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- ZeSandmanFidèle du forum
Ingeborg B. a écrit:
Le CA n'a pas à voter sur l'organisation du bac blanc...Les dispositifs d'évaluation = cela existait dans l'ancien texte. Oui, nous avons obligation d'évaluer les élèves mais sous des formes non imposées. Donc, le texte n'indique pas formellement que les bacs blancs sont obligatoires. En dehors des conseils d'enseignement et conseils de classe, aucune réunion n'est obligatoire... Les autres obligations ne sont pas nouvelles.
Le texte ne dit pas formellement non plus que les examens blancs ne font pas partie des missions liées ne donnant pas lieu à rémunération ; il semble pourtant évident que les examens blancs sont "des" dispositifs d'évaluation au sein de l'établissement.
Ce n'est vraiment pas clair tout de même.
Quant au CA, il vote le projet d'établissement, et dans tous les collèges par lesquels je suis passé, le brevet blanc figurait dans leur projet. Je ne sais pas quelle obligation cela crée quant à la participation pour les collègues (surveillance, correction...), même si le problème de la rémunération n'y est pas lié selon moi.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Avec ce genre d'argument, tous les textes réglementaires sont flous.... Si dans la liste, il n'y a pas textuellement les examens blancs, cela signifie que, en tant que tels, ils ne sont pas obligatoires. C'est quand même dingue cette tendance à faire dire aux textes ce qui n'est pas dedans. Ce qui est lié à nos missions, c'est l'évaluation, point. Ainsi, un devoir sur table ou un oral faits dans le cadre du cours normal, est aussi une préparation à l'examen. Enfin, le projet d'établissement ne comprend pas forcément les examens blancs, aux membres du CA de faire en sorte qu'ils n'y apparaissent pas.ZeSandman a écrit:Ingeborg B. a écrit:
Le CA n'a pas à voter sur l'organisation du bac blanc...Les dispositifs d'évaluation = cela existait dans l'ancien texte. Oui, nous avons obligation d'évaluer les élèves mais sous des formes non imposées. Donc, le texte n'indique pas formellement que les bacs blancs sont obligatoires. En dehors des conseils d'enseignement et conseils de classe, aucune réunion n'est obligatoire... Les autres obligations ne sont pas nouvelles.
Le texte ne dit pas formellement non plus que les examens blancs ne font pas partie des missions liées ne donnant pas lieu à rémunération ; il semble pourtant évident que les examens blancs sont "des" dispositifs d'évaluation au sein de l'établissement.
Ce n'est vraiment pas clair tout de même.
Quant au CA, il vote le projet d'établissement, et dans tous les collèges par lesquels je suis passé, le brevet blanc figurait dans leur projet. Je ne sais pas quelle obligation cela crée quant à la participation pour les collègues (surveillance, correction...), même si le problème de la rémunération n'y est pas lié selon moi.
- User17095Érudit
L'évaluation fait partie des missions, le CA est compétent pour fixer les modalités d'évaluation, donc si le CA fixe des examens blancs dans le projet d'établissement, voilà voilà.
- RendashBon génie
Et comme on sait ce que pèsent les élus enseignants au sein d'un CA ... :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LagomorpheFidèle du forum
pseudo-intello a écrit:pogonophile a écrit:
Un enseignant n'est pas uniquement un spécialiste de sa discipline, c'est aussi un cadre, capable d'assurer des missions autres.
Le problème, c'est que l'enseignant est un cadre à géométrie variable : il l'est pour le boulot, mais pas pour le salaire. :decu:
C'est pas le seul problème. Il n'y a pas de correspondance directe entre la notion de cadre telle qu'elle est conçue dans le privé, et le "cadre d'emploi" (A+/A/B/C) qu'occupe un fonctionnaire. Un adjoint technique est "cadre C", alors que c'est un emploi d'exécution. La catégorie dépend seulement du niveau de diplôme de recrutement, et la catégorie A correspond à des emplois de "conception" ou de "direction" (ce dernier cas ne concernant évidemment pas les enseignants, qui n'ont aucun subalterne à encadrer). On nous a suffisamment rabâché à l'ESPE ou ailleurs qu'on est des "fonctionnaires qui sont là pour fonctionner", pour qu'on n'ait pas à assumer les responsabilités d'un cadre au sens de l'entreprise privée. Les CDE et les IPR sont, par contre, des "personnels d'encadrement", formés comme tels à l'ESEN.
- hors sujet:
- Je ne sais d'ailleurs pas si on y apprend la bonne vieille technique du "balancez une petite flatterie pour obtenir quelque chose", ou si cela résulte d'une sélection naturelle des méthodes efficaces, mais il faut toujours se méfier quand un personnel d'encadrement vous assène quelque chose de valorisant:
"vous êtes Câââdre" -> je veux que vous fassiez le boulot en plus que je demande sans exiger un centime, même si c'est un poil ambigu dans les textes.
"j'ai toute confiââânce en vous" -> je veux que vous acceptiez d'être le PP d'une classe pour laquelle je ne trouve pas de pigeon, même si je ne peux vous y obliger d'après les textes.
"les élèves et les parents seront râââvis" -> j'arrive pas à trouver un contractuel, je veux que vous remplaciez votre collègue en arrêt pour les 3 mois qui précèdent le bac.
Pour en revenir à la question du bac blanc, certes la décision d'en faire un appartient au CA, certes cela fait partie des missions des enseignants, mais la conception des sujets et la correction des copies relève de notre travail de conception (d'employés de catégorie A). Une discussion un brin houleuse a eu lieu il y a quelques années en CA dans mon lycée, car les parents et la direction voulaient un second bac blanc. On a expliqué calmement qu'on voulait bien faire le premier consciencieusement, dans la mesure où il nous paraissait pédagogiquement utile, mais que si on nous imposait le second, totalement inutile vu la date prévue, notre investissement dans la conception des sujets/barèmes et la correction serait proportionnelle à l'intérêt du truc. Le CDE, qui était un homme intelligent, a conclu qu'il valait mieux faire un seul bac blanc de qualité, et qu'un travail intellectuel réalisé sous la contrainte avait peu de chance d'être une réussite pédagogique.
- ZeSandmanFidèle du forum
pogonophile a écrit:L'évaluation fait partie des missions, le CA est compétent pour fixer les modalités d'évaluation, donc si le CA fixe des examens blancs dans le projet d'établissement, voilà voilà.
Je ne sais pas s'il est légal que le CA impose via le projet d'établissement des dispositifs allant à l'encontre de la liberté pédagogique individuelle ; si le projet d'établissement mentionne un voyage scolaire à l'étranger, ce sur quoi le CA me semble aussi compétent, ça ne rend pas tout autant la participation à l'encadrement de ce voyage obligatoire il me semble.
Mais quand bien même ce serait le cas, cela n'enlève rien au problème de la rémunération en HSE des surveillances d'épreuve ou de la participation aux jurys des oraux blancs (si ce sont des heures hors service d'enseignement habituel).
Ingeborg B. a écrit:
Avec ce genre d'argument, tous les textes réglementaires sont flous.... Si dans la liste, il n'y a pas textuellement les examens blancs, cela signifie que, en tant que tels, ils ne sont pas obligatoires. C'est quand même dingue cette tendance à faire dire aux textes ce qui n'est pas dedans.
J'ai l'impression que vous me lisez mal, je ne fais rien dire aux textes (je rappelle, comme je l'ai dit plus tôt, que j'ai refusé de participer aux oraux blancs du brevet), je souligne que la réécriture du texte initial obtenue par le SNES, qui mentionnait d'abord les examens blancs, est très floue.
S'il était écrit "la participation aux dispositifs d'évaluation au sein de l'établissement", il n'aurait été nul besoin d'écrire textuellement "les examens blancs" pour qu'ils soient quand même obligatoires, votre argumentaire est peu solide.
Le problème initial portant sur le caractère obligatoire de ces examens blancs, il aurait quand même été plus judicieux d'écrire textuellement que ces derniers n'étaient pas une obligation. Ce n'est pas le cas, et il y a une ambiguïté dans laquelle nombre de CDE s'engouffrent et face à laquelle nombre de collègues, non dénués d'intelligence pourtant, capitulent.
Ingeborg B. a écrit:Ce qui est lié à nos missions, c'est l'évaluation, point. Ainsi, un devoir sur table ou un oral faits dans le cadre du cours normal, est aussi une préparation à l'examen. Enfin, le projet d'établissement ne comprend pas forcément les examens blancs, aux membres du CA de faire en sorte qu'ils n'y apparaissent pas.
Le texte ne dit pas "l'évaluation des élèves, point final".
Il se sent obligé de préciser que dans ce cadre entre notamment "la participation à des dispositifs d'évaluation des élèves au sein de l'établissement".
L'évaluation des élèves se fait-elle dans des dispositifs en dehors du sein de l'établissement ? Il ne me semble pas.
Cette phrase est donc sensée apporter quelque chose en plus que la simple évaluation classique des élèves dans le cadre du cours.
Que vous le vouliez ou non, le sens de cette phrase est peu clair ; il eut mieux valu en fait obtenir sa suppression, plutôt que de se contenter de la laisser en l'état.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
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