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- NLM76Grand Maître
Bonsoir. Je m'apprête à leur adresser ceci:
Il manque un exemple que j'ai la flemme d'ajouter pour l'instant, mais que je compte prendre le temps d'ajouter demain. Il manque peut-être aussi un mot pour expliquer ce que sont les conclusions partielles (en l'occurrence, les conclusions sur chaque partie du texte) ; mais cela peut faire l'objet d'un deuxième billet, en forme de piqûre de rappel.
Toutes remarques bienvenues !
NLM a écrit:
Chers élèves de 1re,
une élève me dit qu'elle ne sait pas trop comment faire pour conclure convenablement ses explications de texte. C'est vrai que ce n'est pas si facile. En effet, au moment d'arriver à la conclusion, on a l'impression d'avoir tout dit, et on peut se demander ce qu'on peut ajouter d'intelligent - surtout qu'il faut respecter la règle d'or de la conclusion:
- N'ajoutez pas de nouvelles idées, de nouveaux arguments, de nouvelles analyses dans la conclusion : tout cela doit être fait dans le développement !
Alors que doit-on faire dans la conclusion ? Tout simplement reprendre les conclusions partielles, et les articuler. Qu'est-ce que cela veut dire, les articuler ? Disons qu'on peut le faire passablement en se contentant de les répéter, en les ajoutant les unes aux autres. Dans ce cas, on les répète ou on les paraphrase l'une après l'autre, en les séparant par exemple avec des points-virgules. On peut éventuellement, en les associant, mettre davantage en évidence ce qui les relie, ce qui les oppose: pourquoi elles sont cohérentes entre elles. Cela peut être des mots de liaison - mais surtout ne les choisissez pas au petit bonheur la chance: placer un mot de liaison de façon illogique est bien pire que de n'en pas placer du tout ! Cela peut très bien aussi une phrase ou une proposition qui explicite le lien qui existe entre deux conclusions partielles. Pour vérifier que l'ensemble de votre devoir est parfaitement cohérent, essayez de respecter la règle d'argent de la conclusion:
- Veillez à ce que la conclusion soit effectivement une réponse à la question, ou aux questions que vous posiez à la fin de l'introduction.
Pensez aussi que cette réponse n'a pas besoin d'être simpliste: il est généralement plus intéressant de proposer une réponse complexe et nuancée à la question posée !
Pour finir, j'en viens au problème de "l'ouverture" dans la conclusion. A titre personnel, je trouve cela tout à fait absurde : une conclusion conclut. Ce qui signifie qu'elle clôt complètement ! Donc elle n'ouvre pas. Il ne s'agit pas d'être obtus : l'esprit d'ouverture se manifeste bien davantage dans la complexité et la richesse de la réponse à la question posée. Évoquer d'autres textes qu'on peut rapprocher du texte étudié est bien sûr très intéressant ; mais cela doit se faire de façon précise, dans le cours de l'explication, et non à travers une remarque allusive qui tombe comme un cheveu sur la soupe à la fin du devoir. On a souvent l'impression que, comme on n'avait pas grand-chose d'intéressant à dire sur le sujet, on se dit qu'il vaut mieux détourner la conversation et parler d'autre chose.
Cela dit, puisque aujourd'hui à peu près la moitié des professeurs et des manuels transmettent cette marotte, je ne sanctionne jamais ce qui sonne toujours à mes oreilles comme une bizarrerie, et même remonte un peu une mauvaise ou une médiocre note : on ne saurait reprocher à un élève de manifester un peu de culture.
Bien cordialement,
Votre professeur de Lettres
Il manque un exemple que j'ai la flemme d'ajouter pour l'instant, mais que je compte prendre le temps d'ajouter demain. Il manque peut-être aussi un mot pour expliquer ce que sont les conclusions partielles (en l'occurrence, les conclusions sur chaque partie du texte) ; mais cela peut faire l'objet d'un deuxième billet, en forme de piqûre de rappel.
Toutes remarques bienvenues !
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- kumbhakarnaNiveau 1
Quel roman... Conclusion = 1/ bilan 2/ réponse 3/ ouverture. Cette dernière a tout son sens puisqu’il s’agit d’inscrire le texte dans son parcours d’histoire littéraire ou dans l’œuvre à laquelle il appartient. Dans l’ancien bac, c’était une perche tendue à l’examinateur pour commencer l’entretien.
- IphigénieProphète
Réponse à quoi?
Pour la perche c’est souvent plutôt un bâton en fait...
Pour la perche c’est souvent plutôt un bâton en fait...
- DesolationRowEmpereur
Cette histoire d’ouverture est un piège. Je conseille à tous mes étudiants, de tous les niveaux, de l’oublier.
- kumbhakarnaNiveau 1
Réponse à la question/problématique.
Je ne comprends pas pourquoi chaque prof se croit obligé de réinventer la méthode du commentaire, de l’explication et de la dissertation. Je transmets à mes élèves strictement la même technique qui m’a été enseignée au temps jadis et qui m’a toujours parfaitement servi à tous les examens et tous les concours.
Je ne comprends pas pourquoi chaque prof se croit obligé de réinventer la méthode du commentaire, de l’explication et de la dissertation. Je transmets à mes élèves strictement la même technique qui m’a été enseignée au temps jadis et qui m’a toujours parfaitement servi à tous les examens et tous les concours.
- IphigénieProphète
D’accord avec toi sur le fait que chacun n’a pas à réinventer: le problème c’est que cette méthode a quand même été elle-même réinventée dans la foulée des programmes de 2000, ce qui est l’antiquité pour les plus jeunes mais très récent finalement à échelle pédagogique...de même que le formalisme des devoirs qui paraît grave dans le marbre antique, avec cette relance en obligation est somme toute récente et d’autant plus dommageable qu’elle ne colle pas du tout ni au niveau de réflexion ni au niveau des connaissances des élèves actuels .kumbhakarna a écrit:Réponse à la question/problématique.
Je ne comprends pas pourquoi chaque prof se croit obligé de réinventer la méthode du commentaire, de l’explication et de la dissertation. Je transmets à mes élèves strictement la même technique qui m’a été enseignée au temps jadis et qui m’a toujours parfaitement servi à tous les examens et tous les concours.
Et la méthode que tu donnes ne colle plus avec la disparition de la si fameuse question...
- RobertDeSaintLoupNiveau 2
Mais pourquoi les élèves auraient-ils à faire leur propre conclusion d'explication linéaire ? Les textes étant préparés en classe, l'examinateur ne posant plus de question nouvelle sur le texte, ils n'ont qu'à apprendre la nôtre... Non ?
En tout cas je pense aussi que l'excès de méthode est toujours dommageable. Une conclusion 1/ répond explicitement au projet de lecture/problématique 2/ Fait le bilan de l'analyse 3/ Propose un prolongement dans la lignée du texte. Et je pense que c'est bien tout. Je propose en exemple deux conclusions que je donne aux élèves.
CCL
Figaro dans cette scène : un personnage totalement théâtral.
• Un personnage ancré dans une longue lignée de valets de théâtre comique, dont il est l'héritier, faiseurs d'intrigue rusés
qui résolvent brillamment les problèmes par leur génie inventif. Beaumarchais se réapproprie à travers lui « l'ancienne et
franche gaieté » de la comédie traditionnelle.
• Un personnage d'une grande épaisseur théâtrale puisque l'enchaînement de diffcultés conduit le valet a toujours se
réinventer, à créer de nouveaux stratagèmes. Le Figaro de Beaumarchais est à la fois un comédien, un dramaturge, un
metteur en scène, un double génial de Beaumarchais lui-même, à l'image de son style et de sa comédie. Il est le théâtre
personnifé dans tout son éblouissement spectaculaire, créé pour le divertissement du public.
Ouverture : Le valet meneur de jeu est bien aidé dans cette scène par Suzanne et la Comtesse pour sauver la situation :
annonce que ce sont les femmes qui vont remplacer Figaro, devenir maîtresses de l'intrigue à son dépens à partir de l'acte IV et
dominer l'action.
CCL
Bien que son Figaro reste un ingénieux machiniste qui se joue de son maître pour susciter le rire du spectateur par son
impertinence, données constitutives de son personnage, la situation dramatique prend une toute autre ampleur dans cette
scène. Ce n'est plus un valet type, c'est un individu ancré dans son temps et ayant un vrai statut social, double de
Beaumarchais qui fait passer à travers lui ses idées sur la société d'Ancien Régime qui l'entoure. Figaro s'arrache de la
sphère privée et de son intérêt personnel (garder Suzanne) pour entrer dans la sphère publique. Si Figaro a pris la
dimension d'un mythe national, c'est parce qu'il incarne l'espoir et les revendications du Tiers-état dont il fait entendre les
droits face à la noblesse et ses abus. Beaumarchais fait ainsi subir une mutation historique et sociale à sa comédie du valet :
la valet de comédie y devient figure protestataire quasi politique.
Ouverture : la distinction que Figaro fait entre le mérite personnel et le privilège de la naissance, entre l'homme et sa
condition, fait écho à la pensée des Lumières (voir Art 1, DDHC 1789 : "les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune). Le spectateur retrouvera plus loin dans l'acte à la scène 16, dans le vibrant discours féministe de Marceline, une autre voix de la contestation rappelant les combats des Lumières contre toute forme
d'injustice.
En tout cas je pense aussi que l'excès de méthode est toujours dommageable. Une conclusion 1/ répond explicitement au projet de lecture/problématique 2/ Fait le bilan de l'analyse 3/ Propose un prolongement dans la lignée du texte. Et je pense que c'est bien tout. Je propose en exemple deux conclusions que je donne aux élèves.
CCL
Figaro dans cette scène : un personnage totalement théâtral.
• Un personnage ancré dans une longue lignée de valets de théâtre comique, dont il est l'héritier, faiseurs d'intrigue rusés
qui résolvent brillamment les problèmes par leur génie inventif. Beaumarchais se réapproprie à travers lui « l'ancienne et
franche gaieté » de la comédie traditionnelle.
• Un personnage d'une grande épaisseur théâtrale puisque l'enchaînement de diffcultés conduit le valet a toujours se
réinventer, à créer de nouveaux stratagèmes. Le Figaro de Beaumarchais est à la fois un comédien, un dramaturge, un
metteur en scène, un double génial de Beaumarchais lui-même, à l'image de son style et de sa comédie. Il est le théâtre
personnifé dans tout son éblouissement spectaculaire, créé pour le divertissement du public.
Ouverture : Le valet meneur de jeu est bien aidé dans cette scène par Suzanne et la Comtesse pour sauver la situation :
annonce que ce sont les femmes qui vont remplacer Figaro, devenir maîtresses de l'intrigue à son dépens à partir de l'acte IV et
dominer l'action.
CCL
Bien que son Figaro reste un ingénieux machiniste qui se joue de son maître pour susciter le rire du spectateur par son
impertinence, données constitutives de son personnage, la situation dramatique prend une toute autre ampleur dans cette
scène. Ce n'est plus un valet type, c'est un individu ancré dans son temps et ayant un vrai statut social, double de
Beaumarchais qui fait passer à travers lui ses idées sur la société d'Ancien Régime qui l'entoure. Figaro s'arrache de la
sphère privée et de son intérêt personnel (garder Suzanne) pour entrer dans la sphère publique. Si Figaro a pris la
dimension d'un mythe national, c'est parce qu'il incarne l'espoir et les revendications du Tiers-état dont il fait entendre les
droits face à la noblesse et ses abus. Beaumarchais fait ainsi subir une mutation historique et sociale à sa comédie du valet :
la valet de comédie y devient figure protestataire quasi politique.
Ouverture : la distinction que Figaro fait entre le mérite personnel et le privilège de la naissance, entre l'homme et sa
condition, fait écho à la pensée des Lumières (voir Art 1, DDHC 1789 : "les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune). Le spectateur retrouvera plus loin dans l'acte à la scène 16, dans le vibrant discours féministe de Marceline, une autre voix de la contestation rappelant les combats des Lumières contre toute forme
d'injustice.
- IphigénieProphète
Si l’élève retient l’intégralité de ces belles conclusions que retient-il de l’explication elle-même ? Je veux dire: combien de temps doit il parler en dehors des Intro et conclusion?
Je trouve qu’on met la barre bien haut
Je trouve qu’on met la barre bien haut
- NLM76Grand Maître
Merci à RobertdeSaintLoup et à Khunbakarna : leurs remarques, en bonne partie bien fondées à mon avis, vont m'être fort utiles.
Une seule chose : non, je n'invente pas le fait que l'ouverture en fin de conclusion est inutile. C'est ce que m'ont appris tous mes professeurs au lycée et à l'université. C'est peut-être discutable; mais il serait bon que ceux qui pensent que l'ouverture en conclusion est un incontournable apprennent qu'il y a une autre façon de voir, et ce depuis fort longtemps.
Une seule chose : non, je n'invente pas le fait que l'ouverture en fin de conclusion est inutile. C'est ce que m'ont appris tous mes professeurs au lycée et à l'université. C'est peut-être discutable; mais il serait bon que ceux qui pensent que l'ouverture en conclusion est un incontournable apprennent qu'il y a une autre façon de voir, et ce depuis fort longtemps.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- RobertDeSaintLoupNiveau 2
La première partie de l'épreuve dure 12min : répondre à la question de grammaire ne prend pas plus de 20 ou 30 secondes, lire le texte prend environ 1m30 (je travaille sur des passages courts, je ne dépasse jamais les 20 lignes en Times New Roman police 12), donc je compte 10min de temps de parole sur le texte. La conclusion prend environ une minute. Il faut se dire que les élèves ne retiennent en général que la moitié de ce qu'on dit en classe sur le texte : si on donne déjà la moitié de cela, il n'en restera plus rien le jour de l'examen (expérience déjà menée).
Je ne suis pas un maniaque de l'ouverture, mais je trouve cela quand même plus élégant : c'est un bel effet rhétorique, on montre qu'on envisage le texte dans une réflexion continue (une explication de texte n'étant toujours que partielle, tant un texte littéraire est inépuisable). J'ai toujours fait une ouverture à la fin de mes devoirs écrits comme de mes oraux, du lycée à l'agrégation - j'ai appris comme cela - mais je ne pénaliserai pas un élève qui n'en fait pas si l'explication est bonne. C'est la cerise sur le gâteau comme on dit !
Je ne suis pas un maniaque de l'ouverture, mais je trouve cela quand même plus élégant : c'est un bel effet rhétorique, on montre qu'on envisage le texte dans une réflexion continue (une explication de texte n'étant toujours que partielle, tant un texte littéraire est inépuisable). J'ai toujours fait une ouverture à la fin de mes devoirs écrits comme de mes oraux, du lycée à l'agrégation - j'ai appris comme cela - mais je ne pénaliserai pas un élève qui n'en fait pas si l'explication est bonne. C'est la cerise sur le gâteau comme on dit !
- Clecle78Bon génie
Moi j'aime bien l'ouverture. Bien sûr son absence n'est pas pénalisée mais sa présence est appréciée surtout si elle est judicieuse. J'ai une très bonne seconde et certains se piquent au jeu de la plus belle des manières !
- IphigénieProphète
On va donc dire que c’est un point - de plus- où les attentes des professeurs de lettres diffèrent, en fonction de la formation de chacun.
Personnellement jamais vu d’obligation d’ouverture ni à l’ENS ni à l’agrégation mais illo tempore, n’est-il...
Personnellement jamais vu d’obligation d’ouverture ni à l’ENS ni à l’agrégation mais illo tempore, n’est-il...
- DesolationRowEmpereur
Non plus maintenant, évidemment.
- Clecle78Bon génie
On vous dit tout simplement qu'on aime bien . On n'exige pas!Personnellement étant très ancienne on m'a appris à en faire y compris pour l'ens et l'agrégation. Je sais ,je suis un dinosaure...
- RobertDeSaintLoupNiveau 2
C'est vrai que nous avons reçu parfois des formations différentes mais j'ai encore en mémoire l'image du sablier qu'on m'a rabâché et rabâché : la dissertation, le commentaire, l'explication, sont construits comme des sabliers, ils sont la même forme
- l'introduction est la partie haute du sablier : on part d'une remarque large, puis on resserre progressivement au plus près du sujet ou du texte.
- le développement est l'endroit le plus étroit du sablier
- la conclusion est la partie basse du sablier : on reprend le sujet, la problématique, puis on élargit pour montrer qu'on aimerait continuer de discuter encore et encore...
Je trouvais ça très éclairant comme image !
- l'introduction est la partie haute du sablier : on part d'une remarque large, puis on resserre progressivement au plus près du sujet ou du texte.
- le développement est l'endroit le plus étroit du sablier
- la conclusion est la partie basse du sablier : on reprend le sujet, la problématique, puis on élargit pour montrer qu'on aimerait continuer de discuter encore et encore...
Je trouvais ça très éclairant comme image !
- DesolationRowEmpereur
Je crois que tout a été dit : ce n'est pas une exigence, et il est très rare que ce soit fait de manière pertinente. Voilà.
- IphigénieProphète
Oui j’ai pu aussi m’en servir en classe mais cela reste une vision esthétique des devoirs qui, je dois dire, ne m’a jamais paru le problème principal à résoudreRobertDeSaintLoup a écrit:C'est vrai que nous avons reçu parfois des formations différentes mais j'ai encore en mémoire l'image du sablier qu'on m'a rabâché et rabâché : la dissertation, le commentaire, l'explication, sont construits comme des sabliers, ils sont la même forme
- l'introduction est la partie haute du sablier : on part d'une remarque large, puis on resserre progressivement au plus près du sujet ou du texte.
- le développement est l'endroit le plus étroit du sablier
- la conclusion est la partie basse du sablier : on reprend le sujet, la problématique, puis on élargit pour montrer qu'on aimerait continuer de discuter encore et encore...
Je trouvais ça très éclairant comme image !
- Clecle78Bon génie
Enfin si on va par la dernièrement au BTS on nous expliquait que l'introduction et la conclusion n'étaient pas des exigences ni même la confrontation des documents pour une synthèse.. En somme des exigences il n'y en a plus beaucoup et de moins en.moins. La seule exigence qui demeure est une extreeeeme bienveillance. Franchement vivement que je rejoigne les vertes prairies...
- IphigénieProphète
Je crois que c’est justement parce que les contenus sont de plus en plus dérisoires que les débats se figent sur des techniques et une forme plus ou moins justement « obligatoire »: en bts il n’y a guère plus que la forme au contraire qui reste évaluable, parce qu’à vrai dire leurs « synthèses »...
- zigmag17Guide spirituel
Conclure une explication de texte? Je croyais qu'il suffisait de dire "Ben voilà" :jesors:
Sans rire, certains de mes élèves de term bac pro continuent d'écrire "Fin" à la fin de leurs (souvent) indigentes argumentations. Et ils en sont fiers, et ne comprennent pas pourquoi je râle
Sans rire, certains de mes élèves de term bac pro continuent d'écrire "Fin" à la fin de leurs (souvent) indigentes argumentations. Et ils en sont fiers, et ne comprennent pas pourquoi je râle
- DesolationRowEmpereur
Clecle78 a écrit:Enfin si on va par la dernièrement au BTS on nous expliquait que l'introduction et la conclusion n'étaient pas des exigences ni même la confrontation des documents pour une synthèse.. En somme des exigences il n'y en a plus beaucoup et de moins en.moins. La seule exigence qui demeure est une extreeeeme bienveillance. Franchement vivement que je rejoigne les vertes prairies...
C'est comparer des poires avec des autruches. Rien dans l'idée de conclusion n'exige cette ouverture, qui est une fanfreluche très mignonne, mais n'est en rien nécessaire à la cohérence du devoir.
- Clecle78Bon génie
C'est vrai j'ai toujours aimé les mignonnes fanfreluches!
- ElaïnaDevin
L'ouverture dans la conclusion mérite le goudron et les plumes, a minima. En particulier en histoire où ça consiste généralement à dire "il est intéressant de se demander ce que s'est-il passé ensuite" ou en géo "il est intéressant de se poser la question de comment cela se passe-t-il ailleurs ?". C'est d'une débilité ahurissante.
Très objectivement, une conclusion peut très bien être pliée en deux phrases et cinq lignes. L'idée c'est de mettre un point final à tout ce que l'on a dit. Pas la peine d'en faire tout un fromage.
Je deviens anti-conclusion au point parfois maintenant de ne même plus conclure formellement mes articles et mes interventions en séminaire. Conclure pour la beauté rhétorique, ça ne fait pas avancer la science.
Très objectivement, une conclusion peut très bien être pliée en deux phrases et cinq lignes. L'idée c'est de mettre un point final à tout ce que l'on a dit. Pas la peine d'en faire tout un fromage.
Je deviens anti-conclusion au point parfois maintenant de ne même plus conclure formellement mes articles et mes interventions en séminaire. Conclure pour la beauté rhétorique, ça ne fait pas avancer la science.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- DesolationRowEmpereur
Je suis d'accord avec ça.
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- Méthode pour l'introduction d'une explication linéaire : la position du problème
- Évaluation explication de texte/commentaire de texte - Seconde
- La méthode de l'explication linéaire
- Plan linéaire ou thématique pour explication de texte oral du Capes LM
- Méthode pour que les élèves analysent seuls un texte
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