Agrégation interne LM 2020

Ce sera peut-être pour demain, mais il me semble qu'une année le programme est paru en juin...

L'an dernier, c'était le 6 avril...

Sur le changement de l'épreuve de didactique, vous avez plus d' infos ?

Une attente frustrante... Si on était au moins sûr de l'oeuvre maintenue au programme, ça serait déjà bien.

Je pense relire tout de même Scarron à partir de ce week end ... et on verra bien.

Bonsoir,

En attendant d'être fixé sur les programmes, je soumets à votre sagacité une question figure de style. Qui peut m'expliquer la différence entre une épanorthose et une palinodie ?

Bonne soirée à tous

Une palinodie, c'est quand tu reviens toujours sur une décision, alors qu'une epanorthose c'est quand tu te corrige... Il me semble...

Pardon si quelqu'un y a déjà répondu mais après avoir glané des infos, je suis un peu perdue. J'ai vu que l'on pouvait faire la prépa à la fac d'Arras en présentiel (j'imagine pour ceux qui ont leur congé et s'y rendent tous les jours) et en distanciel (cours obligatoire le mercredi et les autres cours sont filmés). Faut-il absolument s'inscrire au PAF de l'académie de Lille pour faire la prépa en distanciel? ou peut-on s'inscrire directement à la fac d'Arras.
Autre question: les places sont limitées pour le présentiel ou pour [présentiel+distanciel]?

Sinon les Lillois, je suis partante (je ne sais pas si c'est possible de proposer cela dans le groupe) pour un travail en commun, en "physique" ( en BU ou chez l'un ou l'autre).
Désolée si je suis un peu " à côté"

Bon, apparemment le programme ne tombera pas aujourd'hui... vendredi prochain?

Je termine L'Homme foudroyé, en attendant et je me remettrai à la lecture de Scarron (que j'avais lâchement abandonné, l'an dernier)

Alérion a écrit:L'an dernier, c'était le 6 avril...

Pour l'externe en effet.

Pour l'interne c'était le 13 avril, donc effectivement plutôt dans la semaine prochaine.

(Et pour ma part, mon oeuvre préférée cette année c'était Scarron ! J'aimerais teeeeeeellement que ce soit l'oeuvre reconduite !!!).

Pour la didactique, j'y réfléchissais tout à l'heure... Cela doit être un véritable casse-tête pour eux... Ils ne peuvent pas exiger que nous connaissions toutes les oeuvres des nouveaux programmes... Donc je ne vois pas beaucoup de solutions à part renoncer à imposer un corpus, ou alors nous fixer une oeuvre précise dès le programme (mais on sortirait de l'épreuve de didactique). Ce qui est bien, c'est qu'il va falloir penser à inclure un cours de grammaire là-dedans si on veut aller au bout des choses ! Bref, je pense que là-haut, eux-mêmes, ils ne savent pas encore ce qu'ils vont nous pondre pour la didactique ^^'.

Je n'ai pas encore pris ma décision de retenter l'an prochain. Mais je n'ai raté les écrits que d'un point... avec 22h/semaine et 2h30 de trajet par jour, je trouve que je ne m'en sors pas si mal (et puis soyons honnête, je n'avais pas TANT travaillé que ça...). C'est plutôt encourageant et j'aimerais poursuivre sur ma lancée mais je suis pas sûre de vouloir m'imposer à nouveau un tel rythme...

Bonjour,

Moi je crois qu'ils peuvent tout à fait proposer un sujet de didactique avec ce programme. Les oeuvres au programme sont sensées être un peu connues d'un professeur de lettres et la mention des "parcours" permet de toute façon de proposer d'autres auteurs dans un groupement de texte.
En ce moment je travaille sur ma progression de l'an prochain (je suis en LP) et j'avoue que ces programmes me font envie. J'aimerais vraiment avoir la chance d'enseigner un jour en lycée général.

Bonne journée

J'ai l'expérience du lycée et du collège ; mais je préfère le collège. On y est plus libre.

J'ai mis un an à comprendre à peu près (très à peu près au regard de ma note !) l'épreuve alors c est vrai que ça m'angoisse un peu. Merci pour vos idées. On en saura sans doute bientôt plus.
Bon week-end à toutes et tous

Sisyphe a écrit:Bonjour,

Moi je crois qu'ils peuvent tout à fait proposer un sujet de didactique avec ce programme. Les oeuvres au programme sont sensées être un peu connues d'un professeur de lettres et la mention des "parcours" permet de toute façon de proposer d'autres auteurs dans un groupement de texte.
En ce moment je travaille sur ma progression de l'an prochain (je suis en LP) et j'avoue que ces programmes me font envie. J'aimerais vraiment avoir la chance d'enseigner un jour en lycée général.

Bonne journée

Oui, mais ce serait très injuste comme système : le contractuel ou le certifié en lycée connaîtrait mieux les oeuvres que le certifié en collège. Il est évident que celui qui enseigne en collège n'aura pas le temps de parcourir -seulement parcourir !- les oeuvres des nouveaux programmes de lycée. Cela créerait donc des disparités très importantes. Certes, actuellement, il y en a aussi mais c'est propre à la culture de chacun (ce qu'on a lu ou pas jusqu'à maintenant, ce qu'on a étudié ou pas à la fac ou en prépa etc.) tandis que là, il s'agirait de proposer quasi, en quelque sorte, un second programme : oh en plus de vos cours en collège, préparez des progressions pour les nouveaux programmes du lycée histoire de bien les connaître, tandis que ce du lycée ben... faites juste votre boulot quoi ! Ainsi, proposer une épreuve fondée sur ce nouveau programme mettrait clairement les collègues de lycée en position de supériorité par rapport à ceux du collège. Ce serait vraiment une grande injustice. Voilà pourquoi je pense qu'ils sont coincés de ce côté-là.

angelusia a écrit:

Sisyphe a écrit:Bonjour,

Moi je crois qu'ils peuvent tout à fait proposer un sujet de didactique avec ce programme. Les oeuvres au programme sont sensées être un peu connues d'un professeur de lettres et la mention des "parcours" permet de toute façon de proposer d'autres auteurs dans un groupement de texte.
En ce moment je travaille sur ma progression de l'an prochain (je suis en LP) et j'avoue que ces programmes me font envie. J'aimerais vraiment avoir la chance d'enseigner un jour en lycée général.

Bonne journée

Oui, mais ce serait très injuste comme système : le contractuel ou le certifié en lycée connaîtrait mieux les oeuvres que le certifié en collège. Il est évident que celui qui enseigne en collège n'aura pas le temps de parcourir -seulement parcourir !- les oeuvres des nouveaux programmes de lycée. Cela créerait donc des disparités très importantes. Certes, actuellement, il y en a aussi mais c'est propre à la culture de chacun (ce qu'on a lu ou pas jusqu'à maintenant, ce qu'on a étudié ou pas à la fac ou en prépa etc.) tandis que là, il s'agirait de proposer quasi, en quelque sorte, un second programme : oh en plus de vos cours en collège, préparez des progressions pour les nouveaux programmes du lycée histoire de bien les connaître, tandis que ce du lycée ben... faites juste votre boulot quoi ! Ainsi, proposer une épreuve fondée sur ce nouveau programme mettrait clairement les collègues de lycée en position de supériorité par rapport à ceux du collège. Ce serait vraiment une grande injustice. Voilà pourquoi je pense qu'ils sont coincés de ce côté-là.

Je suis d'accord là-dessus, mais si on voit par là, le fait d'avoir proposé un sujet de didactique sur le Romantisme cette année (jusqu'au Surréalisme) avec Hugo, sachant qu'en TL il y avait Hugo et Hernani, c'était aussi privilégier les collègues qui avaient les TL. C'est sans fin.

Mais c'est déjà le cas. Lorsque l'on enseigne en lycée, on connaît mieux les programmes, on peut réinvestir des sujets de didactiques (en les adaptant un maximum bien sûr !). On peut caser des textes extraits du programme de l'agrégation...
Avec les oeuvres imposées, les collègues les auront davantage travaillées, c'est sûr. Mais pas toutes. Ils les auront toutes lues. Comme nous. D'un autre côté il y a aussi le risque de chercher à placer ce que l'on connaît au lieu d'étudier le sujet de didactique dans sa spécificité.
Et puis, je ne crois pas vraiment que le jury d'agrégation s'embarrasse de souci de justice. Il n'y a qu'à voir l'organisation des oraux pour s'en convaincre. Devoir réserver une semaine d'hôtel à Paris parce qu'on ne connaît pas ses dates et horaires de passage jusqu'à la veille des oraux est extrêmement coûteux.
En collège,vous êtes avantagés par la présence nouvelle de la grammaire. Les collègues de lycée n'en font que très peu. Cette fois, il faudra certainement l'investir dans la séquence de didactique.
De toute façon, nous en saurons plus bientôt, j'espère.
Excellent dimanche.

Sisyphe a écrit:Mais c'est déjà le cas. Lorsque l'on enseigne en lycée, on connaît mieux les programmes, on peut réinvestir des sujets de didactiques (en les adaptant un maximum bien sûr !). On peut caser des textes extraits du programme de l'agrégation...
Avec les oeuvres imposées, les collègues les auront davantage travaillées, c'est sûr. Mais pas toutes. Ils les auront toutes lues. Comme nous. D'un autre côté il y a aussi le risque de chercher à placer ce que l'on connaît au lieu d'étudier le sujet de didactique dans sa spécificité.
Et puis, je ne crois pas vraiment que le jury d'agrégation s'embarrasse de souci de justice. Il n'y a qu'à voir l'organisation des oraux pour s'en convaincre. Devoir réserver une semaine d'hôtel à Paris parce qu'on ne connaît pas ses dates et horaires de passage jusqu'à la veille des oraux est extrêmement coûteux.
En collège,vous êtes avantagés par la présence nouvelle de la grammaire. Les collègues de lycée n'en font que très peu. Cette fois, il faudra certainement l'investir dans la séquence de didactique.
De toute façon, nous en saurons plus bientôt, j'espère.
Excellent dimanche.

Je suis d'accord avec @angelusia, et je me permets une réserve sur ce que j'ai mis en gras dans ton message.
J'enseigne au collège et je n'ai pas lu toutes les œuvres au programme du lycée. Quant à celles que j'ai lues, ça fait parfois si longtemps que c'est presque oublié. Je ne pense pas qu'en 9 mois et demi (date des prochains écrits), je puisse être en mesure de faire mon travail à temps plein au collège, maîtriser le programme de littérature de l'agreg pas encore sorti et maîtriser le programme de lettres au lycée.
Certains y arrivent sans doute, c'est peut-être moi qui ne sais pas y faire, mais ça me semble quand même pour le moins compliqué.

Je comprends ce que tu dis. Pour moi aussi, la lecture est lointaine et je suis très loin de parler de "maîtriser ces oeuvres". Ce que je souligne simplement c'est que je ne crois pas que le jury se pose ce type de question. Dans tous les cas, la somme de ce qu'il faudrait savoir pour se sentir prêt à passer l'agrégation me prendrait (prendra ?) de nombreuses années. Je crois que vous vous focalisez sur cette question des oeuvres car elle cristallise cette angoisse devant la montagne à gravir.
Certains y arrivent. Moi, je n'ai pas réussi. Et bien que j'ai aussi le souci du manque de temps (temps plein et enfants), je me rends compte que même en me retirant dans un couvent pour les 9 prochains mois, il s'agit d'un travail colossal. Alors je décide seulement de l'attaquer sans regarder l'horizon parce que le gravir un peu c'est toujours avancer. Les oeuvres m'ouvrent dès lors une perspective et un chemin que j'apprécie.
Mais peut-être est-ce vous qui avez raison. Ce serait une bonne nouvelle !

Ne vont-ils pas tout simplement remanier l'épreuve de didactique en utilisant les œuvres au programme de l'agrégation comme support pour construire le devoir ?
Sinon, le travail serait titanesque et inimaginable pour les candidats puisqu'il y a 12 OI au choix pour le programme de 1ère.

ysabel a écrit:Ne vont-ils pas tout simplement remanier l'épreuve de didactique en utilisant les œuvres au programme de l'agrégation comme support pour construire le devoir ?
Sinon, le travail serait titanesque et inimaginable pour les candidats puisqu'il y a 12 OI au choix pour le programme de 1ère.

En ce cas, on aurait la même épreuve de didactique que les lettres classiques. Et pourquoi pas finalement ?

Une dissertation sur les oeuvres et un devoir de didactique sur les oeuvres aussi, cela me paraît peu probable... Les LC ont le devoir de didactique sur les oeuvres car, à côté, ils ont une version.

sarasan a écrit:Pardon si quelqu'un y a déjà répondu mais après avoir glané des infos, je suis un peu perdue. J'ai vu que l'on pouvait faire la prépa à la fac d'Arras en présentiel (j'imagine pour ceux qui ont leur congé et s'y rendent tous les jours) et en distanciel (cours obligatoire le mercredi et les autres cours sont filmés). Faut-il absolument s'inscrire au PAF de l'académie de Lille pour faire la prépa en distanciel? ou peut-on s'inscrire directement à la fac d'Arras.
Autre question: les places sont limitées pour le présentiel ou pour [présentiel+distanciel]?

Sinon les Lillois, je suis partante (je ne sais pas si c'est possible de proposer cela dans le groupe) pour un travail en commun, en "physique" ( en BU ou chez l'un ou l'autre).
Désolée si je suis un peu " à côté"

Les cours à Artois ont lieu le mercredi. Ils sont filmés, et les agrégatifs (présentiels ou à distance) peuvent prendre connaissance des cours sur une plateforme numérique.

Si tu es dans l'académie de Lille, tu es obligé de t'inscrire en présentiel.
Les cours ont seulement lieu le mercredi.
Si tu as un congé formation, tu es obligé de suivre les cours du mercredi (émargement obligatoire).
Si tu n'es pas en congé, tu peux suivre les cours filmés en cas d'empêchement.
Je ne sais pas si les places sont limitées.
Je ne sais pas non plus comment s'inscrire (il me semble que c'est le PAF, mais je ne suis pas sûre).

A distance, les places sont limitées.
Tu suis exactement les mêmes cours que les agrégatifs lillois, via leur retransmission filmée.

Kikou
Petites précisions pour les cours sur Arras (donc pour l'Académie de Lille) :
- il faut effectivement s'inscrire par le biais de Gaïa puisqu'il s'agit bel et bien de la formation du PAF (= seule formation officielle et gratuite pour l'Académie de Lille en Lettres) ;
- les inscriptions ont lieu relativement tôt (en Mai, je crois, chaque année) et non en même temps que l'inscription pour toutes les autres formations du PAF (pendant l'été en général) ;
- les places sont limitées à la fois en présentiel et à distance : une cinquantaine de places à chaque fois ;
- il est préférable d'être disponible les mercredis afin de se rendre aux formations et de pouvoir émarger (car 1/ les cours en podcast ne remplacent pas forcément bien les cours sur place, sans oublier qu'il faut avoir les 2H30-3H d'écoute par cours à disposition dans sa semaine si ce n'est pas le mercredi  et 2/ on ne peut pas être inscrit plusieurs années de suite à cette formation si l'on "bloque" une place sans venir réellement à la Fac d'Arras... mais, évidemment, j'ai bien conscience que toute personne s'inscrivant envisage que son année de formation soit la bonne!!!! Je vous le souhaite en tout cas. :serge:   )

Je crois avoir tout dit!
Je me suis moi-même désistée puisque j'avais cours dans mon collège tous les mercredis vers Cambrai (= moyennement pratique!!!).

Courage à tous et toutes (pour les oraux des "heureux élus" comme pour le lancement imminent dans la session 2020 pour les "déçus de cette année")
Biz
Kafki

Merci Sei et Kafki pour vos réponses:j'y vois plus clair!