- gauvain31Empereur
Voici un article intéressant sur la liberté d'expression au sein de l'EN; un PE a reçu un rappel à l'ordre après avoir critiqué la loi Blanquer:
https://www.midilibre.fr/2019/05/10/herault-le-directeur-decole-sanctionne-apres-avoir-critique-la-loi-blanquer-se-defend,8192669.php
Les commentaires sont tout à fait rassurants pour une fois
Midi Libre a écrit:En mars dernier Sébastien Rome, directeur d’école à Lodève avait marqué publiquement son opposition au projet de loi du ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. Une opposition qui lui a valu un rappel à l'ordre de la direction académique. Deux mois après, il assume et se défend.
https://www.midilibre.fr/2019/05/10/herault-le-directeur-decole-sanctionne-apres-avoir-critique-la-loi-blanquer-se-defend,8192669.php
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- OlympiasProphète
https://www.aphg.fr/De-l-Ecole-de-la-confiance-a-l-Ecole-de-l-obeissance
Alors que le Sénat vient de modifier le projet de loi dite « pour une École de la confiance », l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG) s’inquiète de la fâcheuse concordance des temps entre l’affirmation du devoir d’exemplarité des professeur.e.s dans l’article 1 dudit projet et la multiplication de dérives autoritaires dont certains d’entre elles.eux sont victimes depuis quelques semaines parce qu’elles.ils s’expriment publiquement. Les exemples sont malheureusement trop nombreux pour n’en retenir que quelques-uns, bien que la loi Le Pors [1] garantisse depuis 1983 la pleine liberté d’opinion des fonctionnaires.
Jour après jour, dans les hypercentres comme dans le monde rural, dans les banlieues comme dans les petites villes, en métropole comme en France ultramarine, les professeur.e.s font leur travail avec sérieux et conscience. Pourtant, elles.ils exercent dans des conditions parfois très difficiles sans que leurs mérites soient reconnus à leur juste valeur. Elles.ils persistent à éduquer, à transmettre et à former les élèves que la Nation leur a confié.e.s pour les mener vers l’émancipation. Sans leur investissement, l’institution scolaire s’effondrerait. Sans leur coopération, aucune réforme, encore moins lorsqu’elle est précipitée et confuse, ne peut réussir. Ce sont elles.eux, fonctionnaires de la République, qui font fonctionner l’École de la République. Quel remerciement leur est-il donc aujourd’hui proposé ? Le rappel à l’ordre, la menace quand ce n’est pas la sanction ? Le mot « exemplarité » cacherait-il finalement la promesse d’un « flicage » bien éloigné de l’idée qu’on peut se faire de la démocratie ?
L’APHG affirme son soutien et sa solidarité avec tou.te.s les collègues sanctionné.e.s ou menacé.e.s de l’être pour avoir osé porter sur la place publique une parole de citoyens et l’avis d’expert.e.s de l’éducation qu’elles.ils sont. Nous, professeur.e.s d’Histoire-Géographie, comme fonctionnaires, servons l’État avec conscience et abnégation. En aucun cas, cela ne saurait signifier que nous devons allégeance et obéissance au gouvernement. Fonctionnaires nous sommes, citoyens nous restons !
Alors que le Sénat vient de modifier le projet de loi dite « pour une École de la confiance », l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG) s’inquiète de la fâcheuse concordance des temps entre l’affirmation du devoir d’exemplarité des professeur.e.s dans l’article 1 dudit projet et la multiplication de dérives autoritaires dont certains d’entre elles.eux sont victimes depuis quelques semaines parce qu’elles.ils s’expriment publiquement. Les exemples sont malheureusement trop nombreux pour n’en retenir que quelques-uns, bien que la loi Le Pors [1] garantisse depuis 1983 la pleine liberté d’opinion des fonctionnaires.
Jour après jour, dans les hypercentres comme dans le monde rural, dans les banlieues comme dans les petites villes, en métropole comme en France ultramarine, les professeur.e.s font leur travail avec sérieux et conscience. Pourtant, elles.ils exercent dans des conditions parfois très difficiles sans que leurs mérites soient reconnus à leur juste valeur. Elles.ils persistent à éduquer, à transmettre et à former les élèves que la Nation leur a confié.e.s pour les mener vers l’émancipation. Sans leur investissement, l’institution scolaire s’effondrerait. Sans leur coopération, aucune réforme, encore moins lorsqu’elle est précipitée et confuse, ne peut réussir. Ce sont elles.eux, fonctionnaires de la République, qui font fonctionner l’École de la République. Quel remerciement leur est-il donc aujourd’hui proposé ? Le rappel à l’ordre, la menace quand ce n’est pas la sanction ? Le mot « exemplarité » cacherait-il finalement la promesse d’un « flicage » bien éloigné de l’idée qu’on peut se faire de la démocratie ?
L’APHG affirme son soutien et sa solidarité avec tou.te.s les collègues sanctionné.e.s ou menacé.e.s de l’être pour avoir osé porter sur la place publique une parole de citoyens et l’avis d’expert.e.s de l’éducation qu’elles.ils sont. Nous, professeur.e.s d’Histoire-Géographie, comme fonctionnaires, servons l’État avec conscience et abnégation. En aucun cas, cela ne saurait signifier que nous devons allégeance et obéissance au gouvernement. Fonctionnaires nous sommes, citoyens nous restons !
- Thalia de GMédiateur
Olympias, peux-tu éditer et ajouter un extrait de l'article ? Merci d'avance.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CeladonDemi-dieu
Sébastien Rome :
https://blogs.mediapart.fr/sebastien-rome/blog/190519/loi-blanquer-double-victoire-et-redoubler-dattention
https://blogs.mediapart.fr/sebastien-rome/blog/190519/loi-blanquer-double-victoire-et-redoubler-dattention
C'est une double victoire qu'il faut acter. Personnelle, le Directeur académique retire sa lettre de mon dossier administratif. Collective, J.M. Blanquer retire l'amendement des députés LREM regroupant les écoles-collège. Cependant doublons d'attention : l'intention de limiter la liberté d'expression est réelle et la mobilisation contre la loi doit continuer contre de nombreuses dispositions.
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