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- LeoHGEZJe viens de m'inscrire !
Bonjour tout le monde !
J'aimerais avoir quelques avis, quelques "témoignages" sur le métier aujourd'hui, mais surtout comment il est vécu. En effet, il me semble difficile de se faire un avis à partir des médias car les mécontents ne font ils pas plus de bruit que ceux qui le sont (c'est en tout cas ce que dit mon employeur actuel) ? Un article catastrophique n'est il pas plus vendeur qu'un reportage dans lequel tout va bien ?
Si je vous demande cela c'est par ce que je suis, d'une certaine manière, en crise existentielle....
J'ai commencé à travailler tout de suite après le bac et j'ai eu la chance d'être tombé dans une excellente entreprise (j'y suis toujours, j'ai 29 ans) et d'y exercer un métier dans lequel je gagne très bien ma vie et qui fait rêver beaucoup de monde.
Sauf qu'en 2019, après un burn out, j'ai décidé de changer de voie et de reprendre des études. J'ai donc repris des études d'Histoire à distance, en parallèle de mon emploi, j'ai décroché ma Licence en 2022 (avec 14 de moyenne), mon M1 recherche en 2023 (15 de moyenne) et je commence actuellement mon année de M2.
Je ne vous cache pas que le rythme études/travail à temps complet (et en horaires décalés) commence à.piquer un peu
Mais ce qui me pousse à vous écrire aujourd'hui ce sont les doutes. Je sais très bien que l'agrégation d'Histoire m'est impossible à avoir car je n'en ai pas le niveau, ma seule chance serait donc de passer le CAPES. Sauf que problème tout ce que l'on entend me fait terriblement peur... J'ai beaucoup d'estime pour les enseignants, j'ai eu la chance dans mon enfance et adolescence d'avoir des professeurs extraordinaires qui, pour certains, ont changé ma vie ; je trouve que c'est un métier merveilleux et porteur de sens. Mais d'un point de vue salarial il me fait perdre plus de 1000€ de salaire net par mois et malheureusement par les temps qui courent ce n'est pas les idéaux qui nous font manger... j'ai cru comprendre que les dix premières années un certifie gagne entre 2100€ et 2300€, est-ce bien cela ?
L'argent est une chose, ce sacrifice j'étais prêt à le faire avant inflation et je le ferais sans doute si les conditions de travail étaient bonnes mais là dessus gros doute. A en lire de nombreux témoignages, vu de l'extérieur, ça a l'air d'être l'enfer entre le manque de moyens, les effectifs, la violence parfois... que pensez-vous de cela ? Est-ce exagéré ou une réalité dans certains endroits ? Qu'est-ce qui vous fait aimer ce métier et pourquoi continuez vous à le faire ? Pensez-vous que les choses vont aller en s'améliorant ?
Les gens positifs s'il vous plaît envoyez moi de bonnes ondes
En tout cas je vous souhaite à toutes et tous une bonne rentrée
J'aimerais avoir quelques avis, quelques "témoignages" sur le métier aujourd'hui, mais surtout comment il est vécu. En effet, il me semble difficile de se faire un avis à partir des médias car les mécontents ne font ils pas plus de bruit que ceux qui le sont (c'est en tout cas ce que dit mon employeur actuel) ? Un article catastrophique n'est il pas plus vendeur qu'un reportage dans lequel tout va bien ?
Si je vous demande cela c'est par ce que je suis, d'une certaine manière, en crise existentielle....
J'ai commencé à travailler tout de suite après le bac et j'ai eu la chance d'être tombé dans une excellente entreprise (j'y suis toujours, j'ai 29 ans) et d'y exercer un métier dans lequel je gagne très bien ma vie et qui fait rêver beaucoup de monde.
Sauf qu'en 2019, après un burn out, j'ai décidé de changer de voie et de reprendre des études. J'ai donc repris des études d'Histoire à distance, en parallèle de mon emploi, j'ai décroché ma Licence en 2022 (avec 14 de moyenne), mon M1 recherche en 2023 (15 de moyenne) et je commence actuellement mon année de M2.
Je ne vous cache pas que le rythme études/travail à temps complet (et en horaires décalés) commence à.piquer un peu
Mais ce qui me pousse à vous écrire aujourd'hui ce sont les doutes. Je sais très bien que l'agrégation d'Histoire m'est impossible à avoir car je n'en ai pas le niveau, ma seule chance serait donc de passer le CAPES. Sauf que problème tout ce que l'on entend me fait terriblement peur... J'ai beaucoup d'estime pour les enseignants, j'ai eu la chance dans mon enfance et adolescence d'avoir des professeurs extraordinaires qui, pour certains, ont changé ma vie ; je trouve que c'est un métier merveilleux et porteur de sens. Mais d'un point de vue salarial il me fait perdre plus de 1000€ de salaire net par mois et malheureusement par les temps qui courent ce n'est pas les idéaux qui nous font manger... j'ai cru comprendre que les dix premières années un certifie gagne entre 2100€ et 2300€, est-ce bien cela ?
L'argent est une chose, ce sacrifice j'étais prêt à le faire avant inflation et je le ferais sans doute si les conditions de travail étaient bonnes mais là dessus gros doute. A en lire de nombreux témoignages, vu de l'extérieur, ça a l'air d'être l'enfer entre le manque de moyens, les effectifs, la violence parfois... que pensez-vous de cela ? Est-ce exagéré ou une réalité dans certains endroits ? Qu'est-ce qui vous fait aimer ce métier et pourquoi continuez vous à le faire ? Pensez-vous que les choses vont aller en s'améliorant ?
Les gens positifs s'il vous plaît envoyez moi de bonnes ondes
En tout cas je vous souhaite à toutes et tous une bonne rentrée
- CasparProphète
Autre sacrifice à faire: ton lieu de vie. Tu ne pourras peut-être/probablement pas rester en Rhône-Alpes après ton stage, renseigne-toi bien sur le "mouvement" et les mutations.
- EnaecoVénérable
Pour compléter ce que dit Caspar car c'est un point essentiel, renseigne toi sur les points que tu auras et les académies accessibles. Ça dépend en grande partie de ta situation familiale.
Sinon, l'idéal me semble être de voir comment ça se passe vraiment dans une salle de classe. Tu liras énormément de choses parfois contradictoires.
Nous ne faisons pas tous "le même métier". Pas dans les mêmes conditions en tout cas.
Sinon, l'idéal me semble être de voir comment ça se passe vraiment dans une salle de classe. Tu liras énormément de choses parfois contradictoires.
Nous ne faisons pas tous "le même métier". Pas dans les mêmes conditions en tout cas.
- CasparProphète
Oui, c'est très variable selon les établissements en effet.
Surtout ne pas idéaliser le métier: vocation, métier-passion, mais ne pas noircir le tableau non plus.
Si tu fouilles un peu sur le forum tu trouveras plusieurs fils similaires à celui-ci avec des réponses diverses et variées.
Surtout ne pas idéaliser le métier: vocation, métier-passion, mais ne pas noircir le tableau non plus.
Si tu fouilles un peu sur le forum tu trouveras plusieurs fils similaires à celui-ci avec des réponses diverses et variées.
- Une passanteEsprit éclairé
Je ne conseillerai à personne aujourd'hui de faire ce métier, entre le salaire, les conditions de travail aléatoires (même dans un "bon" établissement, d'une année sur l'autre, tout peut changer), le travail qui n'en finit jamais (tu dis avoir du mal à continuer à cumuler travail + études, dis-toi bien qu'un enseignant n'arrête jamais vraiment de travailler, et encore moins dans les disciplines où il faut rédiger).
Donc, en gros, tu perds sur tous les plans : le salaire, la reconnaissance (tu dis exercer un métier envié, en devenant professeur, tout le monde aura toujours son mot à dire sur ton métier, et le "prof bashing" médiatique est très présent), la liberté intellectuelle.
Alors, oui, tu auras des vacances plus longues en apparence, mais elles passeront d'abord en récupération (qui peut imaginer la fatigue engendrée par des heures de cours où l'on est en permanence sur le qui-vive, où la concentration est permanente, où il faut réagir à toutes les interventions ?), puis en travail à effectuer (corrections de copies, mais aussi préparations ou améliorations de cours), et enfin, elles ne te permettront JAMAIS de partir en dehors des vacances scolaires, quand les tarifs sont moins élevés....
Si tu n'avais pas eu un métier rentable et a priori pas déplaisant, j'aurais peut-être conseillé de tenter le coup, mais là... je ne vois pas ce qu'il y a à gagner (à part l'impression de faire un métier utile, mais quand on est dedans, on se rend bien compte qu'on tente surtout de colmater des brèches avec des sparadraps...)
Donc, en gros, tu perds sur tous les plans : le salaire, la reconnaissance (tu dis exercer un métier envié, en devenant professeur, tout le monde aura toujours son mot à dire sur ton métier, et le "prof bashing" médiatique est très présent), la liberté intellectuelle.
Alors, oui, tu auras des vacances plus longues en apparence, mais elles passeront d'abord en récupération (qui peut imaginer la fatigue engendrée par des heures de cours où l'on est en permanence sur le qui-vive, où la concentration est permanente, où il faut réagir à toutes les interventions ?), puis en travail à effectuer (corrections de copies, mais aussi préparations ou améliorations de cours), et enfin, elles ne te permettront JAMAIS de partir en dehors des vacances scolaires, quand les tarifs sont moins élevés....
Si tu n'avais pas eu un métier rentable et a priori pas déplaisant, j'aurais peut-être conseillé de tenter le coup, mais là... je ne vois pas ce qu'il y a à gagner (à part l'impression de faire un métier utile, mais quand on est dedans, on se rend bien compte qu'on tente surtout de colmater des brèches avec des sparadraps...)
- CasparProphète
Une passante a écrit:Je ne conseillerai à personne aujourd'hui de faire ce métier, entre le salaire, les conditions de travail aléatoires (même dans un "bon" établissement, d'une année sur l'autre, tout peut changer), le travail qui n'en finit jamais (tu dis avoir du mal à continuer à cumuler travail + études, dis-toi bien qu'un enseignant n'arrête jamais vraiment de travailler, et encore moins dans les disciplines où il faut rédiger).
Donc, en gros, tu perds sur tous les plans : le salaire, la reconnaissance (tu dis exercer un métier envié, en devenant professeur, tout le monde aura toujours son mot à dire sur ton métier, et le "prof bashing" médiatique est très présent), la liberté intellectuelle.
Alors, oui, tu auras des vacances plus longues en apparence, mais elles passeront d'abord en récupération (qui peut imaginer la fatigue engendrée par des heures de cours où l'on est en permanence sur le qui-vive, où la concentration est permanente, où il faut réagir à toutes les interventions ?), puis en travail à effectuer (corrections de copies, mais aussi préparations ou améliorations de cours), et enfin, elles ne te permettront JAMAIS de partir en dehors des vacances scolaires, quand les tarifs sont moins élevés....
Si tu n'avais pas eu un métier rentable et a priori pas déplaisant, j'aurais peut-être conseillé de tenter le coup, mais là... je ne vois pas ce qu'il y a à gagner (à part l'impression de faire un métier utile, mais quand on est dedans, on se rend bien compte qu'on tente surtout de colmater des brèches avec des sparadraps...)
Effectivement, on n'est jamais sûr de rien. Les cours n'ont commencé qu'il y a une semaine et je sens déjà que l'année va être longue avec mon groupe de spé, et en plus je vais me sentir bien seul car c'est un groupe qui n'existe que pour ma spé, les élèves viennent de nombreuses classes différentes...
- voyageurNiveau 5
Bonjour,
pour se faire une idée du métier, faites qqs semaines en tant que vacataire/contractuel, dans un établissement près de chez vous (les postes ne doivent pas manquer....)
Perso, je vous déconseille de changer de métier si vous êtes bien payé avec un métier intéressant !
pour se faire une idée du métier, faites qqs semaines en tant que vacataire/contractuel, dans un établissement près de chez vous (les postes ne doivent pas manquer....)
Perso, je vous déconseille de changer de métier si vous êtes bien payé avec un métier intéressant !
- LilypimsGrand sage
Et il n'y a pas que les élèves qui changent d'une année à l'autre, il y a aussi l'équipe de direction, qui a une influence sur nos conditions de travail.
Il faut savoir aussi que, selon les matières et les régions, on peut rester longtemps TZR (remplaçant, pour faire simple) et être baladé d'un bout à l'autre de l'académie.
J'ai exercé ce métier 13 ans et j'ai eu de plus en plus de mal à supporter le mépris et la maltraitance de notre institution (qui sont allés croissant, à mon sens).
Il faut savoir aussi que, selon les matières et les régions, on peut rester longtemps TZR (remplaçant, pour faire simple) et être baladé d'un bout à l'autre de l'académie.
J'ai exercé ce métier 13 ans et j'ai eu de plus en plus de mal à supporter le mépris et la maltraitance de notre institution (qui sont allés croissant, à mon sens).
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- JennyMédiateur
Sur le salaire, c'est à peu près ça pour la plupart des collègues.
Les conditions sont très variables, les directions ne se valent pas. On peut aussi travailler dans d'excellentes conditions parfois et aimer son métier. Je considère travailler actuellement dans de bonnes conditions même si mon public n'est pas réputé facile.
Je suis en revanche TZR, et pour longtemps donc je change d'établissement tous les ans, je suis parfois sur deux établissements et j'ai des missions annexes qui occasionnent des déplacements aussi. Il arrive que je passe une année affreuse aussi. Mon temps de travail est colossal, je suis en revanche bien au-dessus généralement de la fourchette que tu indiques, c'est ma 11e année. Tu pourras aussi passer l'agrégation en interne à partir de la 5e année.
Comme tous les métiers, il y a des avantages et des inconvénients. Je crois aussi qu'il ne faut pas diaboliser l'éducation prioritaire où avec une direction qui tient la route, on peut avoir des conditions meilleures que dans des établissements non classés.
J'apprécie avoir un métier intellectuel, me former, le contact avec les ados et les jeunes adultes, une certains liberté dans l'organisation de mon temps. Le temps de travail et le manque de stabilité me pèsent, ainsi que des conditions de travail scandaleuses dans certains établissements et le fait de ne pas avoir mes voeux de remplacement toujours pris en compte... Côté reconnaissance, ça a été long, j'estime ne plus avoir à me plaindre (même si ça pourrait encore se traduire plus sur la fiche de paye).
Renseigne toi sur les modalités d'affectation, mais aussi sur un éventuel reclassement, je crois que les conditions ont changé.
Tu es sans doute éligible au 3e concours : https://www.neoprofs.org/t139753-modalites-de-reclassement-apres-3e-concours
https://www.neoprofs.org/t140912-reprise-de-l-anciennete-secteur-prive-elargie-a-tout-le-monde
Les conditions sont très variables, les directions ne se valent pas. On peut aussi travailler dans d'excellentes conditions parfois et aimer son métier. Je considère travailler actuellement dans de bonnes conditions même si mon public n'est pas réputé facile.
Je suis en revanche TZR, et pour longtemps donc je change d'établissement tous les ans, je suis parfois sur deux établissements et j'ai des missions annexes qui occasionnent des déplacements aussi. Il arrive que je passe une année affreuse aussi. Mon temps de travail est colossal, je suis en revanche bien au-dessus généralement de la fourchette que tu indiques, c'est ma 11e année. Tu pourras aussi passer l'agrégation en interne à partir de la 5e année.
Comme tous les métiers, il y a des avantages et des inconvénients. Je crois aussi qu'il ne faut pas diaboliser l'éducation prioritaire où avec une direction qui tient la route, on peut avoir des conditions meilleures que dans des établissements non classés.
J'apprécie avoir un métier intellectuel, me former, le contact avec les ados et les jeunes adultes, une certains liberté dans l'organisation de mon temps. Le temps de travail et le manque de stabilité me pèsent, ainsi que des conditions de travail scandaleuses dans certains établissements et le fait de ne pas avoir mes voeux de remplacement toujours pris en compte... Côté reconnaissance, ça a été long, j'estime ne plus avoir à me plaindre (même si ça pourrait encore se traduire plus sur la fiche de paye).
Renseigne toi sur les modalités d'affectation, mais aussi sur un éventuel reclassement, je crois que les conditions ont changé.
Tu es sans doute éligible au 3e concours : https://www.neoprofs.org/t139753-modalites-de-reclassement-apres-3e-concours
https://www.neoprofs.org/t140912-reprise-de-l-anciennete-secteur-prive-elargie-a-tout-le-monde
- LeoHGEZJe viens de m'inscrire !
Merci beaucoup pour vos réponses !
Je me suis renseigné sur les académies de ma région et elles sont toutes dans les 170 points. Sachant que je suis pacsé j'ai peut-être une chance d'en avoir une ; et puis je suis dans un coin où personne ne veut venir...
J'ai pensé au 3e concours mais malheureusement pas d'histoire geo. Malheureusement à part le stage grâce à l'université je ne peux pas signer un contrat de vacataire car avec mon emploi c'est compliqué sinon j'aurais bien essayé...
Je ne doute pas des difficultés du métier mais ce qui me poussait c'était l'utilité, le sens, l'amour de la matière et de la transmettre, l'envie de travailler avec des jeunes et de les aider. Tout cela compensait largement ce que je perdais mais l'inflation fait réfléchir et rend les choses plus compliquées.... après pour être honnête je n'ai pas envisagé de faire ce métier pour les vacances puisque je sais très bien qu'elles permettent de préparer les cours, corriger les copies et se tenir informé de ce qui se fait dans le monde de la recherche....
Encore une fois merci pour vos messages, je vais continuer de réfléchir au cours de ce M2. En attendant bonne année à vous !
Je me suis renseigné sur les académies de ma région et elles sont toutes dans les 170 points. Sachant que je suis pacsé j'ai peut-être une chance d'en avoir une ; et puis je suis dans un coin où personne ne veut venir...
J'ai pensé au 3e concours mais malheureusement pas d'histoire geo. Malheureusement à part le stage grâce à l'université je ne peux pas signer un contrat de vacataire car avec mon emploi c'est compliqué sinon j'aurais bien essayé...
Je ne doute pas des difficultés du métier mais ce qui me poussait c'était l'utilité, le sens, l'amour de la matière et de la transmettre, l'envie de travailler avec des jeunes et de les aider. Tout cela compensait largement ce que je perdais mais l'inflation fait réfléchir et rend les choses plus compliquées.... après pour être honnête je n'ai pas envisagé de faire ce métier pour les vacances puisque je sais très bien qu'elles permettent de préparer les cours, corriger les copies et se tenir informé de ce qui se fait dans le monde de la recherche....
Encore une fois merci pour vos messages, je vais continuer de réfléchir au cours de ce M2. En attendant bonne année à vous !
- CasparProphète
Il est 23 heures et environ 25 personnes (dont moi) de mon établissement sont connectées sur Pronote donc oui ce boulot peut bouffer la vie et les soirées.
- Cléopatra2Guide spirituel
Ne pas lâcher la proie pour l'ombre. Peut-être envisager des cours particuliers, ou pourquoi pas du bénévolat dans une association si tu veux te sentir utile, mais honnêtement, ça ne vaut pas le coup/coût.
Les mauvais côtés peuvent être compensés par de très bons côtés, et certains établissements sont super. Mais il y a aussi la loterie des classes, les collègues qui changent avec toute l'ambiance de la salle des profs qui se modifie, pas toujours pour le mieux, les chefs qui changent encore plus vite et qui peuvent pourrir un établissement correct en quelques mois... C'est aussi un métier très répétitif.
Et puis pour donner un ordre d'idée, on ne cesse de perdre des heures disciplinaires, et là, depuis 4 ans, on ne sait pas comment se déroulera le bac lorsqu'on prend les classes en septembre. C'est d'une violence extrême.
Enseigner c'est plutôt chouette, la relation avec les élèves et tout. Mais c'est tout ce qu'il y a autour aussi qui est très aléatoire et qui peut te bouffer et t'user. Pour perdre 1000 euros par mois, je ne le ferais pas personnellement, mais c'est un choix. Si tu as eu le temps de faire des études à côté de ton boulot, tu peux trouver une activité personnelle épanouissante en lien avec l'enseignement.
Les mauvais côtés peuvent être compensés par de très bons côtés, et certains établissements sont super. Mais il y a aussi la loterie des classes, les collègues qui changent avec toute l'ambiance de la salle des profs qui se modifie, pas toujours pour le mieux, les chefs qui changent encore plus vite et qui peuvent pourrir un établissement correct en quelques mois... C'est aussi un métier très répétitif.
Et puis pour donner un ordre d'idée, on ne cesse de perdre des heures disciplinaires, et là, depuis 4 ans, on ne sait pas comment se déroulera le bac lorsqu'on prend les classes en septembre. C'est d'une violence extrême.
Enseigner c'est plutôt chouette, la relation avec les élèves et tout. Mais c'est tout ce qu'il y a autour aussi qui est très aléatoire et qui peut te bouffer et t'user. Pour perdre 1000 euros par mois, je ne le ferais pas personnellement, mais c'est un choix. Si tu as eu le temps de faire des études à côté de ton boulot, tu peux trouver une activité personnelle épanouissante en lien avec l'enseignement.
- LilypimsGrand sage
J'ajoute une chose : ce métier n'est pas, à mon avis, un bon choix quand on a déjà fait un burn out.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- LeoHGEZJe viens de m'inscrire !
Le burn out n'est pas, à mon avis, un signe de fragilité puisqu'il guette tout le monde. Il est même humain quand on est sur des postes à responsabilités, avec une très forte pression de l'entreprise et des supérieurs, quand on est sur un siège éjectable quand on ne remplis pas les objectifs financiers imposés. Ce n'est pas simplement faire beaucoup d'heures qui pousse les gens à bout ; mais la pression qui est derrière et les conséquences économiques et/ou sociales.
Le burn out est une maladie professionnelle et une fois soignée qui n'enlève rien à celui qui l'a connu. Au contraire cette expérience permet de mieux connaître ses limites et de mieux gérer sa charge de travail.
Le burn out est une maladie professionnelle et une fois soignée qui n'enlève rien à celui qui l'a connu. Au contraire cette expérience permet de mieux connaître ses limites et de mieux gérer sa charge de travail.
- Une passanteEsprit éclairé
Ce que voulait dire Lilypims, c'est qu'enseignant est une profession où les burn-out sont malheureusement fréquents, tout ce que tu en décris concerne l'Education Nationale (sauf les impératifs financiers, mais le siège éjectable existe aussi, on n'est pas licencié, dans le sens où on continue à avoir un emploi, mais on peut voir son poste être supprimé et devoir se retrouver à enseigner dans un ou des établissements éloignés, c'est une pression que l'on subit également).
- Anne_68Niveau 10
Ne pas oublier que ta passion pour l'histoire n'est pas forcément partagée par les élèves. Lorsqu'on est passionné par son domaine et que l'on a accumulé beaucoup de connaissances, se retrouver face à un public peu ou pas intéressé d'emblée peut être difficile à vivre. On a certes des idées sur comment transmettre, mais leur réalisation se heurte souvent à l'extrême décalage entre tes connaissances de spécialiste et les pré-requis chez les élèves. On est souvent contraint à reprendre le B-A-Ba, rectifier des choses basiques mal assimilées ou mal comprises, et il est plutôt rare de pouvoir avoir une discussion sur des questions à hauteur de notre degré d'expertise. S'y ajoutent les contraintes liées aux effectifs, au nombre d'heures disponibles, aux programmes, aux notes. Des conditions sur lesquelles on n'a aucune prise et qui nous empêchent parfois d'enseigner comme il faudrait le faire.
Bref, ne pas confondre l'envie d'apprendre soi-même avec celle de transmettre.
Je rejoins Cléopatra2 et te conseillerais plutôt de trouver une activité "plaisir-épanouissement" annexe, pas forcément rentable, et compatible avec ton travail. Peut-être dans une association d'histoire locale ou régionale, un site historique à restaurer ...
Tes interventions me font penser que tu es quelqu'un de travailleur et de posé, que tu sais fixer tes priorités. Bravo d'avoir mené des études jusqu'au Master tout en travaillant. Bonne réflexion
Bref, ne pas confondre l'envie d'apprendre soi-même avec celle de transmettre.
Je rejoins Cléopatra2 et te conseillerais plutôt de trouver une activité "plaisir-épanouissement" annexe, pas forcément rentable, et compatible avec ton travail. Peut-être dans une association d'histoire locale ou régionale, un site historique à restaurer ...
Tes interventions me font penser que tu es quelqu'un de travailleur et de posé, que tu sais fixer tes priorités. Bravo d'avoir mené des études jusqu'au Master tout en travaillant. Bonne réflexion
- HildeNiveau 6
Je voudrais ajouter à tout ce qui a été dit :
- ne te dis pas d'emblée que tu n'as pas le niveau pour l'agrégation. Commencer par le capes est une bonne idée, mais ne renonce pas à tenter l'agrégation un jour !
- le mouvement nationale (pour le public) est une vraie grosse question. Avant de tenter l'agreg externe (nécessairement publique), j'avais obtenu le capes-cafep : le capes de l'enseignement privé sous contrat, qui te permet de rester dans ton académie (la plupart du temps).
- commencer par un stage d'observation ou des remplacements est une bonne idée pour te faire une idée juste du métier.
- ne te dis pas d'emblée que tu n'as pas le niveau pour l'agrégation. Commencer par le capes est une bonne idée, mais ne renonce pas à tenter l'agrégation un jour !
- le mouvement nationale (pour le public) est une vraie grosse question. Avant de tenter l'agreg externe (nécessairement publique), j'avais obtenu le capes-cafep : le capes de l'enseignement privé sous contrat, qui te permet de rester dans ton académie (la plupart du temps).
- commencer par un stage d'observation ou des remplacements est une bonne idée pour te faire une idée juste du métier.
- LilypimsGrand sage
C'est bien ça, merci, Une passante.Une passante a écrit:Ce que voulait dire Lilypims, c'est qu'enseignant est une profession où les burn-out sont malheureusement fréquents, tout ce que tu en décris concerne l'Education Nationale (sauf les impératifs financiers, mais le siège éjectable existe aussi, on n'est pas licencié, dans le sens où on continue à avoir un emploi, mais on peut voir son poste être supprimé et devoir se retrouver à enseigner dans un ou des établissements éloignés, c'est une pression que l'on subit également).
Le burn-out est provoqué par la (mauvaise) structure du travail et non du travailleur. Dans l'Education Nationale, toutes les conditions sont réunies pour provoquer des burn-out. Je ne te mettais pas en cause, LéoHGEZ, j'essayais d'attirer ton attention sur un fait préoccupant pour tout le monde (plus encore quand on en a déjà été la victime) mais peu médiatisé.
- somacNiveau 7
Je suis d'accord avec Anne en Bretagne concernant l'agrégation, tu es encore très jeune et visiblement travailleur, donc, avec du temps, l'agrégation est peut-être possible pour toi.
Concernant les salaires, tu peux regarder ici. https://blog.juliendelmas.fr/?revalorisation-salariale-de-septembre-2023
Si tu es certifié, tu débutes (échelon 2) en tant que titulaire à 2076E net (avant impôts), dont une partie en primes, qui ne sont pas prises en compte pour la retraite.
Mais étant donné la nouvelle récente loi, tu pourras sans doute être reclassé car désormais il est tenu compte des expériences professionnelles passées (voir le message de Jenny plus haut) et donc commencer à un échelon un peu plus élevé.
Par contre, pour la retraite, si tu travailles actuellement dans le privé, les systèmes de retraite ne se cumulent généralement pas, donc en tant que poly pensionné tu perdras de l'argent à la retraite.
Les salaires sont bas, et surtout n'évoluent pas. A l'échelon 9 (donc après plus de 15 ans de carrière) tu touches 2 466E net (avant impôts), soit un gain de moins de 400 euros par rapport à l'échelon 2.
Ce qui me vient à l'esprit pour les avantages / désavantages :
Les "avantages" du métier :
-la liberté, l'indépendance. J'ai travaillé en entreprises, et je suis quand même moins cadrée qu'en entreprise, je peux organiser mon travail à peu près comme je veux, d'autant qu'on travaille beaucoup chez soi, ce que moi j'apprécie.
-travailler sur de l'humain.... même si, comme il a été dit, la relation avec les élèves est de plus en plus dégradée du fait de nos mauvaises conditions de travail.
Les désavantages :
-le salaire
-le mépris grandissant de la société en général, des média, de notre institution à notre égard. La plupart des gens s'imaginent encore qu'on arrive, on fait cours, on repart, on corrige des copies, et c'est tout !
-les conditions de travail. Variables d'un poste à l'autre, mais globalement difficiles. Des classes et des élèves de plus en plus nombreux, des élèves de moins en moins motivés par le travail, des diplômes dont la valeur se dégrade...
Concernant les salaires, tu peux regarder ici. https://blog.juliendelmas.fr/?revalorisation-salariale-de-septembre-2023
Si tu es certifié, tu débutes (échelon 2) en tant que titulaire à 2076E net (avant impôts), dont une partie en primes, qui ne sont pas prises en compte pour la retraite.
Mais étant donné la nouvelle récente loi, tu pourras sans doute être reclassé car désormais il est tenu compte des expériences professionnelles passées (voir le message de Jenny plus haut) et donc commencer à un échelon un peu plus élevé.
Par contre, pour la retraite, si tu travailles actuellement dans le privé, les systèmes de retraite ne se cumulent généralement pas, donc en tant que poly pensionné tu perdras de l'argent à la retraite.
Les salaires sont bas, et surtout n'évoluent pas. A l'échelon 9 (donc après plus de 15 ans de carrière) tu touches 2 466E net (avant impôts), soit un gain de moins de 400 euros par rapport à l'échelon 2.
Ce qui me vient à l'esprit pour les avantages / désavantages :
Les "avantages" du métier :
-la liberté, l'indépendance. J'ai travaillé en entreprises, et je suis quand même moins cadrée qu'en entreprise, je peux organiser mon travail à peu près comme je veux, d'autant qu'on travaille beaucoup chez soi, ce que moi j'apprécie.
-travailler sur de l'humain.... même si, comme il a été dit, la relation avec les élèves est de plus en plus dégradée du fait de nos mauvaises conditions de travail.
Les désavantages :
-le salaire
-le mépris grandissant de la société en général, des média, de notre institution à notre égard. La plupart des gens s'imaginent encore qu'on arrive, on fait cours, on repart, on corrige des copies, et c'est tout !
-les conditions de travail. Variables d'un poste à l'autre, mais globalement difficiles. Des classes et des élèves de plus en plus nombreux, des élèves de moins en moins motivés par le travail, des diplômes dont la valeur se dégrade...
- Cléopatra2Guide spirituel
Effectivement, ce qui est dit sur le burn-out est très vrai. En fait, en tant que prof, et là, je parle aussi en tant que prof d'histoire-géo, c'est vraiment les exigences contradictoires qui rendent maboul. Enseigner la 2de guerre mondiale en 5 ou 6 heures, évaluation comprise. Et on n'y arrive pas. Ce qui est normal. Mais du coup on ne finit pas le programme. Ce qui ne va pas car c'est la commande institutionnelle. Donc on culpabilise.
Voilà, c'est un métier dans lequel on culpabilise tout le temps. Ah, et on enseigne quand même souvent des trucs qu'on déteste et qui ne nous intéressent pas, donc parfois on est aussi lassés.
Voilà, c'est un métier dans lequel on culpabilise tout le temps. Ah, et on enseigne quand même souvent des trucs qu'on déteste et qui ne nous intéressent pas, donc parfois on est aussi lassés.
- VolteNiveau 5
Cléopatra2 a écrit:Effectivement, ce qui est dit sur le burn-out est très vrai. En fait, en tant que prof, et là, je parle aussi en tant que prof d'histoire-géo, c'est vraiment les exigences contradictoires qui rendent maboul. Enseigner la 2de guerre mondiale en 5 ou 6 heures, évaluation comprise. Et on n'y arrive pas. Ce qui est normal. Mais du coup on ne finit pas le programme. Ce qui ne va pas car c'est la commande institutionnelle. Donc on culpabilise.
Voilà, c'est un métier dans lequel on culpabilise tout le temps. Ah, et on enseigne quand même souvent des trucs qu'on déteste et qui ne nous intéressent pas, donc parfois on est aussi lassés.
Ca me rappelle une citation de Woody Allen, "j'ai acheté une méthode de lecture rapide, j'ai lu guerre et paix en 20 minutes, ça parle de la Russie".
J'ai un doute, c'est toujours "guerre et paix", ou "opération spéciale et paix" ?
- MathadorEmpereur
Pour approfondir sur le sujet, une page du site de l'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité): https://www.inrs.fr/risques/epuisement-burnout/ce-qu-il-faut-retenir.html dont voici un extrait.Lilypims a écrit:C'est bien ça, merci, Une passante.Une passante a écrit:Ce que voulait dire Lilypims, c'est qu'enseignant est une profession où les burn-out sont malheureusement fréquents, tout ce que tu en décris concerne l'Education Nationale (sauf les impératifs financiers, mais le siège éjectable existe aussi, on n'est pas licencié, dans le sens où on continue à avoir un emploi, mais on peut voir son poste être supprimé et devoir se retrouver à enseigner dans un ou des établissements éloignés, c'est une pression que l'on subit également).
Le burn-out est provoqué par la (mauvaise) structure du travail et non du travailleur. Dans l'Education Nationale, toutes les conditions sont réunies pour provoquer des burn-out. Je ne te mettais pas en cause, LéoHGEZ, j'essayais d'attirer ton attention sur un fait préoccupant pour tout le monde (plus encore quand on en a déjà été la victime) mais peu médiatisé.
Dans l'enseignement scolaire on a vite fait de cumuler tous les facteurs de risque sus-mentionnés.Facteurs de risque
L’épuisement professionnel étant une conséquence du stress au travail, on retrouve parmi les causes du burnout des facteurs de stress. Différentes études ont spécifiquement permis de souligner le rôle des facteurs suivants :
- Surcharge de travail, pression temporelle,
- Faible contrôle sur son travail,
- Faibles récompenses,
- Manque d’équité,
- Conflits de valeur, demandes contradictoires,
- Manque de clarté dans les objectifs, les moyens.
L’effet de ces facteurs de risque peut se combiner, pour certaines professions de relations d’aide (infirmières, médecins, travailleurs sociaux, enseignants,…), à la charge émotionnelle inhérente à ces professions.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- VolteNiveau 5
Attention aussi à la confrontation avec la misère sociale et financière que tu pourras rencontrer.
Si tu n'y es pas préparé, ça peut être très violent.
Du genre à te faire culpabiliser quand tu fais les courses en pensant à X ou Y qui ne mange sans doute pas à sa faim.
Et la misère engendre parfois (souvent ?) des comportements violents.
C'est très difficile de rester dans l'empathie sans sombrer dans la sympathie.
Si tu n'y es pas préparé, ça peut être très violent.
Du genre à te faire culpabiliser quand tu fais les courses en pensant à X ou Y qui ne mange sans doute pas à sa faim.
Et la misère engendre parfois (souvent ?) des comportements violents.
C'est très difficile de rester dans l'empathie sans sombrer dans la sympathie.
- MathadorEmpereur
Presque pas (il y en a une petite partie qui est versée dans un fonds de pension public appelé RAFP).somac a écrit:Si tu es certifié, tu débutes (échelon 2) en tant que titulaire à 2076E net (avant impôts), dont une partie en primes, qui ne sont pas prises en compte pour la retraite.
Les pensions se cumulent mais les règles de calcul de chacune d'entre elles sont défavorables à une carrière dans les deux secteurs. Si tu obtiens un 3e concours la reprise d'ancienneté réduit cet effet pénalisant.somac a écrit:Par contre, pour la retraite, si tu travailles actuellement dans le privé, les systèmes de retraite ne se cumulent généralement pas, donc en tant que poly pensionné tu perdras de l'argent à la retraite.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CasparProphète
Anne en Bretagne a écrit:Je voudrais ajouter à tout ce qui a été dit :
- ne te dis pas d'emblée que tu n'as pas le niveau pour l'agrégation. Commencer par le capes est une bonne idée, mais ne renonce pas à tenter l'agrégation un jour !
- le mouvement nationale (pour le public) est une vraie grosse question. Avant de tenter l'agreg externe (nécessairement publique), j'avais obtenu le capes-cafep : le capes de l'enseignement privé sous contrat, qui te permet de rester dans ton académie (la plupart du temps).
- commencer par un stage d'observation ou des remplacements est une bonne idée pour te faire une idée juste du métier.
Il y a quand même le CAERPA, équivalent de l'agrégation (interne et non pas externe) dans le privé.
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