- NLM76Grand Maître
(Je poste cela dans la section lettres/lycée, parce qu'outre l'aspect juridique de l'affaire, j'aimerais discuter avec les collègues de lettres sur l'articulation de cette affaire avec l'apprentissage de la langue, et en particulier de la langue écrite).
Donc point juridique : je viens de recevoir un "PAP" signé uniquement du proviseur et des parents, n'indiquant aucune raison à l'établissement de ce PAP (je pense à un diagnostic), ne se référant à aucun professionnel (médecin, orthophoniste...) qui aurait suggéré ces aménagements. Cela correspond-il aux lois, règlements, circulaires en vigueur ?
D'autre part, cette affaire me fait réfléchir à ma position, de professionnel de l'enseignement de la langue française écrite, orale, des difficultés que peuvent rencontrer les humains face à son apprentissage, des moyens de progresser en fonction des compétences, des difficultés et facilités de chacun. Autrement dit, l'apprentissage de la langue, ça me connaît un peu, et il me semble à priori qu'on peut s'adresser à moi comme à un être intelligent, en ne se contentant pas d'une liste d'injonctions dépourvues de la moindre motivation explicite, de sorte que je puisse adapter en connaissance de cause mon enseignement. S'agit-il d'une excessive présomption ?
Donc point juridique : je viens de recevoir un "PAP" signé uniquement du proviseur et des parents, n'indiquant aucune raison à l'établissement de ce PAP (je pense à un diagnostic), ne se référant à aucun professionnel (médecin, orthophoniste...) qui aurait suggéré ces aménagements. Cela correspond-il aux lois, règlements, circulaires en vigueur ?
D'autre part, cette affaire me fait réfléchir à ma position, de professionnel de l'enseignement de la langue française écrite, orale, des difficultés que peuvent rencontrer les humains face à son apprentissage, des moyens de progresser en fonction des compétences, des difficultés et facilités de chacun. Autrement dit, l'apprentissage de la langue, ça me connaît un peu, et il me semble à priori qu'on peut s'adresser à moi comme à un être intelligent, en ne se contentant pas d'une liste d'injonctions dépourvues de la moindre motivation explicite, de sorte que je puisse adapter en connaissance de cause mon enseignement. S'agit-il d'une excessive présomption ?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- henrietteMédiateur
https://eduscol.education.fr/1214/mettre-en-oeuvre-un-plan-d-accompagnement-personnaliseEduscol a écrit:
Le constat des troubles est fait par le médecin de l'éducation nationale au vu de l'examen qu'il réalise et, le cas échéant, des bilans psychologiques et paramédicaux réalisés auprès de l'élève. Il rend un avis sur la pertinence de la mise en place d'un plan d'accompagnement personnalisé.
Le plan d'accompagnement personnalisé est ensuite élaboré par l'équipe pédagogique qui associe les parents et les professionnels concernés.
La mise en œuvre du plan d'accompagnement personnalisé est assurée par les enseignants au sein de la classe. Dans le second degré, le professeur principal peut jouer un rôle de coordination.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- NLM76Grand Maître
Merci Henriette.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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