Des collègues font des fautes dans les bulletins des élèves

Provence a écrit:

clélia a écrit:

Shere Khan a écrit: Les I.P.R font assez régner la terreur.

 

Euh... non ! A part quand on est stagiaire, inutile de trembler devant les IPR. Et je trouve important de rappeler aux collègues (surtout jeunes) que ces gens n'ont pas ce pouvoir- là !

Tout à fait.

Et même si... Après tout, que les collègues mauvais en orthographe assument leur ignorance.
Le véritable scandale, c'est de confier un métier pareil à des gens qui font des fautes d'orthographe et qui n'ont pas la capacité de jugement nécessaire pour se dire qu'il serait peut-être important de se relire après avoir écrit sur un document comme le bulletin. Même si pour certains c'est plus qu'un problème de relecture.
J'ai deux collègues qui font systématiquement des fautes. D'orthographe et d'étourderie. Quand je peux corriger, je le fais, parce que, même si c'est leur problème a priori, il est vrai que des parents déjà un peu frustrés contre l'école pourraient s'en servir pour faire des généralités. Mais parfois je ne peux pas (ou je ne trouve plus où cliquer), alors je laisse et tant pis.

Kirth a écrit:Je corrige lorsque j'en trouve, ce qui est assez rare dans mon établissement, mais surtout lorsque je suis sûr de moi. Ce sont souvent des étourderies et non de réelles erreurs.
Cependant, j'en profite pour vous demander conseil (particulièrement aux collègues de Lettres mais pas seulement), ma cheffe m'a fait la morale en conseil puisque j'ai voulu insérer une espace avant un point d'exclamation. Elle m'a expliqué qu'il n'y en avait pas, et qu'en tant que relectrice, autrefois, dans une maison d'édition célèbre, elle était bien au courant. Je n'ai pas insisté.

Si c'est le seul point d'achoppement orthographique sur les bulletins dans cet établissement, alors je trouve que tout va bien.

Kirth a écrit:Je corrige lorsque j'en trouve, ce qui est assez rare dans mon établissement, mais surtout lorsque je suis sûr de moi. Ce sont souvent des étourderies et non de réelles erreurs.
Cependant, j'en profite pour vous demander conseil (particulièrement aux collègues de Lettres mais pas seulement), ma cheffe m'a fait la morale en conseil puisque j'ai voulu insérer une espace avant un point d'exclamation. Elle m'a expliqué qu'il n'y en avait pas, et qu'en tant que relectrice, autrefois, dans une maison d'édition célèbre, elle était bien au courant. Je n'ai pas insisté.

Bonjour,
signe de ponctuation en un seul élément : pas d'espace avant / un espace après.
signe de ponctuation en deux éléments : un espace avant / un espace après.
C'est ce qui est généralement demandé, c'est donc vous qui avez raison.
Arcovm

Proton a écrit:De même que le vocabulaire à employer pour s'adresser à un élève mériterait bien d'être l'objet d'un cours dans les ex-IUFM ...
J'ai une collègue qui écrit des "LOL" ou des "WTF" dans les copies par exemple. Trouvez-vous cela normal ? Oh je suis sûr qu'il y aura bien quelqu'un pour dire que c'est un moyen de se mettre au niveau de l'apprenant pour faire passer un message.


Désolé mais il y a un moment où il faut arrêter d'avaler des couleuvres et voir la réalité.

Présent!
J'ai encore mis un LOL sur une copie de 3e ce vendredi! Ça doit m'arriver une à deux fois par an.
J'ai mis un WTF cette année ou l'année dernière aussi.
Et parfois je mets des petits coeurs... Il m'est arrivé de dessiner un pendu symbolisant ma réaction devant l'erreur de l'élève.

Ça fait sûrement de moi un dangereux pédagogiste à envoyer au bucher.

Plus sérieusement, l'idée est toujours d'attirer l'attention de l'élève sur ce qu'il a écrit, et tous les moyens sont bons dans des établissements où ils ouvrent à peine leur copie. J'espère bien qu'ils se demandent pourquoi j'écris LOL sur leur copie! C'est le but.
Je réserve toutefois les messages les plus folkloriques à des profils d'élèves particuliers : soit ceux que je connais très bien (je suis très fier d'un "tu demanderas à ton père de t'expliquer" sur la copie du fils d'un copain) soit les très bons élèves qui font des erreurs d'étourderie.

Le WTF était un cas typique : une excellente élève, très timide et discrète, très peu sure d'elle. Copie parfaite avec une erreur sur une addition genre 15+5 = 22. Le WTF me permet de faire passer plein de messages en un minimum de temps :
1 : c'est pas grave, ça reste une erreur d'étourderie, ne va pas te mettre à pleurer pour ça
2 : le prof se permet de faire une blagounette sur ta copie, donc ça veut dire que même si tu es toute discrète, il t'a quand même remarqué et il reconnait ta valeur en estimant que tu es capable de comprendre le 2nd degré (et le changement brutal de niveau de langage, normalement inadapté dans la relation prof-élève)

Le LOL de vendredi est pour un élève avec qui je me bats depuis le début de l'année pour qu'il fasse des efforts de rédaction. Je venais d'écrire un paragraphe complet sur sa copie lui réexpliquant ce qui manquait dans ses explications, et là je tombe sur une merveilleuse simplification de fraction :
"48/80 = ... = 6/10 = 3/5". (oui, les trois points sont d'origine sur la copie )
J'ai craqué : j'ai écrit LOL. J'espère bien que ça va le surprendre, le faire relire ce qu'il a écrit et lui faire comprendre que "oui, bon, j'ai peut-être abusé là". Et avec un peu de chance, ça va le marquer, il va s'en souvenir toute sa vie et ne fera plus jamais cette ânerie.

Bref, on peut aussi faire confiance en l'intelligence de nos élèves qui sont capables de comprendre les différents modes de communication sans monter sur ses grands chevaux du conservatisme pédagogique... Et s'autoriser à utiliser tous les moyens existants dans l'univers pour essayer d'atteindre notre objectif : leur faire retenir des trucs.

(oh et sur la manière de parler aux élèves, j'ai lâché un "arrêtez de m'emmerder avec votre brevet" à mes 3ème il n'y a pas longtemps. Hors contexte cette phrase est inacceptable et choquante mais, au moment où elle est sortie, ils ont parfaitement compris ce que je voulais dire, se sont reconcentrés et remis au boulot. Efficacité avant tout, donc.)

arcovm a écrit:

Kirth a écrit:Je corrige lorsque j'en trouve, ce qui est assez rare dans mon établissement, mais surtout lorsque je suis sûr de moi. Ce sont souvent des étourderies et non de réelles erreurs.
Cependant, j'en profite pour vous demander conseil (particulièrement aux collègues de Lettres mais pas seulement), ma cheffe m'a fait la morale en conseil puisque j'ai voulu insérer une espace avant un point d'exclamation. Elle m'a expliqué qu'il n'y en avait pas, et qu'en tant que relectrice, autrefois, dans une maison d'édition célèbre, elle était bien au courant. Je n'ai pas insisté.

Bonjour,
signe de ponctuation en un seul élément : pas d'espace avant / un espace après.
signe de ponctuation en deux éléments : un espace avant / un espace après.
C'est ce qui est généralement demandé, c'est donc vous qui avez raison.
Arcovm

Ben non.
Pas d'espace avant un point d'exclamation ou d'interrogation.
Crois-je.

Ben non.
Pas d'espace avant un point d'exclamation ou d'interrogation.
Crois-je.

Pourtant, quand on vérifie au hasard dans n'importe quel imprimé (ouvrage ou article) les points d'exclamation ou d'interrogation sont bien précédés d'un espace.
Essayez, vous verrez.

Je suis d'accord.
Mais tu disais dans ton post précédent : "signe de ponctuation en un seul élément : pas d'espace avant / un espace après."

Fesseur Pro a écrit:

arcovm a écrit:

Kirth a écrit:Je corrige lorsque j'en trouve, ce qui est assez rare dans mon établissement, mais surtout lorsque je suis sûr de moi. Ce sont souvent des étourderies et non de réelles erreurs.
Cependant, j'en profite pour vous demander conseil (particulièrement aux collègues de Lettres mais pas seulement), ma cheffe m'a fait la morale en conseil puisque j'ai voulu insérer une espace avant un point d'exclamation. Elle m'a expliqué qu'il n'y en avait pas, et qu'en tant que relectrice, autrefois, dans une maison d'édition célèbre, elle était bien au courant. Je n'ai pas insisté.

Bonjour,
signe de ponctuation en un seul élément : pas d'espace avant / un espace après.
signe de ponctuation en deux éléments : un espace avant / un espace après.
C'est ce qui est généralement demandé, c'est donc vous qui avez raison.
Arcovm

Ben non.
Pas d'espace avant un point d'exclamation ou d'interrogation.
Crois-je.

Tu plaisantes, Fesseur Pro, rassure-moi ?  
Nous avons déjà répondu sans ambiguïté à la question hier.

Fesseur Pro a écrit:

arcovm a écrit:

Kirth a écrit:Je corrige lorsque j'en trouve, ce qui est assez rare dans mon établissement, mais surtout lorsque je suis sûr de moi. Ce sont souvent des étourderies et non de réelles erreurs.
Cependant, j'en profite pour vous demander conseil (particulièrement aux collègues de Lettres mais pas seulement), ma cheffe m'a fait la morale en conseil puisque j'ai voulu insérer une espace avant un point d'exclamation. Elle m'a expliqué qu'il n'y en avait pas, et qu'en tant que relectrice, autrefois, dans une maison d'édition célèbre, elle était bien au courant. Je n'ai pas insisté.

Bonjour,
signe de ponctuation en un seul élément : pas d'espace avant / un espace après.
signe de ponctuation en deux éléments : un espace avant / un espace après.
C'est ce qui est généralement demandé, c'est donc vous qui avez raison.
Arcovm

Ben non.
Pas d'espace avant un point d'exclamation ou d'interrogation.
Crois-je.

Et moi je suis sûre que oui https://www.neoprofs.org/t113204-1001-conseils-pour-bien-poster-sur-neo#4190926 : rédigé en s'appuyant sur les règles de l'Imprimerie nationale. J'ai donné un lien plus haut.

Fesseur Pro a écrit:Je suis d'accord.
Mais tu disais dans ton post précédent : "signe de ponctuation en un seul élément : pas d'espace avant / un espace après."

oui, mais un point d'exclamation ou d'interrogation est en 2 éléments, non ? comme les guillemets, les deux-points ou le point-virgule.
Pour les signes de ponctuation en un seul élément, là, ce qui me vient à l'esprit immédiatement, c'est la virgule et le point.
Bon, après, quand je lis mes copies de BTS, notamment lorsqu'elles sont produites au traitement de texte ... s'il n'y avait que ces soucis d'espace ...

Mouton a écrit:

Proton a écrit:De même que le vocabulaire à employer pour s'adresser à un élève mériterait bien d'être l'objet d'un cours dans les ex-IUFM ...
J'ai une collègue qui écrit des "LOL" ou des "WTF" dans les copies par exemple. Trouvez-vous cela normal ? Oh je suis sûr qu'il y aura bien quelqu'un pour dire que c'est un moyen de se mettre au niveau de l'apprenant pour faire passer un message.


Désolé mais il y a un moment où il faut arrêter d'avaler des couleuvres et voir la réalité.

Présent!
J'ai encore mis un LOL sur une copie de 3e ce vendredi! Ça doit m'arriver une à deux fois par an.
J'ai mis un WTF cette année ou l'année dernière aussi.
Et parfois je mets des petits coeurs... Il m'est arrivé de dessiner un pendu symbolisant ma réaction devant l'erreur de l'élève.

Ça fait sûrement de moi un dangereux pédagogiste à envoyer au bucher.

Plus sérieusement, l'idée est toujours d'attirer l'attention de l'élève sur ce qu'il a écrit, et tous les moyens sont bons dans des établissements où ils ouvrent à peine leur copie. J'espère bien qu'ils se demandent pourquoi j'écris LOL sur leur copie! C'est le but.
Je réserve toutefois les messages les plus folkloriques à des profils d'élèves particuliers : soit ceux que je connais très bien (je suis très fier d'un "tu demanderas à ton père de t'expliquer" sur la copie du fils d'un copain) soit les très bons élèves qui font des erreurs d'étourderie.

Le WTF était un cas typique : une excellente élève, très timide et discrète, très peu sure d'elle. Copie parfaite avec une erreur sur une addition genre 15+5 = 22. Le WTF me permet de faire passer plein de messages en un minimum de temps :
1 : c'est pas grave, ça reste une erreur d'étourderie, ne va pas te mettre à pleurer pour ça
2 : le prof se permet de faire une blagounette sur ta copie, donc ça veut dire que même si tu es toute discrète, il t'a quand même remarqué et il reconnait ta valeur en estimant que tu es capable de comprendre le 2nd degré (et le changement brutal de niveau de langage, normalement inadapté dans la relation prof-élève)

Le LOL de vendredi est pour un élève avec qui je me bats depuis le début de l'année pour qu'il fasse des efforts de rédaction. Je venais d'écrire un paragraphe complet sur sa copie lui réexpliquant ce qui manquait dans ses explications, et là je tombe sur une merveilleuse simplification de fraction :
"48/80 = ... = 6/10 = 3/5". (oui, les trois points sont d'origine sur la copie )
J'ai craqué : j'ai écrit LOL. J'espère bien que ça va le surprendre, le faire relire ce qu'il a écrit et lui faire comprendre que "oui, bon, j'ai peut-être abusé là". Et avec un peu de chance, ça va le marquer, il va s'en souvenir toute sa vie et ne fera plus jamais cette ânerie.

Bref, on peut aussi faire confiance en l'intelligence de nos élèves qui sont capables de comprendre les différents modes de communication sans monter sur ses grands chevaux du conservatisme pédagogique... Et s'autoriser à utiliser tous les moyens existants dans l'univers pour essayer d'atteindre notre objectif : leur faire retenir des trucs.

(oh et sur la manière de parler aux élèves, j'ai lâché un "arrêtez de m'emmerder avec votre brevet" à mes 3ème il n'y a pas longtemps. Hors contexte cette phrase est inacceptable et choquante mais, au moment où elle est sortie, ils ont parfaitement compris ce que je voulais dire, se sont reconcentrés et remis au boulot. Efficacité avant tout, donc.)

WTF est très grossier en anglais. Un professeur ne peut pas écrire cela sur la copie d'un élève. 
D'une manière générale le "F word" est à manipuler avec précaution.

Mouton a écrit:Présent!

Je trouve l'ensemble de votre intervention consternante... Il ne me reste plus que l'espoir que ce soit de l"humour pascal.

Mouton a écrit:

Proton a écrit:De même que le vocabulaire à employer pour s'adresser à un élève mériterait bien d'être l'objet d'un cours dans les ex-IUFM ...
J'ai une collègue qui écrit des "LOL" ou des "WTF" dans les copies par exemple. Trouvez-vous cela normal ? Oh je suis sûr qu'il y aura bien quelqu'un pour dire que c'est un moyen de se mettre au niveau de l'apprenant pour faire passer un message.


Désolé mais il y a un moment où il faut arrêter d'avaler des couleuvres et voir la réalité.

Présent!
J'ai encore mis un LOL sur une copie de 3e ce vendredi! Ça doit m'arriver une à deux fois par an.
J'ai mis un WTF cette année ou l'année dernière aussi.
Et parfois je mets des petits coeurs... Il m'est arrivé de dessiner un pendu symbolisant ma réaction devant l'erreur de l'élève.

Ça fait sûrement de moi un dangereux pédagogiste à envoyer au bucher.

Plus sérieusement, l'idée est toujours d'attirer l'attention de l'élève sur ce qu'il a écrit, et tous les moyens sont bons dans des établissements où ils ouvrent à peine leur copie. J'espère bien qu'ils se demandent pourquoi j'écris LOL sur leur copie! C'est le but.
Je réserve toutefois les messages les plus folkloriques à des profils d'élèves particuliers : soit ceux que je connais très bien (je suis très fier d'un "tu demanderas à ton père de t'expliquer" sur la copie du fils d'un copain) soit les très bons élèves qui font des erreurs d'étourderie.

Le WTF était un cas typique : une excellente élève, très timide et discrète, très peu sure d'elle. Copie parfaite avec une erreur sur une addition genre 15+5 = 22. Le WTF me permet de faire passer plein de messages en un minimum de temps :
1 : c'est pas grave, ça reste une erreur d'étourderie, ne va pas te mettre à pleurer pour ça
2 : le prof se permet de faire une blagounette sur ta copie, donc ça veut dire que même si tu es toute discrète, il t'a quand même remarqué et il reconnait ta valeur en estimant que tu es capable de comprendre le 2nd degré (et le changement brutal de niveau de langage, normalement inadapté dans la relation prof-élève)

Le LOL de vendredi est pour un élève avec qui je me bats depuis le début de l'année pour qu'il fasse des efforts de rédaction. Je venais d'écrire un paragraphe complet sur sa copie lui réexpliquant ce qui manquait dans ses explications, et là je tombe sur une merveilleuse simplification de fraction :
"48/80 = ... = 6/10 = 3/5". (oui, les trois points sont d'origine sur la copie )
J'ai craqué : j'ai écrit LOL. J'espère bien que ça va le surprendre, le faire relire ce qu'il a écrit et lui faire comprendre que "oui, bon, j'ai peut-être abusé là". Et avec un peu de chance, ça va le marquer, il va s'en souvenir toute sa vie et ne fera plus jamais cette ânerie.

Bref, on peut aussi faire confiance en l'intelligence de nos élèves qui sont capables de comprendre les différents modes de communication sans monter sur ses grands chevaux du conservatisme pédagogique... Et s'autoriser à utiliser tous les moyens existants dans l'univers pour essayer d'atteindre notre objectif : leur faire retenir des trucs.

(oh et sur la manière de parler aux élèves, j'ai lâché un "arrêtez de m'emmerder avec votre brevet" à mes 3ème il n'y a pas longtemps. Hors contexte cette phrase est inacceptable et choquante mais, au moment où elle est sortie, ils ont parfaitement compris ce que je voulais dire, se sont reconcentrés et remis au boulot. Efficacité avant tout, donc.)

Vous pensez donc n'avoir à disposition, dans la langue française, aucun mot permettant d'exprimer de façon lapidaire mais polie la surprise ou l'indignation ?
Eh bien...

C'est un bien long message pour justifier la pauvreté de pensée et de vocabulaire.

De mon point de vue de prof de lettres, qui se tue à enseigner aux élèves que l'on n'écrit pas comme on parle, ce genre de choses est absolument banni de mes remarques... j'essaie d'exprimer la même chose en bon français: traduire "WTF" par "qu'est-ce qui t'a pris"? ça va aussi...
Quand un passage de copie me fait rire, je dessine un petit bonhomme qui sourit... ou j'écrit "tb" ou "bravo".

arcovm a écrit:

Fesseur Pro a écrit:Je suis d'accord.
Mais tu disais dans ton post précédent : "signe de ponctuation en un seul élément : pas d'espace avant / un espace après."

oui, mais un point d'exclamation ou d'interrogation est en 2 éléments, non ? comme les guillemets, les deux-points ou le point-virgule.
Pour les signes de ponctuation en un seul élément, là, ce qui me vient à l'esprit immédiatement, c'est la virgule et le point.
Bon, après, quand je lis mes copies de BTS, notamment lorsqu'elles sont produites au traitement de texte ... s'il n'y avait que ces soucis d'espace ...

Je ne sais jamais en fait.
Espace avant et après les points d'interrogation et d'exclamation donc ?
Et pareil pour les guillemets ?

:lol: :lol: :lol: :lol:

Quelle partie de "une à deux fois par an" ou "très bons élèves"* vous n'avez pas compris ? :lol:
*Donc ceux qui connaissent déjà la distinction entre l'oral et l'écrit...

Mais j'imagine que je n'exprime pas la surprise ou l'indignation sur les quelques autres copies :lol:

@Dhaiphi : de la provoc' tout au plus

Fesseur Pro a écrit:

arcovm a écrit:

Fesseur Pro a écrit:Je suis d'accord.
Mais tu disais dans ton post précédent : "signe de ponctuation en un seul élément : pas d'espace avant / un espace après."

oui, mais un point d'exclamation ou d'interrogation est en 2 éléments, non ? comme les guillemets, les deux-points ou le point-virgule.
Pour les signes de ponctuation en un seul élément, là, ce qui me vient à l'esprit immédiatement, c'est la virgule et le point.
Bon, après, quand je lis mes copies de BTS, notamment lorsqu'elles sont produites au traitement de texte ... s'il n'y avait que ces soucis d'espace ...

Je ne sais jamais en fait.
Espace avant et après les points d'interrogation et d'exclamation donc ?
Et pareil pour les guillemets ?

Exactement ! 

Fesseur Pro a écrit:

arcovm a écrit:

Fesseur Pro a écrit:Je suis d'accord.
Mais tu disais dans ton post précédent : "signe de ponctuation en un seul élément : pas d'espace avant / un espace après."

oui, mais un point d'exclamation ou d'interrogation est en 2 éléments, non ? comme les guillemets, les deux-points ou le point-virgule.
Pour les signes de ponctuation en un seul élément, là, ce qui me vient à l'esprit immédiatement, c'est la virgule et le point.
Bon, après, quand je lis mes copies de BTS, notamment lorsqu'elles sont produites au traitement de texte ... s'il n'y avait que ces soucis d'espace ...

Je ne sais jamais en fait.
Espace avant et après les points d'interrogation et d'exclamation donc ?
Et pareil pour les guillemets ?

Comme l'a posté Thalia hier : http://j.poitou.free.fr/pro/html/typ/resume.html
Pour les guillemets, espaces insécables autour du texte qu'ils encadrent (avant et après les guillemets ouvrants, en général pareil pour les guillemets fermants, sauf s'ils sont suivis d'un point ou d'une virgule par exemple).

Exemple :

Quand Macron dit « Nous rebâtirons Notre-Dame en cinq ans ! », je crois qu'il ne sait pas de quoi il parle. Et toi, tu en penses quoi ? J'aimerais connaître ton avis... Tu n'y connais rien, mais lui non plus, tu sais ; enfin, peut-être pas rien, mais bon.

Merci !

Ajonc35 a écrit:Non seulement ce sont des enseignants, quelle que soit la discipline, mais ils doivent aussi être  des "modèles" et tous, nous représentons l'Institution.

Les modèles sont au niveau du mépris moral et financier que leur porte l'institution depuis des lustres.

Mouton a écrit::lol: :lol: :lol: :lol:

Quelle partie de "une à deux fois par an" ou "très bons élèves"* vous n'avez pas compris ? :lol:
*Donc ceux qui connaissent déjà la distinction entre l'oral et l'écrit...

Mais j'imagine que je n'exprime pas la surprise ou l'indignation sur les quelques autres copies :lol:

@Dhaiphi : de la provoc' tout au plus

Le jour où un de mes enfants, tous les 3 excellents élèves, revient avec une grossièreté comme "WTF" écrite sur sa copie par un de ses enseignants, je demande dans l'heure un rendez-vous à cette personne pour lui enjoindre de ne plus jamais écrire des insanités pareilles sur ses copies.
Vraiment, je serais absolument hors de moi.

Beniamino Massimo a écrit:Toi, peut-être, mais quand les « fautes » se comptent par dizaines dans les bulletins d'une seule classe, il n'y a plus aucun scrupule à avoir. Cette année bat tous les records, j'ai trouvé 79 coquilles/fautes/mauvais prénoms au premier trimestre dans la classe dont je suis PP, et 110 au deuxième, sans compter les fautes d'espace. Cela va des très classiques oublis du pluriel et confusions entre -er/é/és/ée/ées à des fautes de vocabulaire parfois gênantes. Les maladresses de ponctuation, l'absence de majuscules et les répétitions rendent certaines appréciations très indigestes. Tout le monde fait des erreurs, mais il y a des limites à l'amateurisme. J'ai eu des « bonne investissement, élève participatif mais trip de bavardage », « fabien na pas rendu son travaille » ou encore « trimestre moyen vous devez absolument apprendre et pas » [sic].

Allons, allons.

Franchement, tu as du temps à perdre non ? Personnellement, ce qui fait perdre en crédibilité à toute la profession, c'est cette manie à vouloir cacher la misère ou à faire la carpette. Le trop de zèle pour pas un kopeck mais juste par peur du "chef" ou de l'opinion publique.

lilith888 a écrit:

Ajonc35 a écrit:Non seulement ce sont des enseignants, quelle que soit la discipline, mais ils doivent aussi être  des "modèles" et tous, nous représentons l'Institution.

Les modèles sont au niveau du mépris moral et financier que leur porte l'institution depuis des lustres.

Que nous soyons méprisés par l'institution, c'est un fait, mais pas une raison pour ne pas respecter élèves quels qu'ils soient. Au contraire!
Parfois j'ai bien envie de me laisser aller, mais cette idée est fugitive et je me dois de faire mon travail de mon mieux (avec les moyens qu'on me donne). Je respecte aussi mon collègue pp qui est la première interface entre familles et institution, et en tant que pp Il est difficile voire impossible de justifier des erreurs de ce type dans les appréciations, tout comme les copier-coller d'un trimestre à l'autre ou encore une appréciation comme "TB".
Comme d'autres qui ont posté ici, je déplore que les fautes soient évoquées lors du conseil de classe et récemment petite discussion sur le mot dilettante que j'avais employé pour un garçon, ben oui , où est le problème ? Plus de la moitié des présents ne savaient pas que ce mot était neutre.

lilith888 a écrit:

Beniamino Massimo a écrit:Toi, peut-être, mais quand les « fautes » se comptent par dizaines dans les bulletins d'une seule classe, il n'y a plus aucun scrupule à avoir. Cette année bat tous les records, j'ai trouvé 79 coquilles/fautes/mauvais prénoms au premier trimestre dans la classe dont je suis PP, et 110 au deuxième, sans compter les fautes d'espace. Cela va des très classiques oublis du pluriel et confusions entre -er/é/és/ée/ées à des fautes de vocabulaire parfois gênantes. Les maladresses de ponctuation, l'absence de majuscules et les répétitions rendent certaines appréciations très indigestes. Tout le monde fait des erreurs, mais il y a des limites à l'amateurisme. J'ai eu des « bonne investissement, élève participatif mais trip de bavardage », « fabien na pas rendu son travaille » ou encore « trimestre moyen vous devez absolument apprendre et pas » [sic].

Allons, allons.

Franchement, tu as du temps à perdre non ? Personnellement, ce qui fait perdre en crédibilité à toute la profession, c'est cette manie à vouloir cacher la misère ou à faire la carpette. Le trop de zèle pour pas un kopeck mais juste par peur du "chef" ou de l'opinion publique.

Relis les messages précédents, les réponses ont déjà été données. Sur la question du temps à perdre, je trouve qu'elle se pose surtout quand on décide d'envoyer systématiquement un message à chaque professeur concerné, y compris pour des petites coquilles qui se corrigent en deux secondes. Personnellement, je n'ai pas de temps à perdre, puisque je lis nécessairement les appréciations des collègues et que j'ai l'habitude, je ne vois pas où est la perte de temps.

Quant au côté « carpette » ou « peur du chef » (non mais on rêve), je te remercie mais ça n'a rien à voir avec le sujet.

Franchement, après avoir tout lu, je reste sur ma première pensée : en quoi tout ceci est votre problème ? Cela me fait penser à d'anciens premiers de la classe dénonçant au professeur les manquements de leurs petits camarades et c'est, je pense, l'une des raisons principales faisant que nous sommes méprisés par l'opinion publique. Ce côté pédant moraliste pour des brouilles et à la fois frileux quand il s'agit de lutter pour de vraies causes, du grand art !

Effectivement, au-delà d'une histoire de crédibilité (qui est tout de même importante), il y a aussi une notion de respect cachée derrière. Je me sentirai vraiment honteux de distribuer des torchons pareils, sincèrement.

Et d'ailleurs, il n'est manifestement pas inutile de rappeler que les bulletins scolaires n'ont pas uniquement vocation à être lus par les parents, mais ils sont également épluchés par les enseignants du supérieur.

J'imagine avec amusement, les recruteurs du supérieur (par exemple, en CPGE) lire des bulletins truffés de fautes, quelle crédibilité accorder à la valeur de ces appréciations ? Cela peut desservir un élève.

Et il ferait beau voir qu'on vienne me soutenir le contraire, pour avoir fait partie de ces commissions, je puis vous assurer que lorsqu'on a face à soi, des bulletins provenant d'un établissement qu'on ne connait pas (et qu'à priori, on n'a aucune raison de méjuger), le sérieux de certaines appréciations permet vite de faire le tri.