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- KimberliteExpert
Ponocrates a écrit:Mathador a écrit:muon a écrit:J'avais lu l'interview d'un responsable de chez Renault qui se plaignait du niveau insuffisant des ingénieurs, niveau conceptualisation mathématique, et qui regrettait que les étudiants des grandes écoles parisiennes se détournent de l'industrie pour des postes plus rémunérateurs dans la finance ou le conseil.
La solution est simple: proposer une meilleure paye. Là, le responsable de Renault est en réalité en train de dire qu'il (et/ou ses supérieurs) est trop radin pour avoir des ingénieurs de qualité.ntraire un cas d'école de la sélection adverse.
+1 On ne peut pas être partie prenante à haut niveau du capitalisme actuel - sous payer ceux qui travaillent pour maximiser les profits du Capital-, capitalisme dont l'idéologie -la valeur principale est le profit individuel, signe de la valeur de l'individu- lie rémunération et reconnaissance par la société et déplorer dans le même temps que ceux qui en ont les moyens intellectuels abandonnent les carrières utiles à la société mais moins rémunératrices et déconsidérées- dans la santé, l'éducation, voire ici dans l'industrie.- pour des emplois plus rémunérateurs - pour la plupart responsables de la dérégulation économique, sociale et climatique actuelle.
Ceci dit, ce responsable n'était peut-être pas celui qui choisit le niveau des salaires... et il doit aussi faire face à un phénomène d'ensemble, qui fait que, même s'il propose un énorme salaire, il n'aura pas, relativement à ce salaire, la qualité de recrutement qu'il aurait pu avoir il y a quelques années.
Ceux qui sont responsables de cet état de fait sont ceux qui ont voulu réorganiser les entreprises en enlevant les postes décisionnels aux scientifiques et en y collant des commerciaux.
Pour en revenir aux étudiants: en école de soins infirmiers, globalement le public est agréable (ça me change du collège), mais j'ai quand même dû hausser plusieurs fois la voix contre des bavardages. Certains arrivent après avoir échoué en PACES ou après des bacs technologiques (santé...) et ont l'impression de toute connaître. J'ai, à côté de ça, d'autres élèves adorables, curieux et motivés, beaucoup en reconversion (mais pas seulement) qui ne comprennent pas une telle attitude et ne se gênent parfois pas pour leur dire.
Dans mes propres études (années 90), je n'ai que rarement vu des comportement pénibles pour les profs. Quelques bavardages en première année. Notre prof de génétique avait fait un coup de maître (comment???): d'un coup, elle s'était interrompue, et avait nommément désigné plusieurs étudiants, leur a demandé leur carte d'étudiants et leur a dit qu'ils la récupéreraient chez le doyen (efficacité redoutable!).
Un autre prof, d'écologie, a une fois quitté carrément le cours. A plusieurs amis, un peu désespérés, on était allés "assiéger" son bureau pour avoir la partie manquante du cours (qu'il nous avait transmise).
Ensuite, en seconde année je crois (ou au second semestre) on récupérait ceux qui avaient échoué pharmacie, et, avec certains profs qu'ils connaissaient (chimie et éthologie) ils mettaient parfois "de l'ambiance" (personnellement, je n'appréciais pas du tout). Avec un prof de chimie qui avait peur des étudiants, ce n'était pas drôle: lancer de boulettes (ce prof avait une longue blouse blanche, et ne se retournait jamais... à la sonnerie, il était le premier sorti. Je me demande bien ce qu'il avait subi en pharma). Quand j'ai vu comment ça se passait, je me suis arrangée pour changer de prof et d'amphi. Avec l'autre prof (dont j'ai donc suivi les cours à la place), c'était un jeu (quand il disait un mot en particulier, les élèves répondaient). Enfin, avec notre jeune prof d'éthologie, c'était des bruitages quand elle montait et descendait le tableau, et le cri de chaque animal dont elle parlait. Mais, même avec ces zozos, le cours se déroulait sans encombre, et on pouvait suivre sans être gêné (intermèdes exceptés).
Quand j'ai assuré des cours pendant ma thèse et en tant qu'ATER (à Montpellier et Tours), je n'ai jamais eu de problème avec les étudiants. C'était des TD et des TP, le public était génial (j'ai eu des licence, des maîtrise, des DEUG...).
- ar_angarNiveau 9
celitian a écrit:Lire ce fil est déprimant lorsqu'on a un enfant qui doit devenir étudiant car il ne reste pas beaucoup de choix corrects.
Déjà qu'au lycée, une collègue m'expliquait que son mari estimait que les jeunes ingénieurs étaient au mieux des techniciens, et que, pour recruter des ingénieurs valables, il fallait qu'il aille les chercher dans les grandes écoles.
C'est vraiment désespérant !
Au contraire, tu peux te dire que globalement, si le tient est à peu près bien fait, qu'il n'a pas suivi la vague comme les autres, il aura au moins sa chance...
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- ZagaraGuide spirituel
Ben le problème c'est que si la masse des médiocres devient nulle, dans le même temps l'élite des excellents ne faiblit pas. C'est-à-dire que notre système devient plus inégalitaire sans pour autant libérer les places prestigieuses. Y'a qu'à voir dans le supérieur : on produit 10 à 30 candidats excellents et tous méritant une place pour chaque poste.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Kimberlite a écrit:Enfin, avec notre jeune prof d'éthologie, c'était des bruitages quand elle montait et descendait le tableau, et le cri de chaque animal dont elle parlait. Mais, même avec ces zozos, le cours se déroulait sans encombre, et on pouvait suivre sans être gêné (intermèdes exceptés).
:missT2:
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Si tu vales valeo.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Zagara a écrit:Ben le problème c'est que si la masse des médiocres devient nulle, dans le même temps l'élite des excellents ne faiblit pas. C'est-à-dire que notre système devient plus inégalitaire sans pour autant libérer les places prestigieuses. Y'a qu'à voir dans le supérieur : on produit 10 à 30 candidats excellents et tous méritant une place pour chaque poste.
Je suis totalement d'accord avec toi! C'est même pour ça que je me consacre à ceux qui bossent et que je fait dégager les autres!
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Si tu vales valeo.
- BoubouleDoyen
Kimberlite a écrit:Ponocrates a écrit:Mathador a écrit:muon a écrit:J'avais lu l'interview d'un responsable de chez Renault qui se plaignait du niveau insuffisant des ingénieurs, niveau conceptualisation mathématique, et qui regrettait que les étudiants des grandes écoles parisiennes se détournent de l'industrie pour des postes plus rémunérateurs dans la finance ou le conseil.
La solution est simple: proposer une meilleure paye. Là, le responsable de Renault est en réalité en train de dire qu'il (et/ou ses supérieurs) est trop radin pour avoir des ingénieurs de qualité.ntraire un cas d'école de la sélection adverse.
+1 On ne peut pas être partie prenante à haut niveau du capitalisme actuel - sous payer ceux qui travaillent pour maximiser les profits du Capital-, capitalisme dont l'idéologie -la valeur principale est le profit individuel, signe de la valeur de l'individu- lie rémunération et reconnaissance par la société et déplorer dans le même temps que ceux qui en ont les moyens intellectuels abandonnent les carrières utiles à la société mais moins rémunératrices et déconsidérées- dans la santé, l'éducation, voire ici dans l'industrie.- pour des emplois plus rémunérateurs - pour la plupart responsables de la dérégulation économique, sociale et climatique actuelle.
Ceci dit, ce responsable n'était peut-être pas celui qui choisit le niveau des salaires... et il doit aussi faire face à un phénomène d'ensemble, qui fait que, même s'il propose un énorme salaire, il n'aura pas, relativement à ce salaire, la qualité de recrutement qu'il aurait pu avoir il y a quelques années.
Ceux qui sont responsables de cet état de fait sont ceux qui ont voulu réorganiser les entreprises en enlevant les postes décisionnels aux scientifiques et en y collant des commerciaux.
Pour en revenir aux étudiants: en école de soins infirmiers, globalement le public est agréable (ça me change du collège), mais j'ai quand même dû hausser plusieurs fois la voix contre des bavardages. Certains arrivent après avoir échoué en PACES ou après des bacs technologiques (santé...) et ont l'impression de toute connaître. J'ai, à côté de ça, d'autres élèves adorables, curieux et motivés, beaucoup en reconversion (mais pas seulement) qui ne comprennent pas une telle attitude et ne se gênent parfois pas pour leur dire.
Dans mes propres études (années 90), je n'ai que rarement vu des comportement pénibles pour les profs. Quelques bavardages en première année. Notre prof de génétique avait fait un coup de maître (comment???): d'un coup, elle s'était interrompue, et avait nommément désigné plusieurs étudiants, leur a demandé leur carte d'étudiants et leur a dit qu'ils la récupéreraient chez le doyen (efficacité redoutable!).
Un autre prof, d'écologie, a une fois quitté carrément le cours. A plusieurs amis, un peu désespérés, on était allés "assiéger" son bureau pour avoir la partie manquante du cours (qu'il nous avait transmise).
Ensuite, en seconde année je crois (ou au second semestre) on récupérait ceux qui avaient échoué pharmacie, et, avec certains profs qu'ils connaissaient (chimie et éthologie) ils mettaient parfois "de l'ambiance" (personnellement, je n'appréciais pas du tout). Avec un prof de chimie qui avait peur des étudiants, ce n'était pas drôle: lancer de boulettes (ce prof avait une longue blouse blanche, et ne se retournait jamais... à la sonnerie, il était le premier sorti. Je me demande bien ce qu'il avait subi en pharma). Quand j'ai vu comment ça se passait, je me suis arrangée pour changer de prof et d'amphi. Avec l'autre prof (dont j'ai donc suivi les cours à la place), c'était un jeu (quand il disait un mot en particulier, les élèves répondaient). Enfin, avec notre jeune prof d'éthologie, c'était des bruitages quand elle montait et descendait le tableau, et le cri de chaque animal dont elle parlait. Mais, même avec ces zozos, le cours se déroulait sans encombre, et on pouvait suivre sans être gêné (intermèdes exceptés).
Quand j'ai assuré des cours pendant ma thèse et en tant qu'ATER (à Montpellier et Tours), je n'ai jamais eu de problème avec les étudiants. C'était des TD et des TP, le public était génial (j'ai eu des licence, des maîtrise, des DEUG...).
Deux remarques sur tout ça.
Des gens très très brillants en conceptualisation mathématique et en informatique, il y en a plein en France dans le public (Universités et CPGE), ils n'ont qu'à aller les démarcher, hé, hé, hé, et les payer (notamment ceux de CPGE) et leur offrir de bonnes conditions de travail.
Ils peuvent aussi intervenir un peu plus quand on leur demande de soutenir les contenus des formations pour lutter contre l'envahissement du blabla.
Pour l'agitation en cours, j'ai connu les gros chahuts (de 5min) en prépa (le prof de philo de "khâgne" s'arrêtait dans la salle voisine : "attendons que les fous se calment") mais on repartait concentré juste après et vu le nombre qui intégrait le top, ça s'appelait du folklore, une sorte de chahut cadré donc. Désormais, vous me dites que même le chahut, ils ne savent plus faire ?
- KimberliteExpert
Je ne suis pas certaine que les personnes du public soient considérées comme "opérationnelles" pour l'industrie, et elles ne sont probablement pas toujours si facilement débauchables (à plus de 40 ans, quand on a sa maison, ses habitudes, on n'est pas nécessairement tenté par un poste où il faudra bouger, faire du chiffre, et ne pas être certain d'être encore en poste dans les années qui suivent).Bouboule a écrit:Deux remarques sur tout ça.
Des gens très très brillants en conceptualisation mathématique et en informatique, il y en a plein en France dans le public (Universités et CPGE), ils n'ont qu'à aller les démarcher, hé, hé, hé, et les payer (notamment ceux de CPGE) et leur offrir de bonnes conditions de travail.
Ils peuvent aussi intervenir un peu plus quand on leur demande de soutenir les contenus des formations pour lutter contre l'envahissement du blabla.
Pour l'agitation en cours, j'ai connu les gros chahuts (de 5min) en prépa (le prof de philo de "khâgne" s'arrêtait dans la salle voisine : "attendons que les fous se calment") mais on repartait concentré juste après et vu le nombre qui intégrait le top, ça s'appelait du folklore, une sorte de chahut cadré donc. Désormais, vous me dites que même le chahut, ils ne savent plus faire ?
Et, encore une fois, souvent, les recruteurs sont de plus en plus souvent déconnectés du terrain (comme les commerciaux) et se basent juste sur des fiches de postes (beaucoup d'entreprises feraient bien de faire un grand ménage dans les postes RH, les commerciaux et autres parasites de tous poils...).
La culture du chahut potache, c'est effectivement un truc qui a l'air de se perdre... (de temps en temps, nos collégiens se risquent à lancer une opération "autruche", où, lorsqu'on lance ce mot, tous les élèves se planquent sous la table... ceci dit, il doit bien y avoir trois ans qu'on n'a plus vu ça).
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- Spoiler:
- CassiusNiveau 6
Kimberlite a écrit:Je ne suis pas certaine que les personnes du public soient considérées comme "opérationnelles" pour l'industrie, et elles ne sont probablement pas toujours si facilement débauchables (à plus de 40 ans, quand on a sa maison, ses habitudes, on n'est pas nécessairement tenté par un poste où il faudra bouger, faire du chiffre, et ne pas être certain d'être encore en poste dans les années qui suivent).
Et, encore une fois, souvent, les recruteurs sont de plus en plus souvent déconnectés du terrain (comme les commerciaux) et se basent juste sur des fiches de postes (beaucoup d'entreprises feraient bien de faire un grand ménage dans les postes RH, les commerciaux et autres parasites de tous poils...).
On observe surtout un mouvement inverse: des cadres du privé qui viennent chercher un métier plus en adéquation avec la vie de famille, une fois la maison payée.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Bouboule a écrit:Pour l'agitation en cours, j'ai connu les gros chahuts (de 5min) en prépa (le prof de philo de "khâgne" s'arrêtait dans la salle voisine : "attendons que les fous se calment") mais on repartait concentré juste après et vu le nombre qui intégrait le top, ça s'appelait du folklore, une sorte de chahut cadré donc. Désormais, vous me dites que même le chahut, ils ne savent plus faire ?
N.B. le problème, c'est que ce que Testanière appelait, dans les années 60 “chahut anomique” ou “chahut traditionnel” restait fortement lié ) un principe d'ordre: la contestation carnavalesque (dirait Bakhtine) met l'ordre “cul par dessus tête”, mais sans éliminer cet ordre — l'inversion n'est que provisoire.
Les comportements actuels sont plutôt liés à ce que Philippe Besnard, qui s'inspire de Durkheim, désignerait comme “anomie” pure, c'est-à-dire une sorte d'en dehors d'un système de normes: les étudiants qui jouent avec leur portable (voire répondent pendant le cours si ça sonne!), ne “voient pas où est le mal”, ils estiment “qu'ils ont bien le droit”, vu que “on n'est plus en maternelle” (propos entendus). C'est pourquoi ils vont parfois jusqu'à le revendiquer en dénonçant l'ordre comme, en lui-même, oppressif (ils disent alors “domination” ou “tradition”: on n'est plus en 1950, ou en 1800, le prof n'est pas le chef, etc.).
Donc non: j'aurais tendance à dire qu'ils ne savent plus “chahuter”. Ça se voit aussi à ceci que les plus respectueux hésitent fortement à pratiquer l'ironie ou à discuter, remettre en question ce qu'on leur enseigne (ils confondent “discuter” et “contester”: je vois ça avec les M2 dont j'encadre les mémoires). Cet aspect-là est bien moins graves: car on peut en discuter avec eux. Alors que, pour ceux qui refusent l'existence même d'un cadre dans lequel pourtant ils prétendent “avoir le droit” de se trouver, il est difficile, voire impossible de “faire quelque chose”: je pense, pour ma part, qu'il est trop tard, à ce moment là, pour (re)faire leur éducation… Ils ne connaissent ni la contestation ni la discussion, mais seulement la transgression sans norme.
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Si tu vales valeo.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Kimberlite a écrit:Je ne suis pas certaine que les personnes du public soient considérées comme "opérationnelles" pour l'industrie, et elles ne sont probablement pas toujours si facilement débauchables (à plus de 40 ans, quand on a sa maison, ses habitudes, on n'est pas nécessairement tenté par un poste où il faudra bouger, faire du chiffre, et ne pas être certain d'être encore en poste dans les années qui suivent).
Et, encore une fois, souvent, les recruteurs sont de plus en plus souvent déconnectés du terrain (comme les commerciaux) et se basent juste sur des fiches de postes (beaucoup d'entreprises feraient bien de faire un grand ménage dans les postes RH, les commerciaux et autres parasites de tous poils...).
N.B. Je me dis, quand même, que la question serait aussi: faut-il donc que les personnes du public se contraignent à se penser comme opérationnelles? Car, pour ma part, je m'y refuse — et pas par “frilosité”, par “peur” de quitter mes “chères habitudes”, mon “confort” ou ma “douceur de vivre”! C'est simplement que, m'étant spécialisé durant de longues années (après tout, j'ai passé mon dernier diplôme il y a moins de 10 ans), je n'ai tout simplement pas consacré de temps à faire autre chose, à apprendre un autre métier.
Je pense que tu es certainement d'accord avec cela: l'idéologie qui, actuellement, culpabilise les enseignants en les taxant “d'immobilisme” repose en réalité sur une forme de “fragilisation” et de dévalorisation de leur métier.
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Si tu vales valeo.
- CarabasVénérable
J'ai été surprise par ce type de public : j'ai eu des étudiants qui tentaient le concours d'infirmier (disparu l'an dernier) en cours et je m'attendais à plus de sérieux, plus de maturité, et plus de connaissances. Entre celle qui croyait que le sida était une maladie génétique, celle qui n'aimait pas la vue du sang, celui qui n'aimait pas les vieux, celui qui, ouvertement homophobe, disait qu'il ne soignerait pas un patient homo et ceux qui n'aimaient pas se lever tôt et du coup séchaient les cours se déroulant avant 11h... je me demandais pourquoi ils voulaient exercer ce métier. L'avantage du concours, c'est qu'il permettait de filtrer un peu. Maintenant que ça passe par parcoursup, je me demande bien comment se fait le recrutement et comment se déroulent les cours en IFSI avec ce public...Kimberlite a écrit:
Pour en revenir aux étudiants: en école de soins infirmiers, globalement le public est agréable (ça me change du collège), mais j'ai quand même dû hausser plusieurs fois la voix contre des bavardages. Certains arrivent après avoir échoué en PACES ou après des bacs technologiques (santé...) et ont l'impression de toute connaître. J'ai, à côté de ça, d'autres élèves adorables, curieux et motivés, beaucoup en reconversion (mais pas seulement) qui ne comprennent pas une telle attitude et ne se gênent parfois pas pour leur dire.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- TontondubledNiveau 6
Une anecdote qui m'a été racontée : un prof de BTS, confronté à l'attitude provocatrice voire insultante de deux élèves, a ostensiblement sorti son smartphone et a annoncé tout haut que la caméra tournait... Silence immédiat dans la salle jusqu'à la fin de l'année...
L'installation de caméras de surveillance, dans les amphis et les salles de cours, sera-t-elle un jour la seule solution pour dissuader certains étudiants de mettre le bazar ? :|
Personnellement, dans mon propre cours, cela ne me gênerait pas ! Je parle pour moi bien sûr...
L'installation de caméras de surveillance, dans les amphis et les salles de cours, sera-t-elle un jour la seule solution pour dissuader certains étudiants de mettre le bazar ? :|
Personnellement, dans mon propre cours, cela ne me gênerait pas ! Je parle pour moi bien sûr...
- LokomazoutNiveau 9
epekeina.tes.ousia a écrit:j'aurais tendance à dire qu'ils ne savent plus “chahuter”.
pour ceux qui refusent l'existence même d'un cadre dans lequel pourtant ils prétendent “avoir le droit” de se trouver, il est difficile, voire impossible de “faire quelque chose”: je pense, pour ma part, qu'il est trop tard, à ce moment là, pour (re)faire leur éducation… Ils ne connaissent ni la contestation ni la discussion, mais seulement la transgression sans norme.
Le "collectif" n'a aucun sens pour ce genre d'individus, même quand il s'agit de s'amuser un peu.
Zéro "fraîcheur".
De la froideur.
Et, surtout, "tout pour ma gueule".
C'est bien triste...
- LokomazoutNiveau 9
epekeina.tes.ousias a écrit:Je pense que tu es certainement d'accord avec cela: l'idéologie qui, actuellement, culpabilise les enseignants en les taxant “d'immobilisme” repose en réalité sur une forme de “fragilisation” et de dévalorisation de leur métier.
C'est tout à fait ça !
Avant hier, un mail du CDE à tous les collègues, qu'il avait lui-même reçu du rectorat, nous incitant à prendre part au dispositif "Classes ouvertes", comme si on n'avait pas déjà assez à faire !
J'ai répondu illico sous forme de question : "N'y a-t-il pas déjà suffisamment de choses mises en place ou de réunions programmées ?"
STOP !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Lokomazout a écrit:Le "collectif" n'a aucun sens pour ce genre d'individus, même quand il s'agit de s'amuser un peu.
Zéro "fraîcheur".
De la froideur.
Et, surtout, "tout pour ma gueule".
C'est bien triste...
Oui — mais ça n'est pas n'importe quel collectif qui n'a pas de sens pour eux. Ce sont les collectifs institutionnels, dans lesquels il y a des lois. Les collectifs informels, en revanche, ils adorent ça: ils aiment vivre en bande, éprouver des émotions collectivement, ils aiment la chaleur et le confort des groupes fusionnels… Ça ressemble effectivement à de l'égoïsme par le côté du caprice et de la centration pure sur le moi, par l'incapacité à supporter des frustrations en remettant à plus tard l'octroie de gratifications. Mais ça en diffère profondément, en ce sens qu'il ne s'agit pas d'individus qui s'affirmeraient en tant que tel: leur personnalité paraît souvent, pour ainsi, trop chétive, fragile, mal bâtie et peu solide, trop faible pour ne pas céder aux croyances et aux passions collectives. De sorte qu'un rien les agite comme les feuilles dans la tempête et que tout les emporte…
Cassius a écrit:Et ça devient quoi après?
Certains finiront par devenir adulte: “à la dure”, sous la contrainte impitoyable d'une réalité peu confortable. D'autres resteront de petits enfants toute leur vie.
Lokomazout a écrit:C'est tout à fait ça !
Avant hier, un mail du CDE à tous les collègues, qu'il avait lui-même reçu du rectorat, nous incitant à prendre part au dispositif "Classes ouvertes", comme si on n'avait pas déjà assez à faire !
J'ai répondu illico sous forme de question : "N'y a-t-il pas déjà suffisamment de choses mises en place ou de réunions programmées ?"
STOP !
La mobilisation et l'agitation permanente prend pour but de “mobiliser” chacun à chaque instant, de “fluidifier” et “mettre en mouvement” la réalité tout entière: l'effet (peut-être donc, le but, l'intention) est d'empêcher que qui que ce soit puisse prendre la moindre de distance et réfléchir un minimum à toute cette agitation, à ce “bougisme” permanent dont le but proclamé — et totalement tautologique et vide — est et n'est que de “faire bouger les choses”. Cette dernière expression est, je trouve terrifiante, en ce qu'elle exprime une sorte de degré zéro de la pensée: pas besoin de savoir ce qu'il faudrait changer ou transformer, ni vers quoi, dans quelle direction, encore moins pourquoi ou ce qui le légitimerait… Faut que ça bouge pour que ça bouge: c'est visiblement la quintessence d'un système de pulsions destructrices.
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Si tu vales valeo.
- gauvain31Empereur
Oyi , c'est le "travailler plus ..pour penser moins" vu sur une pancarte lors des manif contre la réforme des retraites de Sarkozy. Il faut occuper la masse au maximum
- BoubouleDoyen
Kimberlite a écrit:Je ne suis pas certaine que les personnes du public soient considérées comme "opérationnelles" pour l'industrie, et elles ne sont probablement pas toujours si facilement débauchables (à plus de 40 ans, quand on a sa maison, ses habitudes, on n'est pas nécessairement tenté par un poste où il faudra bouger, faire du chiffre, et ne pas être certain d'être encore en poste dans les années qui suivent).Bouboule a écrit:Deux remarques sur tout ça.
Des gens très très brillants en conceptualisation mathématique et en informatique, il y en a plein en France dans le public (Universités et CPGE), ils n'ont qu'à aller les démarcher, hé, hé, hé, et les payer (notamment ceux de CPGE) et leur offrir de bonnes conditions de travail.
Ils peuvent aussi intervenir un peu plus quand on leur demande de soutenir les contenus des formations pour lutter contre l'envahissement du blabla.
Pour l'agitation en cours, j'ai connu les gros chahuts (de 5min) en prépa (le prof de philo de "khâgne" s'arrêtait dans la salle voisine : "attendons que les fous se calment") mais on repartait concentré juste après et vu le nombre qui intégrait le top, ça s'appelait du folklore, une sorte de chahut cadré donc. Désormais, vous me dites que même le chahut, ils ne savent plus faire ?
Et, encore une fois, souvent, les recruteurs sont de plus en plus souvent déconnectés du terrain (comme les commerciaux) et se basent juste sur des fiches de postes (beaucoup d'entreprises feraient bien de faire un grand ménage dans les postes RH, les commerciaux et autres parasites de tous poils...).
La culture du chahut potache, c'est effectivement un truc qui a l'air de se perdre... (de temps en temps, nos collégiens se risquent à lancer une opération "autruche", où, lorsqu'on lance ce mot, tous les élèves se planquent sous la table... ceci dit, il doit bien y avoir trois ans qu'on n'a plus vu ça).
Quand il s'agit de débaucher un prof de maths pour lui faire faire de la finance, là, bizarrement, il y a le fric et on le considère comme capable de s'adapter.
Non, il y a des domaines où c'est la flemme qui préside parce qu'on n'y mettra de toute façon pas les moyens.
- tchanq'Neoprof expérimenté
gauvain31 a écrit:Oyi , c'est le "travailler plus ..pour penser moins" vu sur une pancarte lors des manif contre la réforme des retraites de Sarkozy. Il faut occuper la masse au maximum
Où est le Smiley "Brutus qui poignarde dans le dos" ?
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Failure is not an option
- cassiopellaNiveau 9
J'appelle mes L2 "les enfants" ou "les bébés". Ils ont un comportement très immature, mais ils sont attachants.
J'ai commencé mes études en France 2004. Les bavardages étaient déjà présents, mais se limitaient aux amphis et aux chuchotements vers le fond d'amphi. Les professeurs n'hésitaient pas à mettre dehors ou partir si le bruit arrivait jusqu'au premier rang. Par contre en TD tout le monde était calme, y compris le premier semestre de L1. Les choses ont changé. Ma première année d'enseignement, je ne m'attendais pas aux bavardages à voix hautes, y compris en TD, y compris par les meilleurs. Le pire était en TD. C'était comme une avalanche, impossible de stopper après mon inaction pendant les premiers séances. Et en partie c'était ma faute. Je ne m'attendais pas que le niveau a baissé autant et je ne savais pas ce qu'ils ont appris en L1. Ils arrivaient pas à suivre => les bavardages. L'année dernière c'était beaucoup mieux, mais j'ai du quand même mettre dehors une fois un étudiant et de gueuler "Que vous êtes mals éduqués!".
Mais si cela se limitait qu'aux bavardages! Ils ont le toupet de mentir et jouer à "Papa, maman a dit. Maman, papa a dit...". Par exemple une fois, ils ont juré que je suis la seule prof à interdire leurscerveaux calculatrices lycée, y compris en compta.... alors que leur prof de comptabilité venait de me laisser 90 calculatrices simples qu'elle avait utilisé pendant le contrôle. Ils font des remarques et demandent nunuches dans leur rapport sur l'enseignement en TD et CM. Une année j'ai eu ça (les petits mignons se sont coordonnés!) :
Le pire est que cela touche tous les étudiants, y compris les très bons. Alors que les médiocres, qui sont là pour la bourse, ne viennet pas en amphis, dorment en TD et rendent les copies blanches. Bref, ils causent moins de tracas.
J'ai commencé mes études en France 2004. Les bavardages étaient déjà présents, mais se limitaient aux amphis et aux chuchotements vers le fond d'amphi. Les professeurs n'hésitaient pas à mettre dehors ou partir si le bruit arrivait jusqu'au premier rang. Par contre en TD tout le monde était calme, y compris le premier semestre de L1. Les choses ont changé. Ma première année d'enseignement, je ne m'attendais pas aux bavardages à voix hautes, y compris en TD, y compris par les meilleurs. Le pire était en TD. C'était comme une avalanche, impossible de stopper après mon inaction pendant les premiers séances. Et en partie c'était ma faute. Je ne m'attendais pas que le niveau a baissé autant et je ne savais pas ce qu'ils ont appris en L1. Ils arrivaient pas à suivre => les bavardages. L'année dernière c'était beaucoup mieux, mais j'ai du quand même mettre dehors une fois un étudiant et de gueuler "Que vous êtes mals éduqués!".
Mais si cela se limitait qu'aux bavardages! Ils ont le toupet de mentir et jouer à "Papa, maman a dit. Maman, papa a dit...". Par exemple une fois, ils ont juré que je suis la seule prof à interdire leurs
C'est agaçant, mais inoffensif. Je suis trop gentille et ils se permettent des choses. Par contre les contestations agressives des notes et du contenu de cours ... Dieu merci, j'ai que 1-3 d'étudiants comme ça. En L1 par contre... On a eu quelques cas d'harcèlement et de menace.
Groupe 1 : Correction des exercices en TD, mais sans que les étudiants les aient faits en amont => N’y ont donc pas réfléchi et n’ont pas le temps d’y réfléchir pour comprendre.
Groupe 2 : Remarque identique sur les exercices corrigés en direct en TD, sans que les étudiants aient pu les travailler en amont.
Le pire est que cela touche tous les étudiants, y compris les très bons. Alors que les médiocres, qui sont là pour la bourse, ne viennet pas en amphis, dorment en TD et rendent les copies blanches. Bref, ils causent moins de tracas.
Tient, je reconnais mes camarades éco-gestion de Nanterre. A la BU nous avions une salle au dessus des juristes et c'était la salle des bavardages. Si on voulait bosser, il fallait s'isoler chez les juristes. L'université a fini par nous déplacer vers l'endroit où on ne pouvait plus bavardé et la salle de bavardage est devenu la salle de travail en groupe.bas-médiéviste a écrit:Un point que je ne m'explique pas dans ma fac : l'écart de comportement entre les étudiants d'histoire (pas trop mal dégrossis dans l'ensemble) et ceux d'économie/gestion (dont une partie semble sortir tout droit de la téci).
On a une petite bibliothèque dans notre labo de recherche qui était régulièrement squattée par des énergumènes en L3 d'éco ou en master de management. Ils s'appropriaient les lieux, écoutaient de la musique fort, venaient manger leur pizza, utilisaient les postes informatiques pour aller sur Facebouc. Après plusieurs altercations, la direction a fini par imposer des conditions d'accès plus strictes.
Le profil de ces étudiants nous a toujours semblé un mystère...
Pas en L3 et M1. Les STMG qui arrivent à passer le filtre d'auto-sélection sont bons.mafalda16 a écrit:
En éco gestion et management beaucoup viennent de stmg. Et on sait tous que malheureusement les classes de stmg au lycée sont peuplés d'élèves qui choisissent cette filière par défaut.
Le sérieux de la fac d'éco-gestion dépend de l'université. Chez nous une partie des profs a décidé que s'il y a les maths et si c'est difficile, personne ne viendra dans notre Licence. Ils ont gagné. Depuis 10 ans c'est le royaume de médiocrité :|celitian a écrit:
Je suis très étonnée par ce que vous dîtes sur la filière éco-gestion, c'était pourtant une filière difficile (il y a 30 ans dans la fac du coin, le discours était «bac c ok, bac d faudra travailler, bac b très très difficile et les autres, vous pouvez partir», on etait dans l'ambiance directement).
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Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- cassiopellaNiveau 9
C'est une performance nationale. A mon avis il y a deux causes : la discipline n'est pas enseignée (ou oui) et les parents ont peu d'estime pour le système scolaire tel quel (non sans raison...). Oui, la discipline peut être enseignée. En tout cas on m'a enseigné la disciplie. Rassurer vous - sans punition. Si tu veux, je peux développer.Thermo a écrit:Ce qui serait intéressant c'est de savoir si c'est la même chose dans les autres pays ou bien si il s'agit d'une performance nationale
Non, ce temps béni a terminé. Au moins dans les matières scientifiques, le système ne produit plus l'élite. Toutes les statistiques et enquêtes le montrer. Les quelques rares excellents élèves le sont parce qu'ils étaient formés par quelqu’un hors système scolaire. Des cas atypique comme ça, il y en aura toujours suffisamment pour remplir les banc des tops prépas et les ENS où il y a de toute façon très peu de places.Zagara a écrit:Ben le problème c'est que si la masse des médiocres devient nulle, dans le même temps l'élite des excellents ne faiblit pas. C'est-à-dire que notre système devient plus inégalitaire sans pour autant libérer les places prestigieuses. Y'a qu'à voir dans le supérieur : on produit 10 à 30 candidats excellents et tous méritant une place pour chaque poste.
Sauf qu'il y a pas mal d'endroit où les cadres sup sont issus de prépa+école d’ingénieur. Certains considèrent que dans les universités il n'y a que des étudiants médiocres. Le pire c'est quand ils essayent d'embaucher un ingénieur pour le poste d'un mathématicien, économiste, et j'en passe. Certains essayent d'embaucher les étudiants venant de l'université, mais ne connaissant pas le système universitaire, n'arrive pas à embaucher. Un collègue a vaguement entendu que les économistes de la fac d'Orléans sont forts en analyse des données. Oui, c'est vrai. Il y a un super master ESA. Sauf que le collègue a pris un étudiant L3. Ou une autre collègue voulait un thésard CIFRE venant de fac... qui a toutes les notes => 16/20 en L3/M1/M2. Cool, sauf que la fac n'est pas une école où c'est facile. Si plusieurs profs considèrent que la note 13/20 est une note maximale ou que pour avoir 16/20 il faut être littéralement un génie (un 16/20 pour 300-500 étudiants)... bah on peut ne jamais trouver ce candidat idéal.Bouboule a écrit:
Deux remarques sur tout ça.
Des gens très très brillants en conceptualisation mathématique et en informatique, il y en a plein en France dans le public (Universités et CPGE), ils n'ont qu'à aller les démarcher, hé, hé, hé, et les payer....
Et il ne faut pas oublié que pour le même poste, les ingénieurs venant des écoles du rang A+ sont payé beaucoup plus que les autres.
Pourquoi? Il faut être pédagogue pour enseigne aux étudiants et aux adultes.Zagara a écrit:Ben s'ils sont comme ça à 20 ans, on ne peut plus rien pour eux, effectivement.
La pédagogie, c'est pour les enfants, par définition.
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Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- scot69Modérateur
Avez-vous remarqué que les incivilités dont nous parlons ici se retrouvent régulièrement lors des ... réunions d'informations aux parents!!! (je réponds au téléphone, je sors, je me lève, je coupe la parole, je bavarde...)
- roxanneOracle
Ceci étant, il y a quinze jours, j'ai eu la formation sur le réforme, on était une quarantaine de profs de français, 3 IPRS et deux profs collègues qui proposaient leurs ressources. Et bien, une personne a été particulièrement incivile, se levant, sortant, rentrant, baillant, regardant son portable. C'était un des IPRS qui par ailleurs n'a proposé aucune ressource et n'est intervenu que pour pontifier . C'était assez hallucinant .
- scot69Modérateur
je ne suis même pas étonné, on constate cela régulièrement lors des réunions plénières.
- roxanneOracle
C'était d'ailleurs assez comique car on sentait bien qu'il était ostracisé par les deux autres et d'ailleurs il n'a pas servi à grand chose .
- gauvain31Empereur
roxanne a écrit:Ceci étant, il y a quinze jours, j'ai eu la formation sur le réforme, on était une quarantaine de profs de français, 3 IPRS et deux profs collègues qui proposaient leurs ressources. Et bien, une personne a été particulièrement incivile, se levant, sortant, rentrant, baillant, regardant son portable. C'était un des IPRS qui par ailleurs n'a proposé aucune ressource et n'est intervenu que pour pontifier . C'était assez hallucinant .
Non moi ça ne m'étonne pas du tout. Certains IPR sont réellement malpolis. C'est à ça qu'on les reconnaît .Ils doivent ostensiblement montré qu'ils sont au-dessus de tout, que notre présence à cette réunion les importune plus que tout, leur agenda de ministre étant très chargé. Lors d'une réunion d'accueil des nouveaux arrivants à Toulouse, une dame s'est approché de moi. Sans même me présenter , elle m'a demandé sur un ton condescendant mon nom. Sur le moment j'ai été étonné, mais quand je le lui ai donné , elle connaissait mon affectation, j'en avais déduis que c'était une IPR. Elle devait se considérer comme forcément célèbre. Et ce n'est pas la chose la plus incivile et malpolie qu'elle ait faite au cours de sa vie.
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