- The PaperHabitué du forum
Peut-être faire le point sur l'Apologue (personnellement je vois rapidement Parabole, Conte philosophique et Fable) et sur les mouvements littéraires du XVIIème ?
Cela m'intéresserait de connaître les grandes lignes de ce que tu as dit sur la structure de l'oeuvre, c'est un point que j'ai négligé.
Cela m'intéresserait de connaître les grandes lignes de ce que tu as dit sur la structure de l'oeuvre, c'est un point que j'ai négligé.
- DorineHabitué du forum
Je n'ai rien dit d'extraordinaire. J'ai tout simplement proposé un tableau à 3 ou 4 colonnes (selon les livres) pour que les élèves puissent classer les fables qui mettent en scène les animaux, les hommes seuls, les hommes en compagnie d'animaux... Je suis partie de celui que l'on trouve sur Magister et je l'ai un peu modifié. Le but n'étant pas de classer toutes les fables mais uniquement celles étudiées ou évoquées en classe et de compléter avec des lectures personnelles pour qu'ils puissent citer des exemples dans chaque livre. Les élèves ont insisté pour avoir un document qui les guide dans leur lecture. Je l'avais fait pour Les Fleurs du Mal et ils ont réclamé la même chose pour les Fables. Si j'ai le temps je ferai également une répartition selon les thèmes.The Paper a écrit:Peut-être faire le point sur l'Apologue et sur les mouvements littéraires du XVIIème ?
Je l'ai fait au début pour introduire la séquence.
Cela m'intéresserait de connaître les grandes lignes de ce que tu as dit sur la structure de l'oeuvre, c'est un point que j'ai négligé.
Sinon ton livre m'a fait gagner beaucoup de temps pour les EL. J'ai fait "Les obsèques de la lionne" et "Le vieillard..."
- The PaperHabitué du forum
Ah ? je suis content
C'est vrai que cette année je trouve aussi que les élèves sont très demandeurs de tout ce qui peut leur permettre de mémoriser. J'ai fait un tableau sur les thèmes, je te l'envoie par mp.
Ce qui me pose souci avec cet objet d'étude, c'est surtout de trouver un sujet de dissertation autre que le classique "L'argumentation indirecte vous semble-t-elle plus efficace que l'argumentation directe ?"
C'est vrai que cette année je trouve aussi que les élèves sont très demandeurs de tout ce qui peut leur permettre de mémoriser. J'ai fait un tableau sur les thèmes, je te l'envoie par mp.
Ce qui me pose souci avec cet objet d'étude, c'est surtout de trouver un sujet de dissertation autre que le classique "L'argumentation indirecte vous semble-t-elle plus efficace que l'argumentation directe ?"
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- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
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Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
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"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- naujeNiveau 9
Bonjour à tous,
En cette période de confinement il me semble judicieux de travailler l'écrit avec les premières et je suis en manque de sujets "faisables" sur la fontaine. En avez-vous ?? merci de votre aide ...
En cette période de confinement il me semble judicieux de travailler l'écrit avec les premières et je suis en manque de sujets "faisables" sur la fontaine. En avez-vous ?? merci de votre aide ...
- e-WandererGrand sage
Comme NLM76 ne répond pas, il va bien falloir que je m'y colle…
Vous commenterez ces vers de La Fontaine : "Un lièvre en son gîte songeait /(Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?)". En quoi cette entame de poème vous semble-t-elle révélatrice de la démarche du fabuliste et de l'esthétique des Fables ? Vous élargirez votre analyse à d'autres pièces du corpus.
Outre le clin d'œil à notre triste actualité, ce serait un joli sujet sur l'humour du fabuliste, sur la place de ses interventions sous forme de commentaires ou de parenthèses (et la souplesse des changements de plan énonciatif), sur le rapport entre l'homme et l'animal, sur la réalité et l'illusion, sur la parole poétique elle-même (la paronomase son gîte/songeait, comme trouvaille géniale, illustrant par l'exemple une parole qui semble s'engendrer d'elle-même par un principe de variation, galéjade qui semble un peu gratuite au départ mais qui se charge immédiatement de sens et dessine pour le lecteur, à son tour, une sorte de programme méditatif), sur la régie narrative et cette façon extrêmement économique de planter un personnage (portrait du lièvre en philosophe mélancolique, ce qui est assez inattendu : le grand mélancolique, chez LF, c'est plutôt le lion) ou un décor…
Vous commenterez ces vers de La Fontaine : "Un lièvre en son gîte songeait /(Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?)". En quoi cette entame de poème vous semble-t-elle révélatrice de la démarche du fabuliste et de l'esthétique des Fables ? Vous élargirez votre analyse à d'autres pièces du corpus.
Outre le clin d'œil à notre triste actualité, ce serait un joli sujet sur l'humour du fabuliste, sur la place de ses interventions sous forme de commentaires ou de parenthèses (et la souplesse des changements de plan énonciatif), sur le rapport entre l'homme et l'animal, sur la réalité et l'illusion, sur la parole poétique elle-même (la paronomase son gîte/songeait, comme trouvaille géniale, illustrant par l'exemple une parole qui semble s'engendrer d'elle-même par un principe de variation, galéjade qui semble un peu gratuite au départ mais qui se charge immédiatement de sens et dessine pour le lecteur, à son tour, une sorte de programme méditatif), sur la régie narrative et cette façon extrêmement économique de planter un personnage (portrait du lièvre en philosophe mélancolique, ce qui est assez inattendu : le grand mélancolique, chez LF, c'est plutôt le lion) ou un décor…
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- NLM76Grand Maître
C'est vraiment génial, La Fontaine. A brûle-pourpoint, des directions de sujet :
- La Fontaine est-il un poète ?
- La gaieté dans les Fables
- La variété dans les Fables.
- Pourquoi les fables plaisent-elles ?
- La Fontaine est-il émouvant ?
- Les Fables peuvent-elles véritablement instruire ?
- L'humour dans les Fables.
- "Le secret d'ennuyer", a dit Voltaire, "est celui de tout dire"...
- "Avant donc que d'écrire apprenez à penser..." LF pense-t-il avant d'écrire ?
- La vérité dans les Fables
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- naujeNiveau 9
Merci pour ces sujets !!!
Le confinement est propice à la réflexion pour les élèves ...j'espère !!!
Le confinement est propice à la réflexion pour les élèves ...j'espère !!!
- CelaenoNiveau 1
Bonjour,
Je relance ce topic puisque j'aurai des 1e STMG pour la première fois l'année prochaine (néo-tit) et je me pose une question avant d'arrêter mon choix de textes: lorsque vous parlez du parcours associé, voulez-vous dire que vous distinguez systématiquement les EL de l'OI des autres EL ? C'est-à-dire que votre cours se "divise" en deux parties? Dans ce que j'ai envisagé, j'alterne EL des Fables et autres EL.
Je relance ce topic puisque j'aurai des 1e STMG pour la première fois l'année prochaine (néo-tit) et je me pose une question avant d'arrêter mon choix de textes: lorsque vous parlez du parcours associé, voulez-vous dire que vous distinguez systématiquement les EL de l'OI des autres EL ? C'est-à-dire que votre cours se "divise" en deux parties? Dans ce que j'ai envisagé, j'alterne EL des Fables et autres EL.
- EoleNiveau 9
@celaeno Bienvenue à toi.
Pour te répondre, j'aime bien sur chaque objet d'étude traiter les textes de manière chronologique : pour le théâtre avec Le Mariage de Figaro par exemple, j'ai traité Molière, puis Beaumarchais (3 textes) puis Hugo.
Pour l'argumentation, comme tous les textes sont du XVIIè, ça me paraît moins important.
En plus, commencer par le parcours laisse le temps aux élèves de se procurer le livre.
Pour te répondre, j'aime bien sur chaque objet d'étude traiter les textes de manière chronologique : pour le théâtre avec Le Mariage de Figaro par exemple, j'ai traité Molière, puis Beaumarchais (3 textes) puis Hugo.
Pour l'argumentation, comme tous les textes sont du XVIIè, ça me paraît moins important.
En plus, commencer par le parcours laisse le temps aux élèves de se procurer le livre.
- ElfyNiveau 3
Bonjour à tous,
Même cas que celaeno, je découvre cette année les nouveaux programmes du lycée puisque je reviens après 2 ans de dispo... Je vais être TZR et pas de remplacement à l'année donc j'essaie de me mettre à jour de manière assez générale.
Dans l'éventualité où j'aurais des premières, j'avais très envie de partir sur les Fables et un parcours composé de Perrault, La Bruyère et Fenelon... mais après relecture des Fables j'ai un peu paniqué et aurais souhaité avoir vos retours notamment sur l'entrée des élèves dans la langue du XVIIe, leur compréhension du recueil, la manière de les guider pour qu'ils s'y retrouvent justement car j'ai très peur de les perdre, notamment des 1ère techno (j'hésite fortement avec Voltaire désormais...)
Merci beaucoup.
Même cas que celaeno, je découvre cette année les nouveaux programmes du lycée puisque je reviens après 2 ans de dispo... Je vais être TZR et pas de remplacement à l'année donc j'essaie de me mettre à jour de manière assez générale.
Dans l'éventualité où j'aurais des premières, j'avais très envie de partir sur les Fables et un parcours composé de Perrault, La Bruyère et Fenelon... mais après relecture des Fables j'ai un peu paniqué et aurais souhaité avoir vos retours notamment sur l'entrée des élèves dans la langue du XVIIe, leur compréhension du recueil, la manière de les guider pour qu'ils s'y retrouvent justement car j'ai très peur de les perdre, notamment des 1ère techno (j'hésite fortement avec Voltaire désormais...)
Merci beaucoup.
- NLM76Grand Maître
La première chose à savoir, c'est que la plupart des élèves ne liront pas toutes les fables du recueil. D'ailleurs la plupart des professeurs non plus.
En particulier, en première technologique, pour les élèves très sérieux et très motivés, il s'agit de connaître et comprendre "parfaitement" les deux fables étudiées, et, je dirais, d'en connaître très bien deux autres, et assez bien deux autres encore (par exemple, en tout, six fables sur douze fables proposées par le professeur — bien sûr sans interdire d'aller plus loin !). Et donc pour la langue, on étudie celle de ces fables-là.
En particulier, en première technologique, pour les élèves très sérieux et très motivés, il s'agit de connaître et comprendre "parfaitement" les deux fables étudiées, et, je dirais, d'en connaître très bien deux autres, et assez bien deux autres encore (par exemple, en tout, six fables sur douze fables proposées par le professeur — bien sûr sans interdire d'aller plus loin !). Et donc pour la langue, on étudie celle de ces fables-là.
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- EoleNiveau 9
Salut,
Personnellement, je n'ai pas imposé la lecture intégrale de l'oeuvre. Je leur ai donné un poly avec une sélection de 20 fables, et ils devaient en lire 20 autres. Car c'est vrai que c'est compliqué, surtout pour des techno.
Personnellement, je n'ai pas imposé la lecture intégrale de l'oeuvre. Je leur ai donné un poly avec une sélection de 20 fables, et ils devaient en lire 20 autres. Car c'est vrai que c'est compliqué, surtout pour des techno.
- lilichengEsprit éclairé
Bonjour, je veux changer ma LC (Orwell) qu'avez-vous fait au final ? Que me conseillez-vous ?
Merci !
Merci !
- CelaenoNiveau 1
Eole a écrit:@celaeno Bienvenue à toi.
Pour te répondre, j'aime bien sur chaque objet d'étude traiter les textes de manière chronologique : pour le théâtre avec Le Mariage de Figaro par exemple, j'ai traité Molière, puis Beaumarchais (3 textes) puis Hugo.
Pour l'argumentation, comme tous les textes sont du XVIIè, ça me paraît moins important.
En plus, commencer par le parcours laisse le temps aux élèves de se procurer le livre.
Bonjour,
J'ai oublié de te remercier pour ta réponse. J'ai opté pour une large séquence (3 analyses de fables + 2 autres analyses de texte). Je pensais étudier une des fables plus rapidement (mais difficile de choisir).
Voici l'ébauche de mon squelette de séquence:
I. Les dangers de l'imagination : première approche de la fable, bases de la méthodologie en 1ère
La laitière et le pot au lait : les dangers de l'imagination
DC possible – gravures et illustrations ou une des fables dont il s'est inspiré
DC – Pascal
II. Le projet de La Fontaine : plaire et instruire
4. Comment La Fontaine justifie-t-il son choix d'écrire des fables ?
DC Corpus : Compilation de brefs extraits du premier recueil des Fables (1668)
– Épître dédicatoire à Monseigneur le Dauphin
– À Monseigneur le dauphin (début)
– « Le Pâtre et le Lion » (VI, 1), v. 1 à 6
Écrit d’appropriation (début méthodologie résumé) : résumé d’une argumentation
Jean de La Fontaine, extrait de la préface du premier recueil des Fables (1668)
5. « Le pouvoir des fables »
DC – extrait du nouvel observateur
6. Préface des Contes de Perrault
III. L'imagination au service de la critique sociale
7. « Les animaux malades de la peste » : la critique du pouvoir
DC possible– gravures et illustrations
8. La guerre dans les Caractères de la Bruyère
Les lectures analytiques sont en gras, mais il faudrait supprimer l'une des 3 fables. Les titres me permettent d'ordonner l'approche des textes, et je prévois quelques documents complémentaires utiles. J'hésite encore à placer l'étude de la laitière après le pouvoir des fables, mais cette première fable connue me semble utile pour voir où en sont les élèves en terme de compréhension, d'analyse etc. Elle serait précédée d'une petite séance méthodologique sur l'étude de la fable.
Que pensez-vous de cette progression? J'essaye de m'approprier au mieux ce nouveau programme.
Il me manque encore la lecture cursive (je ne sais pas quoi leur donner) ainsi qu'une sélection de fables qu'ils doivent absolument lire (bien que j'aie espoir qu'ils lisent le recueil demandé, je préfère les accompagner ainsi, mais je n'ai pas encore eu le temps de me pencher sur la question).
- NLM76Grand Maître
Bonsoir.
Dites, dans "Les animaux malades de la peste", comment interprétez-vous l'expression "les jugements de cour"? Ai-je tort de ne pas être convaincu par la note de Radouant, qui pense qu'il ne s'agit pas de la cour des courtisans, mais de "l'assemblée générale de la nation", puisque les ânes et les chiens y figurent.
Je pense pour ma part aux jugements de courtisans tels que les décrit Du Bellay dans "Seigneur, je ne saurais regarder...", ou Patrice Leconte dans Ridicule
Dites, dans "Les animaux malades de la peste", comment interprétez-vous l'expression "les jugements de cour"? Ai-je tort de ne pas être convaincu par la note de Radouant, qui pense qu'il ne s'agit pas de la cour des courtisans, mais de "l'assemblée générale de la nation", puisque les ânes et les chiens y figurent.
Je pense pour ma part aux jugements de courtisans tels que les décrit Du Bellay dans "Seigneur, je ne saurais regarder...", ou Patrice Leconte dans Ridicule
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- Jeanne DarkNiveau 1
Je l'ai toujours comprise de cette manière aussi, et de souvenir, c'est comme cela que l'interprètent J.-C. Darmon ou Y. Le Pestipon. "Le Lion tint Conseil..." Je ne vois pas vraiment comment cela pourrait être autre chose que la petite clique des courtisans, aussi manipulateurs que manipulés (et cela même si les chiens et les ânes viennent y témoigner).NLM76 a écrit:Bonsoir.
Dites, dans "Les animaux malades de la peste", comment interprétez-vous l'expression "les jugements de cour"? Ai-je tort de ne pas être convaincu par la note de Radouant, qui pense qu'il ne s'agit pas de la cour des courtisans, mais de "l'assemblée générale de la nation", puisque les ânes et les chiens y figurent.
Je pense pour ma part aux jugements de courtisans tels que les décrit Du Bellay dans "Seigneur, je ne saurais regarder...", ou Patrice Leconte dans Ridicule
- Thierry75Niveau 10
C'est tellement évident.
Non mais vraiment, faites confiance à votre bon sens !
Bon pour les cursives on est censé se cantonner au 17ème ? Mais alors quelles oeuvres ?
Les contes de Perrault ? Trop court, trop facile, trop enfantin ?
Non mais vraiment, faites confiance à votre bon sens !
Bon pour les cursives on est censé se cantonner au 17ème ? Mais alors quelles oeuvres ?
Les contes de Perrault ? Trop court, trop facile, trop enfantin ?
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Le moi est haïssable.
- NLM76Grand Maître
Oui, bien sûr ! Mais c'est tellement agréable d'être conforté par les collègues !thierry75 a écrit:C'est tellement évident.
Non mais vraiment, faites confiance à votre bon sens !
Non pas, du tout, au contraire. Pour les cursives, il est "interdit" d'être dans le même siècle que l'œuvre intégrale. La cursive n'est pas censée être dans le parcours.
Bon pour les cursives on est censé se cantonner au 17ème ? Mais alors quelles oeuvres ?
Les contes de Perrault ? Trop court, trop facile, trop enfantin ?
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- DorineHabitué du forum
Je confirme. J'ai choisi La Ferme des animaux.NLM76 a écrit:
Non pas, du tout, au contraire. Pour les cursives, il est "interdit" d'être dans le même siècle que l'œuvre intégrale. La cursive n'est pas censée être dans le parcours.
Bon pour les cursives on est censé se cantonner au 17ème ? Mais alors quelles oeuvres ?
Les contes de Perrault ? Trop court, trop facile, trop enfantin ?
- NLM76Grand Maître
Considérant qu'il s'agit avant tout de leur proposer une ouverture culturelle, je me suis efforcé de proposer quelque chose d'extrêmement différent. (Fadhma Amrouche, Histoire de ma vie)
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- NLM76Grand Maître
Livre VIII, fable 8. "Le rieur et les poissons".
"Dieu ne créa que pour les sots
Les méchants diseurs de bons mots."
On est d'accord qu'ici "méchants" signifie "médiocres"?
"Dieu ne créa que pour les sots
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- NLM76Grand Maître
Et quant au sens de la fable, je suis un peu embarrassé. Il me semble que le rieur est en fait présenté sous un assez bon jour. Ai-je compris de travers ?
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- IphigénieProphète
NLM76 a écrit:Et quant au sens de la fable, je suis un peu embarrassé. Il me semble que le rieur est en fait présenté sous un assez bon jour. Ai-je compris de travers ?
Je pense que c’est plutôt le financier qui est présente sous un mauvais ( un sot), non?
- gregforeverGrand sage
Mon édition (bac 97!) annote méchants par "qui ne valent rien" et explique que Fumaroli voit dans cette fable une allusion à la situation de l'homme de lettres à la table de ses protecteurs.
Si ça peut aider/éclairer.
Si ça peut aider/éclairer.
- The PaperHabitué du forum
Je l'ai compris comme ça aussi, et je me sers d'ailleurs de cette fable pour montrer aux élèves que, chez La Fontaine, le plaisir de la narration semble compter davantage que la morale.NLM76 a écrit:Il me semble que le rieur est en fait présenté sous un assez bon jour. Ai-je compris de travers ?
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- NLM76Grand Maître
Donc il y a comme une antiphrase au début ? "Je suis bien d'accord avec vous (les pissefroids), c'est pas bien d'être un rieur. La preuve..." et il raconte l'histoire d'un rieur assez rigolo. Et puis — je n'ai pas la fable sous le nez — il me semble qu'il y a un "certain" au début qui laisse entendre que c'est lui le rieur, ou l'un de ses bons copains, non ?
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