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- JennyMédiateur
Il m’arrive d’aller voir d’autres collègues et j’accueille souvent des collègues dans mon cours (par contre, j’ai horreur de ne pas être prévenue.)
- vesperNiveau 7
pogonophile a écrit: En pédagogie il n'y a pas que la didactique disciplinaire, il y a tout ce qui est transversal. Par exemple, tu n'as pas besoin d'être spécialiste d'une discipline pour voir la cohérence d'une séquence et d'une évaluation, pour qualifier une approche pédagogique
Apparemment "La crise de l'éducation" de Hannah Arendt n'est pas au programme du concours de PERDIR...
- RendashBon génie
pogonophile a écrit:@Rendash
Entre la prétention d'être spécialiste de toutes les disciplines, et l'absence de compétence pédagogique, il y a la place pour deux trois nuances et rôles à jouer tout de même...
Sans doute, mais il n'en reste pas moins qu'un CDE n'est pas un inspecteur, et qu'il n'est pas compétent pour juger du contenu d'un cours ou d'une évaluation. Cela dit, je recevrais bien volontiers les miens dans ma salle, s'ils n'étaient pas en permanence par monts et par vaux (à leur corps défendant : il faut croire que notre DASEN ne sait pas ce qu'est le boulot de perdirs nouvellement nommés dans un bahut REP+ )
pogonophile a écrit: Qui a déjà assisté au cours d'un collègue, juste pour s'inspirer, ou pour du conseil mutuel ? Qui a déjà invité un CPE à son cours ? Pourquoi est-ce si rare, si difficile à envisager ?
Pourquoi un CPE ?
Autant je conçois bien l'intérêt du regard d'un collègue, autant je ne vois pas bien ce que le CPE viendrait faire dans ma salle. Et ce n'est pas une question de relations : mes deux CPE sont des perles et je m'entends très bien avec eux ; mais ils ont autre chose à faire, me semble-t-il. Mais s'ils veulent venir, ils sont les bienvenus.
Je reçois volontiers des collègues, et je fais cours porte ouverte, quand il n'y a pas de merdier à côté.
pogonophile a écrit:En pédagogie il n'y a pas que la didactique disciplinaire, il y a tout ce qui est transversal. Par exemple, tu n'as pas besoin d'être spécialiste d'une discipline pour voir la cohérence d'une séquence et d'une évaluation, pour qualifier une approche pédagogique ou la mise au travail des élèves, pour voir ce qui facilite ou entrave les apprentissages, etc.
Si, justement. C'est bien pour ça qu'aucun CDE n'est habilité à juger le contenu de mes cours et/ou de mes évaluations, ce qui inclut la progression et la logique d'icelle. C'est le boulot des inspecteurs.
pogonophile a écrit:
Les CdE ne sont pas le ministre - au contraire, nous bénéficions d'une relative autonomie dans l'établissement, et nous la défendons jalousement - et n'ont pas pour motivation première le fait de prendre des enseignants en défaut pour les casser. On a le droit de se faire confiance mutuellement
On devrait pouvoir. Mais la confiance a priori, c'est une gageure, dans l'EN. Et puis, bon, parler de confiance à des enseignants, avec le sens qu'a pris le mot Blanquer regnante ...
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- gauvain31Empereur
Pogonophile a écrit:tu n'as pas besoin d'être spécialiste d'une discipline pour voir la cohérence d'une séquence et d'une évaluation, pour qualifier une approche pédagogique ou la mise au travail des élèves, pour voir ce qui facilite ou entrave les apprentissages, etc.
Si justement il faut être spécialiste de la discipline pour qualifier une approche pédagogique et juger de sa pertinence; le recul et donc la maîtrise de sa discipline est fondamentale. Le CDE ne connaît pas l'historicité d'une notion(sauf celle qu'il a enseigné lui-même) et ces notions ne s'abordent pas toutes de la même façon selon la discipline concernée. La mise au travail des élèves dépend de plusieurs facteurs qui peuvent être indépendants du facteur pédagogique :
-l'effet classe
-l'heure de la journée à laquelle les élèves se mettent au travail
-le jour de la semaine
C'est à la limite qu'intervient le rôle du CDE : à savoir concevoir des emplois du temps qui facilitent l'apprentissage des élèves. L'évaluation de la cohérence d'une séquence et l'approche pédagogique relève des compétences de l'IA-IPR.
Très bonne idée de vesper: lis Hannah Arendt Pogonophile
Je te conseille aussi les excellents livres de Biais Gauchet et Ottavi pour que tu prennes un peu plus de recul
EDIT : grillé par Rendash
- User17095Érudit
Je ne vous ai pas attendus pour Arendt, ni pour prendre du recul.
D'ailleurs je vais m'y employer de ce pas et vous laisser à vos confortables certitudes : enfermés dans vos tours d'ivoire, certains que nul n'est légitime ni pertinent pour voir, dire, évaluer quoi que ce soit, ni CdE ni IPR ni formateur ni personne en fait, parce qu'avoir étudié en profondeur une discipline induit naturellement l'excellence pédagogique dès le premier jour. Personne n'a besoin de faire mieux, ni ne tirera bénéfice du regard d'un manieur de paperasse.
Pendant ce temps, je continue à accompagner les enseignants de mon établissement qui le veulent bien, progressent, et sont contents de le faire.
D'ailleurs je vais m'y employer de ce pas et vous laisser à vos confortables certitudes : enfermés dans vos tours d'ivoire, certains que nul n'est légitime ni pertinent pour voir, dire, évaluer quoi que ce soit, ni CdE ni IPR ni formateur ni personne en fait, parce qu'avoir étudié en profondeur une discipline induit naturellement l'excellence pédagogique dès le premier jour. Personne n'a besoin de faire mieux, ni ne tirera bénéfice du regard d'un manieur de paperasse.
Pendant ce temps, je continue à accompagner les enseignants de mon établissement qui le veulent bien, progressent, et sont contents de le faire.
- ZeSandmanFidèle du forum
pogonophile a écrit:
Pendant ce temps, je continue à accompagner les enseignants de mon établissement qui le veulent bien, progressent, et sont contents de le faire.
Tout est là.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- zigmag17Guide spirituel
Je veux bien qu'un adulte soit à demeure dans mon cours et qu'à ce titre, les élèves habitués à cet état de fait fonctionnent comme d'habitude; mes voeux vont être exaucés: bientôt la co-intervention (nouveaux programmes)
Ce que je pointe, c'est qu'en quelques décennies le regard porté sur l'enseignant a changé. Faire cours porte ouverte, accueillir des collègues à leur demande dans ma classe, je l'ai déjà fait, parce que cela ne me gênait pas, parce que cela participait d'un tout cohérent, chacun occupant un poste bien défini avec le respect qui lui est dû.
Aujourd'hui, ma salle reste le seul bastion dans lequel je peux espèrer bâtir quelque chose avec des élèves en toute autonomie, sans regard extérieur sauf si je le décide. Et je vivrais de telles demandes de la part d'un CE davantage comme un moyen de contrôle supplémentaire que comme un envie de partager sur des pratiques. Je fais peut-être un procès d'intention, mais, ayant essuyé des remarques perfides de la part d'un adjoint au chef d'établissment venu assister à une séance d'inspection, j'assume mon propos. Je n'avais pas trouvé alors ses remarques constructives et l'échange avec l'IPR m'avais semblé suffisant.
Quand il sera admis que chacun joue sa partition dans un établissmeent scolaire avec ses compétences et le mieux possible, en synergie pour le bien des élèves, quand les jeux de pouvoir auront disparu, tout sera plus simple.
Néanmoins, je sais que rien n'est jamais si manichéen non plus; aussi je parle d'après mon expérience, ni plus ni moins.
Ce que je pointe, c'est qu'en quelques décennies le regard porté sur l'enseignant a changé. Faire cours porte ouverte, accueillir des collègues à leur demande dans ma classe, je l'ai déjà fait, parce que cela ne me gênait pas, parce que cela participait d'un tout cohérent, chacun occupant un poste bien défini avec le respect qui lui est dû.
Aujourd'hui, ma salle reste le seul bastion dans lequel je peux espèrer bâtir quelque chose avec des élèves en toute autonomie, sans regard extérieur sauf si je le décide. Et je vivrais de telles demandes de la part d'un CE davantage comme un moyen de contrôle supplémentaire que comme un envie de partager sur des pratiques. Je fais peut-être un procès d'intention, mais, ayant essuyé des remarques perfides de la part d'un adjoint au chef d'établissment venu assister à une séance d'inspection, j'assume mon propos. Je n'avais pas trouvé alors ses remarques constructives et l'échange avec l'IPR m'avais semblé suffisant.
Quand il sera admis que chacun joue sa partition dans un établissmeent scolaire avec ses compétences et le mieux possible, en synergie pour le bien des élèves, quand les jeux de pouvoir auront disparu, tout sera plus simple.
Néanmoins, je sais que rien n'est jamais si manichéen non plus; aussi je parle d'après mon expérience, ni plus ni moins.
- RendashBon génie
pogonophile a écrit: certains que nul n'est légitime ni pertinent pour voir, dire, évaluer quoi que ce soit, ni CdE ni IPR ni formateur ni personne en fait
pogonophile a écrit:
parce qu'avoir étudié en profondeur une discipline induit naturellement l'excellence pédagogique dès le premier jour.
Deux phrases, deux mensonges. Tu finiras ministre.
Et n'avoir jamais étudié une discipline induit naturellement la faculté à juger le contenu de l'enseignement de ladite ? :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- nitescenceÉrudit
Dis donc pogono c'est toi qui es pétri de certitudes dont celle de savoir mieux que les enseignants comment enseigner une discipline.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- gauvain31Empereur
pogonophile a écrit:Je ne vous ai pas attendus pour Arendt, ni pour prendre du recul.
D'ailleurs je vais m'y employer de ce pas et vous laisser à vos confortables certitudes : enfermés dans vos tours d'ivoire, certains que nul n'est légitime ni pertinent pour voir, dire, évaluer quoi que ce soit, ni CdE ni IPR ni formateur ni personne en fait, parce qu'avoir étudié en profondeur une discipline induit naturellement l'excellence pédagogique dès le premier jour. Personne n'a besoin de faire mieux, ni ne tirera bénéfice du regard d'un manieur de paperasse.
Pendant ce temps, je continue à accompagner les enseignants de mon établissement qui le veulent bien, progressent, et sont contents de le faire.
Ne nous fait pas dire ce que nous n'avons pas dit . Tu nous as très bien compris, et tu le sais parfaitement. Si nous lisons ces auteurs c'est que justement nous avons besoin tous de prendre du reculPogonophile a écrit:vous laisser à vos confortables certitudes : enfermés dans vos tours d'ivoire,
Pogonophile a écrit:certains que nul n'est légitime ni pertinent pour voir, dire, évaluer quoi que ce soit, ni CdE ni IPR
Nous n'avons jamais dit ça, et tu le sais parfaitement.
Pogonophile a écrit:parce qu'avoir étudié en profondeur une discipline induit naturellement l'excellence pédagogique dès le premier jour
Nous n'avons jamais dit ça, et tu le sais parfaitement.
Pogonophile a écrit:Personne n'a besoin de faire mieux, ni ne tirera bénéfice du regard d'un manieur de paperasse.
Nous n'avons jamais dit ça, et tu le sais parfaitement.
Décidément cette manie de vouloir tout déformer en raccourcissant nos propos.... Et volontairement, pour faire en sorte à te conformer à l'image que tu te fais des enseignants. Tu nous reproches en fait tes propres défauts. Ça te fait plaisir cette façon de jouer sémantiquement avec nous ? Parce que là ce n'est plus de la mauvaise foi.... c'est de la malhonnêteté
- RendashBon génie
Le retour de la Grande Équalogie : tour d'ivoire/bureau
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Rendash a écrit:pogonophile a écrit:En pédagogie il n'y a pas que la didactique disciplinaire, il y a tout ce qui est transversal. Par exemple, tu n'as pas besoin d'être spécialiste d'une discipline pour voir la cohérence d'une séquence et d'une évaluation, pour qualifier une approche pédagogique ou la mise au travail des élèves, pour voir ce qui facilite ou entrave les apprentissages, etc.
Si, justement. C'est bien pour ça qu'aucun CDE n'est habilité à juger le contenu de mes cours et/ou de mes évaluations, ce qui inclut la progression et la logique d'icelle. C'est le boulot des inspecteurs.
Je plussoie. En lisant ces phrases, j'ai immédiatement pensé aux progressions grammaticales façon Terre des lettres : il n'est pas simple d'en saisir la logique sans connaître un peu la démarche et connaître précisément ce à quoi renvoient les différentes notions de la liste. De même, j'ai tenté il y a quelques mois une évaluation que j'ai soumis à la critique de collègues de lettres. J'ai dû leur expliquer un minimum le bazar parce que ça ne ressemblait pas aux évaluations dont ils avaient l'habitude, mais cela n'a pas pris de temps et ils ont vite saisi : parce qu'ils avaient le bagage pour.
Je ne suis pas contre un moment de discussion avec le chef d'établissement sur ce que je fais. L'avis et les conseils d'un non-spécialiste peuvent être très intéressants. À condition que cela ne tourne pas à l'évaluation et à la prescription.
- RendashBon génie
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
Je ne suis pas contre un moment de discussion avec le chef d'établissement sur ce que je fais. L'avis et les conseils d'un non spécialistes peuvent être très intéressants. À condition que cela ne tourne pas à l'évaluation et à la prescription.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- NitaEmpereur
pogonophile a écrit:Je ne vous ai pas attendus pour Arendt, ni pour prendre du recul.
D'ailleurs je vais m'y employer de ce pas et vous laisser à vos confortables certitudes : enfermés dans vos tours d'ivoire, certains que nul n'est légitime ni pertinent pour voir, dire, évaluer quoi que ce soit, ni CdE ni IPR ni formateur ni personne en fait, parce qu'avoir étudié en profondeur une discipline induit naturellement l'excellence pédagogique dès le premier jour. Personne n'a besoin de faire mieux, ni ne tirera bénéfice du regard d'un manieur de paperasse.
Pendant ce temps, je continue à accompagner les enseignants de mon établissement qui le veulent bien, v, et sont contents de le faire.
Eh bien, voilà un propos d'une remarquable fatuité.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- DesolationRowEmpereur
Rendash a écrit: Et puis, bon, parler de confiance à des enseignants, avec le sens qu'a pris le mot Blanquer regnante ...
Accorde tes ablatifs, toi. Sinon un CDE de passage dans ta salle risque de te juger incompétent.
- ipomeeGuide spirituel
Blanquero ? Blanquere ?
- VoltaireNiveau 10
Désolée si je suis HS.
J'ai longtemps fait cours porte ouverte. Je ne peux plus (pour deux raisons : je suis dans un établissement excessivement bruyant et mes propres élèves sont aussi très bruyants), et j'ai souvent eu des "invités" dans mes cours (des correspondants étrangers, des ASV, des inspecteurs, des auditeurs libres qui venaient préparer un examen, des stagiaires ... et même parfois des amis de mes élèves qui préféraient assister à un cours qu'aller en perm !). Le CPE, ou le CDE, viennent parfois co-animer l'heure de vie de classe. J'ai toujours trouvé ces regards extérieurs très enrichissants. Et, en tant que stagiaire (au siècle dernier), j'ai plus appris en assistant aux cours de mes collègues qu'en formation (à l'époque, au CPR). D'ailleurs, quand j'étais élève, il me semble que dans la formation des enseignants, il y avait une partie stage dans la classe d'un enseignant expérimenté, en tout cas il y en avait souvent dans les classes où j'étais. Ils n'étaient pas lâchés comme ensuite "en situation" sans formation (c'était déjà mon cas et passer de la prépa agreg à des 6° d'un collège de banlieue était, même à l'époque, bien rude !).
J'ai longtemps fait cours porte ouverte. Je ne peux plus (pour deux raisons : je suis dans un établissement excessivement bruyant et mes propres élèves sont aussi très bruyants), et j'ai souvent eu des "invités" dans mes cours (des correspondants étrangers, des ASV, des inspecteurs, des auditeurs libres qui venaient préparer un examen, des stagiaires ... et même parfois des amis de mes élèves qui préféraient assister à un cours qu'aller en perm !). Le CPE, ou le CDE, viennent parfois co-animer l'heure de vie de classe. J'ai toujours trouvé ces regards extérieurs très enrichissants. Et, en tant que stagiaire (au siècle dernier), j'ai plus appris en assistant aux cours de mes collègues qu'en formation (à l'époque, au CPR). D'ailleurs, quand j'étais élève, il me semble que dans la formation des enseignants, il y avait une partie stage dans la classe d'un enseignant expérimenté, en tout cas il y en avait souvent dans les classes où j'étais. Ils n'étaient pas lâchés comme ensuite "en situation" sans formation (c'était déjà mon cas et passer de la prépa agreg à des 6° d'un collège de banlieue était, même à l'époque, bien rude !).
- LeclochardEmpereur
C'est déjà arrivé qu'une collègue PE soit invitée durant mon cours sans que je sois prévenu. Pas grave mais je me suis demandé un instant si c'était une formatrice lorsqu'elle est apparue avec la principale -pas une IPR, vu son look assez ordinaire.
Lors de mon inspection, il y a un an, la principale m'avait fait une remarque ou deux intéressantes sur mes déplacements dans la classe. Mais évidemment, elle n'a formulé aucune critique sur le fond. Je suis étonné de ton discours, Pogonophile sur la faculté à juger du contenu d'une évaluation. Je serais totalement incapable de le faire hors de ma matière. Voir que les élèves bossent ok... mais ce qu'ils en retiennent ? Il faut être spécialiste pour savoir si l'enseignement dispensé est pertinent.
Concernant les visites surprises, il y a quelques années, mon principal avait l'habitude de passer dans les classes sans prévenir (pour ouvrir un volet, éteindre la lumière, "soutenir" un collègue bordélisé...) C'était assez spécial. Durant la diffusion d'un film (en juin), il m'avait fait sortir pour me demander si c'était dans le programme..
Lors de mon inspection, il y a un an, la principale m'avait fait une remarque ou deux intéressantes sur mes déplacements dans la classe. Mais évidemment, elle n'a formulé aucune critique sur le fond. Je suis étonné de ton discours, Pogonophile sur la faculté à juger du contenu d'une évaluation. Je serais totalement incapable de le faire hors de ma matière. Voir que les élèves bossent ok... mais ce qu'ils en retiennent ? Il faut être spécialiste pour savoir si l'enseignement dispensé est pertinent.
Concernant les visites surprises, il y a quelques années, mon principal avait l'habitude de passer dans les classes sans prévenir (pour ouvrir un volet, éteindre la lumière, "soutenir" un collègue bordélisé...) C'était assez spécial. Durant la diffusion d'un film (en juin), il m'avait fait sortir pour me demander si c'était dans le programme..
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Philomène87Grand sage
Leclochard a écrit:C'est déjà arrivé qu'une collègue PE soit invitée durant mon cours sans que je sois prévenu.
Ca m'est arrivé aussi lors d'une journée de visite des CM2. C'était il y a 4 ans. Ils étaient deux dans ma classe de 6e. L'une corrigeait ses copies, l'autre, déambulait dans la classe le portable à la main, et s'est permis des remarques devant les élèves (sur lesquels j'avais assez peu d'autorité en plus), des remarques dignes d'un inspecteur, du type il voulait que je justifie l'utilité de tel ou tel exercice.
Evidemment, celui-là (pas plus que sa collègue d'ailleurs, qui aurait mieux fait d'aller en salle des profs), ne remettra jamais les pieds dans ma classe.
- neomathÉrudit
Deux phrases, deux mensonges. Tu finiras ministre.
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- ElyasEsprit sacré
Je trouve éminemment dangereux le fait qu'une personne non-spécialiste (et même spécialiste parfois) puisse émettre un jugement pertinent sur l'intérêt des évaluations d'un professeur. C'est toujours l'aboutissement d'un travail long, une évaluation.
- SimeonNiveau 10
Il y a des compétences pédagogiques qu'un CDE peut évaluer et d'autres non.
Je ne suis pas sur de comprendre ce qu'entend Pogonophile par la cohérence d'une séquence, mais je trouve les réponses qu'il a reçu assez violentes..
Je ne suis pas sur de comprendre ce qu'entend Pogonophile par la cohérence d'une séquence, mais je trouve les réponses qu'il a reçu assez violentes..
- nitescenceÉrudit
Moi ce que je trouve violent c'est de se mêler de ce qu'on ne peut pas comprendre : je n'explique pas à un pilote comment piloter un avion
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- gauvain31Empereur
Simeon a écrit:Il y a des compétences pédagogiques qu'un CDE peut évaluer et d'autres non.
Je ne suis pas sur de comprendre ce qu'entend Pogonophile par la cohérence d'une séquence, mais je trouve les réponses qu'il a reçu assez violente..
Il a reçu les réponses à la hauteur des propos qu'il a tenus plus haut.
- SimeonNiveau 10
nitescence a écrit:Moi ce que je trouve violent c'est de se mêler de ce qu'on ne peut pas comprendre : je n'explique pas à un pilote comment piloter un avion
Je n'ai pas l'impression que c'est ce qui a été dit et j'ai tendance à penser que dans le beau monde du privé, le pilote d'avion a un supérieur hiérarchique qui n'est pas pilote d'avion et qui l'évalue sûrement sans se poser ce genre de questions.
- gauvain31Empereur
Simeon a écrit:nitescence a écrit:Moi ce que je trouve violent c'est de se mêler de ce qu'on ne peut pas comprendre : je n'explique pas à un pilote comment piloter un avion
Je n'ai pas l'impression que c'est ce qui a été dit et j'ai tendance à penser que dans le beau monde du privé, le pilote d'avion a un supérieur hiérarchique qui n'est pas pilote d'avion et qui l'évalue sûrement sans se poser ce genre de questions.
Qui l'évalue peut-être (sur sa ponctualité, sur ses cadences) , mais pas sur la façon qu'il a de piloter
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- Quel adulte peux assister à ton cours sans ton consentement ?
- le co-enseignement peut-il être imposé par un chef d'établissement ?
- Un conseil de discipline peut-il décider une sanction plus lourde que celle proposée par le chef d'établissement ?
- Un chef d'établissement peut-il retirer ses classes à un stagiaire ? Pourquoi, comment ?
- Un chef d'établissement peut-il contraindre un enseignant à être professeur principal ?
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