Vos exigences pour la présentation des copies

Le coup de la feuille déchirée dans un cahier ça ne m'est arrivé qu'une fois, à dire vrai, et j'ai suffisamment pourri l'élève pour qu'il pense à prendre des feuilles la fois suivante.

En revanche les feuilles simples et présentées à l'arrache, ça, j'en ai des quantités invraisemblables - et je n'ai aucun souvenir d'en avoir eues il y a encore trois ou quatre ans, c'est vraiment un phénomène récent et qui prend de l'ampleur.

Quand j'enseignais, je préparais une copie modèle en début d'année avec les élèves, celle-ci était collée 2e couverture. Avec nom prénom classe en haut à gauche, devoir de... centré sur la 1ère ligne et la date à droite. À la 15e ligne, je leur faisais tirer un trait horizontal, la partie supérieure était dédiée à mon appréciation du devoir et sur la partie inférieure, ils collaient le sujet.

Avant de débuter chaque devoir, je leur faisais écrire en rouge : une phrase commence par une majuscule et se termine par un point et d'autres évidences du même type et ils écrivaient que le respect de ces règles étaient sur 2 points.
J'interdisais le prêt de Copie le jour J, ceux qui n'avaient pas de copie l'arrachaient du cahier et perdaient 2 points.

Je n'en pouvais plus de récupérer des torchons mal arrachés du cahier, avec des mots qui se baladaient un peu partout sur la copie.

Quand je suis rentrée en 6eme, on ( quel enseignant?)  nous a montré comment présenter une copie. Et tout le monde s" y est conformé.  Il fallait une feuille simple, on avait, il fallait une copie double, on avait, une demi- feuille, les élèves savaient faire aussi.
Aujourd'hui beaucoup de cartables sont vides et les têtes aussi.
A la fin de ma carrière et même avant, j'ai cèdé à la facilité et donc des copies faites maison avec la présentation dont j'avais besoin y compris la marge que je mettais à droite. De plus en plus de collègues peu exigeants et et d'autres, de moins en moins nombreux, exigeants.
Et il est vrai, un budget photocopies, mais j'en avais marre des copies insipides alors insipides et sales, mal présentees, mal écrites,etc... c'était au- dessus de mes forces.
( j'ai tout eu comme vous, y compris des feuilles de dessin tirées d'un cahier de tp)

Aujourd'hui,  dès la sixième (j'attends quelques semaines de rodage), j'enlève des points pour la présentation, le soin, l'absence d'efforts en graphie.
En sixième, il m'arrive d'ajouter un point surprise quand l'élève a fait de gros efforts de graphie.
Après la sixième, tant pis pour eux, si je n'arrive pas à lire, je ne vais pas deviner (hors cas PPS et parfois PAP : mais j'ai du mal à  comprendre que la dysgraphie soit un trouble médical chez la plupartde mes élèves... quand ils représenent plus de la moitié de ma classe : est-ce par qu'ilsont subi le confinement en CE1 ?).

Pour la majorité des élèves, cela finit par rentrer.

Je rage aussi de voir que les élèves ne savent pas tenir une règle.

Bonne idée que celle de faire coller une copie modèle : je retiens. Merci.

Sur 2 classes de 6e j'ai 3 élèves qui sont littéralement incapables de présenter leurs copies correctement.  Je vois quand ils font des efforts et les en félicitent : ils écrivent presque sur les lignes,  à moins de 2 carreaux de la marge, et j'arrive à lire à peu près un mot sur 2. Ils mettent des points (pas aux bons endroits,  mais ils mettent des points) et des majuscules.  Le pire des 3 n'écrit plus  tantôt à la verticale et tantôt à l'horizontale,  et ses minuscules,  quand il fait un effort, font moins de 3 petites lignes de haut. Devant tous ses efforts,  je n'ai pas encore osé lui dire que je comprends qu'il soit content d'avoir fini, mais que ça ne se fait pas d'écrire son prénom sur une demie page de hauteur à la fin du devoir.  C'est un élève qui dessine plutôt bien,  même des dessins d'observation,  en tenant comme il faut son crayon pour chercher le trait, et sans cours (je l'ai vu faire après les évaluations nationales où j'avais projeté un dessin de Cerbère pour les occuper), j'ai affiché en classe 2 de ses dessins pour lui faire plaisir.

NLM76 a écrit:Avant, quand je n'étais pas aussi usé, et quand l'institution l'était aussi un tout petit peu moins, c'était assez simple : je refusais la copie. Ma mansuétude naturelle autorisait ensuite l'élève à la recopier pour avoir droit à une note. Le problème était ensuite très vite réglé.

C'est une évidence : on ne rend pas une copie déchirée à un professeur.

Hélas, pas pour beaucoup d'élèves !
Certains, cependant, tentent de camoufler l'arrachage en rectifiant aux ciseaux, tant bien que mal, le bord de la feuille...

Je ne pense pas avoir d'exigences délirantes : j'attends des copies (et pas des feuilles déchirées) propres et soignées, en bleu (normal, pas turquoise) ou noir, avec des majuscules aux bons endroits (je n'en peux plus, des élèves incapables d'écrire leur nom avec une majuscule) et le moins de fautes d'orthographe possible (en collège, c'est un voeu pieux !). J'enlève 0.5 ou 1 point en cas de torchon (généralement, il n'y a pas grand chose à la base) et je pourrais me justifier face à un parent. (Je n'ai jamais eu à le faire.)

Concernant les classeurs vides, j'ai trouvé une autre stratégie : si l'élève n'a pas de feuille et que personne ne veut lui en prêter une (parce qu'il abuse depuis un certain temps), je propose d'écrire un mot dans le carnet à destination des parents, expliquant que c'est dramatique, inadmissible, scandaleux (j'en rajoute beaucoup à l'oral, prenant un ton catastrophé) que leurs parents soient aussi inconscients et refusent de leur acheter des feuilles (puisque évidemment, selon les élèves, ce n'est jamais leur faute mais plutôt celle de leurs parents s'ils n'ont plus de feuilles) et qu'ils compromettent grandement la réussite de leurs enfants. Sur mes gentils collégiens, plutôt impressionnables, ça marche bien : ils savent très bien qu'ils se feraient sermonner par leurs parents si j'écrivais un tel mot. (D'ailleurs cela marche aussi pour la colle et le correcteur : si on les laisse faire, dès novembre, il n'y a plus que trois tubes de colle et quatre souris pour la classe.)

Cette année, en sixième, j’ai fait faire une copie modèle, comme depuis de nombreuses années. La nouveauté - parce que même très simple, ce modèle devient de plus en plus difficile à reproduire - c’est que j’ai ramassé et indiqué +1 sur les présentations bien faites. Je leur ai expliqué que cette copie serait celle de la première interrogation, et qu’ils partaient donc potentiellement avec un point d’avance. Le jour de la première interro, je leur ai rappelé de prendre cette copie, parce que le point bonus ne serait plus valable ensuite. Eh bien la semaine dernière encore, j’ai récupéré des copies avec mon +1… Beaucoup n’avaient pas compris, encore plus nombreux sont ceux qui s’en moquent éperdument. En sixième…

Prezbo a écrit:

Saltaojos a écrit:En collège, devant mon exaspération, les élèves se sont défendus à coups de "mais d'habitude on fait les évals sur des polycopiés aussi, c'est pas souvent qu'on doit prendre des copies doubles", "genre" je suis la seule à leur faire présenter une copie double (n'importe quoi).

Cela dit, sur ce point, il me semble qu'il y a une hausse effectivement des collègues qui font des évals sur des polycopiés préremplis où l'élève doit répondre dans les cases.

J'en ai fait partie. Cela facilite la correction, surtout si on la fait exercice par exercice.

Bon vous me rassurez un peu, j'ai parfois l'impression d'abuser à enlever un point parce que l'élève n'a pas pris de copie double. J'ai peur que ce soit interprété comme une note de comportement, ce qui n'est pas le cas, mais on est quand même un peu dans le flou.

-1 si pas de nom (par le passé j'avais parfois 5-6  copies sans nom !)
-2 si pas de bandeau ( je peux difficilement donner mon appréciation sinon) ou malpropre. (Sauf dys)
J'attends des copies écrites en bleu foncé  ou noir. J'explique que la rigueur dans la présentation les met en condition de rigueur de travail. Pas de phrase rédigée : la moitié des points de la question saute.

J'ai déjà l'impression que je suis un monstre.

J’enlève des points si la copie est sale.
Pour les réponses non rédigées, ce n’est pour moi pas un problème de présentation, de forme, c’est un problème sur le fond : je mets 0 à la réponse.

Lorsque j'enseignais au lycée, le tyran que j'étais avait un système assez simple et efficace.
Comme beaucoup en début d'année, un modèle rapidement montré au tableau (cartouche, évaluation de ..., nom prénom date classe, ...)
Et je précisais que je n'acceptais que les copies doubles avec interdiction de prêt le jour J dans mon cours (débrouillez vous l'heure d'avant).

Lors de la première évaluation, les élèves qui n'avaient que des copies simples n'avaient que le recto du sujet.
Les élèves qui se sont amusés à déchirer une feuille de leur cahier ont reçu un sujet déchiré (il manquait des informations) et pour les élèves qui se partageaient une feuille double au ciseaux de voyaient partager un sujet coupé au ciseaux par moi même ... Effet garanti.
Alors oui, le premier contrôle est un très petit contrôle pour mettre les formes là où il faut, mais sauf cas exceptionnel, on n'a pas besoin de revenir dessus.

Et lorsque les parents se sont plaints, ça s'est relativement bien passé (et j'étais pourtant TZR...)

Maintenant que je suis en collège rep+, je me suis obligé à faire des évaluations sur polycopiés car certaines classes n'avaient pas assez de feuilles, et pas uniquement sur la première évaluation... (Et ça devient contre productif)

-1 si pas de nom, et c'est tout. Je n'exige même plus le cartouche, parce que j'ai pris l'habitude sans m'en rendre compte d'écrire mon appréciation à la fin de la copie, comme il lui arrivait souvent de ne pas tenir dans le cartouche (j'ai un faible esprit de synthèse).

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:-1 si pas de nom, et c'est tout. Je n'exige même plus le cartouche, parce que j'ai pris l'habitude sans m'en rendre compte d'écrire mon appréciation à la fin de la copie, comme il lui arrivait souvent de ne pas tenir dans le cartouche (j'ai un faible esprit de synthèse).

Moi j'ai simplifié : pas de place, pas d'appréciation, je gagne du temps.

Mais je me rends compte, de plus en plus, que le temps gagné ne compense pas l'agacement devant les présentations de plus en plus négligentes - et en général "pas de place" va de pair avec "copie peu soignée", j'ai rarement une copie sans bandeau mais propre.

Pour le DNB blanc l'administration a eu l'idée étrange de fournir aux élèves des copies doubles petits carreaux. Et les collègues surveillants n'ont pas demandé de présentation particulière.
Résultat : je me retrouve plus de la moitié des copies sans marge, sans place entre les questions, écrites souvent toutes les lignes.
J'ai prévenu : pas de place, pas de commentaires. Cela sera correction comme au brevet !

Je crois que je suis désormais la seule enseignante de ma matière à faire faire des éval (DM, DS) sur des copies doubles... ça me navre ! Je suis donc la seule à passer autant de temps à corriger (parce que clairement, quand je corrige des petites interro sur des polycopiés à trous, ça va 3 fois plus vite), la seule à m'embêter à pester sur les élèves qui n'ont pas leur matériel (= pas de copie pour composer), ou à pester sur les copies qui ne sont toujours pas présentées correctement au bout de 6 mois d'école (pas de marge, rien de souligné, réponses pas numérotées, etc...), ou à prendre la peine d'écrire des conseils dans la copie et des appréciations détaillées, à valoriser une orthographe soignée et un respect de la rigueur des notations mathématiques par exemple, pendant que mes collègues torchent ça rapidos sans trop se fouler à être exigeants vis-à-vis de grand chose... Et je me dis que je ne galèrerais pas autant à leur faire présenter leur travail correctement si je n'étais pas la seule à y mettre de l'énergie... Vue la tendance, je pense que je vais finir par lâcher l'affaire, si tout le monde laisse tomber alors à quoi bon... Et puis il y a tellement d'élèves qui s'en moquent même quand on leur explique comment améliorer facilement leur travail (et gagner des points) !

Je suis dans un cas différent des votre car je suis au CNED mais je note un relâchement depuis 2 ans.
Il faut que chaque copie l’étiquette avec les identifiants, noms et prénoms de l’élève puis qu’il l’écrive manuellement avec le n° du devoir, le n° du dernier devoir corrigé, le temps passé à réaliser le devoir etc…

Il est fréquent que je doive signaler qu’on met une majuscule à son nom et son prénom.
Qu’une copie doit être rendue propre, je reçois des copies déchirées comme si on avait collé un truc dessus puis voulu l’enlever, arrachant une partie de la feuille.
Qu’un devoir doit être fait sur une feuille blanche et propre du format imposé par le sujet (en arts plastiques).
Des fois, je n’ai même pas de copie! Je suis obligée de rajouter une feuille pour écrire mon appréciation.

Je suis effarée par le nombre de fautes d’orthographe (tout à l’heure je corrigeais un EPI, j’étais sur 8 fautes par paragraphe!). Je les corrige toutes!!
Souvent, les élèves ne prennent même pas la peine de faire une phrase complète donc je le mentionne à chaque fois. De même que des majuscules et de la ponctuation seraient les bienvenus!
Et aussi, certains répondent pour répondre sans chercher à comprendre la finalité de la question. Exemple: « Ce que je peux rajouter pour expliquer mon travail ». Réponse: « que c’est bleu! ».
Ça me rend dingue!!

Je passe plus de temps à corriger ce type de choses et le signaler qu’à véritablement corriger des travaux liés à ma matière. Pourtant au CNED, on pourrait imaginer que les parents jettent un œil…

Marcelle Duchamp a écrit:Je suis effarée par le nombre de fautes d’orthographe (tout à l’heure je corrigeais un EPI, j’étais sur 8 fautes par paragraphe!). Je les corrige toutes!!

Moi aussi je corrige toutes les fautes d'orthographe, dans mon dernier paquet d'interro corrigé, j'ai eu plusieurs fois des mots qui cumulaient pas moins de 4 ou 5 fautes (dans UN seul mot !!! ), et je ne parle pas de profils d'élèves illettrés, décrocheurs, dys, ou allophones, hein, des élèves lambda (voire étiquetés "bons" globalement).
L'autre jour, en devoirs faits, un élève aidait un autre à faire ses exercices de français : je l'ai entendu lui expliquer "ya UNE matière où il ne faut pas faire de fautes, c'est le français !" (j'ai cru que j'allais m'étrangler, mais je le savais déjà : pour la quasi-totalité des élèves, c'est dans une éval d'orthographe qu'on fait attention à son orthographe, le reste du temps on s'en fout ! ).
Mais à force de cloisonner ou vouloir dédramatiser comme dit précédemment, en primaire notamment (on évalue la compréhension d'un texte ou un raisonnement mathématique donc on ne sanctionne pas les fautes d'orthographe, voire on ne les pointe même pas), on valide, sans l'avouer, des mots qui sont mal écrits... Ensuite le pli est pris et c'est bien difficile voire impossible de faire machine arrière... Ou alors on a l'impression de se démener tout seul dans son coin à essayer de lutter contre ça, vainement...?

Je fais interro "rapide" (questions techniques + cours) sur polycopié A3 plié avec des cases et DS sur copie double (présentation classique, cadre de 5 carreaux).
J'exige des résultats encadrés et un travail aéré.

X.Y.U. a écrit:

Marcelle Duchamp a écrit:Je suis effarée par le nombre de fautes d’orthographe (tout à l’heure je corrigeais un EPI, j’étais sur 8 fautes par paragraphe!). Je les corrige toutes!!

Moi aussi je corrige toutes les fautes d'orthographe, dans mon dernier paquet d'interro corrigé, j'ai eu plusieurs fois des mots qui cumulaient pas moins de 4 ou 5 fautes (dans UN seul mot !!! ), et je ne parle pas de profils d'élèves illettrés, décrocheurs, dys, ou allophones, hein, des élèves lambda (voire étiquetés "bons" globalement).
L'autre jour, en devoirs faits, un élève aidait un autre à faire ses exercices de français : je l'ai entendu lui expliquer "ya UNE matière où il ne faut pas faire de fautes, c'est le français !" (j'ai cru que j'allais m'étrangler, mais je le savais déjà : pour la quasi-totalité des élèves, c'est dans une éval d'orthographe qu'on fait attention à son orthographe, le reste du temps on s'en fout ! ).
Mais à force de cloisonner ou vouloir dédramatiser comme dit précédemment, en primaire notamment (on évalue la compréhension d'un texte ou un raisonnement mathématique donc on ne sanctionne pas les fautes d'orthographe, voire on ne les pointe même pas), on valide, sans l'avouer, des mots qui sont mal écrits... Ensuite le pli est pris et c'est bien difficile voire impossible de faire machine arrière... Ou alors on a l'impression de se démener tout seul dans son coin à essayer de lutter contre ça, vainement...?

Une année, ma fille, étudiante qui s' ennuyait, propose de m'aider dans mes corrections. Bon.... et puis, si. Et donc je lui demande de souligner toutes les fautes. J'ai gagné ÉNORMÉMENT de temps.

Certains copies sont terrifiantes niveau orthographe, même en Tle générale.

Entre les « sa » à la place de « ça », les « é » pour « er », les oublis de « s » au pluriel, les verbes mal conjugués, les mots inventés… Des fois, pour les 4 ridicules questions posées, je perds un temps fou.
Je me refuse à les laisser car je me dis que si en 6e et 5e, on ne rappelle pas des règles élémentaires, qu’est ce que ça donnera plus tard…
Et les copies sales… à mon époque, on refusait de corriger des torchons.

C'est pas faute de le répéter chaque année, même en 3e.....ils arrivent même à faire des erreurs dans des mits donnés dans ka consigne ou au tableau !!

Ben tu sais, j'en ai la moitié qui ne savent toujours pas écrire "mathématiques" alors que je leur corrige le mot à chaque copie (bon ok, mathématiques ça fait trop de syllabes je suppose, mais je le vois en devoirs faits : même "histoire" c'est compliqué de penser au "h" ou au "e" final alors que ça m'écorche les yeux...), sans compter ceux qui ne savent pas écrire leur nom ou leur prénom correctement...
Et le fameux "Exercices 1" (ou sa variante "Exercises 1")

X.Y.U. a écrit:Ben tu sais, j'en ai la moitié qui ne savent toujours pas écrire "mathématiques" alors que je leur corrige le mot à chaque copie (bon ok, mathématiques ça fait trop de syllabes je suppose, mais je le vois en devoirs faits : même "histoire" c'est compliqué de penser au "h" ou au "e" final alors que ça m'écorche les yeux...), sans compter ceux qui ne savent pas écrire leur nom ou leur prénom correctement...
Et le fameux "Exercices 1" (ou sa variante "Exercises 1")

J'ai créé un tampon avec écrit "ArtS plastiqueS" car j'en ai ras le bol que ce soit mal orthographié. Si je suis en forme, j'explique pourquoi on met un "s" à "art" et "plastique" mais quelle perte de temps...
J'ai aussi la variante avec écrit "dessin" pour la matière alors qu'on m'envoie la photo d'un travail de sculpture...

Je ne comprends pas qu'on en soit arrivé là.
On m'a toujours inculqué qu'un travail devait être bien fait. Jamais, je n'aurais osé rendre un devoir non fini (quitte à faire faux mais au moins j'aurais essayé), sale et bourré de fautes.
Aujourd'hui, c'est légion.