Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- AtolijoahNiveau 4
Je me permets de relayer ici la lettre ouverte adressée au Ministre, rédigée par une amie de ma soeur, enseignante, dont le fils, étudiant en CPGE, s'est suicidé il y a peu. Face au silence de l'Institution et totalement désemparée, elle a créé un collectif "Education-Révolution".
Si vous pouviez signer et relayer ce texte sur le site où elle est déposée, cela l'aiderait, ainsi que toutes les familles ayant vécu ou vivant ce drame.
Merci pour elle.
https://www.change.org/p/ministre-de-l-education-nationale-en-finir-avec-le-suicide-des-%C3%A9tudiants-9d94d545-f50f-4ce4-a925-8b684b6296a8
Si vous pouviez signer et relayer ce texte sur le site où elle est déposée, cela l'aiderait, ainsi que toutes les familles ayant vécu ou vivant ce drame.
Merci pour elle.
https://www.change.org/p/ministre-de-l-education-nationale-en-finir-avec-le-suicide-des-%C3%A9tudiants-9d94d545-f50f-4ce4-a925-8b684b6296a8
- KilmenyEmpereur
Impossible de lire la pétition. Je lis 3 mots et après 2 secondes, la page devient blanche.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- Volo'Neoprof expérimenté
Kilmeny a écrit:Impossible de lire la pétition. Je lis 3 mots et après 2 secondes, la page devient blanche.
Pas de problème de mon côté.
@Atolijoah l'étudiant en question c'était celui qui venait des DROM ? Celui dont il a été abondamment parlé pendant quelques jours ?
- AtolijoahNiveau 4
Non, "l'affaire" n'a pas été médiatisée mais plutôt étouffée. Cela s'est passé à Lyon.
- VolubilysGrand sage
Je comprends l'immense souffrance de la famille, mais je ne comprends pas le but de cette pétition. Ils cherchent un coupable et l'école fait un bon bouc-émissaire, non?
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- AtolijoahNiveau 4
Pas du tout. Ni la ville ni le lycée ne sont cités dans cette pétition. Il s'agit davantage d'alerter sur des pratiques et situations et d'éviter que de nouveaux drames ne se produisent.
- VolubilysGrand sage
Mais quelle est le but de cette pétition à part accuser l'école?
Par ailleurs, vu le peu d'info, l'école est-elle la raison réelle/la seule raison du suicide?
Par ailleurs, vu le peu d'info, l'école est-elle la raison réelle/la seule raison du suicide?
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Hervé HervéFidèle du forum
Volubilys a écrit:Mais quelle est le but de cette pétition à part accuser l'école?
Par ailleurs, vu le peu d'info, l'école est-elle la raison réelle/la seule raison du suicide?
C'est aussi ce qui se dit quand un collègue se suicide.
_________________
« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- AtolijoahNiveau 4
Merci, Hervé Hervé, j'allais répondre la même chose. Ta question est étonnante, Volubilys, sur ce forum où l'on s'émeut sur d'autres fils des soupçons de "problèmes personnels" quand un collègue se suicide en évoquant que la cause en est professionnelle. C'est la même situation ici, sauf qu'il s'agit d'un étudiant qui a subi des pressions telles qu'il a préféré mettre fin à ses jours.
Je ne souhaitais pas lancer de polémique ou de commentaires, juste, une fois encore, relayer ce texte, où tout est expliqué. Que ceux qui veulent signer cette pétition la signent, c'est tout.
Je ne souhaitais pas lancer de polémique ou de commentaires, juste, une fois encore, relayer ce texte, où tout est expliqué. Que ceux qui veulent signer cette pétition la signent, c'est tout.
- VolubilysGrand sage
Je cherche juste le sens de cette pétition et ce qu'elle demande. Car ce qui est arrivé est horrible mais quel est le but de la pétition? Que veulent les parents concrètement? que reprochent-ils concrètement? Car c'est une chose de dire "notre fils s'est suicidé à cause du stress de sa prépa" mais pourquoi cette pétition? Contre le suicide de leur fils? Contre les classes prépa? Pour une meilleur médecine préventive? Pour un meilleur accompagnement des étudiants?
Par ailleurs la vie étudiante ce n'est pas juste le stress des cours, c'est aussi la coupure du cordon familiale, l'isolement, vivre seul dans des conditions parfois difficile...
Par ailleurs la vie étudiante ce n'est pas juste le stress des cours, c'est aussi la coupure du cordon familiale, l'isolement, vivre seul dans des conditions parfois difficile...
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- BoubouleDoyen
C'est toujours difficile de parler à partir d'un drame aussi horrible sans paraître froid et insensible.
J'ai l'impression que la famille souhaite qu'on interroge ce système d'études qu'elle rend responsable.
Le taux de suicide dans la tranche 15-24 ans est absolument énorme et comme il y a presque 100000 étudiants en classes prépa, j'imagine que malheureusement chaque année ces drames arrivent en nombre statistique. Je ne sais pas si c'est plus que dans d'autres filières (PACES ? Droit ?).
Chez les enseignants, ce qui émeut, c'est le taux supérieur aux autres catégories professionnelles. C'est peut-être la même chose pour certaines filières étudiantes mais je ne sais pas si l'observatoire national du suicide a effectué ce type de recensement.
J'ai l'impression que la famille souhaite qu'on interroge ce système d'études qu'elle rend responsable.
Le taux de suicide dans la tranche 15-24 ans est absolument énorme et comme il y a presque 100000 étudiants en classes prépa, j'imagine que malheureusement chaque année ces drames arrivent en nombre statistique. Je ne sais pas si c'est plus que dans d'autres filières (PACES ? Droit ?).
Chez les enseignants, ce qui émeut, c'est le taux supérieur aux autres catégories professionnelles. C'est peut-être la même chose pour certaines filières étudiantes mais je ne sais pas si l'observatoire national du suicide a effectué ce type de recensement.
- roxanneOracle
L)à où je rejoins Volubilys , c'est sur le principe d'une pétition. La lettre ouverte, oui, parce qu'un suicide interroge, et que sûrement, il y a des points à améliorer en prépa, sur l'accompagnement. Mais, rappelez-vos il y a quelques mois, le suicide d'un collégien suite à une heure de' colle, faut-il pour autant interdire les heures de colle? Il y a aussi la pression plus ou moins implicite de la famille, l'attente. Dans mon entourage éloigné, il y a quelques années, un jeune homme s'est suicidé. Tous les voyants étaient au vert pourtant : brillant élève, famille aimante, des copains..
Un psy avait dit aux parents que chez les ados ou très jeunes adultes et notamment les garçons, le suicide s'était un instant, et que s'il se trouvait seul à cet instant, il pouvait passer à l'acte alors qu'une heure avant ou après, il ne l'aurait pas fait. Toutes mes pensées à cette famille.
Un psy avait dit aux parents que chez les ados ou très jeunes adultes et notamment les garçons, le suicide s'était un instant, et que s'il se trouvait seul à cet instant, il pouvait passer à l'acte alors qu'une heure avant ou après, il ne l'aurait pas fait. Toutes mes pensées à cette famille.
- AtolijoahNiveau 4
J'ai édité le titre car en effet, il s'agit d'une lettre ouverte, comme l'indiquent les premiers mots de ce texte. La démarche de cette famille sera davantage comprise, peut-être : appeler à une réflexion sur l'encadrement notamment, comme tu l'évoques, roxane.
- OrlandaFidèle du forum
On ne peut pas en finir avec le suicide étudiant, parce qu’on ne peut pas en finir avec le suicide. C’est un âge terrible pour les sensibles, les idéalistes, les intransigeants. Du reste, n’importe quel âge l’est pour les membres de cette cohorte. Les classes préparatoires n’apaisent certes pas ces traits de caractère, les rendent plus difficiles à vivre peut-être. J’en sais quelque chose. Je suis peinée pour ce jeune homme parce que j’imagine ou me souviens de ce qui a pu lui paraître insupportable, mais il me semble que ce qui s’est passé là échappe en grande partie à l’ordre des choses qu’une lettre ouverte et une pétition peuvent éventuellement ébranler.
_________________
"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- IphigénieProphète
Merci de le dire avec cette humanité, Orlanda.
- pseudo-intelloSage
Je ne suis malheureusement pas étonnée.
Quand je vois mes élèves, j'ai beau être dans un département sinistré, je sais qu'une proportion pas vraiment négligeable d'entre eux vont faire des études.
Alors qu'à quelques exceptions près, ils ne savent pas travailler. Ils ne savent pas faire des recherches sans être hypermaternés, ne savent pas se concentrer longtemps d'affilée, ne savent pas prendre le temps de faire un brouillon, de réfléchir, de revenir sur son travail pour se relire et améliorer, la lecture leur est souvent pénible, ils ont du mal avec l'abstraction, s'intéressent dans le fond à peu de choses hors les zorcharteries, bref.
Si on ôte les 3 ou 4 dont les familles prennent le relais, étudiants, ils vont souffrir.
Souffrir de devoir travailler pour de vrai, de ne plus pouvoir être dans l'approximation, de devoir être autonomes, de ne pas avoir, et de loin, la culture générale requise, de ne pas avoir la capacité de concentration ni la rigueur nécessaires, bref, des suicide, il y en aura encore beaucopu, malheureusement.
Mais ce ne sera pas la faute de la prépa : ce sera celle des programmes scolaires en amont, des individus qui ont gangrené l'école de tant de manières, les éventuelles familles qui ont toujours défendu petitchouchéri à l'école et au collège contre vents et marées sauf que dans le supérieur, ça ne fonctionne plus, et celles qui auront laissé péricliter le cerveau de leur progéniture à grands coups de caca vidéo connecté depuis la plus tendre enfance (je ne dis pas que c'est ce qui s'est passé pour cet enfant-là, dont je ne connais pas la famille).
Passé un certain niveau scolaire, on ne peut pas baisser les exigences sans former de mauvais professionnels. En revanche, on pourrait habituer graduellement le enfants à l’exigence de rigueur en amont. Malheureusement, c'est généralement considéré comme "pas bienveillant".
Quand je vois mes élèves, j'ai beau être dans un département sinistré, je sais qu'une proportion pas vraiment négligeable d'entre eux vont faire des études.
Alors qu'à quelques exceptions près, ils ne savent pas travailler. Ils ne savent pas faire des recherches sans être hypermaternés, ne savent pas se concentrer longtemps d'affilée, ne savent pas prendre le temps de faire un brouillon, de réfléchir, de revenir sur son travail pour se relire et améliorer, la lecture leur est souvent pénible, ils ont du mal avec l'abstraction, s'intéressent dans le fond à peu de choses hors les zorcharteries, bref.
Si on ôte les 3 ou 4 dont les familles prennent le relais, étudiants, ils vont souffrir.
Souffrir de devoir travailler pour de vrai, de ne plus pouvoir être dans l'approximation, de devoir être autonomes, de ne pas avoir, et de loin, la culture générale requise, de ne pas avoir la capacité de concentration ni la rigueur nécessaires, bref, des suicide, il y en aura encore beaucopu, malheureusement.
Mais ce ne sera pas la faute de la prépa : ce sera celle des programmes scolaires en amont, des individus qui ont gangrené l'école de tant de manières, les éventuelles familles qui ont toujours défendu petitchouchéri à l'école et au collège contre vents et marées sauf que dans le supérieur, ça ne fonctionne plus, et celles qui auront laissé péricliter le cerveau de leur progéniture à grands coups de caca vidéo connecté depuis la plus tendre enfance (je ne dis pas que c'est ce qui s'est passé pour cet enfant-là, dont je ne connais pas la famille).
Passé un certain niveau scolaire, on ne peut pas baisser les exigences sans former de mauvais professionnels. En revanche, on pourrait habituer graduellement le enfants à l’exigence de rigueur en amont. Malheureusement, c'est généralement considéré comme "pas bienveillant".
- Remi GNiveau 3
Mes proches passés par la case prépa m'ont confirmé la fréquence des tentatives de suicides parmi les étudiants en prépa et ceux qui passent des concours. Ces évènements sont soigneusement dissimulés par les instances éducatives. Faire appel aux témoignage rendus publics des uns et des autres pourrait-être plus efficace que de faire du slacktivisme...
- Aed2022Niveau 9
Bonjour,
(Je vais être suivi)
Je me permets de remonter ce poste. Je ne sais plus quoi faire pour aider mes élèves. A la rentrée nouveau drame, un élève discret souriant, ayant des bonnes notes, étant apprécié par tout le monde, a également mis fin à ses jours, sans explications. Même âge, 16ans.
Je culpabilise, j’ai l’impression que notre service en est responsable.
Je m’en veux d’être mal, alors qu’à côté la petite sœur & le petit frère des élèves décédés, ont une force incroyable en eux.
Dans le même temps, un.e élève non-binaire du collège a fait une troisième TS.
On est là pour écouter les élèves, leur faire des câlins si besoin. Mais cela ne suffit pas.
(Je vais être suivi)
Je me permets de remonter ce poste. Je ne sais plus quoi faire pour aider mes élèves. A la rentrée nouveau drame, un élève discret souriant, ayant des bonnes notes, étant apprécié par tout le monde, a également mis fin à ses jours, sans explications. Même âge, 16ans.
Je culpabilise, j’ai l’impression que notre service en est responsable.
Je m’en veux d’être mal, alors qu’à côté la petite sœur & le petit frère des élèves décédés, ont une force incroyable en eux.
Dans le même temps, un.e élève non-binaire du collège a fait une troisième TS.
On est là pour écouter les élèves, leur faire des câlins si besoin. Mais cela ne suffit pas.
- Aed2022Niveau 9
Merci de ton écoute .
Autant, le premier suicide l’élève était déscolarisée, il y avait des antécédents... bien évidemment c’est tout aussi triste, mais il y a des explications.
Autant, celui-ci. Un élève encore scolarisé, gentil, bienveillant, souriant, discret... le cpe l’a vu la veille de son suicide. Il avait l’air d’aller bien. Pas de suivi psy, pas de TS, pas drogué. Donc ça veut aussi dire que on peut essayer au maximum de les aider, si ils veulent partir / cacher ce qu’il ne va pas on ne peut pas les empêcher.
J’ai eu aussi tellement mal au cœur pour eux, en voyant la détresse de mes supérieurs.
Il serait temps en revanche que l’éducation nationale mettent des préventions suicides en place dans tous les établissements, et ce avant qu’il se passe des drames.
Autant, le premier suicide l’élève était déscolarisée, il y avait des antécédents... bien évidemment c’est tout aussi triste, mais il y a des explications.
Autant, celui-ci. Un élève encore scolarisé, gentil, bienveillant, souriant, discret... le cpe l’a vu la veille de son suicide. Il avait l’air d’aller bien. Pas de suivi psy, pas de TS, pas drogué. Donc ça veut aussi dire que on peut essayer au maximum de les aider, si ils veulent partir / cacher ce qu’il ne va pas on ne peut pas les empêcher.
J’ai eu aussi tellement mal au cœur pour eux, en voyant la détresse de mes supérieurs.
Il serait temps en revanche que l’éducation nationale mettent des préventions suicides en place dans tous les établissements, et ce avant qu’il se passe des drames.
- dandelionVénérable
C’est normal que le suicide d’une personne que tu connais, même à peine, entraîne chez toi un sentiment de culpabilité. C’est même plutôt bon signe: tu es humaine! Si l’on pouvait prévoir les suicides, on le ferait. La pandémie, mais peut-être aussi la situation actuelle peu porteuse d’espoir, a entraîné une ‘épidémie’ de dépressions, documentée dans de nombreux pays.
Comme l’indique @Cochonou, il n’est pas de ta responsabilité de proposer des solutions pour remédier à la dépression ou aux pensées suicidaires chez tes élèves. C’est à l’administration de prendre ses responsabilités, d’informer les familles (qui peuvent éventuellement s’adresser à leur médecin ou à un psychologue ou psychiatre, ou au moins être plus vigilantes), et de demander l’aide d’une cellule psychologique le cas échéant.
C’est bien que tu aies pu obtenir un suivi. Toi aussi, après tout, tu fais partie de ces jeunes qui ont subi la pandémie et vivent dans ce monde bien gris (même si le monde est rarement couleur d’arc-en-ciel si on y réfléchit). Pour aider les autres, il faut d’abord aller bien soi-même. J’espère que tu trouves dans ton quotidien des raisons de te réjouir, ne serait-ce que brièvement. Encore une fois, le fait d’éprouver de l’empathie est positif, mais c’est dangereux aussi dans les métiers tournés vers l’humain, car on ne peut pas sauver tout le monde. Il faut apprendre à accepter cela, et se dire que faire ce que l’on peut, c’est déjà pas si mal.
Comme l’indique @Cochonou, il n’est pas de ta responsabilité de proposer des solutions pour remédier à la dépression ou aux pensées suicidaires chez tes élèves. C’est à l’administration de prendre ses responsabilités, d’informer les familles (qui peuvent éventuellement s’adresser à leur médecin ou à un psychologue ou psychiatre, ou au moins être plus vigilantes), et de demander l’aide d’une cellule psychologique le cas échéant.
C’est bien que tu aies pu obtenir un suivi. Toi aussi, après tout, tu fais partie de ces jeunes qui ont subi la pandémie et vivent dans ce monde bien gris (même si le monde est rarement couleur d’arc-en-ciel si on y réfléchit). Pour aider les autres, il faut d’abord aller bien soi-même. J’espère que tu trouves dans ton quotidien des raisons de te réjouir, ne serait-ce que brièvement. Encore une fois, le fait d’éprouver de l’empathie est positif, mais c’est dangereux aussi dans les métiers tournés vers l’humain, car on ne peut pas sauver tout le monde. Il faut apprendre à accepter cela, et se dire que faire ce que l’on peut, c’est déjà pas si mal.
- Aed2022Niveau 9
Oui, franchement aussi avec ma sensibilité je vais pas rester dans l’éducation. En fait c’est bête, mais j’ai le même ressenti que mes terminales (même si on leur dit de se concentrer sur le bac, que ce n’est pas leur rôle), en tant jeune adulte (en dehors et dans le métier), on a l’impression de devoir protéger les petits.
Il y avait déjà une cellule psychologique, qui a été mis en place, elle va être prolongée jusqu’à fin mars.
En fait, quand je dis un suivi, j’ai réussi en appelant aujourd’hui à avoir un rendez-vous avec une psy lundi. Et je verrais après.
Il y avait déjà une cellule psychologique, qui a été mis en place, elle va être prolongée jusqu’à fin mars.
En fait, quand je dis un suivi, j’ai réussi en appelant aujourd’hui à avoir un rendez-vous avec une psy lundi. Et je verrais après.
- dandelionVénérable
En tant que (assez) vieille adulte, j’ai aussi le sentiment de devoir protéger les ‘petits’. Et mes parents, très vieux adultes, aussi. Encore une fois, je crois que c’est normal de vouloir protéger les plus vulnérables. Ce n’est pas parce que l’on vit dans un monde ultra-capitaliste que les sentiments humains ont disparu.
C’est bien que tu puisses voir quelqu’un. J’espère que cela te fera du bien. Si tu as la possibilité de sortir un peu de chez toi, aller au cinéma, faire un tour dans les magasins, même si tu ne peux rien acheter, ou au parc voir des petits oiseaux, ça fait du bien aussi. Perso, quand j’avais des élèves difficiles, j’aimais bien jouer à des jeux vidéo le soir. Cela oblige à se concentrer sur autre chose, même s’il faut faire attention à ne pas sombrer dans la dépendance. Ou alors une série ou un film à suspense?
C’est bien que tu puisses voir quelqu’un. J’espère que cela te fera du bien. Si tu as la possibilité de sortir un peu de chez toi, aller au cinéma, faire un tour dans les magasins, même si tu ne peux rien acheter, ou au parc voir des petits oiseaux, ça fait du bien aussi. Perso, quand j’avais des élèves difficiles, j’aimais bien jouer à des jeux vidéo le soir. Cela oblige à se concentrer sur autre chose, même s’il faut faire attention à ne pas sombrer dans la dépendance. Ou alors une série ou un film à suspense?
- LadyOlennaModérateur
Je ne peux pas m'empêcher de relever, malgré la gravité du sujet évoqué, ce passage qui me choque : on est là "pour faire des câlins aux élèves si besoin" ?? Euh non, et c'est même une faute professionnelle. J'ai déjà mis fin à un contrat pour ça.Aed2022 a écrit:Bonjour,
(Je vais être suivi)
On est là pour écouter les élèves, leur faire des câlins si besoin. Mais cela ne suffit pas.
Et je ne comprends pas "je vais être suivi"
- Aed2022Niveau 9
Et ben, si vous mettez des fins de contrat lorsqu’on fait preuve d’empathie lors d’une journée de drame... Certes, c’est une faute professionnelle mais lorsque qu’un.e élève vient vers vous, car endeuillé.e lui refuser cet acte est tout simplement inhumain.
Je vais être suivi = je vais aller voir un.e professionnel.le.
Je vais être suivi = je vais aller voir un.e professionnel.le.
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum