- AiônNiveau 8
La barricade n'a que deux côtés, mon cher. C'est un point de logique qui s'applique dans toute condition matérielle
- RogerMartinBon génie
Oui, enfin si quelqu'un fait grève et reste chez soi, le risque de tabassage par qui que ce soit, un jour d'épreuve de bac, reste limité. Les personnels du rectorat ne sont pas encore organisés en équipes de voltigeurs.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
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Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- CasparProphète
Le tabassage de profs grévistes me semble fort peu vraisemblable mais je suis un grand optimiste.
- RendashBon génie
Caspar a écrit:Le tabassage de profs grévistes me semble fort peu vraisemblable mais je suis un grand optimiste.
Attention, c'est une espèce dangereuse que le lycéen enragé ou le parent de lycéen enragé
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CasparProphète
Je pense que la grève sera très peu suivie dans mon établissement..
- RogerMartinBon génie
Rendash a écrit:Caspar a écrit:Le tabassage de profs grévistes me semble fort peu vraisemblable mais je suis un grand optimiste.
Attention, c'est une espèce dangereuse que le lycéen enragé ou le parent de lycéen enragé
Mordent-ils, au moins ?
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- RendashBon génie
RogerMartin a écrit:Rendash a écrit:Caspar a écrit:Le tabassage de profs grévistes me semble fort peu vraisemblable mais je suis un grand optimiste.
Attention, c'est une espèce dangereuse que le lycéen enragé ou le parent de lycéen enragé
Mordent-ils, au moins ?
Ils font pis, askondi : ils tabassent
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JennyMédiateur
Kilmeny a écrit:ysabel a écrit:L'après-midi c'est l'EAF pas la philo.Jenny a écrit:pogonophile a écrit:- un gréviste n'est pas censé rentrer dans l'établissement, ça s'appelle alors une occupation ; si je suis gréviste, je ne travaille pas, donc je ne suis plus couvert si je vais sur mon lieu de travail
- la grève d'une heure ou d'une demie journée n'existe pas : c'est la journée complète ou rien, et faire grève une heure, c'est perdre un trentième.
Merci.
En collège, mais convoquée à la surveillance de philo, je n'assure donc pas mes cours de collège l'après-midi (ni le conseil de classe le soir) ? Vu que c'est "une grève de la surveillance", ça m'embrouille un peu.
Je pense que la collègue veut dire qu'elle est convoquée le matin en philo, qu'elle fera grève des surveillances le matin mais elle s'interroge sur la légalité de sa grève l'après-midi, puisqu'elle a cours en collège et que la grève ne concerne que les surveillances.
C’est effectivement ça.
Pseudo-intello :
- AiônNiveau 8
Et Blanquer qui nous augmente, c'est à n'y plus rien comprendre...
- JennyMédiateur
Le topic musique, c’est là : https://www.neoprofs.org/t114330-musique-qu-ecoutez-vous-en-ce-moment?
- User20159Esprit éclairé
C'est si stupide que je ne cite pas le nom de l'auteur par charité. Au plan réel, tu vas te faire haïr par une horde de lycéens déchaînés qui vont te tabasser. Au plan juridique, les arguments de Pogonophile sont valides. Au plan stratégique c'est contradictoire, si on prétend négocier quoi que ce soit on garde le flingue à la ceinture, on ne tire pas, encore moins le premier, encore moins dans sa propre tête. Au plan moral c'est une éthique de gangster (je veux bien que tu t'en fiches par léninisme ou autre, mais alors on en revient au plan stratégique, puis juridique, puis réel, et c'est encore perdant). Je pensais ça quand j'avais douze ans, parce que j'étais fan de Renaud... Je compatis avec Charlotte Girard, les dingues c'est pas facile tous les jours de se les coltiner. Et diviser (mal) son propre camp finit généralement de cette manière. Contrairement à ce qu'affirme la charte d'Amiens le jeu de go ne se joue pas en 9x9 mais en 19x19. Et Malatesta l'avait compris au début du siècle dernier. Comprenne qui voudra, ou qui pourra.
La lutte des classes, ça n'est pas le populisme. Pourquoi tu crois que Marx a écrit le Capital ? Il pouvait aussi bien aller faire de l'agit-prop. Bon enfin, j'imagine que tu l'as jamais lu mais qu'il y a longtemps que t'as pigé...
Moi aussi je vais éviter de citer le troll, briseur de grève qui agite ce fil depuis trop longtemps.
On a compris que tu étais contre la grève des examens, alors franchement va donc troller ailleurs...
- User20159Esprit éclairé
La barricade n'a que deux côtés, mon cher. C'est un point de logique qui s'applique dans toute condition matérielle
Pour une fois que tu dis une chose intelligente....
Mais il me semble que là, tu n'est pas du bon côté.
- henrietteMédiateur
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- RendashBon génie
Dites, vous n'allez pas à nouveau devenir scatologiques, quand même
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RogerMartinBon génie
Faillir devenir gréviste ?
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
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User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User20159Esprit éclairé
- henrietteMédiateur
Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.Rendash a écrit:Dites, vous n'allez pas à nouveau devenir scatologiques, quand même
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- RendashBon génie
henriette a écrit:Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.Rendash a écrit:Dites, vous n'allez pas à nouveau devenir scatologiques, quand même
Va, et ne pèche plus.
Heureusement que je t'ai sincèrement aidée à t'amener à clarifier tes vues, pour le bien de notre lutte commune
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- henrietteMédiateur
Je t'en serai éternellement reconnaissante. Tu fais toi aussi partie d'une cellule à la dialectique crypto-trotskyste pour avoir un esprit aussi supérieurement pénétrant (en tout bien tout honneur, hein !) ?Rendash a écrit:henriette a écrit:Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.Rendash a écrit:Dites, vous n'allez pas à nouveau devenir scatologiques, quand même
Va, et ne pèche plus.
Heureusement que je t'ai sincèrement aidée à t'amener à clarifier tes vues, pour le bien de notre lutte commune
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- F.LemoineÉrudit
Aiôn a écrit: Ils vont nous tabasser.
Peut-être, mais cela n'a aucune espèce d'importance, n'est-ce pas ? En tout cas, je l'espère pour vous. Et je ne suis pas ironique.
De toute façon, je n'y crois absolument pas. Des images de profs tabassés, ce serait une aubaine.
PS : il n'y a pas de barricade dans mon esprit. C'est trop simpliste (populiste ? ).
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- KimberliteExpert
Truc qui se faisait dans mon lycée bourgeois de province (on appelait ça la décale)... franchement, je ne vois pas en quoi ça permet d'argumenter sur quoi que ce soit. Personne n'aurait lynché de prof (mais la proviseur du lycée s'est bien pris des œufs sur sa belle veste, hé hé...).Aiôn a écrit:Mes élèves sont hyper-sympas, mais on a quand même une tradition locale où ils te balancent des oeufs dans la gueule chaque année. Faire l'union des prolétaires et des paysans contre les intellectuels c'est du pain-béni politique pour la droite chez moi.
K.
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- Spoiler:
- AiônNiveau 8
F.Lemoine a écrit:Des images de profs tabassés, ce serait une aubaine.
Pour qui ? C'est une image qui a deux côtés, parce qu'elle est elle-même la barricade. Vous mettez le doigt sur le noyau fantasmatique de toute cette affaire. Et vous vous tenez parfaitement dans l'aiôn à mon avis. Le psychodrame est un excellent remède à toutes sortes de névroses, mais il coûte cher. Parfois on paie, parfois on est payé. Et on y joue par définition la comédie.
- DesolationRowEmpereur
Faillir être tabassé.
- Anton.ONiveau 2
Ce fil de discussion est terrifiant, mais tellement long que – heureusement – on renonce à s’imposer de tout lire.
Je ne suis pas fonctionnaire, je ne l’ai jamais été, et je suis venu à l’enseignement tardivement, comme « agent contractuel » dans l’enseignement privé. Ce qui explique sans doute mon effarement devant l’étalage cynique, épouvantable, de tant de mauvaise volonté et de mauvaise foi face à la réforme du baccalauréat.
Quelques précisions sur le droit de grève. C’est un droit constitutionnel, cela est parfaitement exact, mais le préambule de la Constitution de 1946, qui forme une partie intégrante de notre constitution actuelle, précise dans son article 7 que « le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. »
Cet article fonde les possibilités de réquisitions dans les cas d’urgence.
Sur le fond, le droit de grève et un pouvoir de lutte collective accordé aux travailleurs salariés, leur permettant de se grouper et de cesser la production, mettant ainsi le capitaliste qui les emploie dans une position financière difficile, ses clients ayant toujours la possiblité de s’adresser à des entreprises concurrentes. Le droit de grève ne se comprend que dans un environnement de concurrentiel.
Pour les services publics, les actions menées – par exemple à la SNCF, modèle de monopole étatique inefficace et terriblement coûteux pour la collectivité – ne sauraient mettre aucun capitaliste dans une situation difficile (il n’y en a pas !) Le blocage des services publics s’attaque aux seuls citoyens, dans la poche desquels on finira toujours par prendre ce qui est nécessaire à la survie et au développement des services monopolistiques. Je pense que le mot « grève » n’est pas approprié dans ce cas, il existe par contre dans notre code pénal un terme qui décrit exactement la situation « l’extorsion en bande organisée ».
De nombreux pays fort démocratiques, dont l’Allemagne, interdisent la « grève » aux agents publics, ce qui est une contrepartie logique de l’emploi à vie et des promotions à l’ancienneté et une reconnaissance de la primauté de l'intérêt général.
Mais bon, je n’ai malheureusement pas la possiblité d’empêcher l’appropriation des services « publics » par leurs agents et des actions de blocage qui n’obéissent à aucune justice mais à une violence aveugle. Cela se fera, nécessairement, par la disparition progressive de grands monopoles d’État parfaitement inutiles dès lors que de véritables entreprises peuvent prendre le relais pour le plus grand bien des citoyens.
Pour l’enseignement, la situation est assez compliquée, mais on doit constater qu’il n’existe pour les familles qu’un choix assez limité, la place de l’enseignement privé sous contrat étant soigneusement limitée, année après année, par un pilotage très restrictif du nombre de postes d’enseignants. La volonté des familles ? Les souhaits des parents de confier leurs enfants à un système plus juste et plus efficace relevant du secteur privé ? Mais on ne va pas s’arrêter à de tels détails ! Ne rêvons pas !
Alors donc, les parents ont un choix très limité et doivent bien souvent recourir au monopole de l’éducation nationale faute d'autres possibilités.
Oui, le ministère peut et doit réquisitionner les agents nécessaires au bon fonctionnement du baccalauréat. Il peut aussi, si des perturbations interdisent de valider les diplôme de certains candidats, donner aux parents les moyens d’obtenir en justice l’indemnisation – par les responsable de l’annulation d'épreuves – du coût de l’année d’étude supplémentaire imposé illégalement aux familles.
Bon, je le sais, cela ressemble un peu à un rêve éveillé, mais sur le fond, quiconque refuse de corriger en attribuant systématiquement la note 20 (par exemple) ou refuse d’accomplir toute tâche de surveillance alors qu’il est réquisitionné, devrait faire face au dommage énorme qu'il cause aux familles. Personne ne comprendrait, en tout cas, que de tels comportements restent sans sanctions.
Je ne suis pas fonctionnaire, je ne l’ai jamais été, et je suis venu à l’enseignement tardivement, comme « agent contractuel » dans l’enseignement privé. Ce qui explique sans doute mon effarement devant l’étalage cynique, épouvantable, de tant de mauvaise volonté et de mauvaise foi face à la réforme du baccalauréat.
Quelques précisions sur le droit de grève. C’est un droit constitutionnel, cela est parfaitement exact, mais le préambule de la Constitution de 1946, qui forme une partie intégrante de notre constitution actuelle, précise dans son article 7 que « le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. »
Cet article fonde les possibilités de réquisitions dans les cas d’urgence.
Sur le fond, le droit de grève et un pouvoir de lutte collective accordé aux travailleurs salariés, leur permettant de se grouper et de cesser la production, mettant ainsi le capitaliste qui les emploie dans une position financière difficile, ses clients ayant toujours la possiblité de s’adresser à des entreprises concurrentes. Le droit de grève ne se comprend que dans un environnement de concurrentiel.
Pour les services publics, les actions menées – par exemple à la SNCF, modèle de monopole étatique inefficace et terriblement coûteux pour la collectivité – ne sauraient mettre aucun capitaliste dans une situation difficile (il n’y en a pas !) Le blocage des services publics s’attaque aux seuls citoyens, dans la poche desquels on finira toujours par prendre ce qui est nécessaire à la survie et au développement des services monopolistiques. Je pense que le mot « grève » n’est pas approprié dans ce cas, il existe par contre dans notre code pénal un terme qui décrit exactement la situation « l’extorsion en bande organisée ».
De nombreux pays fort démocratiques, dont l’Allemagne, interdisent la « grève » aux agents publics, ce qui est une contrepartie logique de l’emploi à vie et des promotions à l’ancienneté et une reconnaissance de la primauté de l'intérêt général.
Mais bon, je n’ai malheureusement pas la possiblité d’empêcher l’appropriation des services « publics » par leurs agents et des actions de blocage qui n’obéissent à aucune justice mais à une violence aveugle. Cela se fera, nécessairement, par la disparition progressive de grands monopoles d’État parfaitement inutiles dès lors que de véritables entreprises peuvent prendre le relais pour le plus grand bien des citoyens.
Pour l’enseignement, la situation est assez compliquée, mais on doit constater qu’il n’existe pour les familles qu’un choix assez limité, la place de l’enseignement privé sous contrat étant soigneusement limitée, année après année, par un pilotage très restrictif du nombre de postes d’enseignants. La volonté des familles ? Les souhaits des parents de confier leurs enfants à un système plus juste et plus efficace relevant du secteur privé ? Mais on ne va pas s’arrêter à de tels détails ! Ne rêvons pas !
Alors donc, les parents ont un choix très limité et doivent bien souvent recourir au monopole de l’éducation nationale faute d'autres possibilités.
Oui, le ministère peut et doit réquisitionner les agents nécessaires au bon fonctionnement du baccalauréat. Il peut aussi, si des perturbations interdisent de valider les diplôme de certains candidats, donner aux parents les moyens d’obtenir en justice l’indemnisation – par les responsable de l’annulation d'épreuves – du coût de l’année d’étude supplémentaire imposé illégalement aux familles.
Bon, je le sais, cela ressemble un peu à un rêve éveillé, mais sur le fond, quiconque refuse de corriger en attribuant systématiquement la note 20 (par exemple) ou refuse d’accomplir toute tâche de surveillance alors qu’il est réquisitionné, devrait faire face au dommage énorme qu'il cause aux familles. Personne ne comprendrait, en tout cas, que de tels comportements restent sans sanctions.
- MathadorEmpereur
British Rail c'est tellement mieux…Anton.O a écrit:Pour les services publics, les actions menées – par exemple à la SNCF, modèle de monopole étatique inefficace et terriblement coûteux pour la collectivité – ne sauraient mettre aucun capitaliste dans une situation difficile (il n’y en a pas !)
La subvention étatique au ferroviaire est justifiée dès que l'on considère que les transports font partie du service rendu par l'État à ses citoyens, ce qui est le cas dans tous les pays un minimum développés dans la mesure où ils entretiennent les routes.
L'extorsion en bande organisée ce sont les gouvernements qui s'en rendent coupables en bradant les monopoles publics (sociétés autoroutières, Aéroports de Paris, etc.).Anton.O a écrit:Le blocage des services publics s’attaque aux seuls citoyens, dans la poche desquels on finira toujours par prendre ce qui est nécessaire à la survie et au développement des services monopolistiques. Je pense que le mot « grève » n’est pas approprié dans ce cas, il existe par contre dans notre code pénal un terme qui décrit exactement la situation « l’extorsion en bande organisée ».
Et ainsi s'en mettre plein les poches en entrant dans des domaines où la concurrence libre et non faussée est impossible, quoi que puissent en dire les idéologues de Bruxelles.Anton.O a écrit:Cela se fera, nécessairement, par la disparition progressive de grands monopoles d’État parfaitement inutiles dès lors que de véritables entreprises peuvent prendre le relais pour le plus grand bien des citoyens.
Le « privé » sous contrat n'est pas réellement privé, c'est une cooptation des religieux dans le système de l'instruction publique.Anton.O a écrit:Pour l’enseignement, la situation est assez compliquée, mais on doit constater qu’il n’existe pour les familles qu’un choix assez limité, la place de l’enseignement privé sous contrat étant soigneusement limitée, année après année, par un pilotage très restrictif du nombre de postes d’enseignants. La volonté des familles ? Les souhaits des parents de confier leurs enfants à un système plus juste et plus efficace relevant du secteur privé ? Mais on ne va pas s’arrêter à de tels détails ! Ne rêvons pas !
Alors donc, les parents ont un choix très limité et doivent bien souvent recourir au monopole de l’éducation nationale faute d'autres possibilités.
Dans ce cas, la majorité des parents d'élèves scolarisés ces dernières décennies devraient être indemnisés en raison de la braderie généralisée des diplômes qui s'opère depuis au moins 1989 et qui oblige à faire des études plus longues qu'avant pour une valeur équivalente en termes d'insertion professionnelle.Anton.O a écrit:Oui, le ministère peut et doit réquisitionner les agents nécessaires au bon fonctionnement du baccalauréat. Il peut aussi, si des perturbations interdisent de valider les diplôme de certains candidats, donner aux parents les moyens d’obtenir en justice l’indemnisation – par les responsable de l’annulation d'épreuves – du coût de l’année d’étude supplémentaire imposé illégalement aux familles.
Bon, je le sais, cela ressemble un peu à un rêve éveillé, mais sur le fond, quiconque refuse de corriger en attribuant systématiquement la note 20 (par exemple) ou refuse d’accomplir toute tâche de surveillance alors qu’il est réquisitionné, devrait faire face au dommage énorme qu'il cause aux familles. Personne ne comprendrait, en tout cas, que de tels comportements restent sans sanctions.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User20159Esprit éclairé
Anton.O a écrit: « le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. »
Cet article fonde les possibilités de réquisitions dans les cas d’urgence.
Certes, mais il est heureux que dans l'histoire, les luttes sociales n'aient pas toujours respecté le "droit" de l'époque, droit souvent au service du capital et de ses serviteurs. Sinon nos acquis...
Anton.O a écrit:Pour les services publics, les actions menées – par exemple à la SNCF, modèle de monopole étatique inefficace et terriblement coûteux pour la collectivité – ne sauraient mettre aucun capitaliste dans une situation difficile (il n’y en a pas !) Le blocage des services publics s’attaque aux seuls citoyens, dans la poche desquels on finira toujours par prendre ce qui est nécessaire à la survie et au développement des services monopolistiques. Je pense que le mot « grève » n’est pas approprié dans ce cas, il existe par contre dans notre code pénal un terme qui décrit exactement la situation « l’extorsion en bande organisée ».
Prendre la SNCF en exemple et traiter certains d'entre nous de gangsters est tout à fait révélateur. La casse que vous avez organisé à la SNCF et celle que vous êtes en train d'organiser dans l'hôpital public et dans le service public d'éducation, en prenant le "citoyen" à témoin est tout à fait insupportable. Au fait les agents publics sont aussi des "citoyens" pour mémoire... N'en jetez plus ! LREM est sur néoprofs...
Anton.O a écrit:De nombreux pays fort démocratiques, dont l’Allemagne, interdisent la « grève » aux agents publics, ce qui est une contrepartie logique de l’emploi à vie et des promotions à l’ancienneté et une reconnaissance de la primauté de l'intérêt général.
La France a longtemps interdit la grève aux fonctionnaires, ces derniers ont acquis ce droit. Quant à certaines démocraties, tout le monde sait comment elles peuvent tourner, n'est ce pas genosse ?
Anton.O a écrit:Oui, le ministère peut et doit réquisitionner les agents nécessaires au bon fonctionnement du baccalauréat. Il peut aussi, si des perturbations interdisent de valider les diplôme de certains candidats, donner aux parents les moyens d’obtenir en justice l’indemnisation – par les responsable de l’annulation d'épreuves – du coût de l’année d’étude supplémentaire imposé illégalement aux familles.
Bon, je le sais, cela ressemble un peu à un rêve éveillé, mais sur le fond, quiconque refuse de corriger en attribuant systématiquement la note 20 (par exemple) ou refuse d’accomplir toute tâche de surveillance alors qu’il est réquisitionné, devrait faire face au dommage énorme qu'il cause aux familles. Personne ne comprendrait, en tout cas, que de tels comportements restent sans sanctions.
En fait non seulement t'es prof dans le privé, mais tu viens menacer tes collègues du public à demi-mots dans ce post...
C'est affligeant.
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