Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- MinosNiveau 5
Bonjour,
La décision d'une commission éducative a été modifiée par la direction après qu'elle a été signée par toutes les personnes présentes, qu'en pensez-vous ? Personnellement je reste très perturbé par cet incident, même pdt les vacances où je reçois le CR de la commission. La direction peut-elle décider contre l'avis du conseil ?
Merci bcp pour vos réponses.
La décision d'une commission éducative a été modifiée par la direction après qu'elle a été signée par toutes les personnes présentes, qu'en pensez-vous ? Personnellement je reste très perturbé par cet incident, même pdt les vacances où je reçois le CR de la commission. La direction peut-elle décider contre l'avis du conseil ?
Merci bcp pour vos réponses.
- titus06Habitué du forum
fabilyon a écrit:Bonjour,
La décision d'une commission éducative a été modifiée par la direction après qu'elle a été signée par toutes les personnes présentes, qu'en pensez-vous ? Personnellement je reste très perturbé par cet incident, même pdt les vacances où je reçois le CR de la commission. La direction peut-elle décider contre l'avis du conseil ?
Merci bcp pour vos réponses.
Quelle était la nature de la decision?
- neocdtHabitué du forum
Bonsoir,
pourriez-vous précisez :
1°) Quelle était la décision prise à l'issue de la commission éducative ?
2°) Quelle a été la modification apportée par la direction ? Pourquoi ?
Ce n'est pas évident de répondre sans ces précisions...
Merci
pourriez-vous précisez :
1°) Quelle était la décision prise à l'issue de la commission éducative ?
2°) Quelle a été la modification apportée par la direction ? Pourquoi ?
Ce n'est pas évident de répondre sans ces précisions...
Merci
_________________
“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- User17095Érudit
La commission éducative est une instance consultative, elle ne prend pas de décision en elle-même (par exemple, sous la forme d'un vote comme le conseil de discipline).
Si elle conclut sur une sanction, ça reste un acte du CdE.
En revanche, ce n'est pas la peine de demander un avis en le faisant écrire, si c'est pour ne pas le suivre.
Si elle conclut sur une sanction, ça reste un acte du CdE.
En revanche, ce n'est pas la peine de demander un avis en le faisant écrire, si c'est pour ne pas le suivre.
- RendashBon génie
fabilyon a écrit:Bonjour,
La décision d'une commission éducative a été modifiée par la direction après qu'elle a été signée par toutes les personnes présentes, qu'en pensez-vous ? Personnellement je reste très perturbé par cet incident, même pdt les vacances où je reçois le CR de la commission. La direction peut-elle décider contre l'avis du conseil ?
Merci bcp pour vos réponses.
Une CE donne un avis, elle ne prend pas de décision. Cela dit, si le CDE réunit une CE, puis s'assoit en douce sur ce qui a été décidé à l'issue d'icelle, la CE devient parfaitement inutile, et il faudra savoir le lui rappeler pour la prochaine. En restant au chaud à la maison, par exemple ; ou en glissant un mot à ce sujet lors du CA suivant, histoire de laisser une trace de l'affaire.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ramanujan974Érudit
Si on avait un minimum de respect des personnels, aucune instance ne devrait être consultative.
Pourquoi se réunir, échanger, si à la fin c'est le CDE qui décide.
Conseil de classe, CA, Commission Educative, etc.. tout devrait être décidé à la majorité.
Le seul privilège que l'on pourrait accorder au CDE, c'est de trancher en cas d'égalité.
Pourquoi se réunir, échanger, si à la fin c'est le CDE qui décide.
Conseil de classe, CA, Commission Educative, etc.. tout devrait être décidé à la majorité.
Le seul privilège que l'on pourrait accorder au CDE, c'est de trancher en cas d'égalité.
- MinosNiveau 5
neocdt a écrit:Bonsoir,
pourriez-vous précisez :
1°) Quelle était la décision prise à l'issue de la commission éducative ?
2°) Quelle a été la modification apportée par la direction ? Pourquoi ?
Ce n'est pas évident de répondre sans ces précisions...
Merci
Il s'agit de la décision d'interdire un voyage de fin d'année à un élève... Décision approuvée par tout le monde et signée. Or, après discussion avec les parents, la direction a ajouté un point d'interrogation à cette décision (peut-on modifier un document déjà signé??) qui s'est transformée dans le CR envoyé par mail en : "participation au voyage compromise, sous réserve d'un bon comportement."
- User17095Érudit
Niveau éthique, le plus ennuyeux c'est d'envisager un voyage scolaire qui s'adresse aux uns et pas aux autres...
- DesolationRowEmpereur
Question naïve : pourquoi est-ce mal d'exclure d'un voyage les élèves dont le comportement va rendre le voyage pénible pour tout le monde ?
- OrlandaFidèle du forum
pogonophile a écrit:Niveau éthique, le plus ennuyeux c'est d'envisager un voyage scolaire qui s'adresse aux uns et pas aux autres...
En effet, c'est pourquoi j'ai cette année préféré tout annuler, plutôt que d'avoir à me traîner quelques élèves infects et irrespectueux qu'il aurait fallu surveiller de trop près. L'éthique est-elle sauve? Priver toute une classe de l'excursion, plutôt que deux ou trois élèves ingérables?
_________________
"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- User17095Érudit
DesolationRow a écrit:Question naïve : pourquoi est-ce mal d'exclure d'un voyage les élèves dont le comportement va rendre le voyage pénible pour tout le monde ?
Tu vas un peu vite de "sous réserve d'un bon comportement" (qui implique qu'il ne l'est pas toujours, mais pas nécessairement qu'il est ingérable, sinon on n'envisagerait pas de l'emmener) à "qui va rendre le voyage pénible pour tout le monde." Mais admettons.
Si le voyage s'inscrit dans une progression pédagogique, il fait partie des apprentissages, donc on ne peut pas l'en priver, et ça n'a pas à faire l'objet d'une récompense ou d'une privation. Ce serait comme de dire "si tu ne fais pas un effort, tu es privé de SVT et de français pour la période."
Si c'est un voyage "d'agrément", la seule finalité légitime, c'est la cohésion du groupe et le climat de classe (sinon on relève de l'agence de voyages, ce que personne n'approuve). L'en mettre à part ne risque pas d'améliorer la situation, au contraire, c'est donc une mauvaise stratégie.
Enfin, c'est délicat de considérer a priori que ça va mal se passer. Dans quelle boule de cristal l'a-t-on lu ?
Dans tous les cas, "acheter" le comportement, c'est douteux.
Pour revenir au sujet initial, si le déroulé de la commission éducative a comporté un passage "nous estimons collectivement que tu te comportes mal, donc tu es privé du voyage de la classe", la vraie question n'est pas tant de revenir dessus, que d'y arriver. La privation d'une activité de classe ne fait pas partie du registre des sanctions.
- CassiusNiveau 6
On peut l'exclure pour la durée du voyage :dehors2: .
- HocamSage
pogonophile a écrit:Pour revenir au sujet initial, si le déroulé de la commission éducative a comporté un passage "nous estimons collectivement que tu te comportes mal, donc tu es privé du voyage de la classe", la vraie question n'est pas tant de revenir dessus, que d'y arriver. La privation d'une activité de classe ne fait pas partie du registre des sanctions.
À charge, donc, pour le CdE de le rappeler lors de la commission éducative, et non de laisser les autres participants « signer » une « décision » (sans valeur légale) qui sera oubliée par la suite.
- DesolationRowEmpereur
pogonophile a écrit:DesolationRow a écrit:Question naïve : pourquoi est-ce mal d'exclure d'un voyage les élèves dont le comportement va rendre le voyage pénible pour tout le monde ?
Tu vas un peu vite de "sous réserve d'un bon comportement" (qui implique qu'il ne l'est pas toujours, mais pas nécessairement qu'il est ingérable, sinon on n'envisagerait pas de l'emmener) à "qui va rendre le voyage pénible pour tout le monde." Mais admettons.
Si le voyage s'inscrit dans une progression pédagogique, il fait partie des apprentissages, donc on ne peut pas l'en priver, et ça n'a pas à faire l'objet d'une récompense ou d'une privation. Ce serait comme de dire "si tu ne fais pas un effort, tu es privé de SVT et de français pour la période."
Si c'est un voyage "d'agrément", la seule finalité légitime, c'est la cohésion du groupe et le climat de classe (sinon on relève de l'agence de voyages, ce que personne n'approuve). L'en mettre à part ne risque pas d'améliorer la situation, au contraire, c'est donc une mauvaise stratégie.
Enfin, c'est délicat de considérer a priori que ça va mal se passer. Dans quelle boule de cristal l'a-t-on lu ?
Dans tous les cas, "acheter" le comportement, c'est douteux.
Pour revenir au sujet initial, si le déroulé de la commission éducative a comporté un passage "nous estimons collectivement que tu te comportes mal, donc tu es privé du voyage de la classe", la vraie question n'est pas tant de revenir dessus, que d'y arriver. La privation d'une activité de classe ne fait pas partie du registre des sanctions.
Là où je suis d'accord, c'est que le côté "négociation" et "achat du comportement" est très malvenu (mais c'est précisément ce que la commission éducative n'avait pas demandé). Je trouve l'argument de la boule de cristal un brin naïf : il y a toujours possibilité d'un miracle et qu'un élève perturbateur au point qu'on réunisse à son sujet une commission éducative devienne soudainement un ange, mais moi les interventions de la grâce je n'y crois que dans les jardins milanais.
Moi, à vrai dire, ça ne me poserait aucun problème d'exclure de SVT ou de français pour une période un élève qui met en danger le bon déroulement d'un cours et empêche tout le monde de travailler, mais je sais bien que je ne suis pas trop dans l'air du temps.
- MathadorEmpereur
Sauf si sa participation au voyage poserait des problèmes manifestes de sécurité. Et pour ce qui est de l'exclusion d'un élève d'une matière, j'ai l'ai déjà vue mise en œuvre (pour l'EPS), dans un cas exceptionnel où le plus hallucinant n'est pas l'exclusion mais le fait que le jeune ait pu être admis dans une classe de collège ordinaire…pogonophile a écrit:Si le voyage s'inscrit dans une progression pédagogique, il fait partie des apprentissages, donc on ne peut pas l'en priver, et ça n'a pas à faire l'objet d'une récompense ou d'une privation. Ce serait comme de dire "si tu ne fais pas un effort, tu es privé de SVT et de français pour la période."
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Panta RheiExpert
Plus de voyage, plus de tracas. Et moins de bénévolat, accessoirement. N’oublions pas le traitement ridicule, la journée de carence, le gel du point d’indice, les vacances raccourcies...
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- Ma'amÉrudit
Quand je lis ta réaction Pogonophile, je me prends à penser que cette année j'organise le dernier voyage de ma carrière. C'est Panta Rhei qui a raison en fait. J'emmène tout le monde et j'ai tendance à penser que la carotte marche mieux que le bâton, par contre avec mon chef on est d'accord sur un principe de précaution, on ne va pas emmener un gamin qui pose plein de problèmes en vie scolaire. Sur place, c'est que de la vie scolaire. Aucune envie qu'une famille m'appelle un soir pour me demander de venir récupérer mon pénible...
J'ai du mal à comprendre d'ailleurs où est l'intérêt pour un chef de prendre le risque que ça se passe mal.
Indépendamment de ça, si ce genre de choses m'arrivait, la commission éducative suivante se ferait sans moi. J'ai déjà arrêté d'être PP de 3ème pour cette raison. Marre de prendre collégialement des décisions en conseil de classe qui sont détricotées derrière dans le bureau du chef. Tout est fait pour éviter d'aller en commission d'appel. En clair, les parents font exactement ce qu'ils veulent et ensuite aux collègues de lycée de gérer des classes de seconde avec des élèves qui n'ont pas le niveau pour suivre...
J'ai du mal à comprendre d'ailleurs où est l'intérêt pour un chef de prendre le risque que ça se passe mal.
Indépendamment de ça, si ce genre de choses m'arrivait, la commission éducative suivante se ferait sans moi. J'ai déjà arrêté d'être PP de 3ème pour cette raison. Marre de prendre collégialement des décisions en conseil de classe qui sont détricotées derrière dans le bureau du chef. Tout est fait pour éviter d'aller en commission d'appel. En clair, les parents font exactement ce qu'ils veulent et ensuite aux collègues de lycée de gérer des classes de seconde avec des élèves qui n'ont pas le niveau pour suivre...
- titus06Habitué du forum
Panta Rhei a écrit:Plus de voyage, plus de tracas. Et moins de bénévolat, accessoirement. N’oublions pas le traitement ridicule, la journée de carence, le gel du point d’indice, les vacances raccourcies...
Chez nous, les accompagnateurs des voyages scolaires ont des HSE. J'en avais eu 4, il y a quelques annees pour un voyage en Allemagne.
- ZeSandmanFidèle du forum
titus06 a écrit:Panta Rhei a écrit:Plus de voyage, plus de tracas. Et moins de bénévolat, accessoirement. N’oublions pas le traitement ridicule, la journée de carence, le gel du point d’indice, les vacances raccourcies...
Chez nous, les accompagnateurs des voyages scolaires ont des HSE. J'en avais eu 4, il y a quelques annees pour un voyage en Allemagne.
Et moi j'en ai eu deux pour un voyage en Angleterre d'une semaine. Avec donc un dimanche dans le lot. Et deux voyages de nuit, où je devais rester éveillé une bonne partie d'icelle.
Cela correspondait, sans compter aucune heure doublée, à l'équivalent de plus de trois semaines de mon service d'alors. Loin de ma famille, avec tout le stress lié à la responsabilité d'un groupe d'élèves important.
Pour au final deux HSE donc.
Avons-nous pour autant prouvé, Titus, que ce n'était pas du bénévolat ? Quand bien même j'aurais reçu 20 HSE ?
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- RendashBon génie
titus06 a écrit:Panta Rhei a écrit:Plus de voyage, plus de tracas. Et moins de bénévolat, accessoirement. N’oublions pas le traitement ridicule, la journée de carence, le gel du point d’indice, les vacances raccourcies...
Chez nous, les accompagnateurs des voyages scolaires ont des HSE. J'en avais eu 4, il y a quelques annees pour un voyage en Allemagne.
On passe donc du bénévolat à l'aumône susucrière. Ça progresse.
J'espère que vous ruisselez, au moins.
pogonophile a écrit:Tu vas un peu vite de "sous réserve d'un bon comportement" (qui implique qu'il ne l'est pas toujours, mais pas nécessairement qu'il est ingérable, sinon on n'envisagerait pas de l'emmener) à "qui va rendre le voyage pénible pour tout le monde." Mais admettons.
Il se trouve précisément que les personnes présentes à cette commission éducative ont soulevé cette question ; on peut éventuellement envisager que ça ne soit pas sans raison
Enfin, c'est délicat de considérer a priori que ça va mal se passer. Dans quelle boule de cristal l'a-t-on lu ?
La réunion d'une commission éducative si tôt dans l'année ne plaide pas franchement en faveur de l'hypothèse d'un dérapage ponctuel.
Ma'am a écrit:Quand je lis ta réaction Pogonophile, je me prends à penser que cette année j'organise le dernier voyage de ma carrière. C'est Panta Rhei qui a raison en fait. J'emmène tout le monde et j'ai tendance à penser que la carotte marche mieux que le bâton, par contre avec mon chef on est d'accord sur un principe de précaution, on ne va pas emmener un gamin qui pose plein de problèmes en vie scolaire. Sur place, c'est que de la vie scolaire. Aucune envie qu'une famille m'appelle un soir pour me demander de venir récupérer mon pénible...
J'ai du mal à comprendre d'ailleurs où est l'intérêt pour un chef de prendre le risque que ça se passe mal.
Le risque lié à ce type de cas est minime, en fait : les collègues sur place gèrent dans l'immense majorité des cas, donc le casse-nouillisme est strictement cantonné aux participants au voyage (encadrement + autres élèves). Comme tu le dis, si une famille appelle pour récupérer un casse-nouilles, c'est toi qu'elle appellera, et c'est toi qui te le coltinera.
Cela dit, on en a exclu un lors du trajet aller l'an dernier, et c'est le CDE qui a géré le truc, notamment en enjoignant aux parents dudit pénible d'aller chercher illico leur mouflet sur l'aire d'autoroute où le convoi les attendait. J'étais présent lors du coup de fil qu'il a passé, et j'ai admiré la maestria avec laquelle il a procédé ; c'est que je ne l'en croyais pas capable, notre bureaucrate en chef :lol:
Ma'am a écrit:Indépendamment de ça, si ce genre de choses m'arrivait, la commission éducative suivante se ferait sans moi. J'ai déjà arrêté d'être PP de 3ème pour cette raison. Marre de prendre collégialement des décisions en conseil de classe qui sont détricotées derrière dans le bureau du chef. Tout est fait pour éviter d'aller en commission d'appel. En clair, les parents font exactement ce qu'ils veulent et ensuite aux collègues de lycée de gérer des classes de seconde avec des élèves qui n'ont pas le niveau pour suivre...
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- GrypheMédiateur
Niveau juridique, peut-être que cette décision ne peut pas figurer par écrit. (Notamment si l'élève concerné par la commission éducative est, par ailleurs, en situation de handicap.)
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Tu as oublié un point crucial : la diminution annoncée de nos pensions de retraite. Quand est-ce que les collègues cesseront d'être de bons petits soldats avec le doigt sur la couture ?Panta Rhei a écrit:Plus de voyage, plus de tracas. Et moins de bénévolat, accessoirement. N’oublions pas le traitement ridicule, la journée de carence, le gel du point d’indice, les vacances raccourcies...
_________________
J'peux pas, j'ai piscine !
- User17095Érudit
Mathador a écrit:Sauf si sa participation au voyage poserait des problèmes manifestes de sécurité. Et pour ce qui est de l'exclusion d'un élève d'une matière, j'ai l'ai déjà vue mise en œuvre (pour l'EPS), dans un cas exceptionnel où le plus hallucinant n'est pas l'exclusion mais le fait que le jeune ait pu être admis dans une classe de collège ordinaire…
On raisonne ici sur de l'ordinaire, pas sur de l'exceptionnel. Un élève qui par sa participation même à un voyage, poserait des problèmes de sécurité qui ne sont pas gérables par des accompagnateurs, ce n'est pas de la scolarité ordinaire. De même s'il a une maladie grave hyper contagieuse, bien sûr il faudra envisager les choses autrement, mais ce n'est pas le cas habituel.
Ma'am a écrit:J'ai du mal à comprendre d'ailleurs où est l'intérêt pour un chef de prendre le risque que ça se passe mal.
Ce n'est pas le but. Le but (enfin pour moi), c'est que tout le monde participe, ou personne.
On ne compose pas sa classe pour les activités pédagogiques du quotidien, donc on ne compose pas non plus son groupe pour un voyage, pour les raisons énoncées plus haut.
De toute façon, si le contenu du voyage paraît hasardeux ("ouais, un séjour base jump avec les 6e, youpi !"), ce sera non.
Panta Rhei a écrit:Plus de voyage, plus de tracas. Et moins de bénévolat, accessoirement. N’oublions pas le traitement ridicule, la journée de carence, le gel du point d’indice, les vacances raccourcies...
Et la répression des manifestants, et la fonte des glaciers, et tellement de choses encore !
Moi j'dis, après un petit ballon de blanc de plus, plus d'élèves, plus d'galère.
Sinon le sujet vous vous en fichez en fait, le but c'est de tartiner encore et encore que tout va mal, que ça sert à rien, qu'ils sont bien sots ceux qui essaient encore, et qu'on va tous mourir. Ben vu la tournure du fil, je crois que le message est passé.
- RosanetteEsprit éclairé
pogonophile a écrit:
Ce n'est pas le but. Le but (enfin pour moi), c'est que tout le monde participe, ou personne.
On ne compose pas sa classe pour les activités pédagogiques du quotidien, donc on ne compose pas non plus son groupe pour un voyage, pour les raisons énoncées plus haut.
Un voyage sur plusieurs jours est quand même assez différent d'une heure de cours ou même d'une sortie classique. Même avec le bon taux d'encadrement, une vigilance constante et en envisageant un voyage sans le moindre début de quartier libre, il y a quand même des moments où élève multisignalé / perturbateur peut pourrir la vie, dans le temps du transport ou dans les nuitées, qu'elles soient en hôtel ou familles d'accueil.
- pseudo-intelloSage
En cours, si un élève dérape trop violemment, on a la vie sco et le CDE à 50 m.
En voyage, on les a à 500, quand ce n'est pas 1500 km.
En voyage, on les a à 500, quand ce n'est pas 1500 km.
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum