- InvitéInvité
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Ce commentaire d'un porte-parole d'un syndicat d'enseignants résume le sentiment de beaucoup de membres de la communauté éducative. "Les députés n'ont-ils pas mieux à faire?", s'est demandé le 12 février dans Le Monde Jean-Rémi Girard, le président du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC). Il déplorait que les députés aient passé du temps à débattre de la présence de drapeaux français et européen dans chaque salle de classe. Abondamment commentée, cette mesure est même considérée comme dangereuse, car non préparée et non financée, par plusieurs sources syndicales interrogées par Le HuffPost.
Si l'on a beaucoup parlé drapeaux et parent 1, les sujets qui inquiètent la communauté éducative ont été éclipsés.
- VerduretteModérateur
Les drapeaux ne peuvent pas faire de mal, mais ne résoudront pas les problèmes de fond. Quant aux problèmes de parents 1 et 2, franchement y'a p'têt plus important .. On est déjà chanceux quand il y a quelque chose à écrire dans la case "parent 2"... Lors de ma classe de neige, sur 10 élèves, il y en avait tout de même 4 qui n'avaient rien à inscrire dans les "personnes à prévenir " dans la colonne du père.
Mieux vaudrait faire une rubrique "parent qui s'occupe de son enfant" avec des cases d'actions à cocher, au moins ça aurait le mérite d'être utile pour traiter les carences éducatives.
Mieux vaudrait faire une rubrique "parent qui s'occupe de son enfant" avec des cases d'actions à cocher, au moins ça aurait le mérite d'être utile pour traiter les carences éducatives.
- CasparProphète
Natacha Polony disait à la radio qu'on pourrait écrire "responsable de l'enfant" et mettre deux lignes dans hiérarchie numérique, mais bref...effectivement on fait causer dans les gazettes et les chaumières sur des sujets annexes et pas très importants (cf l'amendement sur la tenue des professeurs, ou avant cela les casiers à portables dans les collèges, mesure non financée et impossible à appliquer, même si Blanquer avait osé dire que si les ministres le faisaient avant le conseil des ministres, les collégiens pouvaient bien le faire aussi).
- acsyleNiveau 10
Bien sûr que c'est une stratégie du ministre, rien de tel qu'un sujet comme parent 1/2 pour défoncer dans l'ombre les vrais sujets les plus importants. Comme cette histoire d'heure sup obligatoire pour "augmenter notre pouvoir d'achat" .
- CasparProphète
En plus c'est un sujet facile à comprendre par le grand public, contrairement à la deuxième heure obligatoire (qui ne risque pas de faire pleurer grand monde de toute façon puisque nous sommes des fainéants qu'il faudrait faire rester dans nos établissements le plus longtemps possible).
- ar_angarNiveau 9
Parce que le but n'est pas de faire mieux ?
Personnelement, plus j'entend parler d'"école de la confiance", plus je me dit que confiance est à comprendre dans le sens : "Confiance pour le ministre que les profs et les élèves ne feront pas de vagues, et qu'il pourra bien faire ce qu'il veut par la suite pour tout fermer comme le souhaite un certain président pour le confier au privé". Donc, oui, école de la confiance.
Personnelement, plus j'entend parler d'"école de la confiance", plus je me dit que confiance est à comprendre dans le sens : "Confiance pour le ministre que les profs et les élèves ne feront pas de vagues, et qu'il pourra bien faire ce qu'il veut par la suite pour tout fermer comme le souhaite un certain président pour le confier au privé". Donc, oui, école de la confiance.
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- Dame JouanneÉrudit
C'est comme la République Populaire de Chine, quand on affiche dans le titre école et confiance c'est pour faire tout autre chose dans la réalité.
- CasparProphète
Dame Jouanne a écrit:C'est comme la République Populaire de Chine, quand on affiche dans le titre école et confiance c'est pour faire tout autre chose dans la réalité.
Ou 1984 de George Orwell. Les ministères de la Paix, de la Vérité etc
- VicomteDeValmontGrand sage
- InvitéInvité
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L’examen du projet de loi "pour une école de la confiance", 5 titres, 24 articles, débuté lundi 11 février 2019, achevé vendredi 15 en séance publique à l’Assemblée nationale, a fait l’objet d’un premier vote solennel ce mardi 19. Le texte, voté par 353 voix contre 171 et 31 abstentions, a été sensiblement modifié par l’adoption de plus de 80 amendements, dont beaucoup impactent les collectivités : conséquences budgétaires de l’instruction obligatoire dès 3 ans, création des établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF) et modification de la fonction de directeur... sans oublier, de façon plus marginale, l'introduction du drapeau et de l'hymne national dans les classes ou l'évolution des dénominations des responsables légaux dans les formulaires scolaires...
Après une semaine de débats souvent vifs depuis le lundi 11 février 2019, l’Assemblée a adopté le 19 février 2019 le projet de loi "École de la confiance", porté par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, dont nous vous proposons une lecture "territoriale".
Instruction obligatoire à trois ans : le financement des maternelles privées perçu comme une "injustice"
Les regroupements d’écoles-collèges et l'avenir de la fonction de directeur inquiètent
Le drapeau tricolore et européen ainsi que l’hymne national dans toutes les classes
Outre-mer visible
Instruction à domicile : les maires pourront saisir le procureur de la République
Évolution des formulaires scolaires
Le numérique, parent pauvre du texte
- amethysteDoyen
Toujours aussi percutante :
LE BILLET DE NICOLE FERRONI
LE BILLET DE NICOLE FERRONI
Ce matin, Nicole est bouche bée, car elle ne veut pas être bouche cousue devant ce qu'on fait à l'école...
- gauvain31Empereur
Caspar a écrit:Dame Jouanne a écrit:C'est comme la République Populaire de Chine, quand on affiche dans le titre école et confiance c'est pour faire tout autre chose dans la réalité.
Ou 1984 de George Orwell. Les ministères de la Paix, de la Vérité etc
Ou la République en Marche ...
- oreHabitué du forum
Dorénavant, tout parent qui instruit son enfant à domicile vivra dans la crainte d'être convoqué à la gendarmerie ou au commissariat? Tout ça parce que l'enfant en question ne bénéficie pas de l'Ecole de la confiance?
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