- TibocceNiveau 2
En LP, il suffit de parcourir le vade-mecum de la co-intervention. Le professeur de lettres est clairement mis au service des matières professionnelles. On nous demande de faire jouer aux élèves des jeux de rôle "professionnels"... A travers ce document, on ressent l'embarras des auteurs. Pire, des schémas montrent les avantages et les inconvénients de chaque posture en co-intervention accompagnée d'un schéma assez humiliant.
Comment avoir de l'estime pour son métier lorsqu'on vous relègue à ce genre de rôle. Sincèrement, j'ai honte de la fonction à laquelle on m'assigne.
Comment avoir de l'estime pour son métier lorsqu'on vous relègue à ce genre de rôle. Sincèrement, j'ai honte de la fonction à laquelle on m'assigne.
- gauvain31Empereur
Mais ça commence au lycée général; ma collègue m'a raconté tout à l'heure que l'IPR lui avait reproché de ne pas faire d'escape games ou de serious game. Après, entre l'intention des IPR au moment de la mise en place des réformes et ce qui se passe dans les classes, il y a souvent un gouffre. Tout dépend de ce que feront la majorité des collègues. Mais avec le faible taux horaire que l'on a en seconde faut pas rêver
- MathadorEmpereur
Il y a des claques qui se perdent. Comment veut-on être pris au sérieux après de telles inepties ? Comment peut-on sérieusement penser qu'un tel procédé didactique puisse être efficace lorsqu'il est employé à l'insu de son plein gré ?gauvain31 a écrit:Mais ça commence au lycée général; ma collègue m'a raconté tout à l'heure que l'IPR lui avait reproché de ne pas faire d'escape games ou de serious game.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- gauvain31Empereur
Mathador a écrit:Il y a des claques qui se perdent. Comment veut-on être pris au sérieux après de telles inepties ? Comment peut-on sérieusement penser qu'un tel procédé didactique puisse être efficace lorsqu'il est employé à l'insu de son plein gré ?gauvain31 a écrit:Mais ça commence au lycée général; ma collègue m'a raconté tout à l'heure que l'IPR lui avait reproché de ne pas faire d'escape games ou de serious game.
Tout fait et d'abord sait-on si ce genre d'approche est pédagogiquement efficace. Il fallait lui demander si des études avaient étés faites pour prouver la supériorité de ce type de pédagogie par rapport à des pédagogies plus traditionnelles. Elle avait l'air dépitée la pauvre par ce qui lui avait dit
- MathadorEmpereur
Avec les collègues qui le font de leur propre initiative c'est tout à fait possible, mais il reste ensuite à montrer que la valeur ajoutée vient de la supériorité de la pédagogie plutôt que de l'effet maître. Et dans le cas présent j'en doute fortement.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- seila69Niveau 3
Bonjour,
qu'en est il de la mention complémentaire Lettres classiques? Des infos?
qu'en est il de la mention complémentaire Lettres classiques? Des infos?
- LefterisEsprit sacré
C'est dans la continuité de la volonté de voir les enseignants cantonnés à des rôles d'exécution, pour servir des finalités autres que leur discipline. Et pour ce faire, on casse le métier, on impose des manières d'enseigner -ou plutôt ici de faire semblant.Tibocce a écrit:En LP, il suffit de parcourir le vade-mecum de la co-intervention. Le professeur de lettres est clairement mis au service des matières professionnelles. On nous demande de faire jouer aux élèves des jeux de rôle "professionnels"... A travers ce document, on ressent l'embarras des auteurs. Pire, des schémas montrent les avantages et les inconvénients de chaque posture en co-intervention accompagnée d'un schéma assez humiliant.
Comment avoir de l'estime pour son métier lorsqu'on vous relègue à ce genre de rôle. Sincèrement, j'ai honte de la fonction à laquelle on m'assigne.
Cékoi ces jeux ?gauvain31 a écrit:Mais ça commence au lycée général; ma collègue m'a raconté tout à l'heure que l'IPR lui avait reproché de ne pas faire d'escape games ou de serious game. Après, entre l'intention des IPR au moment de la mise en place des réformes et ce qui se passe dans les classes, il y a souvent un gouffre. Tout dépend de ce que feront la majorité des collègues. Mais avec le faible taux horaire que l'on a en seconde faut pas rêver
Ca a commencé, je sais qu'il y a des académies où une formation est mise en place. Ce sont des collègues qui s'en chargent. Après, combien de certifications seront données, combien seront utilisées et comment, je ne peux te dire.seila69 a écrit:Bonjour,
qu'en est il de la mention complémentaire Lettres classiques? Des infos?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Ajonc35Sage
On pourrait aller plus loin: "est-ce qu'enseigner a encore de l'avenir?" À voir tout ce qui se passe depuis des années, chaque ministre y apportant sa pierre, pardon en déconstruisant, il faut en douter.
- boneminealsaceNiveau 4
Je ne veux pas polluer le post mais des gens se sont-ils déjà penchés sur une reconversion en lettres classiques?
Parce que même si je me sens compétente pour faire toutes sortes de job, j'aimerais tout de même mettre à profit mes connaissances et éviter qu'elles ne se perdent...
Parce que même si je me sens compétente pour faire toutes sortes de job, j'aimerais tout de même mettre à profit mes connaissances et éviter qu'elles ne se perdent...
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2000: Bac S
2005: Maîtrise de LC
2005 à 2011: Vaines tentatives de Capes et Agreg...
2011: Capes LC (enfin!!)
2011-2015: Stagiaire(à long terme!!) en LC
2015: Titularisation (enfin!!) et préparation de l'agreg
2016: Fin des LC au collège (mais pourquoi tant de haine? Tout ça pour... ça?)
- LefterisEsprit sacré
Tu veux dire avec les compétences de lettres classiques ? Dans ce cas, aucune, je le crains fort. En tout cas pas à ma connaissance. Des gens qui bifurquent ou des étudiants qui laissent tomber avant les concours, qui deviennent fonctionnaires dans d'autres administrations, quelques uns dans l'édition, infirmière même, j'en ai vu ou eu connaissance, mais aucun n'utilise ses compétences en lettres . J'avais moi-même un métier sans rapport avec les LC avant et j'en connaissais d'autres, qui soit avaient fait des études dans ce domaine, soit avaient enseigné et s'étaient barrés. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle cette discipline disparaîtra fatalement : il n'y a quasiment rien à faire avec hormis enseignant, et même là c'est grillé. Ou alors le faire pour le plaisir, et avoir un diplôme qui permet de passer des concours administratifs.boneminealsace a écrit:Je ne veux pas polluer le post mais des gens se sont-ils déjà penchés sur une reconversion en lettres classiques?
Parce que même si je me sens compétente pour faire toutes sortes de job, j'aimerais tout de même mettre à profit mes connaissances et éviter qu'elles ne se perdent...
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- boneminealsaceNiveau 4
Merci pour ta réponse; c'est ce que je redoutais...
Et encore à l'époque j'ai refusé de m'engager dans un master MEEF pour avoir une porte de sortie mais au final ça change peu de choses...
Dans mes rêves, j'enseigne dans une école (privée j'imagine) avec des effectifs et des horaires décents où le latin et le grec sont des matières comme les autres: 4 heures hebdomadaires de la 6e à la terminale...
Et même sans rêver aussi loin: des effectifs et des horaires décents en français et en option...
Et même sans rêver aussi loin: des horaires d'option fléchés...
Allez j'arrête de rêver, l'espoir fait vivre mais le désespoir fait mourir...
Et encore à l'époque j'ai refusé de m'engager dans un master MEEF pour avoir une porte de sortie mais au final ça change peu de choses...
Dans mes rêves, j'enseigne dans une école (privée j'imagine) avec des effectifs et des horaires décents où le latin et le grec sont des matières comme les autres: 4 heures hebdomadaires de la 6e à la terminale...
Et même sans rêver aussi loin: des effectifs et des horaires décents en français et en option...
Et même sans rêver aussi loin: des horaires d'option fléchés...
Allez j'arrête de rêver, l'espoir fait vivre mais le désespoir fait mourir...
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- LefterisEsprit sacré
Je crois que le MEEF c'est pire. Nous, nous passons pour des inutiles, ou des luniens, même au sein de l'EN, avec un savoir qui ne "sert à rien", qu'il convient d'éradiquer pour cette raison, mais un savoir quand même. Le master MEEF c'est quasiment la bouffonnerie, même ceux qui en ont un s'en plaignent. Quant à tes rêves, il va falloir en fumer de la bonne pour les continuer. Je crois que le français est bien mal barré aussi. Si la vieille idée consistant à dire qu'il faut supprimer la littérature dans certaines sections qui n'en on pas "besoin" (ça sera certains pôles avec le nouveau bac) refait surface, je ne serai pas étonné. Comme pour l'histoire, ou la philo, et quelques autres. L'idéologie du pratique conjuguée avec le culte des économies a fait des ravages. On peut faire confiance à Blanquer pour achever à la hache le travail de destruction de Chatel et NVB.boneminealsace a écrit:Merci pour ta réponse; c'est ce que je redoutais...
Et encore à l'époque j'ai refusé de m'engager dans un master MEEF pour avoir une porte de sortie mais au final ça change peu de choses...
Dans mes rêves, j'enseigne dans une école (privée j'imagine) avec des effectifs et des horaires décents où le latin et le grec sont des matières comme les autres: 4 heures hebdomadaires de la 6e à la terminale...
Et même sans rêver aussi loin: des effectifs et des horaires décents en français et en option...
Et même sans rêver aussi loin: des horaires d'option fléchés...
Allez j'arrête de rêver, l'espoir fait vivre mais le désespoir fait mourir...
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AsarteLilithBon génie
Par contre, honnêtement, le programme actuel en collège... je sais que je suis pas un bon prof m'enfin.... avec) les horaires qu'on a, les élèves aussi qu'on a ( je me vois mal faire des subordonnée ou la subjonctif latin avec des 3e qui ont déjà du mal à piger les pronoms qui se déclinent....c'est pas faisable ? C'est moi qui suis nulle ou bien ?
J'essaie de faire acquérir des bases solides (conjugaison à l'indicatif, participes, morpho au minimum des adjectifs et des 3 premières déclinaisons, pronoms, habitude de la méthodologie de la traduction sur phrases simples ou complexes pas trop difficiles) pour éventuellement une option latin en lycée (pas d elatin au lycée de secteur) : j'ai tort ou c'est le mieux à faire ?
J'essaie de faire acquérir des bases solides (conjugaison à l'indicatif, participes, morpho au minimum des adjectifs et des 3 premières déclinaisons, pronoms, habitude de la méthodologie de la traduction sur phrases simples ou complexes pas trop difficiles) pour éventuellement une option latin en lycée (pas d elatin au lycée de secteur) : j'ai tort ou c'est le mieux à faire ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- boneminealsaceNiveau 4
Dans ce cas on est 2...AsarteLilith a écrit:C'est moi qui suis nulle ou bien ?
Là je récupère des élèves (donc ce n'est pas moi qui les avais l'année passée mais je ne suis pas sûre que ça aurait été différent) et en 3e j'ai recommencé par la première déclinaison; ils avaient de vagues souvenirs (mais c'est aussi le problème de nos élèves actuels, ils n'apprennent pas et même quand ils apprennent ils n'impriment pas) d'une chanson de Jacques Brel mais ils n'avaient absolument pas compris à quoi servaient les déclinaisons.
D'autant qu'ils ont du mal à identifier un sujet ou un COD (oui oui en 3e) et que cela nous rend la tâche encore plus difficile; j'essaie de ne pas faire trop de tartines de grammaire française... mais des fois pas trop le choix.
J'espère juste en fin de 3e leur faire faire une version "sur table"... enfin avec le vocabulaire et la grammaire à dispo et évidemment que des phrases simples... et peut-être même en groupe... Si je pouvais leur montrer le plaisir de traduction (moi je me régalais en 4e... et pourtant je n'avais commencé qu'en 4e; mais comment faisaient les profs alors?)
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2016: Fin des LC au collège (mais pourquoi tant de haine? Tout ça pour... ça?)
- LefterisEsprit sacré
Pas assez bienveillante.A quoi ça sert le subjonctif à part dans les livres ?AsarteLilith a écrit:Par contre, honnêtement, le programme actuel en collège... je sais que je suis pas un bon prof m'enfin.... avec) les horaires qu'on a, les élèves aussi qu'on a ( je me vois mal faire des subordonnée ou la subjonctif latin avec des 3e qui ont déjà du mal à piger les pronoms qui se déclinent....c'est pas faisable ? C'est moi qui suis nulle ou bien ?
J'essaie de faire acquérir des bases solides (conjugaison à l'indicatif, participes, morpho au minimum des adjectifs et des 3 premières déclinaisons, pronoms, habitude de la méthodologie de la traduction sur phrases simples ou complexes pas trop difficiles) pour éventuellement une option latin en lycée (pas de latin au lycée de secteur) : j'ai tort ou c'est le mieux à faire ?
Sérieusement, malgré le négationnisme officiel, le niveau de connaissance et de logique grammaticale baisse d'année en année. Ca va de pait avec le lexique. Encore quelques années, et nos élèves auront à disposition les 300 mots d'un animal de compagnie. J'ai de plus en plus d'élèves qui ne savent quasiment rien en 4e, quand je les récupère en latin (on ne démarre pas en 5e) . Donc avant toute notion, je fais ou refais un cours de français, car les fonctions, c'est du chinois. La plus difficile, va savoir pourquoi, c'est le complément du nom... Ceci dit, j'ai quelques élèves excellents, qui rattrapent vite. la mutation génétique ("les élèves ont changé, gnagnagna..") n'a pas touché tout le monde. J'en ai 4 ou 5 en 3e à qui je peux donner des petits textes en thème d'imitation. S'ils gardent le latin en seconde, ils vont déchirer. Ceci dit , les bons élèves, normalement , ils font autre chose que des lettres...
Moi aussi , j'ai commencé en 4e. C'est très simple : d'abord, on faisait une heure d'initiation en 5e, sérieusement, noté. Tous les enseignants avaient fait du latin, sauf parfois les PEGC. Ensuite en 4e ils attaquaient directement , les fonctions en français étaient supposées connues. Donc on nous parlait immédiatement de nominatif, d'accusatif etc.(même chose en 6e avec l'allemand,ça ne traînait pas). Puis des exos de langue, encore des exos, avec des phrases adaptées mais en lien avec les textes originaux et la civilisation. On avait Iter Romanum, de Grimal , je m'y revois... Dès la classe suivante, les textes. En fin de troisième et jusqu'en seconde , l'Enéide à haute dose avec trraduction personnelle de passages entiers et ensuite lectio au fil du texte (il y avait une continuité j'avais la même professeur, c'était du temps où les bêtes parloient, d'avant le collège, il y avait lycée 1er cycle et second cycle), avec scansion, des livres entiers. Voilà .. et les plus vieux que moi faisaient ça dès la 6e. Mon père qui n'a pas fait d'études de latin après le bac décortiquait pourtant des années après son lycée mes versions bi mensuelles, en très peu de temps, s'amusait de me voir suer et me disait juste si je faisais fausse route. Non, le niveau n'a pas baissé....boneminealsace a écrit:Si je pouvais leur montrer le plaisir de traduction (moi je me régalais en 4e... et pourtant je n'avais commencé qu'en 4e; mais comment faisaient les profs alors?)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- gauvain31Empereur
Je me souviens aussi avoir commencé en 4ème... et à faire le subjonctif. Aucun soucis. Autre époque
- LefterisEsprit sacré
On va nous dire qu'on est rances, que les élèves se servent très bien d'un smartphone, et pas nous...gauvain31 a écrit:Je me souviens aussi avoir commencé en 4ème... et à faire le subjonctif. Aucun soucis. Autre époque
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- boneminealsaceNiveau 4
Et oui! il paraît qu'ils ont un autre rapport à l'écrit car ils textotent toute la journée et que donc ils ne craignent pas le passage à l'écrit... mais que craignent-ils au juste?
Je crois que le plus gros souci des langues anciennes est la non-maîtrise de la grammaire française et de nombreux profs de lettres classiques ont d'ailleurs jeté l'éponge il y a bien longtemps.
J'ai fait un remplacement il y a quelques années en lycée: les élèves avaient regardé l'intégrale de la série Rome et la rejouaient en classe: ils n'avaient jamais lu (ou vu) un texte de latin...
Je crois que le plus gros souci des langues anciennes est la non-maîtrise de la grammaire française et de nombreux profs de lettres classiques ont d'ailleurs jeté l'éponge il y a bien longtemps.
J'ai fait un remplacement il y a quelques années en lycée: les élèves avaient regardé l'intégrale de la série Rome et la rejouaient en classe: ils n'avaient jamais lu (ou vu) un texte de latin...
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2005: Maîtrise de LC
2005 à 2011: Vaines tentatives de Capes et Agreg...
2011: Capes LC (enfin!!)
2011-2015: Stagiaire(à long terme!!) en LC
2015: Titularisation (enfin!!) et préparation de l'agreg
2016: Fin des LC au collège (mais pourquoi tant de haine? Tout ça pour... ça?)
- LefterisEsprit sacré
Vu certaines scènes, ils ont dû s'amuser ...boneminealsace a écrit:Et oui! il paraît qu'ils ont un autre rapport à l'écrit car ils textotent toute la journée et que donc ils ne craignent pas le passage à l'écrit... mais que craignent-ils au juste?
Je crois que le plus gros souci des langues anciennes est la non-maîtrise de la grammaire française et de nombreux profs de lettres classiques ont d'ailleurs jeté l'éponge il y a bien longtemps.
J'ai fait un remplacement il y a quelques années en lycée: les élèves avaient regardé l'intégrale de la série Rome et la rejouaient en classe: ils n'avaient jamais lu (ou vu) un texte de latin...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- A reboursEsprit éclairé
Et pour l'oral du bac ? Ils rejouaient une scène devant / avec l'examinateur ???
- boneminealsaceNiveau 4
J'avoue que je n'ai pas cherché plus loin (j'y ai passé deux semaines et j'ai tenté de leur faire déchiffrer un peu de latin...) mais l'option faisait salle comble avec deux groupes de 30 par niveau... Je n'ai pas rencontré la prof mais elle devait être SENSATIONNELLE!! Peut-être un de ces rares cas où les élèves ne sont pas là pour les points bonus au bac...
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2016: Fin des LC au collège (mais pourquoi tant de haine? Tout ça pour... ça?)
- *Ombre*Grand sage
Je ne sais pas si je dois poster dans "je râle" ou ici.
Fiston n°2 doit entrer au lycée. Il fait partie de ces élèves qui souhaitent y poursuivre le latin. Or, son établissement (une grosse cité scolaire) ne propose pas le latin au lycée. En fait, avec la réforme, dans tout le département un seul établissement continue de le proposer. Heureusement, il n'est pas trop loin de chez nous. Fiston a hésité un moment : faut être sacrément motivé, à son âge, pour sacrifier son groupe de copains familier à la poursuite du latin. Mais il a bien réfléchi : il veut continuer. J'entreprends donc des démarches pour l'inscrire dans cet établissement. J'apprends entre-temps que ce dernier vit comme une guigne le fait d'avoir été choisi pour assurer cet enseignement qui lui coûte cher pour un nombre d'élèves ridicule. Je me dis qu'ils vont être contents : ils vont en récupérer un de plus, et un chouette, avec 18 de moyenne générale et une grande motivation. Eh bien non. J'apprends que, ce lycée de centre-ville étant très demandé, le fait de vouloir faire une option qu'il est le seul à offrir dans tout le département n'est pas un motif de dérogation. Nous devons rester dans un de nos lycées de secteur et nous débrouiller avec le CNED pour le latin.
C'est quoi, la logique du truc, à part un assassinat du latin en bonne et due forme ? On se plaint que l'option ne recrute pas, mais on refuse d'y inscrire ceux qui le veulent, alors même qu'ils n'ont aucune alternative sérieuse.
Je connais mon loulou : il a besoin de l'émulation d'un groupe et de la relation avec un enseignant (il adore son actuel professeur de latin qui lui a transmis une passion pour cette civilisation). Il ne travaillera pas avec le CNED, il va juste abandonner, à force de bâtons dans les roues.
On décourage les futurs enseignants de LC, mais on décourage les élèves, aussi. Alors l'avenir, dans tout ça, il est ce qu'on en fait.
Écoeurée je suis.
Fiston n°2 doit entrer au lycée. Il fait partie de ces élèves qui souhaitent y poursuivre le latin. Or, son établissement (une grosse cité scolaire) ne propose pas le latin au lycée. En fait, avec la réforme, dans tout le département un seul établissement continue de le proposer. Heureusement, il n'est pas trop loin de chez nous. Fiston a hésité un moment : faut être sacrément motivé, à son âge, pour sacrifier son groupe de copains familier à la poursuite du latin. Mais il a bien réfléchi : il veut continuer. J'entreprends donc des démarches pour l'inscrire dans cet établissement. J'apprends entre-temps que ce dernier vit comme une guigne le fait d'avoir été choisi pour assurer cet enseignement qui lui coûte cher pour un nombre d'élèves ridicule. Je me dis qu'ils vont être contents : ils vont en récupérer un de plus, et un chouette, avec 18 de moyenne générale et une grande motivation. Eh bien non. J'apprends que, ce lycée de centre-ville étant très demandé, le fait de vouloir faire une option qu'il est le seul à offrir dans tout le département n'est pas un motif de dérogation. Nous devons rester dans un de nos lycées de secteur et nous débrouiller avec le CNED pour le latin.
C'est quoi, la logique du truc, à part un assassinat du latin en bonne et due forme ? On se plaint que l'option ne recrute pas, mais on refuse d'y inscrire ceux qui le veulent, alors même qu'ils n'ont aucune alternative sérieuse.
Je connais mon loulou : il a besoin de l'émulation d'un groupe et de la relation avec un enseignant (il adore son actuel professeur de latin qui lui a transmis une passion pour cette civilisation). Il ne travaillera pas avec le CNED, il va juste abandonner, à force de bâtons dans les roues.
On décourage les futurs enseignants de LC, mais on décourage les élèves, aussi. Alors l'avenir, dans tout ça, il est ce qu'on en fait.
Écoeurée je suis.
- ProvenceEnchanteur
C'est curieux, nous avons l'information inverse dans mon département: la poursuite de l'étude des langues anciennes est un des rares motifs de dérogation valable. Je fais actuellement tout ce que je peux pour envoyer mes bons latinistes dans la grande ville puisque le lycée de secteur est appelé à n'offrir que le minimum aux petits gosses de la campagne. Le latin y a été supprimé, mais, comme me l'a assuré un prof de lettres aux portes ouvertes: "la titulaire en lettres classiques le vit très bien. Et puis c'était dans l'ordre des choses, il n'y avait plus d'élèves." :censure:*Ombre* a écrit:J'apprends que, ce lycée de centre-ville étant très demandé, le fait de vouloir faire une option qu'il est le seul à offrir dans tout le département n'est pas un motif de dérogation. Nous devons rester dans un de nos lycées de secteur et nous débrouiller avec le CNED pour le latin.
- A reboursEsprit éclairé
Provence a écrit:C'est curieux, nous avons l'information inverse dans mon département: la poursuite de l'étude des langues anciennes est un des rares motifs de dérogation valable. Je fais actuellement tout ce que je peux pour envoyer mes bons latinistes dans la grande ville puisque le lycée de secteur est appelé à n'offrir que le minimum aux petits gosses de la campagne. Le latin y a été supprimé, mais, comme me l'a assuré un prof de lettres aux portes ouvertes: "la titulaire en lettres classiques le vit très bien. Et puis c'était dans l'ordre des choses, il n'y avait plus d'élèves." :censure:*Ombre* a écrit:J'apprends que, ce lycée de centre-ville étant très demandé, le fait de vouloir faire une option qu'il est le seul à offrir dans tout le département n'est pas un motif de dérogation. Nous devons rester dans un de nos lycées de secteur et nous débrouiller avec le CNED pour le latin.
Eh bien moi, je le vis très mal.
On a d'abord découragé les latinistes de poursuivre au lycée cette option, puis on ferme, tout content, trouvant que ça coûte cher pour peu d'élus.
Mon inspecteur lors de l'entretien du PPCR n'entendra parler que de cela de ma part, je refuserai d'aborder tout autre point tant ma perspective de carrière sera d'être condamnée.
- ProvenceEnchanteur
C'est ce que j'ai répondu à ce brave collègue: que je le vivais mal et que c'était une catastrophe pour le bassin et l'étude des lettres de façon générale. La discussion avait mal commencé: il avait confondu lettres classiques et langues anciennes...
- *Ombre*Grand sage
Provence a écrit:C'est curieux, nous avons l'information inverse dans mon département: la poursuite de l'étude des langues anciennes est un des rares motifs de dérogation valable. Je fais actuellement tout ce que je peux pour envoyer mes bons latinistes dans la grande ville puisque le lycée de secteur est appelé à n'offrir que le minimum aux petits gosses de la campagne. Le latin y a été supprimé, mais, comme me l'a assuré un prof de lettres aux portes ouvertes: "la titulaire en lettres classiques le vit très bien. Et puis c'était dans l'ordre des choses, il n'y avait plus d'élèves." :censure:*Ombre* a écrit:J'apprends que, ce lycée de centre-ville étant très demandé, le fait de vouloir faire une option qu'il est le seul à offrir dans tout le département n'est pas un motif de dérogation. Nous devons rester dans un de nos lycées de secteur et nous débrouiller avec le CNED pour le latin.
Les consignes varient-elles d'un établissement à l'autre ou devrais-je téléphoner au rectorat ?
- [Lettres et Lettres classiques] Le rapport 2018 du jury du CAPES Lettres modernes est publié
- certifiée lettres classiques souhaiterait tenter l'agreg interne lettres modernes...possible?
- VS 2017-2018 de lettres Classiques avec une partie étiquetée Lettres modernes pour le français
- passer un CAPES lettres classiques quand on est détaché en lettres modernes ?
- Je voudrais passer de lettres classiques à lettres modernes.
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