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- HerrelisGrand sage
En effet on a une rude concurrence parfois interne de l'allemand et des classes euro en général (j'ai euro allemand et espagnol dans mon bahut). On n'a pas le "droit*" de recruter les germanistes LV1 de sixième pour l'instant (va bientôt disparaître avec la fameuse règle de la LV vue en primaire... -_-') pour sauvegarder la classe euro, et les petits latinistes ne peuvent pas prendre une langue euro et vice versa. Alors que dans mon ancien bahut, on s'était arrangé pour que les germanistes euro puissent garder le latin (avec juste 1h de moins par semaine et des interventions de ma part dans la classe euro que j'aurais du faire si je n'avais pas été en mauvaise santé).
*j'explicite : la coordo d'allemand est venue nous voir en disant que le second poste était menacé si la section euro ne recrutait pas assez... on n'a pas eu droit à un merci, et le fait que mon poste à moi soit précaire si on ne recrute pas assez en latin... on s'en fiche 'videment.
Et 35... je connais, semblerait que ce soit mon effectif de 4ème cette année (l'an dernier 32!).
*j'explicite : la coordo d'allemand est venue nous voir en disant que le second poste était menacé si la section euro ne recrutait pas assez... on n'a pas eu droit à un merci, et le fait que mon poste à moi soit précaire si on ne recrute pas assez en latin... on s'en fiche 'videment.
Et 35... je connais, semblerait que ce soit mon effectif de 4ème cette année (l'an dernier 32!).
- MermozFidèle du forum
Seul pb: en 6ème (moment de choisir l'option) ils ne savent même pas encore que les classes prépa existent (ou alors je les plains...)Dwarf a écrit:Un point important au fait : depuis l'an dernier, latin obligatoire pour intégrer une prépa littéraire : c'est aussi un argument mine de rien!
Sinon, Sterd, concernant l'arrêt, la seule formule qui devrait prévaloir devrait être (comme avant 2003-2004) :
- poursuite du latin obligatoire sauf cas exceptionnels sur consultation de l'enseignant, du PP et de l'administration.
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De même que Louis Pasteur inventa la pasteurisation, c'est à Jean-Pierre Démoral que nous devons la démoralisation, et je dis bravo. Jean-Pierre Démoral commença humblement ses expériences sur sa logeuse, Mme Brouchard, qu'il démoralisa le 12 Septembre 1847.
Concierge : Y fait beau.
Démoral : Ca va pas durer.
Concierge : Je suis démoralisée.
- mayouNiveau 5
violet a écrit:quelques pistes :
- arrêter de mettre les LA de 17 à 18 ou entre midi et deux...eh oui, dans certains bahuts, il y a même des élèves qui ont latin de 12 à 14 h !! (elle est pas belle la vie ?)
- arrêter de multiplier les autres options à la noix
- que certains collègues arrêtent de ne faire pratiquement que civili - informatique et autres joyeusetés ludiques. Du coup, toi après, si tu veux faire de la langue, tu passes pour la méchante...
- enseigner le latin comme une LV avec apprentissage du lexique par coeur...
D'autres idées ?
D'accord sur tout !
L'EDT des latinistes est un pur délice ! Mes 3e font l'ouverture du collège le lundi matin à 8h et la fermeture le vendredi à 17h .... ils vont être ravis d'avoir gardé l'option ! et moi je suis heureuse d'être à tps partiel et de venir de 8h à 10h puis de 16 à 17...
- AudreyOracle
Stered, du point de vue enseignement, je fais visiblement la même chose que toi, voyage compris. Je suis dans un collège recrutant à la fois des gosses venant des tours environnantes, et des gosses venant de al campagne, c'est un public mixte d'un point de vue social, et plutôt curieux intellectuellement et vif.
L'interdiction d'arrêter, je l'ai vécue. Certaines années, ça m'a privée de quelques élèves...d'autres, ça n'a eu aucun impact car aucun gamin ne voulait partir en cours de route...
Depuis 2 ans, les élèves ont le droit d'arrêter à chaque fin de cycle. Certes, ça autorise les abandons en fin de 4è, mais ça me permet aussi de récupérer en 5è latin et en 3è grec des gosses qui autrement auraient continué le bad ou la gym.
Alors voilà, je ne sais pas quelle est la meilleure politique.
Dernière nouveauté de l'année pour moi: à la rentrée de septembre 2010, le cumul d'options facultatives sera interdit dans mon collège. Je ne sais qui va survivre, du latin, du grec, de la section euro espagnol, de la section euro italien, de la Gym ou du Bad. Ca m'angoisse, d'autant plus que je n'ai en cette rentrée, sur 64 élèves de 3è, que 8 élèves de latin et 6 de grec. Mais bon, proportionnellement, ça fait un peu plus d'un élève sur 5 qui étudie une langue ancienne...mouais, ça ne me console pas.
Un élève qui déménage, une qui pour des raisons d'emploi du temps, ne peut pas faire grec, une qui a arrêté le latin en fin de 4ème... le moindre élève compte au point où j'en, et quand je repense aux 23 élèves de grec que j'avais il y a 3 ans, j'ai mal.
Je sais que ce ne sont pas mes cours qui sont à blâmer, les élèves me le disent...j'ai encore plus cette sensation d'être impuissante donc.
Bref, pas le moral.
L'interdiction d'arrêter, je l'ai vécue. Certaines années, ça m'a privée de quelques élèves...d'autres, ça n'a eu aucun impact car aucun gamin ne voulait partir en cours de route...
Depuis 2 ans, les élèves ont le droit d'arrêter à chaque fin de cycle. Certes, ça autorise les abandons en fin de 4è, mais ça me permet aussi de récupérer en 5è latin et en 3è grec des gosses qui autrement auraient continué le bad ou la gym.
Alors voilà, je ne sais pas quelle est la meilleure politique.
Dernière nouveauté de l'année pour moi: à la rentrée de septembre 2010, le cumul d'options facultatives sera interdit dans mon collège. Je ne sais qui va survivre, du latin, du grec, de la section euro espagnol, de la section euro italien, de la Gym ou du Bad. Ca m'angoisse, d'autant plus que je n'ai en cette rentrée, sur 64 élèves de 3è, que 8 élèves de latin et 6 de grec. Mais bon, proportionnellement, ça fait un peu plus d'un élève sur 5 qui étudie une langue ancienne...mouais, ça ne me console pas.
Un élève qui déménage, une qui pour des raisons d'emploi du temps, ne peut pas faire grec, une qui a arrêté le latin en fin de 4ème... le moindre élève compte au point où j'en, et quand je repense aux 23 élèves de grec que j'avais il y a 3 ans, j'ai mal.
Je sais que ce ne sont pas mes cours qui sont à blâmer, les élèves me le disent...j'ai encore plus cette sensation d'être impuissante donc.
Bref, pas le moral.
- HerrelisGrand sage
En fait je doute que la méthode joue beaucoup arrivée à ce niveau. Outre l'emploi du temps, les copains, le travail, je me rends aussi compte que bcp d'élèves prennent le latin pour les bonnes notes et que dès que ce n'est plus utile, ils ne cherchent qu'une chose arrêter. Si on note en plus la concurrence, je crois que comme le constate Audrey, on pourra faire ce que l'on veut, on sera toujours perdant (mais après tout, avec souvent un ou deux lycées faisant le grec par département, pourquoi s'étonner?)
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
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- MinaNiveau 10
Même si c'est pour faire une khâgne "moderne" qui prépare à l'ENS Lyon? Je sais que pour Ulm, il fallait obligatoirement une langue ancienne, mais pas pour Lyon (il y a 10 ans, en tout cas...). C'est bien que les choses changent!Dwarf a écrit:Un point important au fait : depuis l'an dernier, latin obligatoire pour intégrer une prépa littéraire : c'est aussi un argument mine de rien!
Et sinon, pour le reste de la discussion, je suis aussi démunie que vous, j'essuie les plâtres... Latin de 17h à 18h, concurrence des classes européennes, des élèves qui ne veulent fournir aucun effort... Faut dire que je n'abdique pas, et que même si je fais la part belle à la civilisation par le biais de lectures d'images, de sorties, je fais quand même de la langue et mes élèves parviennent finalement à traduire quelques lignes (avec le vocabulaire donné et le droit de jeter un oeil sur les déclinaisons...l'essentiel pour moi étant qu'ils soient capables -avec des outils lexicaux et grammaticaux- de trouver la construction de la phrase puis de proposer une traduction). Je rejoins Dwarf et m'inspire largement du Gason -Lambert (j'ai d'ailleurs assisté à des cours de version latine de ce dernier!) que je trouve très bien fait. Bon courage à tous pour cette nouvelle année!
- SteredDoyen
Ça dépend visiblement beaucoup de la bonne volonté de l'administration !
J'ai cours deux jours de 8h à 17 et je commence à 8h tous les jours, mais les latinistes ont toujours leurs trois heures réparties comme suit (justement pour ne pas que l'option devienne un pensum) :
- un cours de 8h à 9h
- un cours de 16 à 17h
- un cours de 11h à midi
Si les CDE y mettaient moins de mauvaise volonté aussi... :colere:
J'ai cours deux jours de 8h à 17 et je commence à 8h tous les jours, mais les latinistes ont toujours leurs trois heures réparties comme suit (justement pour ne pas que l'option devienne un pensum) :
- un cours de 8h à 9h
- un cours de 16 à 17h
- un cours de 11h à midi
Si les CDE y mettaient moins de mauvaise volonté aussi... :colere:
- AudreyOracle
Mais moi aussi j'ai mes cours à des heures "normales"... 8h-9h...10h-11...14h-15h...15h-16h30...
purée.. si seulement ça pouvait redevenir obligatoire de faire un an de latin...
purée.. si seulement ça pouvait redevenir obligatoire de faire un an de latin...
- HerrelisGrand sage
Est-ce que ça ne serait pas pire? Les gamins contraints, mais sachant que ce n'est que pour un an?
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
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- MusyneNiveau 10
Audrey a écrit:Suite à un échange avec Sibylle, la question suivante est posée: où estimez-vous devoir placer le curseur entre enseignement de la langue/ civi pour assurer la pérennité de ces disciplines dans l'enseignement secondaire? Etes-vous prêts à faire des compromis par rapport à vos convictions, au programme? Si oui, lesquels? Et jusqu'à quel point?
Hop, voilà mon topic de prédilection je pense !
En fin d'année dernière, nous nous sommes réunis avec les collègues enseignant le latin sur le département pour résoudre cette épineuse question, et parler des futurs programmes (beaucoup moins, voire pas du tout du coup).
Notre coordinatrice départementale lettres, qui n'enseigne pas le latin, s'est retrouvée admirative devant les efforts d'imagination déployés pour pouvoir attirer, appâter, engluer les élèves dans l'enseignement du latin.
En fait, je pense qu'il n'y a pas de juste dosage, il y a une mauvaise image de la matière. Parce qu'elle a été enseignée de façon barbare et rébarbative. Heureusement, nous sommes là pour essayer (désespérément) de redresser la barre, et je pense que si on (mettez qui vous voulez derrière ce "on") ne nous mettait pas des bâtons dans les roues, cela irait mieux. On parle même de supprimer le CAPES de Lettres Classiques, mince quoi. C'était ma minute "pas contente".
Bref, pour ma part finalement, j'essaie, un peu comme déjà évoqué plus haut, de partager mes cours entre le côté attractif et ludique (anecdotes amusantes, histoires, sorties pédas, CDI, repas romains, notes relativement bonnes si le travail est fait, etc) et le côté plus indigeste ("Aujourd'hui, on va voir le présent du subjonctif, à la voix passive en plus, youpie !"). Je pense que le plus important est de ne pas vouloir être trop académique, et dans la mesure du possible, avoir le soutien de collègues voire des chefs d'établissement (pour éviter de faire cours dans un placard - pour éviter de faire cours le dimanche matin - pour éviter d'autres désagréments du genre)
Par ailleurs, je sais que ma collègue de lycée, qui récupère nos chérubins en latin, se fiche à peu près complètement de leur niveau, vu qu'elle recommence tout avec eux. Selon elle, le plus important est d'avoir des élèves motivés, et qui parviendront à retenir quelque chose de leurs cours de latin (et je doute qu'ils en retiennent la formation du subjonctif, que j'aurais moi-même oubliée sans mon prof de prépa, merci à lui !)
Je vous place un petit lien au passage, certains d'entre vous connaissent peut-être, voire même que vous en avez déjà parlé mais comme je suis nouvelle vous me pardonnerez de ne pas avoir tout lu hein
Il s'agit du site de la cnarela, association de défense des langues anciennes, et leur site propose pas mal de liens intéressants pour nous autres, les hmm... mégalithes de l'enseignement ? (Ils ont même de jolies et mignonnes cartes postales ! *Mode girly off*)
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Plus tard, peut-être !
Muse Inn : un bout de chez moi.
- ionion381Niveau 6
Dans mon enseignement, je fais à peu près 50% de civi et 50 % de texte et langue. Je fais également beaucoup de traduction parce que c'est ce qui me plaisait quand j'étais petite! Cependant, je fais de grandes coupes dans le programme de langue: à la fin de la 3e, mes élèves ne connaissent que les 3 premières déclinaisons (par coeur), présent, parfait, imparfait, futur, futur antérieur à l'actif, ils savent repérer un passif, un subjonctif, les propositions infinitives et les subordonnées mais c'est tout.
Nos collègues de lycée ne nous en veulent pas car elles reprennent tout depuis le début mais elles aiment que les élèves aient acquis du vocabulaire.
J'essaie aussi de faire des projets qui les motivent: banquet romain, participation aux olympiades, voyages, sorties au musée.
Nos collègues de lycée ne nous en veulent pas car elles reprennent tout depuis le début mais elles aiment que les élèves aient acquis du vocabulaire.
J'essaie aussi de faire des projets qui les motivent: banquet romain, participation aux olympiades, voyages, sorties au musée.
- DwarfVénérable
choupinette a écrit:Seul pb: en 6ème (moment de choisir l'option) ils ne savent même pas encore que les classes prépa existent (ou alors je les plains...)Dwarf a écrit:Un point important au fait : depuis l'an dernier, latin obligatoire pour intégrer une prépa littéraire : c'est aussi un argument mine de rien!
Sinon, Sterd, concernant l'arrêt, la seule formule qui devrait prévaloir devrait être (comme avant 2003-2004) :
- poursuite du latin obligatoire sauf cas exceptionnels sur consultation de l'enseignant, du PP et de l'administration.
Sauf quand tu leur en parles! :diable: Oui, je sais, je suis fou...
- CherCollègueBanni
Le Gason-Lambert est le meilleur manuel de latin du XXe siècle. Mais vos inspecteurs vous laissent-ils (encore) l'utiliser ? Cela me surprend.
_________________
"Vous me comprendrez après la prochaine guerre des nations" Nietzsche.
- AudreyOracle
Quoi?.... tu veux dire que des inspecteurs qui s'intéressent à nos cours de latin ou de grec, ça existe???
Le mien n'a pas voulu en parler après mon inspection en français... il a décrété que les langues anciennes étaient condamnées à moyen terme.
la messe est dite.
Le mien n'a pas voulu en parler après mon inspection en français... il a décrété que les langues anciennes étaient condamnées à moyen terme.
la messe est dite.
- DwarfVénérable
CherCollègue a écrit:Le Gason-Lambert est le meilleur manuel de latin du XXe siècle. Mais vos inspecteurs vous laissent-ils (encore) l'utiliser ? Cela me surprend.
Tout à fait d'accord! Quant aux inspecteurs, quand ils viendront m'inspecter sur autre chose que du français, on en reparlera! Pour l'instant, je fais ce que je veux peinard dans mon coin... Du coup, mes élèves (enfin, les sérieux, travailleurs et curieux, donc les motivés) ont un excellent niveau (techniquement reconnu dans tout le bassin par l'avis de leur prof de latin du lycée de secteur). De toute façon, le jour où on viendra m'expliquer rationnellement que la méthode Ko est MEILLEURE que Gason-Lambert n'est pas près d'arriver, alors..
- CherCollègueBanni
Eh bien ! Merci de vos réponses. Et nous souhaitons une belle retraite à Mireille Ko ! qui, je vous l'assure, n'était pas une mauvaise personne.
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"Vous me comprendrez après la prochaine guerre des nations" Nietzsche.
- DwarfVénérable
Je ne dis pas le contraire, ne la connaissant pas personnellement. Mais sa méthode, bien que sans doute très bien intentionnée (comme beaucoup d'autres aux dégâts avérés), participe dans un sens de la déliquescence des LA...
- doctor whoDoyen
Allez, pour vous dégoûter un peu : ma femme est prof de lettres classiques dans un collège qui recrute plus de 100 élèves pour le latin en cinquième, et elle a eu l'année dernière 11 heures de LA dans son emploi du temps!
- AudreyOracle
eh ouais, moi aussi j'avais 11h de LA quand j'ai débarqué dans mon collège, il y a 7 ans....
- doctor whoDoyen
Trouvé sur le blog de Brighelli, cette réponse à quelqu'un demandant un bon manuel de latin :
"Si vous voulez quelque chose de très très simple, d'une limpidité de diamant - ce qu'on recherche et qu'on aime dans la latin -, accessible à un adulte dégourdi comme à un collégien guidé par son vénérable maître, essayez de trouver le "Latin, classe de 6ème, collection Gerald Bloch, Bordas, 1962". C'est tellement clair et intelligemment progressif, avec des exercices d'application composés de petites phrases sympa et vivantes en veux-tu en voilà sur la leçon de grammaire du jour, qu'apprendre le latin devient ce que cela doit être, un vrai plaisir intellectuel. Si l'excellent Jean-Paul Brighelli avait le moyen de faire rééditer ce précieux bouquin, des générations d'élèves (et de professeurs) lui en seraient reconnaissantes.
C'est avec ce manuel que je réconcilie mes latinistes de collège avec le latin quand les livres recommandés par la CNARELA, avec leurs "textes authentiques" impénétrables pour un débutant et leur constante manie de la synthèse cumulative et indigeste (on suppose connu ce qui n'est même pas encore appris!), les en ont écoeurés."
Etes-vous d'accord?
"Si vous voulez quelque chose de très très simple, d'une limpidité de diamant - ce qu'on recherche et qu'on aime dans la latin -, accessible à un adulte dégourdi comme à un collégien guidé par son vénérable maître, essayez de trouver le "Latin, classe de 6ème, collection Gerald Bloch, Bordas, 1962". C'est tellement clair et intelligemment progressif, avec des exercices d'application composés de petites phrases sympa et vivantes en veux-tu en voilà sur la leçon de grammaire du jour, qu'apprendre le latin devient ce que cela doit être, un vrai plaisir intellectuel. Si l'excellent Jean-Paul Brighelli avait le moyen de faire rééditer ce précieux bouquin, des générations d'élèves (et de professeurs) lui en seraient reconnaissantes.
C'est avec ce manuel que je réconcilie mes latinistes de collège avec le latin quand les livres recommandés par la CNARELA, avec leurs "textes authentiques" impénétrables pour un débutant et leur constante manie de la synthèse cumulative et indigeste (on suppose connu ce qui n'est même pas encore appris!), les en ont écoeurés."
Etes-vous d'accord?
- DwarfVénérable
Je ne le connais pas, mais le Gason-Lambert est tellement bien conçu que franchement...
Quant à moi, j'ai huit heures (maximum dix à une époque) de LA et très content ainsi. De toute façon, le max que j'aie atteint en recrutement (après écrémage par les conseils de classe, s'entend) fut trente-autre - qui ne rentraient même pas dans ma salle... Avec le temps, je préfère vraiment la qualité à la quantité...
Quant à moi, j'ai huit heures (maximum dix à une époque) de LA et très content ainsi. De toute façon, le max que j'aie atteint en recrutement (après écrémage par les conseils de classe, s'entend) fut trente-autre - qui ne rentraient même pas dans ma salle... Avec le temps, je préfère vraiment la qualité à la quantité...
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- Pétition Cnarela - SEL - APLAES - SLL pour sauver l'enseignement du latin et du grec
- Collectif pour la sauvegarde de l’enseignement du latin et du grec - présentation le 27 août à Paris (9h-18h)
- SOS : moyen de sauver le grec et le latin dans mon collège?
- enseignement conjoint du latin et du grec
- latin grec au lycée
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