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- MathadorEmpereur
3 ans de services publics ou d'enseignement, donc logiquement des services en tant qu'infirmière à l'EN ou dans un l'hôpital public comptent aussi.Dinetteprof a écrit:Ma question est la suivante : les 3 ans demandés sont-ils des années d’enseignement pur ? Ou peut-on faire valoir ses années passées ailleurs dans la fonction publique et notamment à l’éducation nationale mais en tant qu’infirmière ?
- BasalteJe viens de m'inscrire !
Bonjour @David0,
Ayant été contractuelle durant deux années pour les mêmes raisons que celles que tu évoques (barre d'entrée dans mon académie qui oscille entre 600 et 1100 points pour ma discipline soit impossible à atteindre avant un certain nombre d'années et de conditions), je ne peux que te confirmer qu'il s'agit d'une option très intéressante pour démarrer dans l'enseignement.
En quelques mots (attention ces derniers ne s'appuient que sur ma propre petite expérience):
POINTS NEGATIFS:
- statut précaire: affectation communiquée 2 jours avant la rentrée voire une fois la rentrée passée, vacances non rémunérées (contrats se terminant, en effet, la veille du 1er jour de chaque période de vacances), salaire reçu peu élevé évidemment mais surtout aléatoire (sans même que le rectorat ne puisse s'en justifier);
- absence totale de formation, d'information et d'accompagnement (ce point est à relativiser selon les équipes, établissements et académies bien qu'il semblerait que la norme demeure celle-ci);
- le contractuel, faisant fonction de bouche-trou, écope régulièrement des classes non désirées pour des raisons, principalement, de discipline;
- les nuits sont courtes :D .
POINTS POSITIFS:
- en fonction des disciplines, le besoin peut être très important et assurer un poste dans l'académie désirée (ce qui règle notre problématique commune);
- on apprend à une vitesse folle (on chute, on se remet en question quotidiennement et on doit se relever (seul) le plus rapidement possible, les élèves attendent derrière la porte...);
- on a la chance de pouvoir "tester" le métier et découvrir rapidement (c'est toujours une question d'allure lorsque l'on est parachuté contractuel) plusieurs équipes, établissements, profils d'élèves, niveaux;
- l'intensité et la diversité de chacune des expériences vécues enrichissent nos pratiques et connaissances. Le concours semble donc plus facile à aborder que pour un novice.
Je ne regrette ainsi en rien cette expérience et ne peux que vivement te la conseiller. Beaucoup te diront qu'elle ne "t'engage en rien", que tu peux "quitter le navire" dès que tu le souhaites. La réalité est autre: les élèves sont attachants, passionnants, curieux et ne te donneront que davantage envie de t'investir.
Bonne chance pour la suite.
Ayant été contractuelle durant deux années pour les mêmes raisons que celles que tu évoques (barre d'entrée dans mon académie qui oscille entre 600 et 1100 points pour ma discipline soit impossible à atteindre avant un certain nombre d'années et de conditions), je ne peux que te confirmer qu'il s'agit d'une option très intéressante pour démarrer dans l'enseignement.
En quelques mots (attention ces derniers ne s'appuient que sur ma propre petite expérience):
POINTS NEGATIFS:
- statut précaire: affectation communiquée 2 jours avant la rentrée voire une fois la rentrée passée, vacances non rémunérées (contrats se terminant, en effet, la veille du 1er jour de chaque période de vacances), salaire reçu peu élevé évidemment mais surtout aléatoire (sans même que le rectorat ne puisse s'en justifier);
- absence totale de formation, d'information et d'accompagnement (ce point est à relativiser selon les équipes, établissements et académies bien qu'il semblerait que la norme demeure celle-ci);
- le contractuel, faisant fonction de bouche-trou, écope régulièrement des classes non désirées pour des raisons, principalement, de discipline;
- les nuits sont courtes :D .
POINTS POSITIFS:
- en fonction des disciplines, le besoin peut être très important et assurer un poste dans l'académie désirée (ce qui règle notre problématique commune);
- on apprend à une vitesse folle (on chute, on se remet en question quotidiennement et on doit se relever (seul) le plus rapidement possible, les élèves attendent derrière la porte...);
- on a la chance de pouvoir "tester" le métier et découvrir rapidement (c'est toujours une question d'allure lorsque l'on est parachuté contractuel) plusieurs équipes, établissements, profils d'élèves, niveaux;
- l'intensité et la diversité de chacune des expériences vécues enrichissent nos pratiques et connaissances. Le concours semble donc plus facile à aborder que pour un novice.
Je ne regrette ainsi en rien cette expérience et ne peux que vivement te la conseiller. Beaucoup te diront qu'elle ne "t'engage en rien", que tu peux "quitter le navire" dès que tu le souhaites. La réalité est autre: les élèves sont attachants, passionnants, curieux et ne te donneront que davantage envie de t'investir.
Bonne chance pour la suite.
- Une passanteEsprit éclairé
Basalte a écrit:Bonjour @David0,
Ayant été contractuelle durant deux années pour les mêmes raisons que celles que tu évoques (barre d'entrée dans mon académie qui oscille entre 600 et 1100 points pour ma discipline soit impossible à atteindre avant un certain nombre d'années et de conditions), je ne peux que te confirmer qu'il s'agit d'une option très intéressante pour démarrer dans l'enseignement.
En quelques mots (attention ces derniers ne s'appuient que sur ma propre petite expérience):
POINTS NEGATIFS:
- statut précaire: affectation communiquée 2 jours avant la rentrée voire une fois la rentrée passée, vacances non rémunérées (contrats se terminant, en effet, la veille du 1er jour de chaque période de vacances), salaire reçu peu élevé évidemment mais surtout aléatoire (sans même que le rectorat ne puisse s'en justifier);
- méfiance voire mépris de certains collègues titulaires (pas de tous bien évidemment, certains sont merveilleux);
- absence totale de formation, d'information et d'accompagnement (ce point est à relativiser selon les équipes, établissements et académies bien qu'il semblerait que la norme demeure celle-ci);
- le contractuel, faisant fonction de bouche-trou, écope régulièrement des classes non désirées par les titulaires pour des raisons, principalement, de discipline;
- les nuits sont courtes .
POINTS POSITIFS:
- en fonction des disciplines, le besoin peut être très important et assurer un poste dans l'académie désirée (ce qui règle notre problématique commune);
- on apprend à une vitesse folle (on chute, on se remet en question quotidiennement et on doit se relever (seul) le plus rapidement possible, les élèves attendent derrière la porte...);
- le changement ne nous fait absolument plus peur et on accueille les réformes/nouveautés/modifications de toutes sortes avec bien plus de sérénité que certains de nos collègues titulaires;
- on a la chance de pouvoir "tester" le métier et découvrir rapidement (c'est toujours une question d'allure lorsque l'on est parachuté contractuel) plusieurs équipes, établissements, profils d'élèves, niveaux;
- l'intensité et la diversité de chacune des expériences vécues enrichissent nos pratiques et connaissances. Le concours semble donc plus facile à aborder que pour un novice.
Je ne regrette ainsi en rien cette expérience et ne peux que vivement te la conseiller. Beaucoup te diront qu'elle ne "t'engage en rien", que tu peux "quitter le navire" dès que tu le souhaites. La réalité est autre: les élèves sont attachants, passionnants, curieux et ne te donneront que davantage envie de t'investir.
Pour raisons familiales, je quitte ma région et rejoins une académie bien plus accessible. Je prépare donc le concours. Et suis extrêmement reconnaissante à l'égard de cette précédente expérience en tant que contractuelle et de tout ce qu'elle m'a apporté.
Bonne chance pour la suite.
Je n'interviens que sur un point.
Cette vision de l'enseignant titulaire encroûté dans ses habitudes et refusant tout changement est celle que distille habilement depuis des décennies le ministère, et qui contribue à la dévalorisation des enseignants.
Non, les titulaires n'ont pas peur du changement, bien au contraire, ils appellent pour la plupart une saine amélioration du système. Malheureusement, toutes les réformes/nouveautés/ modifications depuis très longtemps participent de la dégradation du système et de nos conditions de travail, d'où des inquiétudes et des angoisses face à la lente destruction d'un métier choisi et aimé.
C'est sûr que lorsqu'on découvre le métier, et qu'on n'a pas conscience de tout ce qui a été détruit, on ne perçoit pas de la même façon les conséquences des changements, on croit naïvement les discours officiels, et le fait que les réformes ont pour but d'améliorer les choses.
La réalité est toute autre, et les "anciens", que les ESPE contribuent à dévaloriser comme de vieux réactionnaires, qui ont connu une école qui fonctionnait mieux, un métier qui n'était pas attaqué de toutes parts, ne sont pas à considérer avec mépris...
- MalagaModérateur
On peut aussi préciser qu'avoir le concours ne signifie pas avoir un poste fixe. De nombreux titulaires passent par la case TZR et bougent chaque année.
Sinon, pour répondre à la question initialement posée, il me semble que la réponse est dans la question, non ? Si tu refuses absolument de bouger, passer les concours du public ne semble pas être une bonne idée.
Sinon, pour répondre à la question initialement posée, il me semble que la réponse est dans la question, non ? Si tu refuses absolument de bouger, passer les concours du public ne semble pas être une bonne idée.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- VerduretteModérateur
C'est toute la perversité du système : précarité ou errance rendant difficile la gestion de la vie quotidienne surtout si elle est familiale, entre deux maux, il faut choisir le moindre. Et c'est ainsi que le système pourri des contractuels va finir par remporter la palme.
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