- yranohHabitué du forum
Je cherche pour mes probables futurs 4e des poèmes qui soient des déclarations d'amour ou plus précisément où l'on sente la difficulté de dire l'amour. Pour le moment je n'ai que "les roses de Saadi de Desbordes-Valmore. Avez-vous des idées ? Je peux élargir sans problème à l'amour filial, etc. Les exemples viennent plus facilement en théâtre (Cyrano, Phèdre) ; j'espère que je ne m'engage pas sur une fausse piste...
- yranohHabitué du forum
J'ai trouvé ce poème d'Anna de Noailles, mais ce n'est pas transcendant, et on est davantage dans le commentaire que dans le déclaration (c'est surout l'occasion de remonter le fil .
Ce fut long, difficile et triste
De te révéler ma tendresse ;
La voix s’élance et puis résiste,
La fierté succombe et se blesse.
Je ne sais vraiment pas comment
J’ai pu t’avouer mon amour ;
J’ai craint l’ombre et l’étonnement
De ton bel œil couleur du jour.
Je t’ai porté cette nouvelle !
Je t’ai tout dit ! je m’y résigne ;
Et tout de même, comme un cygne,
Je mets ma tête sous mon aile…
Ce fut long, difficile et triste
De te révéler ma tendresse ;
La voix s’élance et puis résiste,
La fierté succombe et se blesse.
Je ne sais vraiment pas comment
J’ai pu t’avouer mon amour ;
J’ai craint l’ombre et l’étonnement
De ton bel œil couleur du jour.
Je t’ai porté cette nouvelle !
Je t’ai tout dit ! je m’y résigne ;
Et tout de même, comme un cygne,
Je mets ma tête sous mon aile…
- leyadeEsprit sacré
Sonnet.
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,
Un amour éternel en un moment conçu :
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire.
Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,
N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.
Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,
Elle suit son chemin, distraite et sans entendre
Ce murmure d'amour élevé sur ses pas.
À l'austère devoir, pieusement fidèle,
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle
" Quelle est donc cette femme ? " et ne comprendra pas.
Félix Arvers.
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,
Un amour éternel en un moment conçu :
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire.
Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,
N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.
Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,
Elle suit son chemin, distraite et sans entendre
Ce murmure d'amour élevé sur ses pas.
À l'austère devoir, pieusement fidèle,
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle
" Quelle est donc cette femme ? " et ne comprendra pas.
Félix Arvers.
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- zigmag17Guide spirituel
"Une allée du Luxembourg" (Nerval)?
"La Coccinelle"? (Hugo)?
Je ne sais pas si cela correspond au thème que tu veux étudier, ni au niveau requis de tes élèves.
"La Coccinelle"? (Hugo)?
Je ne sais pas si cela correspond au thème que tu veux étudier, ni au niveau requis de tes élèves.
- zigmag17Guide spirituel
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant... (Verlaine)...
- yranohHabitué du forum
Merci pour vos propositions.
Je prends le poème de Felix Arvers, qui correspond bien à ce que je recherche même s'il dépasse mes perspectives de départ, et qui est très joli. J'ai des idées pour qu'il corresponde bien au travail que je prévois (travailler surtout le dire). Éventuellement celui de Nerval aussi mais il s'éloigne un peu.
Je cherche plutôt des poèmes adressés à la 2e personne, mais c'est intéressant de constater que c'est difficile à trouver, et qu'on préfère exprimer l'amour qu'on tait plutôt que l'amour qu'on déclare (je généralise sans doute trop vite). J'ai bien des idées de poèmes de déclaration franche cependant, mais ce n'est pas ce que je recherche. C'est-à-dire que je voudrais trouver des poèmes où l'on sente de la pudeur, de la gêne, du courage à se déclarer, etc.
Peut-être aussi de franches déclarations, mais où le fait que ce poème ne soit pas véritablement adressé à la personne serait pertinent pour l'étude de ce texte (je ne sais pas si je suis clair. En gros, on pourrait proférer la déclaration mais la personne ne l'entendrait pas, et cela éclairerait le sens du texte).
Je prends le poème de Felix Arvers, qui correspond bien à ce que je recherche même s'il dépasse mes perspectives de départ, et qui est très joli. J'ai des idées pour qu'il corresponde bien au travail que je prévois (travailler surtout le dire). Éventuellement celui de Nerval aussi mais il s'éloigne un peu.
Je cherche plutôt des poèmes adressés à la 2e personne, mais c'est intéressant de constater que c'est difficile à trouver, et qu'on préfère exprimer l'amour qu'on tait plutôt que l'amour qu'on déclare (je généralise sans doute trop vite). J'ai bien des idées de poèmes de déclaration franche cependant, mais ce n'est pas ce que je recherche. C'est-à-dire que je voudrais trouver des poèmes où l'on sente de la pudeur, de la gêne, du courage à se déclarer, etc.
Peut-être aussi de franches déclarations, mais où le fait que ce poème ne soit pas véritablement adressé à la personne serait pertinent pour l'étude de ce texte (je ne sais pas si je suis clair. En gros, on pourrait proférer la déclaration mais la personne ne l'entendrait pas, et cela éclairerait le sens du texte).
- sifiÉrudit
Il y a "Je t'aime" et "La courbe de tes yeux" d'Eluard qui sont à P2, mais ils n'expriment pas forcément de la difficulté à déclarer son amour.
- ernyaFidèle du forum
Là, tout de suite, je pense à :
- Bénabar "les mots d'amour" et "comme une évidence" de GCM
- "Si c'est aimer" de Ronsard
- Bénabar "les mots d'amour" et "comme une évidence" de GCM
- "Si c'est aimer" de Ronsard
- yranohHabitué du forum
Oui, j'ai pensé aux poèmes d'Eluard mais ils ne conviennent pas. Les textes d'Ernya davantage.
Je vais pouvoir commencer à construire quelque chose. Merci. Si d'autres idées vous viennent, n'hésitez pas.
Je vais pouvoir commencer à construire quelque chose. Merci. Si d'autres idées vous viennent, n'hésitez pas.
- OxfordNeoprof expérimenté
Émile VERHAEREN 1855 - 1916
Je dédie à tes pleurs, à ton sourire
Je dédie à tes pleurs, à ton sourire,
Mes plus douces pensées,
Celles que je te dis, celles aussi
Qui demeurent imprécisées
Et trop profondes pour les dire.
Je dédie à tes pleurs, à ton sourire,
A toute ton âme, mon âme,
Avec ses pleurs et ses sourires
Et son baiser.
Vois-tu, l'aube blanchit le sol, couleur de lie ;
Des liens d'ombre semblent glisser
Et s'en aller, avec mélancolie ;
L'eau des étangs s'éclaire et tamise son bruit,
L'herbe rayonne et les corolles se déplient,
Et les bois d'or s'affranchissent de toute nuit.
Oh ! dis, pouvoir, un jour,
Entrer ainsi dans la pleine lumière ;
Oh ! dis, pouvoir, un jour,
Avec des cris vainqueurs et de hautes prières,
Sans plus aucun voile sur nous,
Sans plus aucun remords en nous,
Oh ! dis, pouvoir un jour
Entrer à deux dans le lucide amour !...
À Madame ***.
Ô laissez-vous aimer !... ce n'est pas un retour,
Ce n'est pas un aveu que mon ardeur réclame ;
Ce n'est pas de verser mon âme dans votre âme,
Ni de vous enivrer des langueurs de l'amour ;
Ce n'est pas d'enlacer en mes bras le contour
De ces bras, de ce sein ; d'embraser de ma flamme
Ces lèvres de corail si fraîches ; non, madame,
Mon feu pour vous est pur, aussi pur que le jour.
Mais seulement, le soir, vous parler à la fête,
Et tout bas, bien longtemps, vers vous penchant la tête,
Murmurer de ces riens qui vous savent charmer ;
Voir vos yeux indulgents plus mollement reluire ;
Puis prendre votre main, et, courant, vous conduire
À la danse légère... ô laissez-vous aimer !
Charles-Augustin Sainte-Beuve.
Déclaration
Femme, sitôt que ton regard
Eut transpercé mon existence,
J'ai renié vingt espérances,
J'ai brisé, d'un geste hagard,
Mes dieux, mes amitiés anciennes,
Toutes les lois, toutes les chaînes,
Et du passé fait un brouillard.
J'ai purifié de scories
Mes habitudes et mes goûts ;
J'ai précipité dans l'égout
D'étourdissantes jongleries ;
J'ai vaincu l'effroi de la mort,
Je me suis voulu libre et fort,
Beau comme un prince de féerie.
J'ai franchi les rires narquois,
Subi des faces abhorrées,
Livré mes biens à la curée
Afin de m'approcher de toi.
Devant moi hurlaient les menaces,
J'ai méprisé leurs cris voraces
Et j'ai marché, marché tout droit.
J'ai découvert, pour mon offrande,
Un monde fertile en plaisirs ;
J'ai pesé tes moindres désirs,
Je sais où vont les jeunes bandes,
Je connais théâtres et bals ;
J'ai dans les mains un carnaval,
Dans le cœur, ce que tu demandes.
Pour la rencontre, j'ai prévu
Quand je pourrais quitter l'ouvrage,
La route à suivre, un temps d'orage,
Et jusqu'au perfide impromptu.
J'ai tremblé que point ne te plaisent
Les tapis, les miroirs, les chaises.
J'ai tout préparé, j'ai tout vu.
J'ai mesuré mon art de plaire,
Mes faiblesses et ma fierté,
Les mots, l'accent à leur prêter ;
J'ai calculé d'être sincère,
Triste ou gai, confiant, rêveur.
Je me suis paré de pudeur,
De force et de grâce légère.
Et me voici, prends-moi, je viens
Frémissant, comme au sacrifice,
T'offrir, à toi l'inspiratrice,
Mon être affamé de liens,
Mon être entier qui te réclame.
Donne tes mains, donne ton âme,
Tes yeux, tes lèvres... Je suis tien.
Alphonse Beauregard. (1881-1924)
Recueil : Les alternances (1921).
Vieille chanson du jeune temps
Je ne songeais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
J’étais froid comme les marbres ;
Je marchais à pas distraits ;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son œil semblait dire : " Après ? "
La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols ;
J’allais ; j’écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Moi, seize ans, et l’air morose ;
Elle, vingt ; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient.
Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblant
Pour prendre une mûre aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.
Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours ;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.
Rose défit sa chaussure,
Et mit, d’un air ingénu,
Son petit pied dans l’eau pure
Je ne vis pas son pied nu.
Je ne savais que lui dire ;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.
Je ne vis qu’elle était belle
Qu’en sortant des grands bois sourds.
" Soit ; n’y pensons plus ! " dit-elle.
Depuis, j’y pense toujours.
Victor Hugo
Je dédie à tes pleurs, à ton sourire
Je dédie à tes pleurs, à ton sourire,
Mes plus douces pensées,
Celles que je te dis, celles aussi
Qui demeurent imprécisées
Et trop profondes pour les dire.
Je dédie à tes pleurs, à ton sourire,
A toute ton âme, mon âme,
Avec ses pleurs et ses sourires
Et son baiser.
Vois-tu, l'aube blanchit le sol, couleur de lie ;
Des liens d'ombre semblent glisser
Et s'en aller, avec mélancolie ;
L'eau des étangs s'éclaire et tamise son bruit,
L'herbe rayonne et les corolles se déplient,
Et les bois d'or s'affranchissent de toute nuit.
Oh ! dis, pouvoir, un jour,
Entrer ainsi dans la pleine lumière ;
Oh ! dis, pouvoir, un jour,
Avec des cris vainqueurs et de hautes prières,
Sans plus aucun voile sur nous,
Sans plus aucun remords en nous,
Oh ! dis, pouvoir un jour
Entrer à deux dans le lucide amour !...
À Madame ***.
Ô laissez-vous aimer !... ce n'est pas un retour,
Ce n'est pas un aveu que mon ardeur réclame ;
Ce n'est pas de verser mon âme dans votre âme,
Ni de vous enivrer des langueurs de l'amour ;
Ce n'est pas d'enlacer en mes bras le contour
De ces bras, de ce sein ; d'embraser de ma flamme
Ces lèvres de corail si fraîches ; non, madame,
Mon feu pour vous est pur, aussi pur que le jour.
Mais seulement, le soir, vous parler à la fête,
Et tout bas, bien longtemps, vers vous penchant la tête,
Murmurer de ces riens qui vous savent charmer ;
Voir vos yeux indulgents plus mollement reluire ;
Puis prendre votre main, et, courant, vous conduire
À la danse légère... ô laissez-vous aimer !
Charles-Augustin Sainte-Beuve.
Déclaration
Femme, sitôt que ton regard
Eut transpercé mon existence,
J'ai renié vingt espérances,
J'ai brisé, d'un geste hagard,
Mes dieux, mes amitiés anciennes,
Toutes les lois, toutes les chaînes,
Et du passé fait un brouillard.
J'ai purifié de scories
Mes habitudes et mes goûts ;
J'ai précipité dans l'égout
D'étourdissantes jongleries ;
J'ai vaincu l'effroi de la mort,
Je me suis voulu libre et fort,
Beau comme un prince de féerie.
J'ai franchi les rires narquois,
Subi des faces abhorrées,
Livré mes biens à la curée
Afin de m'approcher de toi.
Devant moi hurlaient les menaces,
J'ai méprisé leurs cris voraces
Et j'ai marché, marché tout droit.
J'ai découvert, pour mon offrande,
Un monde fertile en plaisirs ;
J'ai pesé tes moindres désirs,
Je sais où vont les jeunes bandes,
Je connais théâtres et bals ;
J'ai dans les mains un carnaval,
Dans le cœur, ce que tu demandes.
Pour la rencontre, j'ai prévu
Quand je pourrais quitter l'ouvrage,
La route à suivre, un temps d'orage,
Et jusqu'au perfide impromptu.
J'ai tremblé que point ne te plaisent
Les tapis, les miroirs, les chaises.
J'ai tout préparé, j'ai tout vu.
J'ai mesuré mon art de plaire,
Mes faiblesses et ma fierté,
Les mots, l'accent à leur prêter ;
J'ai calculé d'être sincère,
Triste ou gai, confiant, rêveur.
Je me suis paré de pudeur,
De force et de grâce légère.
Et me voici, prends-moi, je viens
Frémissant, comme au sacrifice,
T'offrir, à toi l'inspiratrice,
Mon être affamé de liens,
Mon être entier qui te réclame.
Donne tes mains, donne ton âme,
Tes yeux, tes lèvres... Je suis tien.
Alphonse Beauregard. (1881-1924)
Recueil : Les alternances (1921).
Vieille chanson du jeune temps
Je ne songeais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
J’étais froid comme les marbres ;
Je marchais à pas distraits ;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son œil semblait dire : " Après ? "
La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols ;
J’allais ; j’écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Moi, seize ans, et l’air morose ;
Elle, vingt ; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient.
Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblant
Pour prendre une mûre aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.
Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours ;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.
Rose défit sa chaussure,
Et mit, d’un air ingénu,
Son petit pied dans l’eau pure
Je ne vis pas son pied nu.
Je ne savais que lui dire ;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.
Je ne vis qu’elle était belle
Qu’en sortant des grands bois sourds.
" Soit ; n’y pensons plus ! " dit-elle.
Depuis, j’y pense toujours.
Victor Hugo
_________________
Tutti i ghjorna si n'impara.
- yranohHabitué du forum
Merci Oxford. Avec ça je vais même avoir le choix !
- erotokritosNiveau 5
Evidemment moi je pense à Léna de Bobby Lapointe, mais ça ne fait peut être pas très sérieux à étudier en classe...
Lena toi qui es loin plus loin qu'Angoulème "ème"
Lena je veux te dédier un poème "ème"
J'suis pas poète mais j'vais essayer quand même
"ème"
Ah faut-il que faut-il que je faut-il que je
Dès aujourd'hui pour m'attaquer au problème
"ème"
J'me suis levé dès le petit matin blème "ème"
Se lever tôt, pour moi qui suis si bohème "ème"
Ah ! faut-il que je faut-il que je
Oui !
Lena Lena Lena Lena je
Lena Lena je Lena je je je
Lena Lena Lena Lena je
Lena Lena
Oui !
pour m'inspirer j'me suis fait un café crème "ème"
Mais par erreur je l'ai sucré au sel "gemme" "ème"
C' n'était pas bon, ma foi je l'ai bu quand même
"ème"
Ah faut-il que faut-il que je faut-il que je
C'est malheureux je n'ai pas trouvé de thème
"ème"
J' t'aurai fait un truc avec des rimes en "ème"
"ème"
Tu aurais compris que c'était un stratagème
"ème"
Pour te dir' que te dir' que je te dir' que je
Lena toi qui es loin plus loin qu'Angoulème "ème"
Lena je veux te dédier un poème "ème"
J'suis pas poète mais j'vais essayer quand même
"ème"
Ah faut-il que faut-il que je faut-il que je
Dès aujourd'hui pour m'attaquer au problème
"ème"
J'me suis levé dès le petit matin blème "ème"
Se lever tôt, pour moi qui suis si bohème "ème"
Ah ! faut-il que je faut-il que je
Oui !
Lena Lena Lena Lena je
Lena Lena je Lena je je je
Lena Lena Lena Lena je
Lena Lena
Oui !
pour m'inspirer j'me suis fait un café crème "ème"
Mais par erreur je l'ai sucré au sel "gemme" "ème"
C' n'était pas bon, ma foi je l'ai bu quand même
"ème"
Ah faut-il que faut-il que je faut-il que je
C'est malheureux je n'ai pas trouvé de thème
"ème"
J' t'aurai fait un truc avec des rimes en "ème"
"ème"
Tu aurais compris que c'était un stratagème
"ème"
Pour te dir' que te dir' que je te dir' que je
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Audaces fortuna juvat
- trompettemarineMonarque
Il y a l'ouvrage de Brunet qui recense un grand nombre de poèmes d'amour à partir d'un poème de Sappho."L'égal des dieux"
- Vieux_MongolFidèle du forum
Ne pas oublier les auteurs de la teuci.
Mademoiselle vous êtes bien charmante,
Je peux vous offrir une glace à la menthe ?
Anonyme.
Plaît-il ? Ah oui. Je sors tout de suite !
Mademoiselle vous êtes bien charmante,
Je peux vous offrir une glace à la menthe ?
Anonyme.
Plaît-il ? Ah oui. Je sors tout de suite !
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