- frederic.moreauNiveau 1
Bonjour à tous,
Pour décrire rapidement la situation : prof de mathématiques contractuel durant 3 ans 1/2.
En Juin 2018, je n'ai pas renouvelé mon contrat et je me consacre ensuite à la préparation du CAPES de mathématiques.
J'ai eu un long temps de préparation, donc j'ai bien marché à l'écrit (70% de l'épreuve), même si j'aurais dû faire mieux (100%).
Quelques jours après l'écrit du CAPES, et "pour voir", je dépose mon C.V. sur Linkedin.
En 24 heures je trouve un job dans l'informatique, deux fois mieux payé que prof.
Embauché par email et C.V., sans même passer un entretien.
Les matheux sont très demandés dans certains domaines.
Il y a avait il y a quelques jours un reportage sur M6 sur la reconversion des agriculteurs en faillite.
Apparemment, les difficultés du métier provoquent un tel respect, que les agriculteurs trouvent immédiatement du travail.
Il en va de même avec le métier de prof : cela commence à se savoir qu'on a un métier d'une grande difficulté et cela plait aux recruteurs.
Concernant mon job, on me forme 3 mois. Je suis actuellement en formation.
Les résultats du CAPES viennent de tomber : je suis adminissible.
Le métier d'enseignant me plait, mais très honnêtement, j'ai l'impression que les décrocheurs et les mauvais élèves ont totalement pris le contrôle des établissements où j'enseignais.
La priorité n'est plus de récompenser les bons élèves, mais de faire tourner toute la machine au profit des mauvais élèves et des mauvaises graines qui contaminent ensuite les classes, les établissements et tirent tout le système vers le bas. C'est le monde à l'envers : on bosse tous pour que "toto" veuille bien daigner ouvrir un livre ou sortir ses stylos.
Je pense à cet élève qui venait systématiquement en cours en mettant sa casquette et qui faisais le tour de la classe en refusant de s'assoir.
Pas de cahier, pas de livre, pas de stylo, pas de cahier de corresponsance et aucune sanction.
Quand je l'envoyais en permanence, on me le renvoyait et un jour le principal m'a demandé de le maintenir en classe.
C'est certain, il ira en seconde générale pourrir le système, parce que le système est pourri et tout entier à son service.
Je lisais encore hier la description de la compétence "Communiquer" en mathématiques, qui dans sa novlangue habituelle écrit quelque chose du style : "il faut habituer très progressivement les élèves à prendre des notes". De qui se moque-t-on ?
En bref, j'envisage déjà de démissionner car je connais la réalité du terrain :
Une collègue s'est fait frapper par un élève, l'agresseur a eu 2 semaines d'exclusion et elle 2 semaines d'arrêt.
Quand elle est revenu d'arrêt, elle avait la joie d'avoir son agresseur en classe.
C'est l'égalité qui tue :
1 élève violent = 1 prof
C'est le fond du problème : l'Education Nationale est dirigée par des assistants sociaux, qui de plus adorent les délinquants et les désaxés de tous ordres.
Plus un élève a des problèmes, plus il est chiant et perturbe le système, plus il intéresse l'Education Nationale.
Si vous avez des arguments pour me convaincre de rester, je suis preneur.
En fait, j'aime bien le métier, mais franchement, on marche sur la tête.
Concernant la démission, ai-je intérêt à démissionner après l'oral une fois le concours obtenu ou me conseillez-vous de ne pas aller à l'oral d'amissibilité ?
Bises à tous,
Pour décrire rapidement la situation : prof de mathématiques contractuel durant 3 ans 1/2.
En Juin 2018, je n'ai pas renouvelé mon contrat et je me consacre ensuite à la préparation du CAPES de mathématiques.
J'ai eu un long temps de préparation, donc j'ai bien marché à l'écrit (70% de l'épreuve), même si j'aurais dû faire mieux (100%).
Quelques jours après l'écrit du CAPES, et "pour voir", je dépose mon C.V. sur Linkedin.
En 24 heures je trouve un job dans l'informatique, deux fois mieux payé que prof.
Embauché par email et C.V., sans même passer un entretien.
Les matheux sont très demandés dans certains domaines.
Il y a avait il y a quelques jours un reportage sur M6 sur la reconversion des agriculteurs en faillite.
Apparemment, les difficultés du métier provoquent un tel respect, que les agriculteurs trouvent immédiatement du travail.
Il en va de même avec le métier de prof : cela commence à se savoir qu'on a un métier d'une grande difficulté et cela plait aux recruteurs.
Concernant mon job, on me forme 3 mois. Je suis actuellement en formation.
Les résultats du CAPES viennent de tomber : je suis adminissible.
Le métier d'enseignant me plait, mais très honnêtement, j'ai l'impression que les décrocheurs et les mauvais élèves ont totalement pris le contrôle des établissements où j'enseignais.
La priorité n'est plus de récompenser les bons élèves, mais de faire tourner toute la machine au profit des mauvais élèves et des mauvaises graines qui contaminent ensuite les classes, les établissements et tirent tout le système vers le bas. C'est le monde à l'envers : on bosse tous pour que "toto" veuille bien daigner ouvrir un livre ou sortir ses stylos.
Je pense à cet élève qui venait systématiquement en cours en mettant sa casquette et qui faisais le tour de la classe en refusant de s'assoir.
Pas de cahier, pas de livre, pas de stylo, pas de cahier de corresponsance et aucune sanction.
Quand je l'envoyais en permanence, on me le renvoyait et un jour le principal m'a demandé de le maintenir en classe.
C'est certain, il ira en seconde générale pourrir le système, parce que le système est pourri et tout entier à son service.
Je lisais encore hier la description de la compétence "Communiquer" en mathématiques, qui dans sa novlangue habituelle écrit quelque chose du style : "il faut habituer très progressivement les élèves à prendre des notes". De qui se moque-t-on ?
En bref, j'envisage déjà de démissionner car je connais la réalité du terrain :
Une collègue s'est fait frapper par un élève, l'agresseur a eu 2 semaines d'exclusion et elle 2 semaines d'arrêt.
Quand elle est revenu d'arrêt, elle avait la joie d'avoir son agresseur en classe.
C'est l'égalité qui tue :
1 élève violent = 1 prof
C'est le fond du problème : l'Education Nationale est dirigée par des assistants sociaux, qui de plus adorent les délinquants et les désaxés de tous ordres.
Plus un élève a des problèmes, plus il est chiant et perturbe le système, plus il intéresse l'Education Nationale.
Si vous avez des arguments pour me convaincre de rester, je suis preneur.
En fait, j'aime bien le métier, mais franchement, on marche sur la tête.
Concernant la démission, ai-je intérêt à démissionner après l'oral une fois le concours obtenu ou me conseillez-vous de ne pas aller à l'oral d'amissibilité ?
Bises à tous,
- BoubouleDoyen
Je n'ai aucun argument pour te faire rester. Je n'arrive pas à comprendre qu'un bac+5 sérieux en maths envisage un métier payé au lance-pierres sans compensation, surtout avec des compétences importantes en informatique.
Mais je te conseille quand même d'aller passer l'oral, ça te fera une expérience. L'admissibilité en maths actuellement est très facile, l'oral reste un oral, ça secoue plus. Rien ne dit que tu n'auras pas envie de revenir un jour (et pour ton plaisir, maintiens-toi en maths voire vise l'agrégation).
Mais je te conseille quand même d'aller passer l'oral, ça te fera une expérience. L'admissibilité en maths actuellement est très facile, l'oral reste un oral, ça secoue plus. Rien ne dit que tu n'auras pas envie de revenir un jour (et pour ton plaisir, maintiens-toi en maths voire vise l'agrégation).
- frederic.moreauNiveau 1
C'est mon avis, j'ai bien envie d'aller passer l'oral.
- IlonaHabitué du forum
Bonjour frederic.moreau,
Je partage totalement votre vision de ce qu'est devenue "l'école" en France.
Comme vous pouvez emprunter un autre chemin que celui de l'enseignement, fuyez à toutes jambes sans vous retourner.
Ainsi vous aurez une meilleure vie (meilleur salaire et meilleures conditions de travail).
Je partage totalement votre vision de ce qu'est devenue "l'école" en France.
Comme vous pouvez emprunter un autre chemin que celui de l'enseignement, fuyez à toutes jambes sans vous retourner.
Ainsi vous aurez une meilleure vie (meilleur salaire et meilleures conditions de travail).
- AurevillyHabitué du forum
Totalement d'accord avec ce que vient de dire Ilona. Votre analyse du fonctionnement actuel de l'Education nationale, frederic.moreau, est totalement pertinente même si dans beaucoup d'établissements la situation est encore acceptable. Même conclusion qu'Ilona : oubliez l'EN et, même si vous découvrez que ce n'est pas le paradis ailleurs tous les jours, vous saurez au moins à quoi vous avez échappé.
- eponine21Niveau 8
Bonsoir
Fuyez vite !!!!
Mais allez passer l’oral c’est une expérience de concours et on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
Vous pouvez renoncer après le concours si vous êtes admis (ce qui d’ après moi a de fortes chances de se produire).
Fuyez vite !!!!
Mais allez passer l’oral c’est une expérience de concours et on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
Vous pouvez renoncer après le concours si vous êtes admis (ce qui d’ après moi a de fortes chances de se produire).
- LefterisEsprit sacré
De l'avis de Bouboule : il faut passer l'oral pour s'exercer et décliner le poste, ou demander une année de report si tu hésites. Ca ne coûte rien. Mais je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce métier si l'on a d'autres choix. J'en sais quelque chose, étant moi-même reconverti (mais pas dans une matière "bankable" ce qui m'a retenu par la suite). Il n'empêche qu'avant d'être pris à la gorge, j'ai renoncé au capes une première fois puisque j'avais mieux. C'est très simple : le jour de la rentrée, tu dis que tu ne viens pas. Ou bien tout simplement tu ne viens pas, pas de PV d'installation , et on n'en parle plus. Ton constat sur la faillite du système est très juste , en partie liée à une idéologie officielle à œillères.frederic.moreau a écrit:Bonjour à tous,
Pour décrire rapidement la situation : prof de mathématiques contractuel durant 3 ans 1/2.
En Juin 2018, je n'ai pas renouvelé mon contrat et je me consacre ensuite à la préparation du CAPES de mathématiques.
J'ai eu un long temps de préparation, donc j'ai bien marché à l'écrit (70% de l'épreuve), même si j'aurais dû faire mieux (100%).
Quelques jours après l'écrit du CAPES, et "pour voir", je dépose mon C.V. sur Linkedin.
En 24 heures je trouve un job dans l'informatique, deux fois mieux payé que prof.
Embauché par email et C.V., sans même passer un entretien.
Les matheux sont très demandés dans certains domaines.
Il y a avait il y a quelques jours un reportage sur M6 sur la reconversion des agriculteurs en faillite.
Apparemment, les difficultés du métier provoquent un tel respect, que les agriculteurs trouvent immédiatement du travail.
Il en va de même avec le métier de prof : cela commence à se savoir qu'on a un métier d'une grande difficulté et cela plait aux recruteurs.
Concernant mon job, on me forme 3 mois. Je suis actuellement en formation.
Les résultats du CAPES viennent de tomber : je suis adminissible.
Le métier d'enseignant me plait, mais très honnêtement, j'ai l'impression que les décrocheurs et les mauvais élèves ont totalement pris le contrôle des établissements où j'enseignais.
La priorité n'est plus de récompenser les bons élèves, mais de faire tourner toute la machine au profit des mauvais élèves et des mauvaises graines qui contaminent ensuite les classes, les établissements et tirent tout le système vers le bas. C'est le monde à l'envers : on bosse tous pour que "toto" veuille bien daigner ouvrir un livre ou sortir ses stylos.
Je pense à cet élève qui venait systématiquement en cours en mettant sa casquette et qui faisais le tour de la classe en refusant de s'assoir.
Pas de cahier, pas de livre, pas de stylo, pas de cahier de corresponsance et aucune sanction.
Quand je l'envoyais en permanence, on me le renvoyait et un jour le principal m'a demandé de le maintenir en classe.
C'est certain, il ira en seconde générale pourrir le système, parce que le système est pourri et tout entier à son service.
Je lisais encore hier la description de la compétence "Communiquer" en mathématiques, qui dans sa novlangue habituelle écrit quelque chose du style : "il faut habituer très progressivement les élèves à prendre des notes". De qui se moque-t-on ?
En bref, j'envisage déjà de démissionner car je connais la réalité du terrain :
Une collègue s'est fait frapper par un élève, l'agresseur a eu 2 semaines d'exclusion et elle 2 semaines d'arrêt.
Quand elle est revenu d'arrêt, elle avait la joie d'avoir son agresseur en classe.
C'est l'égalité qui tue :
1 élève violent = 1 prof
C'est le fond du problème : l'Education Nationale est dirigée par des assistants sociaux, qui de plus adorent les délinquants et les désaxés de tous ordres.
Plus un élève a des problèmes, plus il est chiant et perturbe le système, plus il intéresse l'Education Nationale.
Si vous avez des arguments pour me convaincre de rester, je suis preneur.
En fait, j'aime bien le métier, mais franchement, on marche sur la tête.
Concernant la démission, ai-je intérêt à démissionner après l'oral une fois le concours obtenu ou me conseillez-vous de ne pas aller à l'oral d'amissibilité ?
Bises à tous,
Métier à fuir absolument : nous sommes trois dans ma famille proche, tous avec le même constat, et personne dans les plus jeunes n'a une seconde l'idée de faire ça. L'EN, c'est fini. Regarde les 4 derniers ministres et leurs "réformes", c'est tout un programme, et pourtant ce n'est que le hors-d'oeuvre.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VoltaireNiveau 10
Bonsoir,
Passez l'oral, pour le côté "entrainement à l'oral", puis fuyez l'EducNat ! Il y a un peu plus de 20 ans, j'ai fait la démarche inverse : d'ingénieur informatique à prof de maths (mon premier choix, une vraie voaction, mais pour des raisons de mutations incompatibles avec le métier de mon conjoint et la vie de famille, disponibilité pendant plusieurs années). J'ai adoré ce métier, pendant les dix premières années, et n'ai pas regretté mon changement de job, pourtant ce que je faisais en informatique était passionnant. Mais depuis les dernières réformes, le dernier mot aux parents dans l'orientation, le passage de classe en classe sans jamais de validation du moindre acquis, l'absence totale de discipline dans les classes, il n'y a plus moyen d'enseigner correctement aux (trop rares) élèves qui ont encore envie d'apprendre, et c'est un vrai crève-coeur. Pourtant j'aime toujours enseigner, je le fais plutôt bien (disent mes anciens élèves et leurs parents, je suis restée en contact avec beaucoup), j'aime toujours les maths ... et je vis chaque jour le supplice de Tantale. Et avec la réforme du lycée, où même le choix des spécialités est libre, ça ne va pas s'arranger (dans mon épouvantable seconde, dont le niveau est proche du zéro absolu - et pour eux c'est uniquement de ma faute, pas de la leur, de leur manque de travail, d'intérêt, de motivation, de bases ..., la moitié des élèves va prendre la spé maths en 1° : après tout, la 1°S pour tous, pourquoi se priver !). Et comme on va continuer à manquer de profs de maths, si après quelques années d'informatique vous voulez revenir enseigner, dans de meilleurs conditions (rêvons ...) ce sera sûrement possible.
Passez l'oral, pour le côté "entrainement à l'oral", puis fuyez l'EducNat ! Il y a un peu plus de 20 ans, j'ai fait la démarche inverse : d'ingénieur informatique à prof de maths (mon premier choix, une vraie voaction, mais pour des raisons de mutations incompatibles avec le métier de mon conjoint et la vie de famille, disponibilité pendant plusieurs années). J'ai adoré ce métier, pendant les dix premières années, et n'ai pas regretté mon changement de job, pourtant ce que je faisais en informatique était passionnant. Mais depuis les dernières réformes, le dernier mot aux parents dans l'orientation, le passage de classe en classe sans jamais de validation du moindre acquis, l'absence totale de discipline dans les classes, il n'y a plus moyen d'enseigner correctement aux (trop rares) élèves qui ont encore envie d'apprendre, et c'est un vrai crève-coeur. Pourtant j'aime toujours enseigner, je le fais plutôt bien (disent mes anciens élèves et leurs parents, je suis restée en contact avec beaucoup), j'aime toujours les maths ... et je vis chaque jour le supplice de Tantale. Et avec la réforme du lycée, où même le choix des spécialités est libre, ça ne va pas s'arranger (dans mon épouvantable seconde, dont le niveau est proche du zéro absolu - et pour eux c'est uniquement de ma faute, pas de la leur, de leur manque de travail, d'intérêt, de motivation, de bases ..., la moitié des élèves va prendre la spé maths en 1° : après tout, la 1°S pour tous, pourquoi se priver !). Et comme on va continuer à manquer de profs de maths, si après quelques années d'informatique vous voulez revenir enseigner, dans de meilleurs conditions (rêvons ...) ce sera sûrement possible.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Pas d'hésitation : il faut partir, puisque vous avez cette chance. Au pire, si ça ne marche pas en entreprise, vous repasserez le CAPES, qui n'est plus qu'une formalité pour un candidat compétent et suffisamment préparé, comme vous semblez l'être.
- DesolationRowEmpereur
Il faut fuir, sans doute aucun. C'est triste, mais c'est comme ça.
- CasparProphète
Pierre-Henri a écrit:Pas d'hésitation : il faut partir, puisque vous avez cette chance. Au pire, si ça ne marche pas en entreprise, vous repasserez le CAPES, qui n'est plus qu'une formalité pour un candidat compétent et suffisamment préparé, comme vous semblez l'être.
Je pense la même chose...Quant à l'intérêt d'aller aux oraux je ne suis pas sûr: ça ne peut pas faire de mal sur un cv ("admis au capes") mais c'est aussi potentiellement prendre la place de quelqu'un en cas d'admission.
- gauvain31Empereur
Caspar a écrit:Pierre-Henri a écrit:Pas d'hésitation : il faut partir, puisque vous avez cette chance. Au pire, si ça ne marche pas en entreprise, vous repasserez le CAPES, qui n'est plus qu'une formalité pour un candidat compétent et suffisamment préparé, comme vous semblez l'être.
Je pense la même chose...Quant à l'intérêt d'aller aux oraux je ne suis pas sûr: ça ne peut pas faire d emal sur un cv ("admis au capes") mais c'est aussi potentiellement prendre la place de quelqu'un en cas d'admission.
Tous les postes ne sont pas pourvus au CAPES de Mathématiques Caspar donc aucun risque (6616 admis pour 7008 poste offerts en 2018)
- ZagaraGuide spirituel
Prends le job dans le privé sans te présenter à l'oral (aucun intérêt de perdre plusieurs jours pour rien).
Ce sera mieux rémunéré, moins prise de tête (au moins y'a pas de banalisation des délits et crimes de sang en entreprise, comme dans l'EN) et moins énergivore & chronophage.
Ce sera mieux rémunéré, moins prise de tête (au moins y'a pas de banalisation des délits et crimes de sang en entreprise, comme dans l'EN) et moins énergivore & chronophage.
- AurevillyHabitué du forum
Avec comme alibi à ce laxisme généralisé, la fameuse phrase que nous avons tous entendue : "ici, c'est le Public, on doit accepter tout le monde !" On en crève.frederic.moreau a écrit:C'est le fond du problème : l'Education Nationale est dirigée par des assistants sociaux, qui de plus adorent les délinquants et les désaxés de tous ordres.
Plus un élève a des problèmes, plus il est chiant et perturbe le système, plus il intéresse l'Education Nationale.
Quand allons-nous, collectivement (syndicat en tête), entrer en lutte contre cette absurdité ?
- CasparProphète
gauvain31 a écrit:Caspar a écrit:Pierre-Henri a écrit:Pas d'hésitation : il faut partir, puisque vous avez cette chance. Au pire, si ça ne marche pas en entreprise, vous repasserez le CAPES, qui n'est plus qu'une formalité pour un candidat compétent et suffisamment préparé, comme vous semblez l'être.
Je pense la même chose...Quant à l'intérêt d'aller aux oraux je ne suis pas sûr: ça ne peut pas faire d emal sur un cv ("admis au capes") mais c'est aussi potentiellement prendre la place de quelqu'un en cas d'admission.
Tous les postes ne sont pas pourvus au CAPES de Mathématiques Caspar donc aucun risque (6616 admis pour 7008 poste offerts en 2018)
Oui, c'est vrai. Je trouve tout de même qu'aller à l'oral pour démissionner après est d'un intérêt limité.
- pseudo-intelloSage
Vas-y, et plante-les à la rentrée, comme le conseille Lefteris.
C'est une bonne expérience, et ça a le mérite de mettre l'institution face aux conséquences des problèmes qu'elle a créés.
C'est une bonne expérience, et ça a le mérite de mettre l'institution face aux conséquences des problèmes qu'elle a créés.
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- GaliNéoFidèle du forum
pseudo-intello a écrit:Vas-y, et plante-les à la rentrée, comme le conseille Lefteris.
C'est une bonne expérience, et ça a le mérite de mettre l'institution face aux conséquences des problèmes qu'elle a créés.
Je plussoie !
_________________
¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- tit871Niveau 7
si tu es bien payé et que tu aimes ton métier dans le privé, y a pas photo...
- gauvain31Empereur
GaliNéo a écrit:pseudo-intello a écrit:Vas-y, et plante-les à la rentrée, comme le conseille Lefteris.
C'est une bonne expérience, et ça a le mérite de mettre l'institution face aux conséquences des problèmes qu'elle a créés.
Je plussoie !
Et ça donnerait peut-être des idées à d'autres stagiaires.... il y a trois ans un jeune stagiaire a préféré démissionné à la fin de son année de stage et reprendre ses études pour faire un master de mathématiques de l’ingénierie. Je lui ai dit qu'il faisait bien et qu'il n'aurait aucun souci pour obtenir le CAPES si ça se passait pas bien: il avait 22 ans, toutes ses dents ,et au fond de lui le métier ne l'intéressait pas plus que ça (il était dans un très bon lycée )
- almuixeNeoprof expérimenté
Ne le prenez pas mal mais votre message est si typique de ce que l'on répète sur le forum qu'il en est presque caricatural. Je me suis demandé quelques secondes si c'était véridique.
Comme les autres, mon conseil est de prendre l'autre travail. Et si vous vous en sentez le courage et l'envie, médiatisez votre expérience. Vous nous rendrez service, on crève des non dits dans l'EN.
Comme les autres, mon conseil est de prendre l'autre travail. Et si vous vous en sentez le courage et l'envie, médiatisez votre expérience. Vous nous rendrez service, on crève des non dits dans l'EN.
_________________
Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- AurevillyHabitué du forum
[quote="almuixe"
Et si vous vous en sentez le courage et l'envie, médiatisez votre expérience. Vous nous rendrez service, on crève des non dits dans l'EN.[/quote]
ô combien ! Je rêve de vous voir au 20h expliquer votre choix...
Et si vous vous en sentez le courage et l'envie, médiatisez votre expérience. Vous nous rendrez service, on crève des non dits dans l'EN.[/quote]
ô combien ! Je rêve de vous voir au 20h expliquer votre choix...
- ElevenNeoprof expérimenté
Je partage ton avis, même si dans certains établissements, il est encore possible de "bien" faire son métier ! Malheureusement, ces établissements sont de plus en plus rares ....
Je suis en reconversion et j'ai hâte de voir autre chose ! Donc, oui, je te conseille, comme les autres de ne pas passer l'oral et d'accepter l'autre métier dans le privé ! Bon courage !
Je suis en reconversion et j'ai hâte de voir autre chose ! Donc, oui, je te conseille, comme les autres de ne pas passer l'oral et d'accepter l'autre métier dans le privé ! Bon courage !
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- LanvalNiveau 3
Je fais le même constat dans mon établissement... plus un élève est difficile, plus il est écouté, pris en considération et obtient des avantages... au détriment d'élèves plus sages en difficulté qui passent sous le radar...
Allez aux oraux pour l'expérience, et une fois toutes les cartes en main, faites ce qui vous semble le mieux.
On peut aussi tenter l'aventure EN en essayant de faire bouger les choses... c'est pas simple tous les jours, mais on obtient des petites victoires!
Allez aux oraux pour l'expérience, et une fois toutes les cartes en main, faites ce qui vous semble le mieux.
On peut aussi tenter l'aventure EN en essayant de faire bouger les choses... c'est pas simple tous les jours, mais on obtient des petites victoires!
- LefterisEsprit sacré
Non, ils tapent dans la liste complémentaire, ils rappellent quelqu'un .Caspar a écrit:
Je pense la même chose...Quant à l'intérêt d'aller aux oraux je ne suis pas sûr: ça ne peut pas faire de mal sur un cv ("admis au capes") mais c'est aussi potentiellement prendre la place de quelqu'un en cas d'admission.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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