Une minute de silence en mémoire de Jacques Chirac, lundi 30 sept à 15h00

maldoror1 a écrit:Comme Poupoutch, j'ai complètement oublié... J'étais avec des BTS en train d'étudier un texte de Lacarrière, et c'était bien plus intéressant !

William Foster a écrit:Pas d'élève à 15h. Par conséquent, j'ai fait faire une minute de silence à une salle vide.
Quelle solennité ! Quelle émotion ! :triste4:

Héliandre a écrit:Chez nous, il y a eu les sonneries exprès pour encadrer la minute, donc difficile de la zapper...

Fesseur Pro a écrit:

maldoror1 a écrit:Comme Poupoutch, j'ai complètement oublié... J'étais avec des BTS en train d'étudier un texte de Lacarrière, et c'était bien plus intéressant !

On ne te jettera pas la pierre...

Rendash a écrit:Pareil, sauf que j'ai mis du AC/DC pour corriger mes copies. Non, mais.
Et le CPE s'est pointé pour me voir pile pwâl à cette heure-ci : il ne souhaitait pas non plus donner dans ces simagrées,  l'animal

Bon, en revanche, j'ai imposé quinze minutes de silence à mes 5e l'heure suivante, en hommage à mes défunts nerfs  

Elle aime a écrit:Avec des 4e, nous étions en dictée - prévue depuis une semaine. Ils ont réussi à être silencieux, en levant la main sans parler quand ils avaient besoin que je répète. Têtes en berne. C'était magnifique

Vendredi après-midi, mes autres 4e ont élu un candidat qui est déjà passé en conseil de discipline. Superbe.

Faire participer les élèves à la journée de deuil national en hommage à l’ancien président Jacques Chirac, décédé jeudi à l’âge de 86 ans, une initiative qui a largement divisé les enseignants. Publiée vendredi 27 septembre au journal officiel, la circulaire leur proposait d’évoquer dans un cours «la mémoire de l’ancien chef de l’État». C’est ce qu’a décidé de faire ce matin avec ses élèves de terminale, Christine Guimonnet, professeure d’histoire-géographie au lycée Camille Pissarro et également secrétaire générale de l’association des professeurs d’Histoire et de géographie (APHG). «Nous abordons les politiques mémorielles depuis quelques semaines, c’est à cette occasion que j’ai réintroduit Jacques Chirac. (...) Mais la communauté enseignante, crispée depuis le décès de Christine Renon, une directrice d’école retrouvée morte dans son établissement à Pantin, était loin d’être unanime sur le sujet. Les enseignants et notamment le syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC SNUipp ont dénoncé dans un communiqué la disproportion entre un simple tweet ministériel pour une victime de souffrance au travail et «une interprétation maximaliste de la circulaire du premier ministre évoquant la possibilité, et non l’obligation, pour les agents des services publics, et non les usagers que sont les élèves, d’assister à un hommage à l’ancien président».
Sur la Toile, les enseignants expriment leur incompréhension et mettent en parallèle la différence de traitement entre cette la proposition ministérielle et le silence de l’Éducation nationale autour du suicide de Christine Renon, comme René Chiche sur Twitter, professeur de philosophie ou Mr le prof, qui enseigne l’anglais.

lisontine a écrit:Une sonnerie pour encadrer les 30 secondes de silence mais avec les 6e j'ai préféré leur dire qu'on pouvait continuer à corriger l'exercice en silence et que ce serait un bel hommage aussi !
Par contre une collègue a eu affaire à un petit 6e qui a refusé de faire la minute de silence "à cause de sa religion" comme lui avaient dit ses parents (des témoins de Jéhovah).

Patience et raison a écrit:La maîtresse de ma fille a dû leur expliquer quelque chose mais je ne suis pas sûre d'avoir bien compris la restitution faite par ma fille "Le président, on le choisit mais pas le roi. Avant il y avait le roi qui ne voulait pas donner le pain alors les femmes sont allées lui couper la tête".