Le sénateur LaREM Bernard Cazeau sous-entend que les profs ne font pas d'efforts.

Ajonc35 a écrit:Dans l'agri on a même des cccf pour lesquels on n'est pas rémunéré. Rien. Nada.

Mathador a écrit:

Jacq a écrit:

Mathador a écrit:

Jacq a écrit:Actuellement il y a un droit à la formation jusqu'à 18 ans (Peillon).

Ou jusqu'à l'obtention du CAP, du BEP ou du bac, sans limite d'âge explicite (article L122-2 du Code de l'éducation).

Donc, si a 18 ans il n'a toujours pas son CAP, on l'attache et l'apporte de force jusqu'à un centre de formation ?
Là encore, nous sommes dans l'effet d'annonce de ce gouvernement de communicants destructeurs ?

Un droit, pas une obligation, qui date de la loi d'orientation de 1989.

Loi de 1989 a écrit:Tout élève qui, à l'issue de la scolarité obligatoire, n'a pas atteint un niveau de formation reconnu doit pouvoir poursuivre des études afin d'atteindre un tel niveau. L'Etat prévoira les moyens nécessaires, dans l'exercice de ses compétences, à la prolongation de scolarité qui en découlera.

Par contre, l'idée d'une obligation après 16 ans est quant à elle nouvelle.

Daphné a écrit:Non, c'est pour faire baisser les statistiques du chômage. Cela efface d'un coup toute la tranche d'âge 16/18 ans qui s'y trouve.

tchanq' a écrit:

Ajonc35 a écrit:Dans l'agri on a même des cccf pour lesquels on n'est pas rémunéré. Rien. Nada.

ça me perturbe. Tu as un "c" de plus que moi. Pourrais-tu me dire à quoi il correspond ?


Au passage, en langue au lycée nous avons des ECA (Epreuve en cours d'année), comme ce ne sont pas des CCF, nous ne pouvons pas être rémunérés.
Seuls nos BTS sont en CCF mais pas rémunérés non plus.

Ajonc35 a écrit:

Pourquoi 3,14159 a écrit:

Ajonc35 a écrit:Dans l'agri on a même des cccf pour lesquels on n'est pas rémunéré. Rien. Nada.

Au début des CCF nous avons joué le jeu, aujourd'hui on met une note et basta les CCF !

Cela revient à dire: quand le travail n'est pas reconnu, on arrête de le faire. Et il est vrai que pour ces CCCF je recycle le plus possible et je suis très respectueuse des temps impartis. Dans l'agri,l'élève peut repasser le BEP tant qu'il ne l'a pas et comme je n'ai pas envie de le voir l'année suivante, avec mon collègue d'économie, on est assez gentils ( attention quand c'est mauvais, c'est mauvais et je croise les doigts pour que ces élèves aient une bonne note dans les autres matières, ce qui arrive dans la plupart des cas). Ce BEP qui nous vaut chaque année de flirter avec le 100% voire de l'obtenir quelles que soient les filières. Le sentiment de travailler pour rien 1. ils l'auront 2. LE BEP ne sert à rien, la plupart continue. 3. Je ne suis pas payée, et j'ajoute un 4. Il n'y a pas de contrôle ( pas de moyens) comme nous en avions avant la réforme. (donc on pourra toujours venir évaluer notre bahut, mais avec quels moyens financier, humains?)
Faut-il rire ou pleurer de cette nouvelle sortie?
PS : Un échange avec M Ajonc lui ferai peut-être changer d'avis?

Aurevilly a écrit:Bernard Cazeau...80 ans, sénateur depuis plus de 20 ans, médecin (retraité). Comment peut-il oser imaginer qu'il a un avis pertinent sur cette question ?

Olympias a écrit:On est en train de lui répondre sur Twitter.
🤣🤣🤣🤣

Mathador a écrit:

Babarette a écrit:Et si l'élève obtient son diplôme à 17 ans, il est obligé d'en repasser un?

Il me semble rare d'obtenir à 17 ans un diplôme qui ne permettrait pas la poursuite d'études vers un diplôme plus élevé.

Celadon a écrit:On peut voir ?

Isis39 a écrit:

Celadon a écrit:On peut voir ?

Tu cliques sur le tweet que j'ai posté et tu verras les réponses.

Iphigénie a écrit:Remarquez, il ne dit pas, en fait, qu’on ne travaille pas, mais il dit qu’on devra rémunérer notre effort à l’avenir : ils n’ont donc plus qu’à agir au lieu de papoter.

Furby a écrit:Sa dernière phrase sous-entend clairement que les profs ne font pas d'efforts, c'est pour ça qu'ils sont mal payés.