Le sénateur LaREM Bernard Cazeau sous-entend que les profs ne font pas d'efforts.

Le 15 mai au #Sénat sera examiné le texte ambitieux #écoledelaconfiance, rompant avec une logique sisyphéenne de l'Education. L'effort devra être promu aussi bien chez les élèves que dans le corps pédagogique. L'engagement effectif impliquera une revalorisation des rémunérations. pic.twitter.com/BvAeu3olF0

— Bernard Cazeau (@bernardcazeau) March 1, 2019

Ben oui, le goût de l'effort, les profs ne l'ont pas. C'est pour cela qu'ils sont mal payés !

Je lui propose de venir me remplacer 8 jours, le temps de partir me reposer!

L'engagement effectif impliquera une revalorisation des rémunérations.

Travailler plus pour gagner plus, donc ?

L'insulte est vraiment la marque de fabrique de ce régime. Tel maître, tels valets...

Volo' a écrit:

L'engagement effectif impliquera une revalorisation des rémunérations.

Travailler plus pour gagner plus, donc ?

Travailler plus, c'est ce qu'on fait depuis un certain nombre d'années. Mais sans être payé plus...

Isis39 a écrit:

Volo' a écrit:

L'engagement effectif impliquera une revalorisation des rémunérations.

Travailler plus pour gagner plus, donc ?

Travailler plus, c'est ce qu'on fait depuis un certain nombre d'années. Mais sans être payé plus...

Je n'en doute pas. C'est un slogan brandi depuis plusieurs quinquennats maintenant qui reste encore un mirage...

"Renforcement des expérimentations" : on n'a pas assez pleuré rigolé comme ça ???
On n'a pas fini...

Bernard Cazeau...80 ans, sénateur depuis plus de 20 ans, médecin (retraité). Comment peut-il oser imaginer qu'il a un avis pertinent sur cette question ?

Evaluation régulière de l'ensemble des établissements.

Oh Oh.

Aurevilly a écrit:Bernard Cazeau...80 ans, sénateur depuis plus de 20 ans, médecin (retraité). Comment peut-il oser imaginer qu'il a un avis pertinent sur cette question ?

Tout ce qui va dans le sens d'un massacre accéléré de l'EN est bon à prendre, fût-il prononcé par un nourrisson areuisant ou un vieillard radotisant.

Isis39 a écrit:

Volo' a écrit:

L'engagement effectif impliquera une revalorisation des rémunérations.

Travailler plus pour gagner plus, donc ?

Travailler plus, c'est ce qu'on fait depuis un certain nombre d'années. Mais sans être payé plus...

Dans l'agri on a même des cccf pour lesquels on n'est pas rémunéré. Rien. Nada.

Et Sisyphe dans tout cela : "logique sisyphéenne" de l'EN ? Ce sénateur se prend-il pour Albert Camus écrivant un essai sur le suicide ?

Celadon a écrit:

Aurevilly a écrit:Bernard Cazeau...80 ans, sénateur depuis plus de 20 ans, médecin (retraité). Comment peut-il oser imaginer qu'il a un avis pertinent sur cette question ?

Tout ce qui va dans le sens d'un massacre accéléré de l'EN est bon à prendre, fût-il prononcé par un nourrisson areuisant ou un vieillard radotisant.

++++++ et encore +

Ajonc35 a écrit:Dans l'agri on a même des cccf pour lesquels on n'est pas rémunéré. Rien. Nada.

Au début des CCF nous avons joué le jeu, aujourd'hui on met une note et basta les CCF !

Tout ce qui tape sur les professeurs et les fonctionnaires en général plait au grand public, pourquoi se gêner ?
Pas besoin d'argumenter beaucoup pour faire campagne, il suffit de parler des avantages outranciers de la FP, du son statut, de son régime de retraite et annoncer des suppressions massives de poste, voire la suppression de son statut tout court, ce qui est d'ailleurs dans les tuyaux, et ça marche du feu de Dieu !

Pourquoi 3,14159 a écrit:

Ajonc35 a écrit:Dans l'agri on a même des cccf pour lesquels on n'est pas rémunéré. Rien. Nada.

Au début des CCF nous avons joué le jeu, aujourd'hui on met une note et basta les CCF !

Cela revient à dire: quand le travail n'est pas reconnu, on arrête de le faire. Et il est vrai que pour ces CCCF je recycle le plus possible et je suis très respectueuse des temps impartis. Dans l'agri,l'élève peut repasser le BEP tant qu'il ne l'a pas et comme je n'ai pas envie de le voir l'année suivante, avec mon collègue d'économie, on est assez gentils ( attention quand c'est mauvais, c'est mauvais et je croise les doigts pour que ces élèves aient une bonne note dans les autres matières, ce qui arrive dans la plupart des cas). Ce BEP qui nous vaut chaque année de flirter avec le 100% voire de l'obtenir quelles que soient les filières. Le sentiment de travailler pour rien 1. ils l'auront 2. LE BEP ne sert à rien, la plupart continue. 3. Je ne suis pas payée, et j'ajoute un 4. Il n'y a pas de contrôle ( pas de moyens) comme nous en avions avant la réforme. (donc on pourra toujours venir évaluer notre bahut, mais avec quels moyens financier, humains?)
Faut-il rire ou pleurer de cette nouvelle sortie?
PS : Un échange avec M Ajonc lui ferai peut-être changer d'avis?

polie2046 a écrit:Et Sisyphe dans tout cela : "logique sisyphéenne" de l'EN ? Ce sénateur se prend-il pour Albert Camus écrivant un essai sur le suicide ?

Nan, lui c’est juste le boulet qu’on traîne de bas en haut et qui dégringole fatalement...

« Rompre avec une logique sisyphéenne de l’Education », c’est clamer son côté disruptif de façon disruptive.

De toutes façons, ce message n’est pas tant pour les profs que pour rassurer les profanes de l’Education qui vont y voir un acte courageux de coup de pied dans la fourmilière du mammouth.

A noter qu'en deuxième position "obligation de formation jusqu'à 18 ans". Actuellement il y a un droit à la formation jusqu'à 18 ans (Peillon).
Et puis ils font quoi si "'l'apprenant" ne veut pas venir ? Prison ?

Jacq a écrit:Actuellement il y a un droit à la formation jusqu'à 18 ans (Peillon).

Ou jusqu'à l'obtention du CAP, du BEP ou du bac, sans limite d'âge explicite (article L122-2 du Code de l'éducation).

Mathador a écrit:

Jacq a écrit:Actuellement il y a un droit à la formation jusqu'à 18 ans (Peillon).

Ou jusqu'à l'obtention du CAP, du BEP ou du bac, sans limite d'âge explicite (article L122-2 du Code de l'éducation).

Donc, si a 18 ans il n'a toujours pas son CAP, on l'attache et l'apporte de force jusqu'à un centre de formation ?
Là encore, nous sommes dans l'effet d'annonce de ce gouvernement de communicants destructeurs ?

Jacq a écrit:

Mathador a écrit:

Jacq a écrit:Actuellement il y a un droit à la formation jusqu'à 18 ans (Peillon).

Ou jusqu'à l'obtention du CAP, du BEP ou du bac, sans limite d'âge explicite (article L122-2 du Code de l'éducation).

Donc, si a 18 ans il n'a toujours pas son CAP, on l'attache et l'apporte de force jusqu'à un centre de formation ?
Là encore, nous sommes dans l'effet d'annonce de ce gouvernement de communicants destructeurs ?

Un droit, pas une obligation, qui date de la loi d'orientation de 1989.

Loi de 1989 a écrit:Tout élève qui, à l'issue de la scolarité obligatoire, n'a pas atteint un niveau de formation reconnu doit pouvoir poursuivre des études afin d'atteindre un tel niveau. L'Etat prévoira les moyens nécessaires, dans l'exercice de ses compétences, à la prolongation de scolarité qui en découlera.

Par contre, l'idée d'une obligation après 16 ans est quant à elle nouvelle.

Et si l'élève obtient son diplôme à 17 ans, il est obligé d'en repasser un?

Babarette a écrit:Et si l'élève obtient son diplôme à 17 ans, il est obligé d'en repasser un?

Il me semble rare d'obtenir à 17 ans un diplôme qui ne permettrait pas la poursuite d'études vers un diplôme plus élevé.

Ajonc35 a écrit:Dans l'agri on a même des cccf pour lesquels on n'est pas rémunéré. Rien. Nada.

ça me perturbe. Tu as un "c" de plus que moi. Pourrais-tu me dire à quoi il correspond ?


Au passage, en langue au lycée nous avons des ECA (Epreuve en cours d'année), comme ce ne sont pas des CCF, nous ne pouvons pas être rémunérés.
Seuls nos BTS sont en CCF mais pas rémunérés non plus.