- sinanNiveau 9
En fait, moi ce que je n'ai jamais réussi à mener pédagogiquement, c'est un commentaire directement composé.
Je lis le texte. Je lève la tête : les élèves qui m'ont vraiment écoutée me regardent l'air perdu. Qu'avez-vous compris ? Silence. Et quand l'un ose une interprétation, généralement c'est très pauvre/ partiel/ voire inexact.
Donc cela me semble naturel de commencer par relire la première phrase, et de leur demander : que veut dire cette phrase ? De quoi est-elle composée ? Quel lexique ? Quel temps ? Etc.
Évidemment je parle ici de textes denses.
Je pense que beaucoup ont une certaine compréhension du texte, mais celle-ci reste dans les limbes de l'indicible. Et ils sont quand même souvent dans le contre-sens.
Comment, dans ce cas, construire directement un plan de commentaire composé avec les élèves ?
Je répète que je ne parle que de mes élèves, public en difficulté avec l'écrit. Je pense que les choses seraient différentes avec des élèves scolaires, de milieux instruits, à l'aise avec l'écrit.
Je lis le texte. Je lève la tête : les élèves qui m'ont vraiment écoutée me regardent l'air perdu. Qu'avez-vous compris ? Silence. Et quand l'un ose une interprétation, généralement c'est très pauvre/ partiel/ voire inexact.
Donc cela me semble naturel de commencer par relire la première phrase, et de leur demander : que veut dire cette phrase ? De quoi est-elle composée ? Quel lexique ? Quel temps ? Etc.
Évidemment je parle ici de textes denses.
Je pense que beaucoup ont une certaine compréhension du texte, mais celle-ci reste dans les limbes de l'indicible. Et ils sont quand même souvent dans le contre-sens.
Comment, dans ce cas, construire directement un plan de commentaire composé avec les élèves ?
Je répète que je ne parle que de mes élèves, public en difficulté avec l'écrit. Je pense que les choses seraient différentes avec des élèves scolaires, de milieux instruits, à l'aise avec l'écrit.
- sinanNiveau 9
Ce que j'adore faire, c'est choisir des textes avec un implicite ambigu, comme Les liaisons dangereuses.
Premier échange : les élèves ont compris A
Après l'analyse linéaire, ils se rendent compte que le texte dit en réalité non A.
C'est un peu facile, mais très jouissif pédagogiqiement.
Premier échange : les élèves ont compris A
Après l'analyse linéaire, ils se rendent compte que le texte dit en réalité non A.
C'est un peu facile, mais très jouissif pédagogiqiement.
- RobertDeSaintLoupNiveau 2
Je vois ce que vous faites, et ça me paraît effectivement pertinent : le problème c'est que souvent si j'essaye de laisser davantage les élèves faire eux-mêmes l'explication linéaire en prenant le texte phrase à phrase et en leur demandant de le commenter avec moi, eh bien je rencontre diverses difficultés :
- la pauvreté du commentaire qui n'est souvent que paraphrase, donc on perd tous du temps parce qu'ils tâtonnent et que le cours doit avancer (mon objectif est vraiment de ne plus dépasser 2h30 sur un texte, tout compris).
- l'absence de fil directeur dans les remarques, qui conduit à un éparpillement des analyses et non à une construction argumentative progressive ; et je ne peux pas me résoudre à les envoyer au bac sans un cours parfait de bout en bout. Question de probité intellectuelle.
- leur incapacité à participer et à véritablement prendre des notes en même temps(comme je l'ai connu quand j'étais lycéen, il n'y a pourtant pas si longtemps !).
C'est pour cela je crois que vraiment l'explication linéaire en classe ne me satisfait pas : si je fais participer les élèves, ils vont noter n'importe quoi dans leur cours et l'explication ne ressemblera plus à grand chose... Et de fait, elle s'apparentera seulement à un brouillon d'analyse et non à une explication méticuleuse, ordonnée, suivie.
Pour l'instant cette année j'ai fait un cours magistral à 80% semi-dictée avec aide à la prise de notes au tableau, et à la fin je redonne mon explication complète rédigée pour qu'ils aient tous un support idéal pour faire leur fiche. Tous mes collègues donnent un poly pour les explications de texte alors j'ai suivi le mouvement ; avant je ne le faisais pas quand on était sous le format lecture analytique. Beaucoup de collègues ont abandonné l'explication linéaire en classe parce qu'impossible à vraiment mener : soit ils mettent les élèves en groupe, les laissent commenter tout seul, puis font une toute petite restitution à la fin en donnant l'explication complète en poly, soit ils posent simplement 3/4 questions synthétiques sur le texte puis laissent ensuite les élèves retravailler le texte à la maison avec l'explication polycopiée. J'ai l'impression que tout le monde tâtonne sans être à l'aise parce que de toute façon on est pris par des contraintes de temps.
Bon après c'est vrai pour la lecture analytique par axes, je ne faisais aucun cas de la réception des élèves, je donnai mon projet de lecture, mes grands axes, mes sous-parties et puis ils commentaient en cours dialogué avec moi pour les guider, et je notais presque tout au tableau avec quelques analyses décisives dictées. Je trouvais honnêtement que ça marchait bien, que c'était dynamique, et en 2h c'était plié. Je refais de temps en temps des études composées hors extrait pour l'oral du bac, histoire de les entraîner aux commentaires à l'écrit et de voir d'autres passages : les élèves me disent toujours qu'ils préfèrent bien plus comme cela et qu'ils ont l'impression de mieux comprendre le texte.
- la pauvreté du commentaire qui n'est souvent que paraphrase, donc on perd tous du temps parce qu'ils tâtonnent et que le cours doit avancer (mon objectif est vraiment de ne plus dépasser 2h30 sur un texte, tout compris).
- l'absence de fil directeur dans les remarques, qui conduit à un éparpillement des analyses et non à une construction argumentative progressive ; et je ne peux pas me résoudre à les envoyer au bac sans un cours parfait de bout en bout. Question de probité intellectuelle.
- leur incapacité à participer et à véritablement prendre des notes en même temps(comme je l'ai connu quand j'étais lycéen, il n'y a pourtant pas si longtemps !).
C'est pour cela je crois que vraiment l'explication linéaire en classe ne me satisfait pas : si je fais participer les élèves, ils vont noter n'importe quoi dans leur cours et l'explication ne ressemblera plus à grand chose... Et de fait, elle s'apparentera seulement à un brouillon d'analyse et non à une explication méticuleuse, ordonnée, suivie.
Pour l'instant cette année j'ai fait un cours magistral à 80% semi-dictée avec aide à la prise de notes au tableau, et à la fin je redonne mon explication complète rédigée pour qu'ils aient tous un support idéal pour faire leur fiche. Tous mes collègues donnent un poly pour les explications de texte alors j'ai suivi le mouvement ; avant je ne le faisais pas quand on était sous le format lecture analytique. Beaucoup de collègues ont abandonné l'explication linéaire en classe parce qu'impossible à vraiment mener : soit ils mettent les élèves en groupe, les laissent commenter tout seul, puis font une toute petite restitution à la fin en donnant l'explication complète en poly, soit ils posent simplement 3/4 questions synthétiques sur le texte puis laissent ensuite les élèves retravailler le texte à la maison avec l'explication polycopiée. J'ai l'impression que tout le monde tâtonne sans être à l'aise parce que de toute façon on est pris par des contraintes de temps.
Bon après c'est vrai pour la lecture analytique par axes, je ne faisais aucun cas de la réception des élèves, je donnai mon projet de lecture, mes grands axes, mes sous-parties et puis ils commentaient en cours dialogué avec moi pour les guider, et je notais presque tout au tableau avec quelques analyses décisives dictées. Je trouvais honnêtement que ça marchait bien, que c'était dynamique, et en 2h c'était plié. Je refais de temps en temps des études composées hors extrait pour l'oral du bac, histoire de les entraîner aux commentaires à l'écrit et de voir d'autres passages : les élèves me disent toujours qu'ils préfèrent bien plus comme cela et qu'ils ont l'impression de mieux comprendre le texte.
- Une passanteEsprit éclairé
RobertDeSaintLoup, si je comprends bien, tu fais tout le travail et les élèves pas grand chose ?
Comment leur apprends-tu à faire un commentaire alors ?
Je crois que c'est l'écueil fréquent : on demande aux élèves de faire, ils n'y arrivent pas, alors on fait pour eux, et pour gagner du temps, on fait tout directement pour eux. Sauf qu'ils n'apprennent jamais à faire eux-mêmes dans ces conditions.
(En revanche, je suis bien d'accord, construire une lecture linéaire prend énormément de temps, c'est là que l'impératif des 24 textes prévus en début d'année était absurde)
C'est un peu comme les collègues en terminales qui dictent les cours (ou donnent des photocopies) parce que les élèves ne savent pas prendre des notes, bah oui, mais si on ne les force pas à apprendre à le faire, ils ne sauront jamais...
Comment leur apprends-tu à faire un commentaire alors ?
Je crois que c'est l'écueil fréquent : on demande aux élèves de faire, ils n'y arrivent pas, alors on fait pour eux, et pour gagner du temps, on fait tout directement pour eux. Sauf qu'ils n'apprennent jamais à faire eux-mêmes dans ces conditions.
(En revanche, je suis bien d'accord, construire une lecture linéaire prend énormément de temps, c'est là que l'impératif des 24 textes prévus en début d'année était absurde)
C'est un peu comme les collègues en terminales qui dictent les cours (ou donnent des photocopies) parce que les élèves ne savent pas prendre des notes, bah oui, mais si on ne les force pas à apprendre à le faire, ils ne sauront jamais...
- sinanNiveau 9
Le problème de la prise de note est central - et a souvent été débattu sur ce forum.
Selon moi, cela doit être une des priorités de l'enseignement au lycée, de la seconde à la terminale.
C'est le seul moyen de mettre les élèves au travail, en les obligeant à être attentifs. C'est d'ailleurs un exercice très intelligent, contrairement à ce que ressassent les (mauvais) pédagogues sur le cours magistral.
La lecture linéaire doit toujours être dirigée par le professeur, et les élèves doivent tout noter.
Je me refuse à donner des polycopiés.
Selon moi, cela doit être une des priorités de l'enseignement au lycée, de la seconde à la terminale.
C'est le seul moyen de mettre les élèves au travail, en les obligeant à être attentifs. C'est d'ailleurs un exercice très intelligent, contrairement à ce que ressassent les (mauvais) pédagogues sur le cours magistral.
La lecture linéaire doit toujours être dirigée par le professeur, et les élèves doivent tout noter.
Je me refuse à donner des polycopiés.
- sinanNiveau 9
Le problème de la prise de note est central - et a souvent été débattu sur ce forum.
Selon moi, cela doit être une des priorités de l'enseignement au lycée, de la seconde à la terminale.
C'est le seul moyen de mettre les élèves au travail, en les obligeant à être attentifs. C'est d'ailleurs un exercice très intelligent, contrairement à ce que ressassent les (mauvais) pédagogues sur le cours magistral.
La lecture linéaire doit toujours être dirigée par le professeur, et les élèves doivent tout noter.
Je me refuse à donner des polycopiés.
Selon moi, cela doit être une des priorités de l'enseignement au lycée, de la seconde à la terminale.
C'est le seul moyen de mettre les élèves au travail, en les obligeant à être attentifs. C'est d'ailleurs un exercice très intelligent, contrairement à ce que ressassent les (mauvais) pédagogues sur le cours magistral.
La lecture linéaire doit toujours être dirigée par le professeur, et les élèves doivent tout noter.
Je me refuse à donner des polycopiés.
- Clecle78Bon génie
Assez d'accord une passante. C'est bien pourquoi je ne réussirais jamais à faire tous ces textes..
Je me refuse au polycopié mais j'ai sûrement tort d'être aussi absolue ..
Je me refuse au polycopié mais j'ai sûrement tort d'être aussi absolue ..
- IsidoriaDoyen
J’ai toujours pratiqué l’explication linéaire pour aller vers le composé. Je suis de ceux à qui la problématique n’apparaît pas à la lecture du texte, qui ont besoin de travailler le texte avant d’en comprendre les enjeux. Je ne sais pas, pour moi, faire un commentaire littéraire sans passer par le linéaire. Même si parfois le littéraire permet d’approfondir le linéaire.
Je suis donc très satisfaite du « retour » du linéaire. Pour l’oral, j’aurais aimé avoir une vraie session pour voir ce que ça donne. En oral blanc c’était correct dans l’ensemble mais j’ai peur de la récitation pour certains établissements de mon secteur. Et je suis assez contente de la 2e partie de l’épreuve où l’élève doit parler d’une rencontre avec une œuvre, à condition que ce ne soit pas un banal exposé bourré d’informations dont on se contrefiche.
Je suis donc très satisfaite du « retour » du linéaire. Pour l’oral, j’aurais aimé avoir une vraie session pour voir ce que ça donne. En oral blanc c’était correct dans l’ensemble mais j’ai peur de la récitation pour certains établissements de mon secteur. Et je suis assez contente de la 2e partie de l’épreuve où l’élève doit parler d’une rencontre avec une œuvre, à condition que ce ne soit pas un banal exposé bourré d’informations dont on se contrefiche.
- The PaperHabitué du forum
Peut-on pratiquer des coupures signalées par "(...)" dans les textes pour les explications linéaires destinées aux EAF ?
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- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
Etude de "La princesse de Clèves" : https://www.amazon.fr/dp/B07VWGR4L4
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"Les Romanesques" + étude : https://www.amazon.fr/dp/B0DC78GZR9
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- sifiÉrudit
Il me semble que oui, mais personnellement je n'aime pas ça et j'évite au maximum...
- The PaperHabitué du forum
Merci. Oui, j'évite aussi mais avec la contrainte des 20 lignes (approximativement), je me vois obligé de le faire en sacrifiant un passage assez pauvre pour atteindre le passage le plus riche (c'est chez Feydeau).
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- sifiÉrudit
Oui parfois on n'a pas le choix, mais c'est casse-pieds ce truc...
- InvitéInvité
J'avais posé la question à mes Ipr : c'est tout à fait possible. Je l'ai fait pour l'incipit de L'ingénu.
- The PaperHabitué du forum
Merci pour cette confirmation.
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- DorineHabitué du forum
On nous a dit, lors d'une journée de formation, qu'il fallait absolument éviter ces coupures.The Paper a écrit:Peut-on pratiquer des coupures signalées par "(...)" dans les textes pour les explications linéaires destinées aux EAF ?
- Clecle78Bon génie
Donc on fait comme on veut finalement ... Quand tout le monde se sera mis d'accord on avisera !
- sifiÉrudit
Comme toujours, d'une académie à l'autre les consignes des IPR ne sont pas les mêmes... moralité: chacun fait comme il le sent, non?
- Une passanteEsprit éclairé
Les IPR nous avaient également dit en stage que ce n'était pas possible, parce que cela modifiait la structure du texte.
- InvitéInvité
J'ai en effet souvent remarqué que les consignes variaient d'une académie à l'autre...
- NLM76Grand Maître
Problème difficile.
J'ai essayé de le résoudre en étudiant le texte en entier, mais de façon beaucoup plus lâche pour certaines parties, qui n'étaient pas incluses dans l'explication linéaire officiellement. Ainsi, nous avons étudié "Le Lac" de Lamartine, en mettant entre parenthèses certaines strophes.
Ou alors j'ai étudié "Les pauvres gens" de Hugo, ou "Zone" d'Apollinaire en ne faisant porter l'explication pour le bac que sur les derniers vers.
J'ai essayé de le résoudre en étudiant le texte en entier, mais de façon beaucoup plus lâche pour certaines parties, qui n'étaient pas incluses dans l'explication linéaire officiellement. Ainsi, nous avons étudié "Le Lac" de Lamartine, en mettant entre parenthèses certaines strophes.
Ou alors j'ai étudié "Les pauvres gens" de Hugo, ou "Zone" d'Apollinaire en ne faisant porter l'explication pour le bac que sur les derniers vers.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- roxanneOracle
La lecture linéaire est assez cruelle pour certains textes. C'est sûr que Racine, on peut faire 20 vers et ça roule tout seul, c'esty même trop dense. Vingt lignes de Jules Verne c'est pus compliqué sans tomber dans la paraphrase.
- NLM76Grand Maître
Oui. Je n'ai pas essayé Jules Verne, mais j'imagine. Cela dit, peut-être est-ce l'occasion de tourner un peu plus vers l'explication au sens propre, en prenant le temps d'élucider les difficultés référentielles, à commencer par le vocabulaire ?
_________________
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- IphigénieProphète
maldoror1 a écrit:J'ai en effet souvent remarqué que les consignes variaient d'une académie à l'autre...
L IPR è mobile
Qual piuma al vento,
Muta d'accento e di pensier.
E di pensier
- NLM76Grand Maître
C'est ce qui fait son charme !
Il faut savoir voir la plume sous l'IPR...
Mais c'est normal : un attribut du sujet n'a pas la même définition au nord de la Loire qu'au sud.
Il faut savoir voir la plume sous l'IPR...
Mais c'est normal : un attribut du sujet n'a pas la même définition au nord de la Loire qu'au sud.
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- InvitéInvité
Iphigénie a écrit:maldoror1 a écrit:J'ai en effet souvent remarqué que les consignes variaient d'une académie à l'autre...
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E di pensier
Souvent ipr varie...
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