[Programmes 2019 HG] HGGSP Premières

J'ai commencé à évoquer la puissance et je bloque sur les chiffres pour l'aspect militaire.
Je voulais évoquer le nombre de soldats dans les armées or je tombe sur des chiffres qui vont du simple au triple (Global Firepower 2019, The Military Balance 2017 (IISS)...)... j'ai plusieurs sources qui semblent fiables mais qui annoncent des résultats vraiment différents.

Pouvez-vous répondre au sondage svp ? Merci
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeRQs0C9hhUXwhqIetl0lD-5PhwSx1OQWKene91BD150Pu2Lg/viewform

Fait.
J'ai fait le Chili en 1 heure, ils avaient un DM sur l'Espagne et le Portugal. Je commence l'UE : 2-3 docs, le cours du manuel et une étude de doc faite ensemble la semaine prochaine (1h de décorticage et 1h de rédaction en classe). On ne choisira pas l'UE pour la compo de fin d'année...
Mon collègue a fait un travail de fou : l'itinéraire d'une loi pour le jalon 1 et une tâche complexe pour le 2e jalon : rédiger un tract d'un parti anti-européen, le tout en 4 heures.
Nous avons des manuels qui ne sont toujours pas arrivés, ce qui complique énormément la tâche.

@ Olympias, j'ai regardé ton travail sur l'Empire ottoman et je me demandais, comme le jalon porte sur "l’essor au déclin" quelle année de fin a été choisie? 1923 et le traité de Lausanne ou tu as évoqué la reconstruction de la Turquie pour reste dans la dynamique des puissances (car j'ai vu les docs sur le soft power turc et sur Atatürk).

Perso, je choisis 1923 pour le jalon proprement dit.
En revanche je vais parler de la Turquie mais je ne sais pas encore dans quelle partie (mon plan n'est toujours pas fait).

Oui 1923. Mais comme je leur avais parlé des ambitions du satrape Erdogan et que j'avais fait un petit focus actualité sur le PMO, j'ai rajouté cette fin liée au soft power.

Ici le thème sur les frontières
http://histoiregeographieapaulclaudel.blogspot.com/2019/11/frontieres-plan-de-travail-specialite.html

Ok merci
Au final j'ai fini je vais partir sur l'analyse de vidéo et exercices et je donnerai la partie cours en poly sinon je ne tiendrai jamais le temps. En même temps ça reste court mais j'ai parfois l'impression de plus raconter l'histoire de l'Empire ottoman que de reprendre la notion de puissance de l'intro mais après on est sur du regard historique.

Pour l'empire ottoman, je leur fais regarde le doc du dessous des cartes à la maison avec prise de notes guidée. Ensuite j'ai prévu un travail de groupe. A l'aide de leurs notes, ils vont devoir sélectionner un ensemble de 6 documents pour illustrer essor et déclin, et élaborer une chronologie simplifiée. Ils devront à chaque fois justifier leur choix.
Je fournis un corpus documentaire assez long.

En même temps c'est un peu comme le truc de terminale sur les USA. T'as beau savoir que le cours porte sur la puissance, si tu racontes pas un peu l'histoire, ils pigent rien, ils sont paumés et autant avoir pissé dans un violon du coup. Idem pour la Chine et le PMO...
Ils sont marrants les gars qui font les programmes, avant d'interroger savamment la notion de puissance, faudrait ptet voir à ce que les élèves aient des connaissances générales..

Exact surtout avec des élèves de première qui ont logiquement peu de connaissances sur l'histoire turque !

Allez, on va même dire qu'ils n'en ont aucune (et ça peut se comprendre, moi non plus je n'y connaissais que pouic en première !)

Bah du coup, on fait comme on peut! Ils n'ont aucune connaissance de la situation russe non plus. D'ailleurs, je sens mes cheveux blancs augmenter à l'idée d'expliquer Russes/russiens et la situation des nationalités en Russie.
J'ai un mal fou à expliquer objectivement ce genre de choses que je ne comprends pas moi-même.
Ca rejoint la discussion sur le Liban, où il y a des réfugiés palestiniens de 3e génération. C'est quelque chose que je n'arrive pas du tout à comprendre!

Pourquoi faudrait-il parler de la différence Russes/russiens dans ce cours ? Je n’en parle pas, j’ai oublié quelque chose ? Je n’évoque que très peu la question des nationalités...

Bah je n'ai pas encore préparé le cours, mais dans la puissance en reconstruction, on évoque bien les faiblesses internes de la puissance, non? Et donc les lieux de la puissance et les minorités... Quand j'ai bossé la Russie en géo pour l'agreg interne il y a quelques années, c'était une des problématiques majeures de la question en tout cas.
A voir du coup. Mais j'ai du mal à voir comment tu traites la puissance russe sans évoquer la question de la nationalité, ne serait-ce que pour expliquer la Crimée.

Cléopatra2 a écrit:
Ca rejoint la discussion sur le Liban, où il y a des réfugiés palestiniens de 3e génération. C'est quelque chose que je n'arrive pas du tout à comprendre!

Pour cette question, il me semble que c'est un peu semblable à la situation qu'on a au Pakistan avec les réfugiés Afghans : des camps de réfugiés qui sont ouverts depuis des dizaines d'années, avec une population jeune et ayant tendance à avoir des enfants avant 20 ans, et donc plusieurs générations qui se côtoient, avec des familles qui font parfois des aller-retour, d'ailleurs. Je ne sais pas si ça répond bien à tes interrogations.

Purée c'était l'hallu aujourd'hui avec mon groupe de spé pourri. J'ai dû les mettre en copie de cours projeté... Jamais vu ça à ce niveau...

Shajar a écrit:

Cléopatra2 a écrit:
Ca rejoint la discussion sur le Liban, où il y a des réfugiés palestiniens de 3e génération. C'est quelque chose que je n'arrive pas du tout à comprendre!

Pour cette question, il me semble que c'est un peu semblable à la situation qu'on a au Pakistan avec les réfugiés Afghans : des camps de réfugiés qui sont ouverts depuis des dizaines d'années, avec une population jeune et ayant tendance à avoir des enfants avant 20 ans, et donc plusieurs générations qui se côtoient, avec des familles qui font parfois des aller-retour, d'ailleurs. Je ne sais pas si ça répond bien à tes interrogations.

En fait, je me demande toujours comment on peut ne pas du tout être intégré au pays dans lequel on vit pendant des dizaines d'années. Du côté des accueillants et des accueillis je trouve ça ahurissant, mais c'est mon côté français. Autant vous dire que je galère quand je fais de l'histoire contemporaine européenne

Elaïna a écrit:Purée c'était l'hallu aujourd'hui avec mon groupe de spé pourri. J'ai dû les mettre en copie de cours projeté... Jamais vu ça à ce niveau...

Ca m'étonne pas.

Cléopatra2 a écrit:

Shajar a écrit:

Cléopatra2 a écrit:
Ca rejoint la discussion sur le Liban, où il y a des réfugiés palestiniens de 3e génération. C'est quelque chose que je n'arrive pas du tout à comprendre!

Pour cette question, il me semble que c'est un peu semblable à la situation qu'on a au Pakistan avec les réfugiés Afghans : des camps de réfugiés qui sont ouverts depuis des dizaines d'années, avec une population jeune et ayant tendance à avoir des enfants avant 20 ans, et donc plusieurs générations qui se côtoient, avec des familles qui font parfois des aller-retour, d'ailleurs. Je ne sais pas si ça répond bien à tes interrogations.

En fait, je me demande toujours comment on peut ne pas du tout être intégré au pays dans lequel on vit pendant des dizaines d'années. Du côté des accueillants et des accueillis je trouve ça ahurissant, mais c'est mon côté français. Autant vous dire que je galère quand je fais de l'histoire contemporaine européenne

J'ai souvenir d'un cours très intéressant sur les réfugiés protestants en Suisse et dans le monde germanique après la révocation de l'édit de Nantes. Le professeur nous avait expliqué qu'il y a souvent dans le parcours de ces familles une très longue période où elles pensent rentrer dans leur foyer d'origine, et où elles restent donc dans des relations intracommunautaires, avec peu d'interactions avec la population locale, préservation de la langue et de coutumes propres, etc. Puis tout à coup, à des moments variés selon les individus qui ne rentrent pas, se passe un basculement, une sorte de deuil de la vie antérieure et d'acceptation d'un nouveau statut ; mais celui-ci est rarement effectué par la première génération.
J'ai l'impression que c'est un peu le même schéma à l'oeuvre dans ces camps moyen orientaux, d'autant que les liens ne sont pas autant coupés avec le pays d'origine. Au Pakistan, les jeunes hommes repartent souvent en Afghanistan, reviennent quand la situation dégénère, la notion de frontière est très floue, mais l'identité communautaire au contraire très forte. Je connais moins bien la situation au Liban/Palestine, mais j'imagine que c'est un peu la même chose, d'autant que ces camps, gérés par des instances internationales, restent des territoires qui ne sont pas intégrés. Par exemple, au Pakistan, on dit ainsi qu'il existe trois systèmes scolaires : écoles privées, écoles publiques, écoles des camps de réfugiés (gérées par l'UNESCO si mes souvenirs sont bons).

Oui, mais c'est une situation qui existe ailleurs et qui ne concerne pas que les réfugiés. Et d'ailleurs, la 2e ou 3e génération de réfugiés ne devrait pas avoir ce réflexe identitaire et pourtant si (j'entends bien que la "faute" vient aussi du pays d'accueil).
Don que penser des Sudètes, de la Yougoslavie avant la guerre, des Russes ukrainiens? Ou même, des communautés allemandes dans les Etats baltes? Ces personnes vivent dans un même pays que d'autres depuis parfois des centaines d'années mais ne se mélangent pas (ou à la marge). Mon cerveau refuse de l'envisager en fait, je ne le comprends pas du tout.

Elaïna a écrit:Purée c'était l'hallu aujourd'hui avec mon groupe de spé pourri. J'ai dû les mettre en copie de cours projeté... Jamais vu ça à ce niveau...

Oh bon sang...ça devait être chaud!

Niveau de mes élèves : une élève m'envoie un mail pour me demander des précisions sur le DM. DM sur les vidéos du dessous des cartes, prise de notes.
Je leur ai marqué : "j'évalue le temps de travail à tant de temps pour le visionnage et tant de temps pour la mise en forme et l'apprentissage des notes", en précisant que la mise en forme n'était pas obligatoire.
Donc mon élève m'envoie cela : Je je n'ai pas compris la partie de la consigne lorsque vous dites que vous allez évaluer le temps de travail et qu'ensuite il faut faire une mise en forme.
Bien sûr j'ai bien écrit mise en forme des notes, et je leur ai expliqué les consignes à l'oral... Franchement je sature. Comment va-t-elle pouvoir comprendre les vidéos?

Cléopatra2 a écrit:Niveau de mes élèves : une élève m'envoie un mail pour me demander des précisions sur le DM. DM sur les vidéos du dessous des cartes, prise de notes.
Je leur ai marqué : "j'évalue le temps de travail à tant de temps pour le visionnage et tant de temps pour la mise en forme et l'apprentissage des notes", en précisant que la mise en forme n'était pas obligatoire.
Donc mon élève m'envoie cela : Je je n'ai pas compris la partie de la consigne lorsque vous dites que vous allez évaluer le temps de travail et qu'ensuite il faut faire une mise en forme.
Bien sûr j'ai bien écrit mise en forme des notes, et je leur ai expliqué les consignes à l'oral... Franchement je sature. Comment va-t-elle pouvoir comprendre les vidéos?

Mais elle est bête ou quoi?

Salut à toutes et à tous,

J'ai également un groupe de spé "pourri". Ils sont 33 et beaucoup n'ont pas de culture générale ne sachant pas la différence entre la RDA et la RFA (acquis du collège normalement). Beaucoup ont pris la spé car ils pensaient qu'ils pourraient tenir des discussions de café de comptoir et refaire le monde à leur sauce (nourri d'une excellente culture de la télé-réalité). J'ai un groupe d'élèves d'origine maghrébine (je précise au passage que je suis aussi d'origine maghrébine afin d'éviter les accusations de racisme) qui voudrait parler systématiquement du problème israélo-palestinien (une véritable obsession chez eux avec un discours tronqué repris de l'entourage familial) ou des musulmans morts dans le monde (Rohyngias, Ouïghours...). Bref, je ne prends aucun plaisir à enseigner cette spé malgré mes tentatives de dynamiser ce groupe en proposant des travaux (de groupe) variés, des exposés à présenter à l'oral ou sous forme d'audios.

Olympias a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Niveau de mes élèves : une élève m'envoie un mail pour me demander des précisions sur le DM. DM sur les vidéos du dessous des cartes, prise de notes.
Je leur ai marqué : "j'évalue le temps de travail à tant de temps pour le visionnage et tant de temps pour la mise en forme et l'apprentissage des notes", en précisant que la mise en forme n'était pas obligatoire.
Donc mon élève m'envoie cela : Je je n'ai pas compris la partie de la consigne lorsque vous dites que vous allez évaluer le temps de travail et qu'ensuite il faut faire une mise en forme.
Bien sûr j'ai bien écrit mise en forme des notes, et je leur ai expliqué les consignes à l'oral... Franchement je sature. Comment va-t-elle pouvoir comprendre les vidéos?

Mais elle est bête ou quoi?

C'est pas la pire... J'ai prévu 1h30 pour l'intro du thème des puissances, je ne suis pas sûre que ça tienne! Quant au travail sur les Ottomans, si la consigne de visionnage est déjà un problème, mon activité va tomber à l'eau.

Saladin04 a écrit:Salut à toutes et à tous,

J'ai également un groupe de spé "pourri". Ils sont 33 et beaucoup n'ont pas de culture générale ne sachant pas la différence entre la RDA et la RFA (acquis du collège normalement). Beaucoup ont pris la spé car ils pensaient qu'ils pourraient tenir des discussions de café de comptoir et refaire le monde à leur sauce (nourri d'une excellente culture de la télé-réalité). J'ai un groupe d'élèves d'origine maghrébine (je précise au passage que je suis aussi d'origine maghrébine afin d'éviter les accusations de racisme) qui voudrait parler systématiquement du problème israélo-palestinien (une véritable obsession chez eux avec un discours tronqué repris de l'entourage familial) ou des musulmans morts dans le monde (Rohyngias, Ouïghours...). Bref, je ne prends aucun plaisir à enseigner cette spé malgré mes tentatives de dynamiser ce groupe en proposant des travaux (de groupe) variés, des exposés à présenter à l'oral ou sous forme d'audios.

Fais les travailler sur les Ottomans. Ça va les instruire.