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- IphigénieProphète
Cette histoire de « fautes » et de bienveillance ça date: c’était la pointe de la modernité en 1978 ....vous savez, l’époque où on a prôné les dictées à trou, la notation positive ciblée, la grammaire qui fait sens par les textes et l’apprentissage de la lecture hors de la classe, par exemple en lisant des étiquettes....avec le recul, on a raison de persister: on n’a pas dû en faire assez pour mesurer l’efficacité.
Mais sinon faute me paraît légitime en orthographe puisque la forme écrite est fausse.
En calcul, il peut y avoir un raisonnement juste mais un calcul erroné: c’est plus complexe .
Dans un exercice d’accords de participes il me semble que je dirais : ici tu as fais une erreur. Si c’est pour écrire « ortografe » il me semble que je dirais: là il y a une faute.
Sinon le questionnaire a un problème: il ne peut s’adresser qu’aux convaincus de la bienveillance au sens espé, les autres étant absurdement rejetés dans la malveillance ou la méconnaissance des difficultés: du coup on n’interroge jamais le sens du mot par rapport à l’éducation de l’élève: on n’interroge que son « bien être » instantané , comme si c'était là la fonction de l’e ole: qui va dire » non ma relation n’est pas bienveillante » ou encore » je suis bienveillant mais ça ne sert à rien pour les élèves »?0n est sûr de 100% de « la bienveillance est très positive », cqfd.
PS: je m'aperçois que mon intervention peut sembler manquer de bienveillance à l'égard de la jeune étudiante qui a posté le questionnaire: j'ajoute donc que c'est sans doute ce qu'on leur demande de faire, ce qu'on attend dans les sciences de l'éduc, et ce qu'elle doit faire pour avoir son examen, ce en quoi je serais tout à fait incapable de l'aider pour ma part;mais cette échéance passée, qu'il faut peut-être prendre conscience du degré d'idéologie que cela comporte- les sciences de l'éduc étant aujourd'hui plus proches de la foi que de la science, ce qui cause bien des ravages dans notre système qui n'a pas besoin de ce cheval de Troie...
Mais sinon faute me paraît légitime en orthographe puisque la forme écrite est fausse.
En calcul, il peut y avoir un raisonnement juste mais un calcul erroné: c’est plus complexe .
Dans un exercice d’accords de participes il me semble que je dirais : ici tu as fais une erreur. Si c’est pour écrire « ortografe » il me semble que je dirais: là il y a une faute.
Sinon le questionnaire a un problème: il ne peut s’adresser qu’aux convaincus de la bienveillance au sens espé, les autres étant absurdement rejetés dans la malveillance ou la méconnaissance des difficultés: du coup on n’interroge jamais le sens du mot par rapport à l’éducation de l’élève: on n’interroge que son « bien être » instantané , comme si c'était là la fonction de l’e ole: qui va dire » non ma relation n’est pas bienveillante » ou encore » je suis bienveillant mais ça ne sert à rien pour les élèves »?0n est sûr de 100% de « la bienveillance est très positive », cqfd.
PS: je m'aperçois que mon intervention peut sembler manquer de bienveillance à l'égard de la jeune étudiante qui a posté le questionnaire: j'ajoute donc que c'est sans doute ce qu'on leur demande de faire, ce qu'on attend dans les sciences de l'éduc, et ce qu'elle doit faire pour avoir son examen, ce en quoi je serais tout à fait incapable de l'aider pour ma part;mais cette échéance passée, qu'il faut peut-être prendre conscience du degré d'idéologie que cela comporte- les sciences de l'éduc étant aujourd'hui plus proches de la foi que de la science, ce qui cause bien des ravages dans notre système qui n'a pas besoin de ce cheval de Troie...
- IphigénieProphète
LouisBarthas a écrit:zigmag17 a écrit:
Sur le fond, la distinction "faute"/"erreur" n'est pas très grave. Ce qui l'est, c'est que cette volonté de modifier le langage participe d'un état d'esprit général qui voudrait faire croire à l'élève qu'il a bien raison de refuser les contraintes, et que son professeur est là pour lui faire violence toute la journée car par principe il est malveillant.
Peut-être même que dans un futur proche il va falloir modifier l'expression "règles de grammaire" car "règles" c'est trop violent pour l'élève? "Possibilités de grammaire" ça passerait mieux?
Dans le "droit à l'erreur", il y aussi l'idée que la relation maître-élève puisse être régie par le seul droit - ce qui, comme je l'ai indiqué plus haut, est le signe d'une conception libérale des relations entre les êtres humains. Ça ne m'est jamais arrivé, mais à un élève qui revendiquerait le "droit" de se tromper, je rétorquerais : « Tu n'as pas honte ? »
En fait c'est bien cela le résultat: ce n'était pas le mot faute qui créait la honte mais le fait d'en faire une. On a réussi à décomplexer les élèves vis à vis de l'orthographe, pas à écrire mieux. Bref on est dans le mieux-être :lol:
Ils ne font plus de fautes: mais qu'est-ce qu'ils font comme erreurs sans importance!
- Spoiler:
- J'ai déjà () raconté comment mes BTS avaient envoyé à tout le département (député, maire etc) une invitation à une fête pour célébrer les dix ou vingt ans de la filière, dans mon lycée, truffée de fautes: quand je leur ai dit, avec désolation: "Vous auriez pu au moins me demander de vous relire!", ils m'ont répondu "Oh oui, mais on n'a pas eu le temps, c'étaient les vacances, avec tout le travail qu'on a fait, ça, c'est pas bien grave".
("Ben si, c'est votre image que vous avez définitivement foirée")...(et mon boulot:lol: )
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