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- Albert JarlHabitué du forum
Ce n'est pas une source ministérielle malheureusement.
Mais vlà le bordel que ça a mis. Imaginez si on avait été ne serait-ce que 20 %
Mais vlà le bordel que ça a mis. Imaginez si on avait été ne serait-ce que 20 %
- gauvain31Empereur
acsyle a écrit:Ils s'en fichent. Enfin peut être pas tous les CDE et tous les IPR, mais une partie non négligeable oui.
Suffit de voir les hommes politiques avec des casseroles qui se refont élire ou essayent. Peu importe l'image, ça passe quand même.
Je pense que certains ne s'en foutent pas du tout, qu'ils ont refusé des consignes (mais que ça ne se sait pas) où qu'ils ont fait en sorte de rendre public des consignes secrètes (Cf mail de la rectrice de Toulouse). Au moins le proviseur-adjoint du lycée où nous avons été jury a été vraiment très bien humainement: il a été très transparent sans juger à aucune moment, a fait passer le bordereau, a laissé photographier la copie des consignes de la rectrice. Je l'ai trouvé très professionnel. Et je me suis dit que lui aussi doit beaucoup souffrir de la situation. Ma proviseure-adjointe a confié à ma collègue qu'elle regrettait d'avoir choisi cette reconversion
- DanskaProphète
Albert Jarl a écrit:Ce n'est pas une source ministérielle malheureusement.
Mais vlà le bordel que ça a mis. Imaginez si on avait été ne serait-ce que 20 %
Admettons ; quelle est la source de ce chiffre, alors ? Qui a fait un décompte fiable ?
- pseudo-intelloSage
On n'a pas de chiffres sur les grévistes correcteurs de brevet.
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- Albert JarlHabitué du forum
Danska a écrit:Albert Jarl a écrit:Ce n'est pas une source ministérielle malheureusement.
Mais vlà le bordel que ça a mis. Imaginez si on avait été ne serait-ce que 20 %
Admettons ; quelle est la source de ce chiffre, alors ? Qui a fait un décompte fiable ?
Tu as raison sur le fait qu'il est difficle d'avoir un décompte fiable mais la propagande minstérielle annonçait plutôt 700 correcteurs du bac en grève le jeudi sur 175 000, soit 0,3 %. Pour les 3% il faut que je retrouve le tweet mais c'était un organisme pro-grève. Si quelqu'un a vu la même chose que moi...
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Si vis pacem, para bellum
- LadyOlennaModérateur
Expérience de Milgram ??
- User20159Esprit éclairé
pseudo-intello a écrit:On n'a pas de chiffres sur les grévistes correcteurs de brevet.
On en aura jamais parce que le brevet tout le monde s'en cogne et qu'il a surtout été perturbé là où les perturbations étaient les plus fortes à la base (Créteil, Versailles, etc....)
et que de toutes les façons nos collègues pas en grève ont absorbé les copies.
Mais vu le foutoir que ça a causé localement, c'est à refaire....en grand
2019 tour de chauffe les gars...ptet ben qu'en 2020 y aura plus de collègues qui auront compris que les exams et les notes c'est l'arme atomique....
- Albert JarlHabitué du forum
LadyOlenna a écrit:Expérience de Milgram ??
Bien vu.
Le sujet semble avoir perdu le sommeil au point de ressentir le besoin de s'exprimer publiquement sur son attitude.
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Si vis pacem, para bellum
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Ils ont collectivement failli. Cela va être dur pour eux d'incarner le légal et le légitime l'an prochain.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CroustibaptNiveau 7
Le chef de centre a été très bien aussi hier, et m'a fait comprendre qu'il partageait mon indignation mais qu'il se devait d'appliquer les ordres.
Il a tout de même évoqué son syndicat. J'espère que les chefs d'établissement vont ruer dans les brancards. Les rectorats les ont manipulés et humiliés dans cette histoire. Ils ont bien plus souffert que nous à mon sens.
Il a tout de même évoqué son syndicat. J'espère que les chefs d'établissement vont ruer dans les brancards. Les rectorats les ont manipulés et humiliés dans cette histoire. Ils ont bien plus souffert que nous à mon sens.
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Discipline & Bonté
- RendashBon génie
Le SNPDEN appelait plutôt à faire rappliquer les grévistes par la force des baïonnettes :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- gauvain31Empereur
Ben j'espère pour son honneur que le SNPDEN va retourner sa veste ( :lol: ) , car la position des chefs d'établissement va devenir intenable en septembre.
- FenrirFidèle du forum
Sans compter l'humiliation du report du brevet apprise par des tiers.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- amalricuNeoprof expérimenté
Fenrir a écrit:Sans compter l'humiliation du report du brevet apprise par des tiers.
Vu dans mon établissement ou la cpe venant de l'apprendre à la radio a fait le tour des 3 éme pour se donner le beau rôle de l'annoncer sans attendre le cde qui l'apprit ensuite fort décontenancé....
- ZagaraGuide spirituel
gauvain31 a écrit:Ben j'espère pour son honneur que le SNPDEN va retourner sa veste ( :lol: ) , car la position des chefs d'établissement va devenir intenable en septembre.
Bof, vraiment ?
Sans parler de la masse de collègues (majoritaire ?) qui soutiennent spontanément le pouvoir en place, par habitude, conviction, veulerie ou autre, la réforme Blanquer et celle de la fonction publique vont donner bientôt aux CDE des pouvoirs de recrutement et de licenciement. A partir du moment où tu as ces pouvoirs, tu n'as plus besoin d'être respecté ou aimé par tes subordonnés pour les tenir ; tu peux tenir les récalcitrants potentiels par la terreur et ça suffit amplement pour que la maison tourne.
- roxanneOracle
Je ne suis pas certaine que tous les CE fantasment sur le pouvoir de recruter.
- ZagaraGuide spirituel
T'as pas besoin de fantasmer dessus pour que ces pouvoirs exercent mécaniquement une pression sur les recrutés. Comme dit le CDE, c'est les ordres, tu les appliques au mieux. Or il suffit d'appliquer ces ordres, même en étant contre, pour qu'ils créent un cadre qui limite les résistances professorales. C'est une coercition structurellement induite ; peu importe l'opinion de l'acteur qui la fait fonctionner.
La banalité du mal, c'est comprendre que ce n'est pas une question de morale ou d'opinion personnelle, mais de contraintes structurellement induites qui rendent les acteurs interchangeables et leur font faire des actes dont ils ne se rendent pas compte de la portée. C'est d'ailleurs tout le propos de ce CDE à mon sens : il se rend compte qu'il a fait "le mal" à ses yeux (l'illégal, l'immoral, l'inadmissible) sans pouvoir y échapper et même sans s'en rendre compte. Ça aurait été quelqu'un d'autre à sa place, ça aurait été pareil. Ce n'est pas tellement une question de courage ou de veulerie (sauf à tomber sur un héros moral, mais y'en a pas beaucoup).
La banalité du mal, c'est comprendre que ce n'est pas une question de morale ou d'opinion personnelle, mais de contraintes structurellement induites qui rendent les acteurs interchangeables et leur font faire des actes dont ils ne se rendent pas compte de la portée. C'est d'ailleurs tout le propos de ce CDE à mon sens : il se rend compte qu'il a fait "le mal" à ses yeux (l'illégal, l'immoral, l'inadmissible) sans pouvoir y échapper et même sans s'en rendre compte. Ça aurait été quelqu'un d'autre à sa place, ça aurait été pareil. Ce n'est pas tellement une question de courage ou de veulerie (sauf à tomber sur un héros moral, mais y'en a pas beaucoup).
- gauvain31Empereur
Zagara a écrit:gauvain31 a écrit:Ben j'espère pour son honneur que le SNPDEN va retourner sa veste ( :lol: ) , car la position des chefs d'établissement va devenir intenable en septembre.
Bof, vraiment ?
Sans parler de la masse de collègues (majoritaire ?) qui soutiennent spontanément le pouvoir en place, par habitude, conviction, veulerie ou autre, la réforme Blanquer et celle de la fonction publique vont leur donner bientôt des pouvoirs de recrutement et de licenciement. A partir du moment où tu as ces pouvoirs, tu n'as plus besoin d'être respecté ou aimé par tes subordonnés pour les tenir ; tu peux tenir les récalcitrants potentiels par la terreur et ça suffit amplement pour que la maison tourne.
La majorité des collègues sont dans la résignation plus que dans le soutien. Concernant les chefs d'établissement, je me ferai un avis à la rentrée
Concernant le management par la terreur : plus personne ne veut faire ce job; beaucoup de chefs d'établissement auront du mal à recruter; si le turn-over devient trop important, tu ne pourras plus faire tourner correctement la boutique. Et les parents se retourneront .... vers le chef d'établissement : le rapport de force entre chef et subordonnés est plus subtile que ça. C'est pour cela qu'on n'en arrivera pas à de telles extrémités.Enfin dans la majorité des cas. Ce que tu décris pourrait arriver à mon avis dans les très bons lycées où tout le monde aura envie de rester
Zagara a écrit:La banalité du mal, c'est comprendre que ce n'est pas une question de morale ou d'opinion personnelle, mais de contraintes structurellement induites qui rendent les acteurs interchangeables et leur font faire des actes dont ils ne se rendent pas compte de la portée.
S'ils ne se rendent pas compte de la portée de leurs actes, c'est qu'ils sont incompétents.La très grande majorité ont conscience de la portée de leurs actes. Il y a quand même du chemin parcouru entre les écrits de Hannah Arendt et aujourd'hui. Il y a (encore) le statut, l'Histoire derrière nous et le code de la Fonction publique (article sur la désobéissance : Les fonctionnaires doivent se conformer aux instructions de leurs supérieurs hiérarchiques en application des dispositions de l’article 28, alinéa 1er de la loi n° 83-634, 13 juillet 1983 (Titre premier du statut).
Une réserve doit cependant être faite lorsque les ordres sont manifestement illégaux et de nature à compromettre gravement un intérêt public.)
Je pense surtout Zagara que désormais beaucoup de chefs établissement et de collègues vont commencer à ouvrir les yeux avec ce que prévoit le gouvernement pour la Fonction Publique + la modification de la loi sur la liberté de la presse de 1881
- RendashBon génie
roxanne a écrit:Je ne suis pas certaine que tous les CE fantasment sur le pouvoir de recruter.
D'accord sur ce point. C'est à double tranchant : le CDE qui peut recruter son équipe devient directement comptable des résultats de son établissement. Et ça, ça peut piquer.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- mamieprofEsprit éclairé
Mais le CDE nous demandera de bien noter le contrôle continu en étant généreux avec les copies des collègues...et les parents s y mettront...
- klaus2Habitué du forum
Le pompon, c'est quand même de mettre à des candidats libres la note moyenne du paquet ou du centre !! Là, c'est le ridicule qui tue le simple bon sens.
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- LadyOlennaModérateur
Il n'y a pas que les CdE qui appliquent les ordres "parce que c'est les ordres"... Combien de fois en tant que prof j'ai fini par appliquer des consignes que je trouvais injustes/stupides/inéquitables parce que c'est comme ça, parce que tous les collègues le font, parce qu'y en a marre de se battre, parce que après tout zut... Appelez ça de la lâcheté si vous le voulez, mais je pense que je suis loin d'être la seule dans ce cas. Quelques exemples ? L'évaluation par compétences ("ah non, jamais je ferai ça"... ben aujourd'hui c'est la norme), la validation du socle commun (levée de boucliers à l'époque, "smic culturel", et aujourd'hui on valide sans protester), maquiller le dossier d'un élève pour qu'il soit accepté en pro sinon il n'a aucune solution d'orientation... Sérieusement, qui n'a jamais appliqué d'ordre de sa hiérarchie alors que cet ordre contrevenait à ses convictions ?
- gauvain31Empereur
LadyOlenna a écrit:Il n'y a pas que les CdE qui appliquent les ordres "parce que c'est les ordres"... Combien de fois en tant que prof j'ai fini par appliquer des consignes que je trouvais injustes/stupides/inéquitables parce que c'est comme ça, parce que tous les collègues le font, parce qu'y en a marre de se battre, parce que après tout zut... Appelez ça de la lâcheté si vous le voulez, mais je pense que je suis loin d'être la seule dans ce cas. Quelques exemples ? L'évaluation par compétences ("ah non, jamais je ferai ça"... ben aujourd'hui c'est la norme), la validation du socle commun (levée de boucliers à l'époque, "smic culturel", et aujourd'hui on valide sans protester), maquiller le dossier d'un élève pour qu'il soit accepté en pro sinon il n'a aucune solution d'orientation... Sérieusement, qui n'a jamais appliqué d'ordre de sa hiérarchie alors que cet ordre contrevenait à ses convictions ?
Moi
- LadyOlennaModérateur
Ah ah, je savais que j'obtiendrai une réponse de ce type Ben écoute, félicitations gauvain31, et tous ceux qui me feront la même réponse, mais j'ai du mal à adhérer à cette caricature avec d'un côté les méchants Cde qui appliquent les ordres sans réfléchir, banalité du mal, tout ça tout ça, et de l'autre les gentils profs qui résistent et se tiennent fermement arrimés à leurs convictions, quoi qu'il arrive.
- ZagaraGuide spirituel
La banalité du mal est tout sauf une "caricature", c'est plutôt une des manières les plus nuancées de comprendre la fabrique du mal.
Par ailleurs absolument personne n'a tenu les propos que tu récuses.
Par ailleurs absolument personne n'a tenu les propos que tu récuses.
- LadyOlennaModérateur
Ce n'est pas la banalité du mal que je traite de caricature, mais l'idée que les CdE appliquent forcément les ordres sans réfléchir, alors que les profs non. Peut-être ai-je mal compris ce fil mais en le parcourant, j'ai eu ce sentiment-là, que certains vilipendaient le CdE qui témoigne dans l'article cité parce que justement c'est un CdE, et que donc il applique les consignes au lieu de désobéir, ce qu'il aurait pu faire s'il avait réfléchi avant. Je pense que les choses sont plus complexes, d'où ma référence à l'expérience de Milgram plus haut dans ce fil.
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- J'suis la seule à trouver que c'est un vrai casse-tête...
- Notre vrai salaire... (celui qui nous fait manger)
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