- User17095Érudit
Je comprends plutôt le passage que tu cites comme une reprise pendant un préavis de plusieurs jours : si je suis gréviste le premier jour correspondant à un préavis de trois, je suis libre de reprendre le deuxième, et d'être à nouveau gréviste le troisième.
En cours de journée ce serait incompréhensible... sauf à vouloir empêcher le fonctionnement du service, ce qui n'est pas la même chose que le droit de grève individuel.
Dans tous les cas on touche à la marge du droit, de l'esprit et de la lettre.
En cours de journée ce serait incompréhensible... sauf à vouloir empêcher le fonctionnement du service, ce qui n'est pas la même chose que le droit de grève individuel.
Dans tous les cas on touche à la marge du droit, de l'esprit et de la lettre.
- MatheodHabitué du forum
Voir deuxième citation.
- User17095Érudit
Et donc ?
Ceci justifie que faire grève une heure équivaut à faire grève une journée. Je n'ai pas dit le contraire.
Ce que je dis, c'est que faire grève à la dernière minute après s'être installé dans la salle pour surveiller, juste au moment du début de l'épreuve ou tant qu'à y être en plein milieu, ça me semble aller au delà du sens du texte, et peut être perçu comme un abandon de poste ou une entrave au service.
Je dis bien "ça me semble" parce qu'il y a une part d'interprétation.
Il me semblerait pour le moins hasardeux d'affirmer que cette simple formulation protège individuellement et permet de planter l'épreuve sans risque pour ses fesses.
Après, chacun fera bien ce qu'il voudra.
Ceci justifie que faire grève une heure équivaut à faire grève une journée. Je n'ai pas dit le contraire.
Ce que je dis, c'est que faire grève à la dernière minute après s'être installé dans la salle pour surveiller, juste au moment du début de l'épreuve ou tant qu'à y être en plein milieu, ça me semble aller au delà du sens du texte, et peut être perçu comme un abandon de poste ou une entrave au service.
Je dis bien "ça me semble" parce qu'il y a une part d'interprétation.
Il me semblerait pour le moins hasardeux d'affirmer que cette simple formulation protège individuellement et permet de planter l'épreuve sans risque pour ses fesses.
Après, chacun fera bien ce qu'il voudra.
- nightowlNiveau 7
pogonophile a écrit:Et donc ?
Ceci justifie que faire grève une heure équivaut à faire grève une journée. Je n'ai pas dit le contraire.
Ce que je dis, c'est que faire grève à la dernière minute après s'être installé dans la salle pour surveiller, juste au moment du début de l'épreuve ou tant qu'à y être en plein milieu, ça me semble aller au delà du sens du texte, et peut être perçu comme un abandon de poste ou une entrave au service.
Je dis bien "ça me semble" parce qu'il y a une part d'interprétation.
Il me semblerait pour le moins hasardeux d'affirmer que cette simple formulation protège individuellement et permet de planter l'épreuve sans risque pour ses fesses.
Après, chacun fera bien ce qu'il voudra.
C'est même la définition de la grève du zèle, voire perlée si on le fait à plusieurs en alternance. Et là c'est rigoureusement interdit par les textes.
Sans parler des ennuis avec le chef. Il y en a des biens ou juste correct à qui personnellement je n'ai pas envie de faire ce genre de crasse. Bon j'avoue, pas cette année.
- AiônNiveau 8
Si certains pensent que c'est une arme désuète, ils se trompent : c'est la seule chose qui fonctionne.
Piquet de grève = paralysie.
On ne négocie qu'avec le flingue à la ceinture.
Ça marche dans le syndicalisme étudiant, parce que ceux qui décident ou non de te réprimer sont des profs, mais pas au lycée.
C'est si stupide que je ne cite pas le nom de l'auteur par charité. Au plan réel, tu vas te faire haïr par une horde de lycéens déchaînés qui vont te tabasser. Au plan juridique, les arguments de Pogonophile sont valides. Au plan stratégique c'est contradictoire, si on prétend négocier quoi que ce soit on garde le flingue à la ceinture, on ne tire pas, encore moins le premier, encore moins dans sa propre tête. Au plan moral c'est une éthique de gangster (je veux bien que tu t'en fiches par léninisme ou autre, mais alors on en revient au plan stratégique, puis juridique, puis réel, et c'est encore perdant). Je pensais ça quand j'avais douze ans, parce que j'étais fan de Renaud... Je compatis avec Charlotte Girard, les dingues c'est pas facile tous les jours de se les coltiner. Et diviser (mal) son propre camp finit généralement de cette manière. Contrairement à ce qu'affirme la charte d'Amiens le jeu de go ne se joue pas en 9x9 mais en 19x19. Et Malatesta l'avait compris au début du siècle dernier. Comprenne qui voudra, ou qui pourra.
La lutte des classes, ça n'est pas le populisme. Pourquoi tu crois que Marx a écrit le Capital ? Il pouvait aussi bien aller faire de l'agit-prop. Bon enfin, j'imagine que tu l'as jamais lu mais qu'il y a longtemps que t'as pigé...
- JennyMédiateur
pogonophile a écrit:- un gréviste n'est pas censé rentrer dans l'établissement, ça s'appelle alors une occupation ; si je suis gréviste, je ne travaille pas, donc je ne suis plus couvert si je vais sur mon lieu de travail
- la grève d'une heure ou d'une demie journée n'existe pas : c'est la journée complète ou rien, et faire grève une heure, c'est perdre un trentième.
Merci.
En collège, mais convoquée à la surveillance de philo, je n'assure donc pas mes cours de collège l'après-midi (ni le conseil de classe le soir) ? Vu que c'est "une grève de la surveillance", ça m'embrouille un peu.
- RuthvenGuide spirituel
Jenny a écrit:pogonophile a écrit:- un gréviste n'est pas censé rentrer dans l'établissement, ça s'appelle alors une occupation ; si je suis gréviste, je ne travaille pas, donc je ne suis plus couvert si je vais sur mon lieu de travail
- la grève d'une heure ou d'une demie journée n'existe pas : c'est la journée complète ou rien, et faire grève une heure, c'est perdre un trentième.
Merci.
En collège, mais convoquée à la surveillance de philo, je n'assure donc pas mes cours de collège l'après-midi (ni le conseil de classe le soir) ? Vu que c'est "une grève de la surveillance", ça m'embrouille un peu.
C'est une journée de grève, donc tu n'as pas à assurer tes autres cours.
- JennyMédiateur
Merci pour la confirmation.
- celitianSage
pogonophile a écrit:- un gréviste n'est pas censé rentrer dans l'établissement, ça s'appelle alors une occupation ; si je suis gréviste, je ne travaille pas, donc je ne suis plus couvert si je vais sur mon lieu de travail
- la grève d'une heure ou d'une demie journée n'existe pas : c'est la journée complète ou rien, et faire grève une heure, c'est perdre un trentième.
Pourtant j'ai lu que l'on pouvait avoir des heures de vie syndicale les jours de grève dans l'établissement donc il faut bien y rentrer.
- DanskaProphète
Aiôn a écrit:Ça marche dans le syndicalisme étudiant, parce que ceux qui décident ou non de te réprimer sont des profs, mais pas au lycée.
C'est si stupide que je ne cite pas le nom de l'auteur par charité. Au plan réel, tu vas te faire haïr par une horde de lycéens déchaînés qui vont te tabasser.
Non mais n'importe quoi ! C'est censé être sérieux, ça, réellement, ou c'est du trollage pur et simple ?!
- AiônNiveau 8
Ce n'est absolument pas du trollage. Chez moi, je pense qu'il faut être malade mental pour tenter de bloquer la porte le premier jour du bac. Sincèrement, au-delà du fait que c'est illégal (et que ce sont donc évidemment les CRS qui vont te tabasser puisque Blanquer n'attend que ça), il y a une chance réelle que ce soient les élèves ou leurs parents qui s'y mettent avant eux. Il y a eu des morts avec les blocages des gilets jaunes. En lisant ce fil j'ai vraiment l'impression que l'on ne bosse pas du tout dans les mêmes endroits. Ce qui est très intéressant au demeurant.
Le truc de Mao, qui lui savait ce qu'il faisait, "La meilleure défense c'est l'attaque" ça marche dans les pays du tiers-monde parce que les gens sont désespérés et sous-éduqués. Ici aussi mais ils votent pour ce qu'on nous fait. Lui-même pensait que cette stratégie ne s'appliquait pas en Europe occidentale.
Le truc de Mao, qui lui savait ce qu'il faisait, "La meilleure défense c'est l'attaque" ça marche dans les pays du tiers-monde parce que les gens sont désespérés et sous-éduqués. Ici aussi mais ils votent pour ce qu'on nous fait. Lui-même pensait que cette stratégie ne s'appliquait pas en Europe occidentale.
- DanskaProphète
Je "bosse" dans un lycée qui récupère tous les élèves de la ZUP la plus proche (une des plus grandes de France, ça tombe bien). On a très régulièrement des problèmes sur fond d'alcool, de cannabis, de bagarres, de vol, de sexe (y compris avec les collégiens, à partir de la 6ème - si si). Et la direction n'assure pas ; mais alors pas du tout.
Ca, c'est pour planter le décor.
Mais pour en arriver à les qualifier de "hordes de lycéens déchaînés prêts à haïr et à tabasser leurs profs", je ne sais pas quelles relations il faut entretenir avec ses élèves ! Si jamais un blocage complet devait se produire dans le lycée que je viens de décrire, on aurait surtout des hordes d'élèves stressés voire paniqués, des demandes pressantes d'explications, des tentatives d'escalader les grilles, quelques bousculades ou menaces à la rigueur... et ça s'arrêterait là.
Bref, j'arrête de te répondre, ta vision des choses me dépasse totalement - et je suis bien contente de ne pas vivre dans ton univers.
Ca, c'est pour planter le décor.
Mais pour en arriver à les qualifier de "hordes de lycéens déchaînés prêts à haïr et à tabasser leurs profs", je ne sais pas quelles relations il faut entretenir avec ses élèves ! Si jamais un blocage complet devait se produire dans le lycée que je viens de décrire, on aurait surtout des hordes d'élèves stressés voire paniqués, des demandes pressantes d'explications, des tentatives d'escalader les grilles, quelques bousculades ou menaces à la rigueur... et ça s'arrêterait là.
Bref, j'arrête de te répondre, ta vision des choses me dépasse totalement - et je suis bien contente de ne pas vivre dans ton univers.
- AiônNiveau 8
Tu crois que chez moi il n'y a pas une ZUP et une épidémie d'héroïne, et que je vis chez les grand-bourgeois ? Je vis dans un des coins les plus sinistrés par le capitalisme de ce pays. Alors les gamins de la ZUP sont pas tellement nombreux dans mon bahut à moi, mais je ne pense vraiment pas que les collègues d'à côté vont tenter ça non plus.
Mes élèves sont hyper-sympas, mais on a quand même une tradition locale où ils te balancent des oeufs dans la gueule chaque année. Faire l'union des prolétaires et des paysans contre les intellectuels c'est du pain-béni politique pour la droite chez moi.
Mes élèves sont hyper-sympas, mais on a quand même une tradition locale où ils te balancent des oeufs dans la gueule chaque année. Faire l'union des prolétaires et des paysans contre les intellectuels c'est du pain-béni politique pour la droite chez moi.
- henrietteMédiateur
Effectivement, je me pose la même question moi aussi.celitian a écrit:pogonophile a écrit:- un gréviste n'est pas censé rentrer dans l'établissement, ça s'appelle alors une occupation ; si je suis gréviste, je ne travaille pas, donc je ne suis plus couvert si je vais sur mon lieu de travail
- la grève d'une heure ou d'une demie journée n'existe pas : c'est la journée complète ou rien, et faire grève une heure, c'est perdre un trentième.
Pourtant j'ai lu que l'on pouvait avoir des heures de vie syndicale les jours de grève dans l'établissement donc il faut bien y rentrer.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User17095Érudit
Concrètement, si une poignée d'enseignants décide de bloquer l'accès aux lycéens qui viennent passer le bac, je ne suis pas certain que ça va bien se passer. Quelle que soit leur sympathie pour les revendications, c'est leur examen, il ne faut pas trop compter sur leur acceptation.
@celitian
Il y a peut-être une subtilité que j'ignore, mais en toute logique, une HVS est pendant les heures de service ; quand on est gréviste, on n'est pas de service. Il y a donc incompatibilité entre les deux, sur le papier.
Il est assez fréquent de tenir des assemblées générales lors d'une grève, ce ne sont pas des HVS. En cas d'incident, je ne pense pas que ça puisse être considéré comme un accident du travail.
Dans tous les cas, il faut être vigilant quant à ce qui relève de l'usage, et ce qui relève du droit : sur une situation pareille, on est sur une pratique assez inédite, qui sera probablement vue avec hostilité, et l'usage ne protégera personne.
@celitian
Il y a peut-être une subtilité que j'ignore, mais en toute logique, une HVS est pendant les heures de service ; quand on est gréviste, on n'est pas de service. Il y a donc incompatibilité entre les deux, sur le papier.
Il est assez fréquent de tenir des assemblées générales lors d'une grève, ce ne sont pas des HVS. En cas d'incident, je ne pense pas que ça puisse être considéré comme un accident du travail.
Dans tous les cas, il faut être vigilant quant à ce qui relève de l'usage, et ce qui relève du droit : sur une situation pareille, on est sur une pratique assez inédite, qui sera probablement vue avec hostilité, et l'usage ne protégera personne.
- celitianSage
Merci mais c'est quand même assez flou.
Je viens d'en parler avec ma mère, ancienne instit, qui me disait qu'à son époque lointaine il était fréquent de se déclarer gréviste, et d'assurer son service.
Je viens d'en parler avec ma mère, ancienne instit, qui me disait qu'à son époque lointaine il était fréquent de se déclarer gréviste, et d'assurer son service.
- ysabelDevin
L'après-midi c'est l'EAF pas la philo.Jenny a écrit:pogonophile a écrit:- un gréviste n'est pas censé rentrer dans l'établissement, ça s'appelle alors une occupation ; si je suis gréviste, je ne travaille pas, donc je ne suis plus couvert si je vais sur mon lieu de travail
- la grève d'une heure ou d'une demie journée n'existe pas : c'est la journée complète ou rien, et faire grève une heure, c'est perdre un trentième.
Merci.
En collège, mais convoquée à la surveillance de philo, je n'assure donc pas mes cours de collège l'après-midi (ni le conseil de classe le soir) ? Vu que c'est "une grève de la surveillance", ça m'embrouille un peu.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User17095Érudit
celitian a écrit:Merci mais c'est quand même assez flou.
Je viens d'en parler avec ma mère, ancienne instit, qui me disait qu'à son époque lointaine il était fréquent de se déclarer gréviste, et d'assurer son service.
Ce n'est pas si rare, mais là encore, ça relève de l'usage et pas du droit.
Dans mon établissement, quand des profs font ça, je les déclare dans le compte de grévistes envoyé le matin, mais j'omets de les déclarer individuellement dans le compte des journées à faire sauter - ils ne le savent pas d'ailleurs. Ce n'est pas pour leur rendre service, c'est une précaution en cas d'accident, sur le moment ou déclaré plus tard.
- KilmenyEmpereur
ysabel a écrit:L'après-midi c'est l'EAF pas la philo.Jenny a écrit:pogonophile a écrit:- un gréviste n'est pas censé rentrer dans l'établissement, ça s'appelle alors une occupation ; si je suis gréviste, je ne travaille pas, donc je ne suis plus couvert si je vais sur mon lieu de travail
- la grève d'une heure ou d'une demie journée n'existe pas : c'est la journée complète ou rien, et faire grève une heure, c'est perdre un trentième.
Merci.
En collège, mais convoquée à la surveillance de philo, je n'assure donc pas mes cours de collège l'après-midi (ni le conseil de classe le soir) ? Vu que c'est "une grève de la surveillance", ça m'embrouille un peu.
Je pense que la collègue veut dire qu'elle est convoquée le matin en philo, qu'elle fera grève des surveillances le matin mais elle s'interroge sur la légalité de sa grève l'après-midi, puisqu'elle a cours en collège et que la grève ne concerne que les surveillances.
_________________
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- AiônNiveau 8
@Pogonophile : Vous entendez les mots abstrait et concret en un sens hégélien ou marxiste, mon cher Pogonophile ? Parce que je ne suis pas bien sûr de saisir les raisons de votre tropisme juridique, qui me paraît un peu court. Je vous blague, qu'on s'entende, je vous aime bien... Nous sommes tous des prolétaires après tout Et là on joue la même partie...
Je suis très heureux de l'apprendre. Ça me rassure sur ma hiérarchie. Moi quand je ne suis pas compté ça me fait me faire des idées et je n'aime pas être complotiste.
Pogonophile a écrit:Ce n'est pas pour leur rendre service
Je suis très heureux de l'apprendre. Ça me rassure sur ma hiérarchie. Moi quand je ne suis pas compté ça me fait me faire des idées et je n'aime pas être complotiste.
- pseudo-intelloSage
Jenny voulait dire qu'elle est de surveillance le matin, puis qu'elle est ensuite supposée reprendre ses cours au collège l'après-midi. Et qu'à partir du moment où elle perd son trentième à ne pas surveiller, elle n'a aucune raison de retourner en cours et de siéger au conseil de classe le soir-même.
(voilà un trentième bien rentabilisé ! )
(voilà un trentième bien rentabilisé ! )
_________________
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- MatheodHabitué du forum
pogonophile a écrit:celitian a écrit:Merci mais c'est quand même assez flou.
Je viens d'en parler avec ma mère, ancienne instit, qui me disait qu'à son époque lointaine il était fréquent de se déclarer gréviste, et d'assurer son service.
Ce n'est pas si rare, mais là encore, ça relève de l'usage et pas du droit.
Dans mon établissement, quand des profs font ça, je les déclare dans le compte de grévistes envoyé le matin, mais j'omets de les déclarer individuellement dans le compte des journées à faire sauter - ils ne le savent pas d'ailleurs. Ce n'est pas pour leur rendre service, c'est une précaution en cas d'accident, sur le moment ou déclaré plus tard.
Mon CDE fait l'inverse je pense
- User17095Érudit
Aiôn a écrit:@Pogonophile : Vous entendez les mots abstrait et concret en un sens hégélien ou marxiste, mon cher Pogonophile ? Parce que je ne suis pas bien sûr de saisir les raisons de votre tropisme juridique, qui me paraît un peu court. Je vous blague, qu'on s'entende, je vous aime bien... Nous sommes tous des prolétaires après tout Et là on joue la même partie...
Euh je les entends au sens courant.
Mon "tropisme" qui n'en est pas vraiment un est juste une mise en garde et une invitation à être particulièrement vigilant.
Ce n'est pas une grève comme les autres qui est envisagée, elle mettrait le ministre au pied du mur et l'institution dans une situation ingérable, donc il ne faudra pas s'entendre à quelque complaisance liée à l'usage, ou à une protection parce que le collectif est nombreux. Il vaut mieux s'attendre à ce que les textes soient pris très au sérieux, dans le sens qui n'avantagera pas les grévistes. Et si sur certaines, les cadres intermédiaires avaient pu parfois se montrer détendus ou délibérément négligents (comme moi avec les trentièmes que je ne fais pas remonter, en particulier quand j'approuve in petto les revendications), là, entre la pression démesurée qu'on va subir, et la très grosse exaspération d'avoir à organiser un nouveau bac à une période déjà excessivement dense, je pense que cette attitude gentillette sera nettement plus rare.
Concernant la situation de @Jenny, la grève pour une partie de la journée ça n'existe pas...
- AiônNiveau 8
Je comprends comme Pogonophile. Ils vont nous tabasser. Et les généraux qui donnent les ordres me font amèrement penser à la première Guerre Mondiale.
- User17095Érudit
Je te laisse libre de tes comparaisons, et mon point de vue se limite à ce que je dis, il n'est pas utile de l'extrapoler.
- AiônNiveau 8
La barricade n'a que deux côtés, mon cher. C'est un point de logique qui s'applique dans toute condition matérielle
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