Plan canicule au ministère / Report DNB 1er et 2 juillet

Donc chez nous, DNB reporté, mais "bal des 3èmes" prévu vendredi en fin d'apm maintenu, parce que pour se trémousser comme des sauvages ils n'auront pas trop chaud!

Lefteris a écrit:

ar_angar a écrit:Je sors des oraux de CAPES, il n'était pas question de repousser cela (ils se passent à Lyon cette année, donc ça va chauffer très sérieusement), il leur reste environ 2 semaines...

Bonne remarque.Il y a des tas d'activités maintenues chaleur ou non.J'ai moi-même passé les oraux d'agreg un mois de juillet caniculaire, la sueur coulant sur les joues, la chemise trempée à tordre. Eh bien j'ai survécu, et les autres aussi, à ma connaissance  !  Les pauvres chéris ne peuvent passer ce simulacre d'examen sur un jour et demi ? Il n'y a que ees malades? Des cardiaques ?  On se demande s'il faut en rire ou en pleurer. On vit une société  où la violence sociale revient au galop, et on ne peut plus supporter le chaud, le froid, la pluie, le vent... Il est vrai qu'il est plus  facile  de "manager" des larves.

En 2017, les oraux du CAPES d'HG à Châlons ont commencé alors que le département était en alerte canicule, j'ai souvenir qu'on était à 33° à l'ombre (je vous laisse imaginer le ressenti dans les salles de préparation), et on avait frôlé les 35-37° au cours de la première semaine. Et cela arrive assez régulièrement !

Si les informations sont exactes, on parle de températures bien supérieures.

On verra, mais je pense que le ministère a eu raison d'annuler. Si l'épreuve avait été maintenue et qu'il y avait eu des problèmes ... ça aurait été très vivement critiqué.

Il vaut mieux faire plus que pas assez.

Pour les oraux, il est peut-être plus facile de délocaliser quelques salles d'examen dans un endroit plus frais et en changer pendant la journée ?
De plus on est maximum 4-5 dans une salle pour un oral de concours. Dans une salle d'examen pour l'écrit c'est entre 20 et 35 ... donc plus de chaleur dans la salle.
Je propose hein, ne me tombez pas tous dessus.

alprechac2 a écrit:

Dame Jouanne a écrit:Peut-être faudrait-il regarder du côté du code du Travail... Il n'y a aucune température limite mais il me semble qu'au delà de 33°C, l'employeur est tenu d'assurer que ses employés ne soient pas en situation de risque : 

C'est 34° : à partir de cette température dans les locaux, il faut évacuer les salariés. 

Ce n'est ni une loi, un un décret, ni une règle. Dame Jouanne a raison sur ce point.
Les 34 degrés ,c'est une préconisation de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des travailleurs Salariés.

Rien pour la fonction publique et pour l'EN.

Après la règle de protection du travailleur s'applique, l'EN reste responsable de notre sécurité et notre santé.

En cas de doute, il doit être possible de faire valoir le droit de retrait (risque de danger grave etc)

ar_angar a écrit:En cas de doute, il doit être possible de faire valoir le droit de retrait (risque de danger grave etc)

Oui !
et d'utiliser les différents registres.

sifi a écrit:Donc chez nous, DNB reporté, mais "bal des 3èmes" prévu vendredi en fin d'apm maintenu, parce que pour se trémousser comme des sauvages ils n'auront pas trop chaud!

C'est peut-être en extérieur ?

Pourquoi toujours des commentaires aigris ...

doubledecker a écrit:ce soir c'était conseil d'administration.
Avec des parents donc.
Et des élèves.
Qui nous demandent comment on fait pour le brevet.
Qui passent pour les débiles de service qui ne sont au courant de rien?
J'adore.

On appelle cela la continuité du service public.

Je ne comprend pas le ministre: pour des épreuves courtes (3h, 2h et 1h), on reporte, mais les élèves du primaire restent à l'école...

Je suis persuadé que, dans l'intérêt des élèves, il ne fallait pas déplacer le brevet.  Ah, il fait trop chaud ? C'est pour cette raison, ce genre de chochotteries qu'on manque d'ouvriers dans le bâtiment. Enfin, d'ouvrier du bâtiment français. Parce que d'autres, moins délicats, peuvent travailler lorsqu'il fait chaud.
Les jeunes de notre époque n'ont pas fini d'en voir, des canicules. Celle de 2003 paraître anecdotique - et pas si terrible que cela - par rapport avec ce qu'ils vont connaître.
Je pense qu'un jeune correctement nourri, hydraté et habillé peut supporter de travailler, de passer un examen lorsqu'il fait chaud. Lutter contre ses inconforts représente de vraie victoires et une super préparation à la vie, qui peut à tout moment grièvement nous estropier. Si on a vécu le c* dans le coton dans sa jeunesse, on va être vulnérable. Très vulnérable.

Le ministère annule mais nous devons faire cours ! Je suis scandalisée. On accueille en gros bien plus d'élèves et c'est bien plus crevant. Que fait le rectorat ???

Les parents des candidats au DNB auraient fait du foin médiatiquement: nos enfants vont rater les épreuves à cause de la chaleur; pas d'égalité des conditions de passage selon les régions, plus ou moins "chaudes" etc! Même si en effet les épreuves sont courtes. En primaire, Jean-Mimi a dit que localement la décision serait prise ou pas de fermer les écoles. Pourquoi ne pas clairement dire aux parents de garder les "petits" à la maison? parce que l'école est une garderie (que feraient les parents sans solution de garde?), et surtout (mais j'ai très mauvais esprit, je commence à décoder mon Jean-Mimi entre les lignes) , enfin faudrait pas que les PE soient tranquilles à la maison alors qu'ils ont déjà tant de vacances..

Sans compter qu'au Bac 2017, il faisait extrêmement chaud dans les salles (nettement plus de 30) sans volets... et les gens ne sont pas morts, même si c'est inconfortable.
Il était inutile d'annuler les épreuves ayant lieu le matin, la chaleur étant largement supportable.
On ferme les établissements pour un oui ou pour un non... peur des procès en cas d'accident ; conséquence négative de la judiciarisation de nos sociétés. cf ces dernières années, des établissements bloqués toute une journée pour des alertes verglas alors qu'il n'y a rien sur les routes...

Fires of Pompeii a écrit:Le ministère annule mais nous devons faire cours ! Je suis scandalisée. On accueille en gros bien plus d'élèves et c'est bien plus crevant. Que fait le rectorat ???

Parce que si les petites chéris ne se sentent pas de venir, ils iront foutre le boxon à la piscine, pas au bahut. Et toi ? Mais on s'en fiche !

dita a écrit:Je suis persuadé que, dans l'intérêt des élèves, il ne fallait pas déplacer le brevet.  Ah, il fait trop chaud ? C'est pour cette raison, ce genre de chochotteries qu'on manque d'ouvriers dans le bâtiment. Enfin, d'ouvrier du bâtiment français. Parce que d'autres, moins délicats, peuvent travailler lorsqu'il fait chaud.
Les jeunes de notre époque n'ont pas fini d'en voir, des canicules. Celle de 2003 paraître anecdotique - et pas si terrible que cela - par rapport avec ce qu'ils vont connaître.
Je pense qu'un jeune correctement nourri, hydraté et habillé peut supporter de travailler, de passer un examen lorsqu'il fait chaud. Lutter contre ses inconforts représente de vraie victoires et une super préparation à la vie, qui peut à tout moment grièvement nous estropier. Si on a vécu le c* dans le coton dans sa jeunesse, on va être vulnérable. Très vulnérable.

Oh là là mais que dis-tu, malheureux ! Alors que dans mon collège, on en est venu à ce que des tas d'élèves (même sérieux) n'apportent plus leurs livres "parce que c'est trop lourd", et les parents exigent que ce soient les profs qui passent des heures à scanner toutes les pages et à les envoyer par mail aux élèves (je vous rassure, on a refusé). Moi qui ai toujours eu un sac super lourd (comme beaucoup d'entre nous ici) et ne m'en étant jamais plaint (je sais faut pas tout ramener à soi mais quand même), je n'arrive pas à éprouver la moindre empathie pour ces chochottes. Et pour la chaleur, idem.

dita a écrit:Je suis persuadé que, dans l'intérêt des élèves, il ne fallait pas déplacer le brevet.  Ah, il fait trop chaud ? C'est pour cette raison, ce genre de chochotteries qu'on manque d'ouvriers dans le bâtiment. Enfin, d'ouvrier du bâtiment français. Parce que d'autres, moins délicats, peuvent travailler lorsqu'il fait chaud.
Les jeunes de notre époque n'ont pas fini d'en voir, des canicules. Celle de 2003 paraître anecdotique - et pas si terrible que cela - par rapport avec ce qu'ils vont connaître.
Je pense qu'un jeune correctement nourri, hydraté et habillé peut supporter de travailler, de passer un examen lorsqu'il fait chaud. Lutter contre ses inconforts représente de vraie victoires et une super préparation à la vie, qui peut à tout moment grièvement nous estropier. Si on a vécu le c* dans le coton dans sa jeunesse, on va être vulnérable. Très vulnérable.

Je suis d'accord avec le début, mais pas avec la fin. En effet, il ne fallait pas le déplacer. Avec les jours de canicule, ils seront encore plus fatigués les lundi et mardi, et rien ne dit qu'il fasse vraiment moins chaud. Je ne parle même pas des problèmes d'organisation, déjà longtemps évoqués.
Par contre, la canicule pose vraiment des problèmes, en particulier pour ceux qui vivent dans de mauvaises conditions de logement. Dans certains appartements, la température peut rester très chaude la nuit, et empêcher de dormir correctement. Ce n'est pas seulement de l'inconfort. Personnellement, quand je passe une semaire à dormir 4 ou 5 heures par nuit car la température ne descend en dessous de 26 ou 27 qu'après minuit, que l'allergie me réveille vers 5 heures, je ne suis pas en état de quoi que ce soit (ni conduire, ni passer une journée en examen). Et pour certains élèves, c'est sans doute pire. Il est facile de critiquer quand on habite dans des vieilles pierres ou dans une maison moderne et confortable. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Les plus pauvres sont ceux qui sont le plus exposés au bruit, à la pollution, sans doute à la chaleur aussi. Et tout le monde n'a pas une santé de fer non plus.
PS : j'ai vécu les deux, l'appartement haussmanien avec de grandes fenêtres et l'appartement "four" et j'ai pu apprécier la différence...

dita a écrit:Je suis persuadé que, dans l'intérêt des élèves, il ne fallait pas déplacer le brevet.  Ah, il fait trop chaud ? C'est pour cette raison, ce genre de chochotteries qu'on manque d'ouvriers dans le bâtiment. Enfin, d'ouvrier du bâtiment français. Parce que d'autres, moins délicats, peuvent travailler lorsqu'il fait chaud.
Les jeunes de notre époque n'ont pas fini d'en voir, des canicules. Celle de 2003 paraître anecdotique - et pas si terrible que cela - par rapport avec ce qu'ils vont connaître.
Je pense qu'un jeune correctement nourri, hydraté et habillé peut supporter de travailler, de passer un examen lorsqu'il fait chaud. Lutter contre ses inconforts représente de vraie victoires et une super préparation à la vie, qui peut à tout moment grièvement nous estropier. Si on a vécu le c* dans le coton dans sa jeunesse, on va être vulnérable. Très vulnérable.

Eh bien, je préférerais une société de chochottes, je crois, qui se demanderait s'il est bien admissible que certains travailleurs comme ceux du bâtiment sacrifient leur corps et leur santé en travaillant dans n'importe quelles conditions. Quand je me représente le corps de mon père, je me dis que ça fait cher la préparation à la vie, quand même.

Si ce n'était pas Blanquer, et ce contexte, et cette mauvaise organisation, je ne trouverais pas mal en soi qu'on déplace la date d'un examen en raison d'une canicule. Si les gens veulent des rites d'initiation plus physiques, ils n'ont peut-être pas besoin de l'EN pour s'organiser.

"En raison des dangers potientiels que représentent le climat et le relief de notre belle France métropolitaine et ultra-marine, il a été décidé par décret, à partir du 25 juin 2019, la fermeture pleine et définitive de tous les établissements scolaires du territoire. A compter de cette date, les bâtiments seront réquisitionnés par le Ministère de la Santé et reviendront à leur vocation première: l'élevage de poulets en batterie. A compter du 1er septembre 2019, dans le respect de l'égalité républicaine et de l'égalité de chances, l'éducation incombera à chaque famille dans tous les territoires".
Signé: Monsieur le Sinistre de la Communication Nationale.

Les scolioses ne peuvent pas se gagner en portant des sacs lourds, contrairement à ce que pensent les gentils parents si soucieux de leur progéniture
C'était pas déjà des poulets en batterie, dans les bahuts, ces trucs qui pullulaient ?

Disciplus simplex a écrit:Je ne comprend pas le ministre: pour des épreuves courtes (3h, 2h et 1h), on reporte, mais les élèves du primaire restent à l'école...

Je plussoie. Une pensée pour mes petits-ajoncs et pour tous Maitres et Maitresses compris, car j'ai aussi de l'empathie pour les adultes qui les encadrent M Blanquer et qui eux aussi sont plus ou moins sensibles à la chaleur. Mais ce sont des durs à cuir, jamais vus un clim de leur vie sur leur lieu de travail.

dita a écrit:Je suis persuadé que, dans l'intérêt des élèves, il ne fallait pas déplacer le brevet.  Ah, il fait trop chaud ? C'est pour cette raison, ce genre de chochotteries qu'on manque d'ouvriers dans le bâtiment. Enfin, d'ouvrier du bâtiment français. Parce que d'autres, moins délicats, peuvent travailler lorsqu'il fait chaud.
Les jeunes de notre époque n'ont pas fini d'en voir, des canicules. Celle de 2003 paraître anecdotique - et pas si terrible que cela - par rapport avec ce qu'ils vont connaître.
Je pense qu'un jeune correctement nourri, hydraté et habillé peut supporter de travailler, de passer un examen lorsqu'il fait chaud. Lutter contre ses inconforts représente de vraie victoires et une super préparation à la vie, qui peut à tout moment grièvement nous estropier. Si on a vécu le c* dans le coton dans sa jeunesse, on va être vulnérable. Très vulnérable.

Je rêve ... et bien sûr vous, vous les mattez tous ces ptits branleurs de 3e ? Faut les éduquer à la dure, pour les préparer au changement climatique ?

Pfiou ... on a atteint le niveau gilet jaune ou on est déjà en dessous ?

nonoreno a écrit:Sans compter qu'au Bac 2017, il faisait extrêmement chaud dans les salles (nettement plus de 30) sans volets... et les gens ne sont pas morts, même si c'est inconfortable.
Il était inutile d'annuler les épreuves ayant lieu le matin, la chaleur étant largement supportable.

On avait 39 dans certaines salles et des épreuves l'après-midi.

Je viens de me demander si nous ne sommes pas en train de voir le deuxième effet kiss cool de l'expérimentation foireuse du SNU avec des ados qui tournent de l’œil sous le cagnard.

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:

dita a écrit:Je suis persuadé que, dans l'intérêt des élèves, il ne fallait pas déplacer le brevet.  Ah, il fait trop chaud ? C'est pour cette raison, ce genre de chochotteries qu'on manque d'ouvriers dans le bâtiment. Enfin, d'ouvrier du bâtiment français. Parce que d'autres, moins délicats, peuvent travailler lorsqu'il fait chaud.
Les jeunes de notre époque n'ont pas fini d'en voir, des canicules. Celle de 2003 paraître anecdotique - et pas si terrible que cela - par rapport avec ce qu'ils vont connaître.
Je pense qu'un jeune correctement nourri, hydraté et habillé peut supporter de travailler, de passer un examen lorsqu'il fait chaud. Lutter contre ses inconforts représente de vraie victoires et une super préparation à la vie, qui peut à tout moment grièvement nous estropier. Si on a vécu le c* dans le coton dans sa jeunesse, on va être vulnérable. Très vulnérable.

Eh bien, je préférerais une société de chochottes, je crois, qui se demanderait s'il est bien admissible que certains travailleurs comme ceux du bâtiment sacrifient leur corps et leur santé en travaillant dans n'importe quelles conditions. Quand je me représente le corps de mon père, je me dis que ça fait cher la préparation à la vie, quand même.

Si ce n'était pas Blanquer, et ce contexte, et cette mauvaise organisation, je ne trouverais pas mal en soi qu'on déplace la date d'un examen en raison d'une canicule. Si les gens veulent des rites d'initiation plus physiques, ils n'ont peut-être pas besoin de l'EN pour s'organiser.

Je suis désolé pour ton père.
Le père de mon mari, ouvrier à la trempe dans la métallurgie, est mort à 79 ans, c'est énorme pour un ouvrier, tous ses copains avec qui il travaillait sont morts bien avant lui. La vie n'est pas juste. Autant préparer les élèves à cela le plus rapidement possible.

Fenrir a écrit:Sans rire, ils ont prévenu les chaines info avant les CDE, mais quel mépris.

C'est clair, c'est insupportable.
Même les DASEN n'étaient pas au courant.
Après il s'étonnera de ne pas avoir la confiance des cadres.

Perso j'étais en réunion avec des parents, ce sont eux qui me l'ont dit.
"et pour le report du DNB que prévoyez-vous ?
- le report de quoi ? c'est une date nationale, je ne peux pas la changer comme ça
- non mais c'est le ministre qui vient de le dire là, je le lis sur twitter
- ah ben je... vous pouvez me montrer ?
- donc vous prévoyez quoi ?
- ben de faire ce que je pourrai"

Proton a écrit:

dita a écrit:Je suis persuadé que, dans l'intérêt des élèves, il ne fallait pas déplacer le brevet.  Ah, il fait trop chaud ? C'est pour cette raison, ce genre de chochotteries qu'on manque d'ouvriers dans le bâtiment. Enfin, d'ouvrier du bâtiment français. Parce que d'autres, moins délicats, peuvent travailler lorsqu'il fait chaud.
Les jeunes de notre époque n'ont pas fini d'en voir, des canicules. Celle de 2003 paraître anecdotique - et pas si terrible que cela - par rapport avec ce qu'ils vont connaître.
Je pense qu'un jeune correctement nourri, hydraté et habillé peut supporter de travailler, de passer un examen lorsqu'il fait chaud. Lutter contre ses inconforts représente de vraie victoires et une super préparation à la vie, qui peut à tout moment grièvement nous estropier. Si on a vécu le c* dans le coton dans sa jeunesse, on va être vulnérable. Très vulnérable.

Je rêve ... et bien sûr vous, vous les mattez tous ces ptits branleurs de 3e ? Faut les éduquer à la dure, pour les préparer au changement climatique ?

Pfiou ... on a atteint le niveau gilet jaune ou on est déjà en dessous ?

Vous êtes tellement supérieur à moi que je ne saurai vous répondre.