Les professeurs ne pourraient-ils pas un jour déposer un préavis de travail ?

Y a pas à dire, ça fait plaisir. Surtout quand on passe son été à préparer des cours, réforme oblige.

Malhuret

Et bonnes vacances...

Un petit monsieur dont il ne faut pas parler Albert : ça lui donnerait une importance qu'il ne mérite pas.

Je dépose mon préavis de travail pour demain, après quatre jours grassement payées par la nation. Il faut bien préparer les cours de l'année (et accessoirement préparer ma reconversion).
Je ne sais ce qui m'écoeure le plus, entre cette phrase ou les rires des sénateurs. Quelle honte. Et chaque jour, on descend plus bas.

EDIT : je viens de lire votre message, Gauvain. Vous avez raison, je le sais. Il n'empêche que ça fait mal.

gauvain31 a écrit:Un petit monsieur dont il ne faut pas parler Albert : ça lui donnerait une importance qu'il ne mérite pas.

Sans doute. N'empêche que dans l'assemblée ils se marrent tous comme des baleines. On est en train de parler du parlement hein...

Peut-être songent ils qu’ils vont devoir déposer le même préavis pour eux-mêmes ?

Nous sommes devenus les nouveaux cheminots
(à chaque fois que j'exerce une profession, elle se trouve stigmatisée parce que personne n'y travaille jamais... Je devrais essayer de faire sénatrice... 🤔)

Message à ce monsieur:

Quelle ordure...

Je suis désolée mais une fois n'est pas coutume, cette phrase m'a fait rire. Tellement c'est con.

Voilà ce que mérite ce misérable insecte :

@Gauvain

Je m'insurge contre cette comparaison : les insectes n'y sont pour rien si certains humains sont des rustres !

Philomène87 a écrit:@Gauvain

Je m'insurge contre cette comparaison : les insectes n'y sont pour rien si certains humains sont des rustres !

Pardon Philomène87, mais j'y ai vu une ressemblance au niveau du système nerveux, très rudimentaire.
Mea culpa , comparé à celui de ce petit monsieur, celui des mouches est plus élaboré effectivement, je ne leur ai pas fait honneur.

Bon, bon, une vanne de beauf balancée par un beauf devant des beaufs. Pas de quoi se relever la nuit.

Une réponse appréciable : https://fsu03.fsu.fr/monsieur-malhuret/?fbclid=IwAR17j9EWO4s4IDgpcfsC9ObF68msAgZUQKWwF5vheDSXKJwlRxL6ZccFq48

gauvain31 a écrit:

Philomène87 a écrit:@Gauvain

Je m'insurge contre cette comparaison : les insectes n'y sont pour rien si certains humains sont des rustres !

Pardon Philomène87, mais j'y ai vu une ressemblance au niveau du système nerveux, très rudimentaire.
Mea culpa , comparé à celui de ce petit monsieur, celui des mouches est plus élaboré effectivement, je ne leur ai pas fait honneur.

Je vais porter plainte au nom de la SPA

La réponse de Philippe est un bel exemple de démagogie.
À ce propos il dénonce les enseignants qui ont menacé de gêner l'accès aux salles d'examen. Je n'ai jamais vu cette menace brandie, j'ai loupé quelque chose ?

ZeSandman a écrit:La réponse de Philippe est un bel exemple de démagogie.
À ce propos il dénonce les enseignants qui ont menacé de gêner l'accès aux salles d'examen. Je n'ai jamais vu cette menace brandie, j'ai loupé quelque chose ?

Non tu n'as rien loupé , c'est juste un bruit de bistrot (de l'assemblée hein) comme ça, par plaisir de le dire et effrayer la ménagère de moins de 50 ans. Le but reste le même : monter la population contre un corps de métier pour mieux l'affaiblir. Comme ils l'avaient fait avec les cheminots : même tactique

C'est faire beaucoup d'honneur à ce monsieur que de consacrer un fil à ses éructations, je trouve. Vous tenez vraiment à lui donner de l'importance et de la lumière ?
Le silence est l'expression la plus parfaite du mépris.(George Bernard Shaw)

Par ailleurs, merci de veiller à rester mesurés dans vos réactions et dans le choix de votre vocabulaire.

Bon en même temps force est de constater que la mobilisation est restée au niveau peau de chagrin.
Il aurait tort de se priver de faire comme Dominique en son temps : "J'entends ceux qui manifestent, mais j'entends aussi ceux qui ne manifestent pas"
À ces derniers l'on fait bien dire ce que l'on veut, c'est le jeu ma pauvre Lucette !

Je voulais être sûr que Philippe mentait éhonteusement,  j'ai cherché mais je n'ai encore rien trouvé.
Pas impossible qu'un tweet enflammé m'ait échappé d'où ma question.

@Henriette
Moi je veux bien, sur le principe tu as raison, mais si la dignité dans ce domaine rapportait quoi que ce soit, ça se saurait maintenant.

Selon Malhuret, les élèves « sont obligés d’enseigner la morale à certains professeurs ».

D'habitude, je n'aime pas dire du bien des élèves (ni de qui que ce soit en général, ce qui ici vaut pour les élèves en particulier), mais je trouve que dans cette affaire, alors qu'ils étaient censés être les principales victimes de cette grève et qu'on peut légitimement comprendre qu'ils aient ressenti un stress supplémentaire à l'idée que les jurys soient différés, ils se sont visiblement comportés de manière beaucoup plus raisonnable que certains adultes et ne se sont pas massivement rués vers des médias pourtant complaisants afin de clamer avec grandiloquence leur indignation et de vomir leur mépris des profs grévistes. Les quelques témoignages que j'ai pu voir diffusés avaient la maladresse de l'adolescence mais ne m'ont semblé ni exaltés, ni délirants, ni insultants, contrairement aux réactions quasi hystériques de certains adultes dont aurait pu attendre qu'ils donnent l'exemple aux jeunes en restant sereins et en dédramatisant une situation qui aurait tout au plus conduit à un report de quelques jours de la parution des résultats du Bac.

Malhuret n'a, malgré lui, pas complètement tort : les élèves ont effectivement donné une leçon de décence à certains adultes.

Pour résumer le problème : en général, la réaction négative épidermique (mais qui peut être compréhensible) à l'action des collègues concernés a été proportionnellement aussi forte qu'est faible la prise en compte des réelles difficultés au quotidien de nombreux professionnels du monde de l'EN.
Quant au fait qu'on se permette de dire des fonctionnaires de l'EN et particulièrement des enseignants des choses qu'on aurait honte de dire à propos d'autres corps de fonctionnaires, elle révèle bien le problème français autour de l'image des enseignants.

En tout cas, la phrase me fait rire. Quand je pense que pour ma part je suis allé faire cours trop de fois alors que je n'aurais pas dû en raison de ma santé et de mon moral... Quand je pense aux collègues qui faisaient 20-30 km lors des épisodes neigeux, pour passer quatre heures en salle des profs, alors que les élèves habitant à 300 mètres ne s'étaient pas déplacés... Quand je pense aux centaines d'heures d’absentéisme de mes élèves de première STMG, et au peu d'absence de leurs enseignants alors que c'était une classe difficile... Quand je pense au nombre incroyable d'heures d'enseignement perdues à faire de la discipline...
Le problème, ce serait que les enseignants ne travaillent pas assez ou font toujours grève ?

ZeSandman a écrit:Bon en même temps force est de constater que la mobilisation est restée au niveau peau de chagrin.
Il aurait tort de se priver de faire comme Dominique en son temps : "J'entends ceux qui manifestent, mais j'entends aussi ceux qui ne manifestent pas"
À ces derniers l'on fait bien dire ce que l'on veut, c'est le jeu ma pauvre Lucette !

Je voulais être sûr que Philippe mentait éhonteusement,  j'ai cherché mais je n'ai encore rien trouvé.
Pas impossible qu'un tweet enflammé m'ait échappé d'où ma question.

@Henriette
Moi je veux bien, sur le principe tu as raison, mais si la dignité dans ce domaine rapportait quoi que ce soit, ça se saurait maintenant.

Il ne s'agit pas que de principe, c'est en l'occurrence très concret : dans le cas présent, il s'agit de ne pas s'abaisser à se faire bête avec la bête.

Henriette a écrit:
Il ne s'agit pas que de principe, c'est en l'occurrence très concret : dans le cas présent, il s'agit de ne pas s'abaisser à se faire bête avec la bête.

Je me répète, sur le principe on devrait juger des arguments de chacun pour se faire une opinion raisonnée.
Dans le concret de la parole médiatique, on est plutôt sur le dernier qui a parlé qui a raison. Car si on entend ceux qui s'indignent, on entend surtout ceux qui ne s'indignent pas.
Après je te rejoins sur un point : on peut s'indigner avec dignité.

@Ascagne
J'avoue ne pas avoir trouvé ce que tu trouves compréhensible.
J'avoue aussi ne pas avoir trouvé de honte dans nombre de propos de ceux qui s'expriment contre les mouvements de grève des fonctionnaires, hôpitaux, cheminots, enseignants, qui finalement ne font que "prendre en otage", et qui ne sont, tu as oublié de le préciser, qu'une infinitésimale minorité.
Enfin, pour avoir suivi tes pérégrinations cette année, j'espère que tu ris un petit peu jaune.

J'étais ironique pour le rire, évidemment. Je ne comprends pas ta deuxième phrase : j'entends ou je lis souvent des propos concernant les enseignants que leurs auteurs ne tiendraient pas à propos d'autres corps de fonctionnaires et j'y vois la marque de la dégradation de l'image de la profession d'enseignant, à propos de laquelle il est bon ton de rire et de se moquer, hélas.
Concernant la réaction de l'opinion face à la rétention des notes en particulier, je veux dire par là qu'elle est assez logique dans l'état des choses. Mais je me désole de la disproportion entre l'indignation spontanée (y compris sur les plateaux télé du côté des journalistes) contre les collègues qui ont décidé de retenir temporairement les notes, et le peu d'intérêt ou de volonté apporté en général face aux problèmes de l'éducation aujourd'hui.

Je croyais que c'était un humoriste fatigué de piquer les vannes des autres qui s'était fendu de celle-là (d'ailleurs servez-vous, c'st gratuit). Bon, c'est mon ancien maire. Ecoutez, il m'arrive de le croiser , si c'est le cas, je lui causerais un peu. C'est nul sur le fond bien-sûr et pas malin sur la forme. On doit prendre au sérieux une grève même si on est en désaccord. C'est la base de la démocratie.