage scolaire est un temps d'enseignement comme les autres. Ce n'est pas un loisir ni une récompense. C'est un enseignement comme les heures de cours dans l'établissement. Priver un élève de voyage pour punir et obliger le même élève à suivre les cours et à faire le travail demandé, sous-entend que l'enseignement au quotidien est une sorte de punition.
Il n'a jamais été question de punir pour punir.
On parle d'un élève dont le comportement déplacé empêche le bon déroulement d'une activité pédagogique.
Quand celle-ci se déroule en classe, un cours traditionnel disons, l'enseignant a la possibilité de l'en exclure. En sortie pas vraiment, à moins qu'il y ait assez d'accompagnateurs pour en réquisitionner, dont la tâche sera de rester avec le vilain pas beau pour l'isoler, et permettre à l'activité de se poursuivre sereinement.
Ou qu'un personnel de direction vienne en personne ramener l'élève dans l'établissement (déjà vu de Strasbourg à Paris).
La situation n'étant pas la même, on ne peut raisonner de manière identique. Anticiper un problème hautement probable ne me choque pas, et quelle autre possibilité que d'interdire la sortie à l'élève ? À part l'interdire à tout le monde, par obsession aveugle d'égalité (qui ne serait pas de l'équité), en faisant bien comprendre à tous le pourquoi du comment. Sympa pour le pénible...
Enfin Manu je crois que pour le sentiment de punition quant à l'enseignement au quotidien, tu raisonnes comme un élève, puisque tu hiérarchises (le voyage et ses étoiles plein les yeux versus le banal cours classique). En fait un élève exclu de cours devrait être tout autant dégoûté que s'il était privé d'un voyage, puisqu'à partir du moment où l'on place sur le même plan ces deux activités pédagogiques, on ne peut plus distinguer la privation de l'une et de l'autre.
Aucune raison logique de conclure que ça revient à considérer le cours comme une punition selon moi.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Isis39Enchanteur
Provence a écrit:
Quand un gamin fait l'*** au lieu d'écouter, joue à la baballe en traversant la route à Barcelone, se montre insolent, ne retient rien de ce qu'on lui montre, quels souvenirs formidables il doit ramener! Comme il serait cruel de lui couper les ailes!
Cela me rappelle cet élève à Barcelone qui, le dernier jour à la boutique de souvenirs du musée d'histoire de la Catalogne, demandait à ses copains "on l'a vu ça ?" pour acheter des cartes postales. Il avait vraiment profité des visites !
- Ma'amÉrudit
En réunion de parents, j'ai annoncé que j'attendais des élèves qu'ils soient irréprochables pendant le voyage. Les années précédentes, je n'ai eu que des compliments de la part des familles, qui ont trouvé mes élèves polis et souriants. Il faut dire que je les briefe à mort : on fait son lit le matin, on aide à débarrasser la table, on dit bonjour au petit déjeuner, s'il vous plaît, merci, bonne journée. Bref, je joue les mamans.
On y prend goût aux compliments ! En fait on ne devrait même pas les complimenter, c'est juste normal. Mon chef est sur la même longueur d'ondes que moi. Si un jour je tombe sur un chef qui m' oblige à emmener des affreux, il n'y aura plus de voyage. C'est aussi simple que ça. Hors de question que je me tape la honte à l'étranger. Et tant pis pour le progressisme !
Je précise que nous n'avons jamais eu besoin d'exclure des élèves du voyage. Mais la possibilité existe et les élèves et leurs parents le savent. Pour un cas comme celui décrit par l'auteur du fil, je pense que mon chef irait jusqu'au bout et exclurait le gamin du voyage. En tout cas j'espère. Sinon je n'hésiterais pas à faire du chantage à l'annulation pour tout le monde. On ne peut pas envisager d'emmener une semaine à l'étranger un élève qui s'est délibérément mal tenu lors d'une simple sortie d'une journée.
On y prend goût aux compliments ! En fait on ne devrait même pas les complimenter, c'est juste normal. Mon chef est sur la même longueur d'ondes que moi. Si un jour je tombe sur un chef qui m' oblige à emmener des affreux, il n'y aura plus de voyage. C'est aussi simple que ça. Hors de question que je me tape la honte à l'étranger. Et tant pis pour le progressisme !
Je précise que nous n'avons jamais eu besoin d'exclure des élèves du voyage. Mais la possibilité existe et les élèves et leurs parents le savent. Pour un cas comme celui décrit par l'auteur du fil, je pense que mon chef irait jusqu'au bout et exclurait le gamin du voyage. En tout cas j'espère. Sinon je n'hésiterais pas à faire du chantage à l'annulation pour tout le monde. On ne peut pas envisager d'emmener une semaine à l'étranger un élève qui s'est délibérément mal tenu lors d'une simple sortie d'une journée.
- RendashBon génie
OK pour les trois premières phrases, sauf le "comme les autres". Précisément, un voyage n'est pas un cours "comme les autres" : déjà, c'est généralement facultatif, et ensuite c'est tout sauf un dû.Manu7 a écrit: Le temps du voyage scolaire est un temps d'enseignement comme les autres. Ce n'est pas un loisir ni une récompense. C'est un enseignement comme les heures de cours dans l'établissement. Priver un élève de voyage pour punir et obliger le même élève à suivre les cours et à faire le travail demandé, sous-entend que l'enseignement au quotidien est une sorte de punition.
Mais la dernière phrase manque singulièrement de logique : lorsqu'un élève perturbe gravement un cours, il est exclu dudit cours, pour le bon déroulement d'icelui au bénéfice des camarades de l'emmerdeur.
Aménagement spécifique pour élève ingérable : pas de voyage.Manu7 a écrit:
Cependant, je reste sur mon idée que parfois, dans des cas rares, il faut renoncer. Et sinon quand un problème est connu, il faut prévoir un aménagement spécifique car souvent on impose cet élève aux profs mais aussi dans un groupe chez une famille d'accueil ou dans une chambre.
De rien.
Manu7 a écrit:Quand cela se passe mal, ce n'est pas très professionnel d'accuser les camarades ou la famille d'accueil si rien n'a été prévu en amont. Mais ce n'est pas facile de prévenir une famille d'accueil pour dire qu'il vont héberger un élève insupportable ni de prévenir des familles que leurs enfants seront loger avec un enfant insupportable...
Il est absolument évident (du moins pour ceux des participants à ce fil qui ont organisé et accompagné des voyages, naturellement ) que personne n'accuse les camarades et la famille d'accueil du comportement d'un élève ingérable. Il est d'abord le principal responsable, et ensuite ceux qui l'ont emmené ou ont insisté pour qu'il soit emmené.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Provence & ZeSandman >>
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- OrlandaFidèle du forum
Une année, une élève absentéiste, qui avait manqué presque tous les cours du second trimestre, et ne se rendait plus qu'en arts plastiques et en anglais "parce que ça lui plaisait" - les joie de la série L...-, s'est pointée comme une fleur le jour de la sortie qui avait un lien avec un cours qu'elle n'avait pas suivi du tout. Elle était là, avec son pique-nique, ses lunettes de soleil, prête à embarquer avec nous, prévenue par ses copines.
Sans éthique aucune, j'ai refusé de l'emmener. Une CPE penaude est venue la récupérer dans le bus, elle avait là enfin l'occasion de lui parler de ses absences. Il y avait clairement rupture pédagogique, non? Que tirer d'une sortie associée à un cours qu'on n'a pas daigné suivre?
On me répondra sans doute que j'ai manqué là une belle occasion de réconcilier cette élève intolérante à la frustration avec l'univers scolaire, vilaine prof que je suis...
Sans éthique aucune, j'ai refusé de l'emmener. Une CPE penaude est venue la récupérer dans le bus, elle avait là enfin l'occasion de lui parler de ses absences. Il y avait clairement rupture pédagogique, non? Que tirer d'une sortie associée à un cours qu'on n'a pas daigné suivre?
On me répondra sans doute que j'ai manqué là une belle occasion de réconcilier cette élève intolérante à la frustration avec l'univers scolaire, vilaine prof que je suis...
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- PointàlaligneExpert
Manu7 a écrit:C'est très intéressant d'avoir une référence avec des cas concrets comme ceux que tu évoques. Qui organisait cette formation ? S'il y en avait une dans le PAF ici, j'irais...
La formation était destinée à tous les profs de l'établissement, c'était pendant une journée de pré-rentrée. Nous avions eu plusieurs intervenants de qualité, j'étais suppléant dans l'établissement. Cela remonte à plusieurs années. Ce n'était pas dans le cadre du PAF, l'intervenant spécialiste des questions juridiques était un professionnel qui avait l'habitude d'intervenir dans les établissements scolaires, je ne me souviens pas de son nom.
Merci pour ta réponse. Dommage que ces formations ne soient pas plus répandues...
- Manu7Expert spécialisé
Rendash a écrit:Il est absolument évident (du moins pour ceux des participants à ce fil qui ont organisé et accompagné des voyages, naturellement Rolling Eyes ) que personne n'accuse les camarades et la famille d'accueil du comportement d'un élève ingérable. Il est d'abord le principal responsable, et ensuite ceux qui l'ont emmené ou ont insisté pour qu'il soit emmené.
Je me suis sans doute mal exprimé, pour moi insupportable ne veut pas dire ingérable, je pensais plutôt aux élèves exclus que personne ne supportent même les profs et qui se retrouvent souvent harcelés par les autres. Je remarque que souvent ses élèves provoquent aussi des problèmes, les parents veulent qu'on les changent de camarades ou bien de familles d'accueil.
- Manu7Expert spécialisé
@ Provence : oui je parlais bien de nos enfants quand ils profitent des voyages scolaires, ils reviennent grandis. Et je précise que nous sommes souvent les seuls parents à dire merci aux profs accompagnateurs, ils sont contents mais tristes à la fois car nous sommes les exceptions qui confirment la règle...
Pour ceux qui en douteraient, je précise que parfois je suis content qu'un élève soit interdit de voyage, et je participe depuis plus de 20 ans à un ou deux voyages scolaires par an, mais je préfère éviter le deuxième car c'est vraiment usant. Mais les profs ne se bousculent pas pour accompagner et parfois des profs se forcent pour maintenir les voyages. Dans notre établissement nous faisons en sorte que le voyage soit proposé à tous les élèves d'un niveau en lien avec les EPI, c'est vraiment compliqué d'exclure un élève, cela arrive une fois tous les 5 ans, mais nous sommes dans une zone rurale très calme, c'est aussi un gros avantage. C'est différent des voyages avec des quotas.
Pour ceux qui en douteraient, je précise que parfois je suis content qu'un élève soit interdit de voyage, et je participe depuis plus de 20 ans à un ou deux voyages scolaires par an, mais je préfère éviter le deuxième car c'est vraiment usant. Mais les profs ne se bousculent pas pour accompagner et parfois des profs se forcent pour maintenir les voyages. Dans notre établissement nous faisons en sorte que le voyage soit proposé à tous les élèves d'un niveau en lien avec les EPI, c'est vraiment compliqué d'exclure un élève, cela arrive une fois tous les 5 ans, mais nous sommes dans une zone rurale très calme, c'est aussi un gros avantage. C'est différent des voyages avec des quotas.
- User9397Niveau 9
Bonjour,
Je ne souhaite pas créer un nouveau post donc je me permets une question ici. Un élève dont je suis PP passe en commission éducative prochainement.
Ma question est simple : faut-il une invitation du chef d'établissement pour que je sois présent ou le professeur principal doit participer à cette commission ?
Je vous remercie par avance pour votre aide.
Je ne souhaite pas créer un nouveau post donc je me permets une question ici. Un élève dont je suis PP passe en commission éducative prochainement.
Ma question est simple : faut-il une invitation du chef d'établissement pour que je sois présent ou le professeur principal doit participer à cette commission ?
Je vous remercie par avance pour votre aide.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Pour avoir donné à 4 reprises l'an passé, oui, j'y suis allée à chaque fois, lestée parfois des doléances des collègues (certains étaient aussi venus en personne). Après, j'ai considéré que c'était assez normal, donc je n'ai pas vérifié si c'était une obligation ... Et je me doute que ma réponse ne t'avance pas trop !
Ca a par contre bien pesé dans mon refus catégorique d'être PP cette année ...
Ca a par contre bien pesé dans mon refus catégorique d'être PP cette année ...
- ZeSandmanFidèle du forum
historien14 a écrit:Bonjour,
Je ne souhaite pas créer un nouveau post donc je me permets une question ici. Un élève dont je suis PP passe en commission éducative prochainement.
Ma question est simple : faut-il une invitation du chef d'établissement pour que je sois présent ou le professeur principal doit participer à cette commission ?
Je vous remercie par avance pour votre aide.
La composition de la commission éducative varie d'un établissement à l'autre, elle est arrêtée par le CA. Tu devrais pouvoir la retrouver dans le RI de ton établissement.
Ceci dit il est rare que le PP ne soit pas présent.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- MathadorEmpereur
La composition de la commission éducative est décidée par le CA et inscrite au RI. Chez moi le PP en fait partie.
Edit: grillé par @ZeSandman.
Code de l'éducation a écrit:Article R511-19-1
Créé par Décret n°2011-728 du 24 juin 2011 - art. 9
Dans les collèges et les lycées relevant du ministre chargé de l'éducation et dans les établissements publics locaux d'enseignement relevant du ministre chargé de la mer est instituée une commission éducative.
Cette commission, qui est présidée par le chef d'établissement ou son représentant, comprend notamment des personnels de l'établissement, dont au moins un professeur, et au moins un parent d'élève. Sa composition est arrêtée par le conseil d'administration et inscrite dans le règlement intérieur de l'établissement qui fixe les modalités de son fonctionnement. Elle associe, en tant que de besoin, toute personne susceptible d'apporter des éléments permettant de mieux appréhender la situation de l'élève concerné.
Elle a pour mission d'examiner la situation d'un élève dont le comportement est inadapté aux règles de vie dans l'établissement et de favoriser la recherche d'une réponse éducative personnalisée. Elle est également consultée en cas d'incidents impliquant plusieurs élèves.
La commission éducative assure le suivi de l'application des mesures de prévention et d'accompagnement, des mesures de responsabilisation ainsi que des mesures alternatives aux sanctions.
Edit: grillé par @ZeSandman.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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