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- yopplalaNiveau 1
Bonjour,
Je vous souhaite tout d'abord une très belle année. J'espère que les vacances ont été reposantes. De mon côté, une "visite" se profile à l'horizon. J'avais une question : que mettez-vous dans votre déroulement de séquence (tableau ? ).
Bien à vous !!!
Yopplala
Je vous souhaite tout d'abord une très belle année. J'espère que les vacances ont été reposantes. De mon côté, une "visite" se profile à l'horizon. J'avais une question : que mettez-vous dans votre déroulement de séquence (tableau ? ).
Bien à vous !!!
Yopplala
- InvitéInvité
Je reproduis là ce qu'on exigeait de moi l'an dernier : le titre de la séquence, la tâche finale si elle existe, la problématique si elle existe, les références des oeuvres étudiées, les savoirs et savoir-faire travaillés s'ils existent (souvent tronçonnés entre lire, écrire, dire), les points de langue étudiés, s'ils sont liés à la séquence.
Evidemment les réserves dépendent de ta situation (stagiaire ou pas) et de ton académie (ses modes et ton envie de les suivre ou pas).
Evidemment les réserves dépendent de ta situation (stagiaire ou pas) et de ton académie (ses modes et ton envie de les suivre ou pas).
- ProvenceEnchanteur
Tu es stagiaire?yopplala a écrit:De mon côté, une "visite" se profile à l'horizon.
Je ne travaille pas en séquences. J'imagine que tu peux mettre les textes étudiés.J'avais une question : que mettez-vous dans votre déroulement de séquence (tableau ? ).
- ernyaFidèle du forum
Perso, je mets le titre de la séquence puis je développe en quelques points chacune des séances en précisant l'objectif de chaque séance et ce que j'y fait. J'ai aussi une colonne "travail à la maison".
- sifiÉrudit
Je fais un tableau en 4 parties:
-séance + support: j'y mets le titre de la séance, la problématique, le support
-notions étudiées (ou compétences si on veut): je mets mes objectifs de séance
-activités proposées: je décris comment je compte y parvenir (activité de groupes, questions, cours dialogué par exemple)
-dominante: lecture, étude de la langue, oral, histoire des arts par exemple.
Validé par mon inspecteur qui adoooore mes tableaux. J'y insère aussi l'AP, et les évaluations.
-séance + support: j'y mets le titre de la séance, la problématique, le support
-notions étudiées (ou compétences si on veut): je mets mes objectifs de séance
-activités proposées: je décris comment je compte y parvenir (activité de groupes, questions, cours dialogué par exemple)
-dominante: lecture, étude de la langue, oral, histoire des arts par exemple.
Validé par mon inspecteur qui adoooore mes tableaux. J'y insère aussi l'AP, et les évaluations.
- PhiléaNiveau 3
Provence a écrit:
Je ne travaille pas en séquences.
Comment procèdes-tu alors ? J'avoue avoir moi aussi du mal à organiser en séquences, mais je n'ose pas faire autrement, du coup je ne suis pas vraiment satisfaite de mon organisation d'ensemble, et serais curieuse de découvrir d'autres modes de fonctionnement!
- ElbertaHabitué du forum
Philéa a écrit:Provence a écrit:
Je ne travaille pas en séquences.
Comment procèdes-tu alors ? J'avoue avoir moi aussi du mal à organiser en séquences, mais je n'ose pas faire autrement, du coup je ne suis pas vraiment satisfaite de mon organisation d'ensemble, et serais curieuse de découvrir d'autres modes de fonctionnement!
Je suis intéressée aussi !
- NicétasNiveau 9
Je me permets de répondre, puisque je ne travaille pas en séquences et que j'ai l'impression de procéder à peu près comme Provence.
Je sépare langue et littérature, j'ai donc deux progressions distinctes, avec des chapitres en littérature, et des cours en langue. Je travaille l'écriture en demi-groupe, j'ai cette chance-là. Les grandes rédactions sont en lien avec ce que l'on fait en littérature. Le vocabulaire, c'est surtout en littérature aussi (vocabulaire des textes, apprentissage par cœur des textes), et quelques cours en langue (sur la formation des mots par exemple, ou l'origine des mots...)
Pour un chapitre, je fais un plan, par exemple pour Le chevalier de la charrette :
I) Repères historiques
[+ étude d'une enluminure]
II) L'invention du français et la littérature du Moyen-âge
III) Texte n°1 - Le défi de Méléagant
IV) Texte n°2 - Le chevalier de la charrette
V) Initiation à l'ancien français
VI) Texte n°3 - Le gué aventureux et l'extase de l'amoureux
VII) Texte n°4 - Le pont de l'épée
VIII) Texte n°5 - La défaite de Méléagant
IX) Texte n°6 - Les amours de Lancelot et Guenièvre ?
X) Éléments de synthèse
XI) Expression écrite - Écrire un nouvel épisode du Chevalier de la charrette
XII) Évaluation - Le tournoi de Noauz
(certains textes sont bien sûr étudiés plus rapidement que d'autres, mais avec les petites classes je préfère faire plus de textes et y passer un peu moins de temps)
Et... je ne note pas grand-chose de plus, je sais ce que je veux que les enfants apprennent, mais je ne sais jamais comment je vais le leur faire apprendre
Je sépare langue et littérature, j'ai donc deux progressions distinctes, avec des chapitres en littérature, et des cours en langue. Je travaille l'écriture en demi-groupe, j'ai cette chance-là. Les grandes rédactions sont en lien avec ce que l'on fait en littérature. Le vocabulaire, c'est surtout en littérature aussi (vocabulaire des textes, apprentissage par cœur des textes), et quelques cours en langue (sur la formation des mots par exemple, ou l'origine des mots...)
Pour un chapitre, je fais un plan, par exemple pour Le chevalier de la charrette :
I) Repères historiques
[+ étude d'une enluminure]
II) L'invention du français et la littérature du Moyen-âge
III) Texte n°1 - Le défi de Méléagant
IV) Texte n°2 - Le chevalier de la charrette
V) Initiation à l'ancien français
VI) Texte n°3 - Le gué aventureux et l'extase de l'amoureux
VII) Texte n°4 - Le pont de l'épée
VIII) Texte n°5 - La défaite de Méléagant
IX) Texte n°6 - Les amours de Lancelot et Guenièvre ?
X) Éléments de synthèse
XI) Expression écrite - Écrire un nouvel épisode du Chevalier de la charrette
XII) Évaluation - Le tournoi de Noauz
(certains textes sont bien sûr étudiés plus rapidement que d'autres, mais avec les petites classes je préfère faire plus de textes et y passer un peu moins de temps)
Et... je ne note pas grand-chose de plus, je sais ce que je veux que les enfants apprennent, mais je ne sais jamais comment je vais le leur faire apprendre
_________________
« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- ElbertaHabitué du forum
Merci @Nicétas. Si j'ai bien compris, par exemple, II est le chapitre 2 c'est ça ?
Tu fais écrire quoi dans les cahiers ? Le titre de l'extrait (par exemple Le tournoi de Noauz), les objectifs ?
Tu fais écrire quoi dans les cahiers ? Le titre de l'extrait (par exemple Le tournoi de Noauz), les objectifs ?
- NicétasNiveau 9
Non non, ce n'était pas forcément clair en effet, le chapitre porte sur l'étude du Chevalier de la charrette.
Je fais écrire le titre du cours, si on en est au VII, ils écriront :
"VII) Texte n°4 - Le pont de l'épée"
je ne fais pas noter d'objectifs, c'est personnel, je n'aime pas trop. Je sais pourquoi j'ai choisi ce texte, ils ne le savent pas encore donc pour eux ce serait abstrait (ce sont les objectifs du prof qui a réfléchi à son cours), ça casse un peu l'effet de surprise, et surtout ça fait perdre du temps. Puis j'aime bien l'idée d'apporter un texte sans avoir formalisé des objectifs précis. Je n'aime pas trop le formalisme, en fait. Puis mon inspiration peut changer !
On lit le texte, j'explique le vocabulaire à la demande, on écrit la définition de certains mots, ensuite je varie les approches (je peux lancer une question : "ce pont vous fait-il peur ?" par exemple, pour qu'on entre dans le texte ; leur demander ce qu'ils ont compris ou pas ; donner trois adjectifs pour décrire tel personnage ; relever un détail qui les a marqués...) et j'en arrive à leur faire travailler les mouvements du texte. Je veux vraiment qu'ils soient sensibles à cela. On note des éléments de compréhension et d'analyse au sein de chaque mouvement, en fonction de leurs remarques, de ce qui me semble important... On écrit une petite conclusion.
Quand cela s'y prête, on fait un exercice de vocabulaire ou d'écriture d'imitation.
Il n'y a pas d'autre objectif que de tirer le meilleur parti du texte, intellectuellement et linguistiquement
Ensuite, je leur dis ce qu'ils doivent apprendre (une partie du texte, des mots de vocabulaire, relire leur cours pour être capable d'expliquer tel passage).
Aucun parent ne se plaint de l'absence d'objectifs et du fait que je ne travaille pas en séquence. J'ai même des avis positifs de parents de 5e qui ne comprenaient pas ce que leur enfant faisait en français l'an dernier, donc je continue comme j'ai commencé en septembre, en cherchant évidemment toujours à améliorer !
Je fais écrire le titre du cours, si on en est au VII, ils écriront :
"VII) Texte n°4 - Le pont de l'épée"
je ne fais pas noter d'objectifs, c'est personnel, je n'aime pas trop. Je sais pourquoi j'ai choisi ce texte, ils ne le savent pas encore donc pour eux ce serait abstrait (ce sont les objectifs du prof qui a réfléchi à son cours), ça casse un peu l'effet de surprise, et surtout ça fait perdre du temps. Puis j'aime bien l'idée d'apporter un texte sans avoir formalisé des objectifs précis. Je n'aime pas trop le formalisme, en fait. Puis mon inspiration peut changer !
On lit le texte, j'explique le vocabulaire à la demande, on écrit la définition de certains mots, ensuite je varie les approches (je peux lancer une question : "ce pont vous fait-il peur ?" par exemple, pour qu'on entre dans le texte ; leur demander ce qu'ils ont compris ou pas ; donner trois adjectifs pour décrire tel personnage ; relever un détail qui les a marqués...) et j'en arrive à leur faire travailler les mouvements du texte. Je veux vraiment qu'ils soient sensibles à cela. On note des éléments de compréhension et d'analyse au sein de chaque mouvement, en fonction de leurs remarques, de ce qui me semble important... On écrit une petite conclusion.
Quand cela s'y prête, on fait un exercice de vocabulaire ou d'écriture d'imitation.
Il n'y a pas d'autre objectif que de tirer le meilleur parti du texte, intellectuellement et linguistiquement
Ensuite, je leur dis ce qu'ils doivent apprendre (une partie du texte, des mots de vocabulaire, relire leur cours pour être capable d'expliquer tel passage).
Aucun parent ne se plaint de l'absence d'objectifs et du fait que je ne travaille pas en séquence. J'ai même des avis positifs de parents de 5e qui ne comprenaient pas ce que leur enfant faisait en français l'an dernier, donc je continue comme j'ai commencé en septembre, en cherchant évidemment toujours à améliorer !
- ProvenceEnchanteur
Je consacre la moitié du temps à l’étude de la langue, sur un horaire fixe qui permet de ne pas négliger cet part essentielle de notre discipline. Je suis, pour cela, une progression logique, du plus simple au plus complexe. En parallèle, les élèves travaillent la partie littéraire du programme (lecture, écriture, vocabulaire) organisée en chapitres.Philéa a écrit:Provence a écrit:
Je ne travaille pas en séquences.
Comment procèdes-tu alors ? J'avoue avoir moi aussi du mal à organiser en séquences, mais je n'ose pas faire autrement, du coup je ne suis pas vraiment satisfaite de mon organisation d'ensemble, et serais curieuse de découvrir d'autres modes de fonctionnement!
https://www.neoprofs.org/t34201-nouvelle-faon-de-travailler-en-outils-de-la-langue
On n'a pas toujours enseigné le français en séquences. L'avantage, c'est qu'on gagne en efficacité (nul besoin de s'arracher les cheveux pour trouver des liens bidons entre toutes les activités), il n'y a pas de prévalence de la forme sur les contenus et l'organisation est claire pour les élèves.
Les objectifs sont toujours les mêmes: lire et comprendre le texte. Je dois avoir des exemples de cahier d'élèves que je veux bien faire suivre en MP.Elberta a écrit:Merci @Nicétas. Si j'ai bien compris, par exemple, II est le chapitre 2 c'est ça ?
Tu fais écrire quoi dans les cahiers ? Le titre de l'extrait (par exemple Le tournoi de Noauz), les objectifs ?
- ElbertaHabitué du forum
@Nicétas, merci beaucoup, j'aime beaucoup ta façon de travailler, je la trouve claire et logique. Je te demandais pour les objectifs parce que j'en vois dans les différents documents (inspection ou autre) et je m'arrache les cheveux à en trouver ...
@Provence, ça serait vraiment très très gentil à toi de me faire parvenir des exemples de cahier d'élèves.
@Provence, ça serait vraiment très très gentil à toi de me faire parvenir des exemples de cahier d'élèves.
- NicétasNiveau 9
Je sais que c'est ce qui est demandé, mais on ne vit qu'une fois, je ne vais pas me rendre malade pour des choses avec lesquelles je suis en désaccord et contre lesquelles je peux argumenter
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- ProvenceEnchanteur
Absolument pas. Les IO n’imposent aucunement le travail en séquence...Nicétas a écrit:Je sais que c'est ce qui est demandé
- NicétasNiveau 9
Pas mordre ! Je parlais de la plupart des inspecteurs !
- ProvenceEnchanteur
Nicétas a écrit:Pas mordre ! Je parlais de la plupart des inspecteurs !
Ben, c'est bien ce que je dis! Ils peuvent prétendre ce qu'ils veulent, leurs lubies ne remplacent pas les IO!
Comment ça, pas mordre?
- NicétasNiveau 9
Ah mais tu prêches un convaincu.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- ElbertaHabitué du forum
Provence a écrit:J’essaie de t'envoyer ça demain.
Meri beaucoup. Vraiment.
- ProvenceEnchanteur
Elberta, je viens de t'envoyer une première série.
- PhiléaNiveau 3
Nicétas a écrit:Je me permets de répondre, puisque je ne travaille pas en séquences et que j'ai l'impression de procéder à peu près comme Provence.
Je sépare langue et littérature, j'ai donc deux progressions distinctes, avec des chapitres en littérature, et des cours en langue. Je travaille l'écriture en demi-groupe, j'ai cette chance-là. Les grandes rédactions sont en lien avec ce que l'on fait en littérature. Le vocabulaire, c'est surtout en littérature aussi (vocabulaire des textes, apprentissage par cœur des textes), et quelques cours en langue (sur la formation des mots par exemple, ou l'origine des mots...)
Merci de ta réponse Nicétas. Du coup, du point de vue matériel, ça donne quoi ? tu as deux cahiers (un : langue / un : littérature/voc/écriture) ? comment structures-tu ta semaine ? attribues-tu, comme j'ai l'impression que Provence fonctionne, des jours précis langue/littérature ?
Autre question : comment évalues-tu l'apprentissage par cœur des textes ?
Provence a écrit:
Je consacre la moitié du temps à l’étude de la langue, sur un horaire fixe qui permet de ne pas négliger cet part essentielle de notre discipline. Je suis, pour cela, une progression logique, du plus simple au plus complexe. En parallèle, les élèves travaillent la partie littéraire du programme (lecture, écriture, vocabulaire) organisée en chapitres.
https://www.neoprofs.org/t34201-nouvelle-faon-de-travailler-en-outils-de-la-langue
On n'a pas toujours enseigné le français en séquences. L'avantage, c'est qu'on gagne en efficacité (nul besoin de s'arracher les cheveux pour trouver des liens bidons entre toutes les activités), il n'y a pas de prévalence de la forme sur les contenus et l'organisation est claire pour les élèves.
[...]
Je dois avoir des exemples de cahier d'élèves que je veux bien faire suivre en MP.
Merci à toi aussi Provence. Il me semble que cette façon de travailler correspond plus à ce que je conçois que celle en séquence.
Plusieurs questions :
1. Comment nommes-tu tes cours aux élèves ? (lundi : orthographe / mardi : lecture / jeudi : grammaire ou plus largement lundi : langue / mardi : lecture jeudi : langue...)
2. Comment organises-tu les traces écrites (un/deux cahier(s) ? Du coup, si ça tient toujours, je suis aussi intéressée par ta proposition d'exemples de cahiers.
3. Cette dernière question se résoudra peut-être avec les exemples de cahier, sinon : aurais-tu un exemple de chapitre de littérature que tu as conçu pour me rendre compte du cheminement que tu suis ?
Dès que je peux, j'irai consulter le fil que tu conseilles, merci.
- ProvenceEnchanteur
Philéa a écrit:
1. Comment nommes-tu tes cours aux élèves ? (lundi : orthographe / mardi : lecture / jeudi : grammaire ou plus largement lundi : langue / mardi : lecture jeudi : langue...)
J'ai choisi "grammaire" (grammaire/conjugaison/orthographe) et "étude de textes" (lecture/écriture/vocabulaire).
Pour les jours "grammaire": un cahier de cours et un petit cahier d'exercices. Je ne veux pas mélanger cours et recherche. Pour les jours "étude de textes", idem. J'autorise les 3e à n'avoir qu'un seul cahier, à condition qu'ils découpent une encoche en milieu de cahier, afin d'obtenir deux parties distinctes. Je veux un cahier organisé.2. Comment organises-tu les traces écrites (un/deux cahier(s) ? Du coup, si ça tient toujours, je suis aussi intéressée par ta proposition d'exemples de cahiers.
Je vais t'envoyer cela.
- NicétasNiveau 9
Niveau matériel, quand je suis arrivé, il avait déjà été demandé aux élèves un classeur (sur les listes données avant l'été), même si je préfèrerais un cahier ! Je sépare donc dans le classeur, intercalaire "chapitres de littérature", intercalaire "langue". On range les contrôles et devoirs dans les intercalaires de littérature et de langue au fur et à mesure. Pour les rédactions en lien avec le chapitre c'est dans "chapitres de littérature", pour les exercices et leçons d'écriture j'ai un intercalaire "écriture".
Quand un chapitre de littérature est fini les élèves peuvent l'enlever.
Je demande à un élève de réciter, mais ce n'est pas noté. Ce sont de petits bouts du texte ! Quelques phrases, un quatrain... Je préfère qu'ils apprennent le texte et son vocabulaire plutôt que le cours (je demande les deux évidemment !) Parfois, je récite moi aussi, pour dédramatiser, mettre le ton, etc... C'est un moment agréable du cours !
Oui, j'attribue des jours précis. Par exemple en 6e : mercredi et jeudi matin, langue, jeudi am et vendredi am, littérature.
Quand un chapitre de littérature est fini les élèves peuvent l'enlever.
Je demande à un élève de réciter, mais ce n'est pas noté. Ce sont de petits bouts du texte ! Quelques phrases, un quatrain... Je préfère qu'ils apprennent le texte et son vocabulaire plutôt que le cours (je demande les deux évidemment !) Parfois, je récite moi aussi, pour dédramatiser, mettre le ton, etc... C'est un moment agréable du cours !
Oui, j'attribue des jours précis. Par exemple en 6e : mercredi et jeudi matin, langue, jeudi am et vendredi am, littérature.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- PhiléaNiveau 3
Merci beaucoup à tous les deux! L'année prochaine j'arrête de parler de "séquences" , car au final je me rapproche plus de votre façon de procéder (j'essaie de mener un vrai travail en langue, progressif, d'ailleurs mes élèves ont aussi deux cahiers, un langue, l'autre littérature). En revanche, je n'ai pas d'horaire fixe, ce qu'il me semble au final aussi nécessaire de modifier pour équilibrer davantage.
- jjrousseauNiveau 6
Nicétas, je suis d'accord avec toi; Je me fiche de ces histoires d'objectifs qui sont davantage des repères pour le prof; et puis l'objectif est toujours le même : qu'ils comprennent bien le texte à étudier mais je crains de me faire massacrer lors d'une inspection. D'ailleurs je me suis déjà fait massacrer pour cette raison par un IPR.
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