Refus de travailler

Bonsoir !
En fait j'aurais souhaité que vous me fassiez part de votre réaction lorsque face à une activité proposée aux élèves, l'un d'eux ou plusieurs refusent de travailler ?
La situation ne s'est pas produite, mais je me pose la question ; dans le cas d'un refus de travail, quelle est votre attitude pour remédier ?

ben insister, et surtout ne pas baisser les bras sinon après ils ne font rien. S'il le faut donner des heures de colle, les exclure pour qu'ils fassent le boulot à la vies sco, que sais-je.

Demander à l'élève clairement s'il refuse de travailler, le lui faire écrire, l'exclure et appeler les parents. Ca c'est dans le cas où l'élève se montre franchement hostile. Sinon avec de l'humour, ça passe ou en essayant de comprendre s'il y a une raison à ce refus.

S'il refuse de faire ce que je lui dis, je l'éjecte illico, avec un mot bien tourné.
Ca arrive rarement, quand même, non ?

"Ok, tu ne bosses pas. Donc tu perds une heure que tu me rattraperas ce soir, quand j'aurai expliqué à tes parents par téléphone que je suis obligée de te garder pour que tu ne prennes pas de retard dans tes études. Si tu calcules bien, ça fait 2 h au lieu d'une, comprise dans l'emploi du temps"

En général, il/elle se remet à bosser. Sinon, c'est le coin ou l'exclusion table et chaise dans le couloir, face au tableau (pour suivre), y compris quand ça a sonné et que tout l'étage défile en charriant l'idiot en question...

Viou a écrit:Demander à l'élève clairement s'il refuse de travailler, le lui faire écrire, l'exclure et appeler les parents. Ca c'est dans le cas où l'élève se montre franchement hostile. Sinon avec de l'humour, ça passe ou en essayant de comprendre s'il y a une raison à ce refus.

J'aime beaucoup cette idée ! C'est vraiment malin.

Lilyrose a écrit:"Ok, tu ne bosses pas. Donc tu perds une heure que tu me rattraperas ce soir, quand j'aurai expliqué à tes parents par téléphone que je suis obligée de te garder pour que tu ne prennes pas de retard dans tes études. Si tu calcules bien, ça fait 2 h au lieu d'une, comprise dans l'emploi du temps"

En général, il/elle se remet à bosser. Sinon, c'est le coin ou l'exclusion table et chaise dans le couloir, face au tableau (pour suivre), y compris quand ça a sonné et que tout l'étage défile en charriant l'idiot en question...

Mais ça, il faut du cran pour bluffer : je ne me vois pas du tout rester vraiment à la fin des cours, quand je dois aller chercher mes puces à l'école...

La seule fois où un élève a refusé de travailler, il venait de débarquer dans une classe de 3e qui avait mis plusieurs mois à se calmer... Je l'ai laissé dormir sur ses photocopies pour l'isoler : j'arrivais enfin à travailler avec les autres et je sentais que ça monterait au gros clash si j'insistais trop. Un mois après, il était exclu pour trafic…
Je ne suis pas fière de l'avoir laissé moisir dans son coin mais je ne savais pas comment faire pour préserver l'équilibre chèrement acquis de la classe.

Lula a écrit:

Lilyrose a écrit:"Ok, tu ne bosses pas. Donc tu perds une heure que tu me rattraperas ce soir, quand j'aurai expliqué à tes parents par téléphone que je suis obligée de te garder pour que tu ne prennes pas de retard dans tes études. Si tu calcules bien, ça fait 2 h au lieu d'une, comprise dans l'emploi du temps"

En général, il/elle se remet à bosser. Sinon, c'est le coin ou l'exclusion table et chaise dans le couloir, face au tableau (pour suivre), y compris quand ça a sonné et que tout l'étage défile en charriant l'idiot en question...

Mais ça, il faut du cran pour bluffer : je ne me vois pas du tout rester vraiment à la fin des cours, quand je dois aller chercher mes puces à l'école...

Mais je ne bluffe pas, je le fais ! Je ne dis jamais quelque chose que je ne pourrais pas tenir.