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- ColombineGrand sage
Bonjour à tous les Néos PE et/ou parents !
Je poste en tant que mère d'un élève de CP, qui a la même maîtresse depuis 2 ans (classe double niveau GS / CP). L'an dernier, en GS, la maîtresse signalait que c'était compliqué de gérer mon fils, à cause de ses particularités (il parlait beaucoup, n'écoutait pas tellement les autres, se déconcentrait très facilement, savait lire dès janvier de GS, à tout juste 5 ans, avait des connaissances "hors norme" dans certains domaines mais des difficultés en graphisme...). Cette année, en CP, elle constate toujours des problèmes d'attention et veut mettre en place en PPRE pour ça. Mais je lis sur le site https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1441 que les indications de PPRE sont plutôt axées sur les difficultés d'apprentissage, notamment en français et en mathématiques. Or mon fils n'a aucune difficulté dans ces domaines, bien au contraire.
J'avoue que je suis plutôt réticente à mettre en place en PPRE pour des problèmes d'attention, sans que rien d'autre ou presque n'ait été proposé auparavant. La maîtresse, pleine de bonne volonté, a attendu d'avoir la psychomotricienne au téléphone pour placer mon fils devant (il a passé l'an dernier dans les îlots du fond de la classe, souvent dos au tableau) et pour l'équiper d'un casque anti-bruit (il est très sensible au bruit). C'est déjà très bien, comme démarches de la part de l'enseignante. Après un an où elle attendait qu'il se mette au travail de lui-même, elle a décidé (toujours sur les conseils de la psychomotricienne) de le rappeler à l'ordre quand elle voyait qu'il rêvassait. Elle a mis tout ça en place sans PPRE.
Parallèlement, nous mettons beaucoup de choses en place de notre côté, entre le suivi par une pédopsy (qui ne s'est pas encore prononcée sur un éventuel TDA mais qui préconise de lui faire passer un test WISC V assez rapidement), les rééducations (psychomotricité, orthoptie, orthophonie et rééducation en écriture) et peut-être des ateliers pour apprendre à se concentrer (il n'a aucun problème pour rester concentré, mais en groupe c'est compliqué pour lui d'écouter les consignes).
J'ai peur que le PPRE le suive, voire le poursuive toute sa scolarité, alors qu'il n'a pas de problèmes d'apprentissage. Certes, sa tendance rêveuse, pour ne pas dire lunaire (mais seulement en groupe, pas du tout en famille ni en binôme) peut lui porter préjudice, à long terme. Mais le PPRE est-il indiqué dans ce cas-là ?
Je précise que l'enseignante a appelé d'elle-même la pédopsy pour faire part de ses difficultés et pour lui demander ce qu'elle pensait d'un PPRE, ce à quoi la pédopsy a répondu que cela relevait du domaine scolaire, pas du domaine médical, et qu'il n'était pas toujours utile de coller une étiquette sur un enfant pour l'aider.
Vous l'avez compris : je suis plutôt réticente à l'idée de ce PPRE, sachant que mon fils n'a jamais pu bénéficier d'APC pour ses difficultés en graphisme, alors qu'il en aurait eu grand besoin. J'ai l'impression que rien n'a été fait pour l'aider dans ses difficultés scolaires, qui concernent avant tout le graphisme et l'écriture, et qu'on veut maintenant créer un PPRE sans avoir tout tenté auparavant. J'ai l'impression que l'enseignante est bien démunie et ne sait pas quoi faire avec mon fils. Mais le PPRE n'est pas une solution miracle, que je sache. À partir du moment où elle nous le proposera (à la rentrée de janvier), pouvons-nous refuser ou du moins discuter de la pertinence du dispositif ?
Je poste en tant que mère d'un élève de CP, qui a la même maîtresse depuis 2 ans (classe double niveau GS / CP). L'an dernier, en GS, la maîtresse signalait que c'était compliqué de gérer mon fils, à cause de ses particularités (il parlait beaucoup, n'écoutait pas tellement les autres, se déconcentrait très facilement, savait lire dès janvier de GS, à tout juste 5 ans, avait des connaissances "hors norme" dans certains domaines mais des difficultés en graphisme...). Cette année, en CP, elle constate toujours des problèmes d'attention et veut mettre en place en PPRE pour ça. Mais je lis sur le site https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1441 que les indications de PPRE sont plutôt axées sur les difficultés d'apprentissage, notamment en français et en mathématiques. Or mon fils n'a aucune difficulté dans ces domaines, bien au contraire.
J'avoue que je suis plutôt réticente à mettre en place en PPRE pour des problèmes d'attention, sans que rien d'autre ou presque n'ait été proposé auparavant. La maîtresse, pleine de bonne volonté, a attendu d'avoir la psychomotricienne au téléphone pour placer mon fils devant (il a passé l'an dernier dans les îlots du fond de la classe, souvent dos au tableau) et pour l'équiper d'un casque anti-bruit (il est très sensible au bruit). C'est déjà très bien, comme démarches de la part de l'enseignante. Après un an où elle attendait qu'il se mette au travail de lui-même, elle a décidé (toujours sur les conseils de la psychomotricienne) de le rappeler à l'ordre quand elle voyait qu'il rêvassait. Elle a mis tout ça en place sans PPRE.
Parallèlement, nous mettons beaucoup de choses en place de notre côté, entre le suivi par une pédopsy (qui ne s'est pas encore prononcée sur un éventuel TDA mais qui préconise de lui faire passer un test WISC V assez rapidement), les rééducations (psychomotricité, orthoptie, orthophonie et rééducation en écriture) et peut-être des ateliers pour apprendre à se concentrer (il n'a aucun problème pour rester concentré, mais en groupe c'est compliqué pour lui d'écouter les consignes).
J'ai peur que le PPRE le suive, voire le poursuive toute sa scolarité, alors qu'il n'a pas de problèmes d'apprentissage. Certes, sa tendance rêveuse, pour ne pas dire lunaire (mais seulement en groupe, pas du tout en famille ni en binôme) peut lui porter préjudice, à long terme. Mais le PPRE est-il indiqué dans ce cas-là ?
Je précise que l'enseignante a appelé d'elle-même la pédopsy pour faire part de ses difficultés et pour lui demander ce qu'elle pensait d'un PPRE, ce à quoi la pédopsy a répondu que cela relevait du domaine scolaire, pas du domaine médical, et qu'il n'était pas toujours utile de coller une étiquette sur un enfant pour l'aider.
Vous l'avez compris : je suis plutôt réticente à l'idée de ce PPRE, sachant que mon fils n'a jamais pu bénéficier d'APC pour ses difficultés en graphisme, alors qu'il en aurait eu grand besoin. J'ai l'impression que rien n'a été fait pour l'aider dans ses difficultés scolaires, qui concernent avant tout le graphisme et l'écriture, et qu'on veut maintenant créer un PPRE sans avoir tout tenté auparavant. J'ai l'impression que l'enseignante est bien démunie et ne sait pas quoi faire avec mon fils. Mais le PPRE n'est pas une solution miracle, que je sache. À partir du moment où elle nous le proposera (à la rentrée de janvier), pouvons-nous refuser ou du moins discuter de la pertinence du dispositif ?
- frimoussette77Guide spirituel
Tu consultes le dossier scolaire de chacun de tes élèves ? Tu peux dire que tel élève a eu un PPRE en sixième ?
- ColombineGrand sage
Oui, Frimoussette, et c'est justement ce qui m'inquiète pour mon fils. Avec la liaison école-collège, je sais qui a eu un PPRE. On nous le dit lors du conseil école-collège de transmission des dossiers fin juin. Et je n'ai jamais vu de PPRE pour des élèves avec des troubles de l'attention (eux ont des PPS). Je ne vois pas comment un PPRE pourrait aider mon fils, en fait...
- frimoussette77Guide spirituel
Je sais aussi qui a eu un PPRE en CM1 ou CM2 pas en CP.Colombine a écrit:Oui, Frimoussette, et c'est justement ce qui m'inquiète pour mon fils. Avec la liaison école-collège, je sais qui a eu un PPRE. On nous le dit lors du conseil école-collège de transmission des dossiers fin juin. Et je n'ai jamais vu de PPRE pour des élèves avec des troubles de l'attention (eux ont des PPS). Je ne vois pas comment un PPRE pourrait aider mon fils, en fait...
- NasopiBon génie
Mon aîné a bien été suivi par le RASED (réseau d'aide aux élèves en difficulté) en maternelle, parce qu'il était mutique : manifestement ça ne l'a pas gêné pour la suite de sa scolarité, vu que maintenant il est à l'ENS !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- ColombineGrand sage
Je ne consulte pas tous les dossiers de mes élèves, loin de là, mais quand on doit monter un dossier / poursuivre un suivi pour un élève, on peut retracer toute la scolarité depuis la PS.
- ColombineGrand sage
Nasopi a écrit:Mon aîné a bien été suivi par le RASED (réseau d'aide aux élèves en difficulté) en maternelle, parce qu'il était mutique : manifestement ça ne l'a pas gêné pour la suite de sa scolarité, vu que maintenant il est à l'ENS !
Ce témoignage est fort rassurant.
Mais entre le RASED qui intervient directement auprès de l'enfant pour l'aider et un PPRE qui est avant tout un document, il me semble qu'il y a une différence. J'aimerais bien que la maîtresse m'explique concrètement ce qu'elle va faire. Pour l'instant, elle a toujours refusé de l'intégrer à l'APC, sous des prétextes divers.
- midjieNiveau 8
Bonjour,
Dans mon académie, on nous demande de rédiger un PPRE pour tout élève en difficulté ( apprentissage comme comportement) surtout en cas de prise en charge par le RASED.
Et le PPRE peut être aussi rédigé pour un saut de classe comme pour un élève HPI.
Il est probable que l'enseignante mette par écrit tout ce qui est préconisé pour l'aider et qu'elle prévoie aussi une aide en graphisme et écriture.
C'est un document qui demande un temps de rédaction et de réflexion, c'est plutôt une preuve de bonne volonté de l'enseignante et cela montre qu'elle cherche à tenir compte des difficultés rencontrées par votre enfant.
Le PPRE sera très probablement rédigé car c'est une obligation pour l'enseignante.
Cependant, vous avez le droit de refuser de le signer si vous n'êtes pas d'accord ce qui sera noté sur le document.
Il faudrait prendre rdv avec elle pour lui faire part de votre ressenti.
Dans mon académie, on nous demande de rédiger un PPRE pour tout élève en difficulté ( apprentissage comme comportement) surtout en cas de prise en charge par le RASED.
Et le PPRE peut être aussi rédigé pour un saut de classe comme pour un élève HPI.
Il est probable que l'enseignante mette par écrit tout ce qui est préconisé pour l'aider et qu'elle prévoie aussi une aide en graphisme et écriture.
C'est un document qui demande un temps de rédaction et de réflexion, c'est plutôt une preuve de bonne volonté de l'enseignante et cela montre qu'elle cherche à tenir compte des difficultés rencontrées par votre enfant.
Le PPRE sera très probablement rédigé car c'est une obligation pour l'enseignante.
Cependant, vous avez le droit de refuser de le signer si vous n'êtes pas d'accord ce qui sera noté sur le document.
Il faudrait prendre rdv avec elle pour lui faire part de votre ressenti.
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Beautiful.....Your mind, body and soul, so perfectly designed for you.....
Beautiful.... I don't wanna let you go until I tell you that I love you... S.MAHY
- AmaliahEmpereur
Colombine, je trouve ton message très contradictoire et ta position pas très claire : tu reproches à la maîtresse de ne pas lui avoir donné de soutien l'an dernier pour le graphisme mais là, quand elle propose de rédiger un PPRE, tu crains que ton fils soit étiqueté... Et dans le même temps, il est tellement suivi que toutes les étiquettes sont là... sans être là, puisqu'aucun diagnostic fiable n'a été posé. Bref, c'est compliqué.
Pour le PPRE, j'en ai mis en place pour un élève de 6e très faible mais le PPRE cible uniquement ses difficultés d'attention et de concentration (pour ses résultats, étant donné qu'il relève clairement de la SEGPA, je n'y peux rien) et non ses difficultés d'apprentissage, même si les deux sont liées dans le cas précis de mon élève. Je ne suis donc pas choquée qu'on mette en place un PPRE pour un comportement.
Maintenant, pour te dire le fond de ma pensée, je trouve que ces PPRE ne riment à rien et si j'en ai mis un en place pour mon élève, c'est parce que la commission SEGPA va regarder si un PPRE a été mis en place pour l'élève, donc je lui en ai mis un.
Pour d'autres élèves, qui ont des besoins particuliers, quels qu'ils soient, j'estime que ma vigilance suffit sans PPRE et comme je suis dans un petit collège avec des collègues cohérents et soudés, la communication fonctionne bien.
Est-ce que tout simplement tu ne peux pas demander à la maîtresse le fond de sa pensée pour savoir pourquoi elle veut en mettre un en place alors que sans PPRE, elle a déjà proposé des aménagements? Je te mets en gras le passage ci-dessous pour te montrer en quoi je trouve que c'est contradictoire. Honnêtement, la maîtresse a déjà proposé des choses pour ton fils. Peut-être a-t-elle tout simplement un quota de PPRE à mettre en place? C'est moche de le dire comme ça mais c'est peut-être ça. Peut-être veut-elle tout simplement formaliser les aménagements dont bénéficie ton fils. on ne peut qu'extrapoler, il faut que tu puisses discuter sereinement avec la maîtresse.
La pédopsy ne veut pas coller d'étiquette sur les enfants mais n'est-ce pas elle qui va vous faire le bilan TDA/WISC ?
D'accord avec toi sur le fait que ce n'est pas une solution mais juste une formalisation de ce qui a été mis en place.
Un des intérêts du PPRE, tel que me l'a présenté mon chef, c'est aussi d'impliquer l'enfant et la famille. Que va-t-elle demander?
Tu dis que ton fils n'a pas de difficultés scolaires mais qu'il a des difficultés en graphisme, c'est peut-être en raison de son profil hétérogène qu'elle veut formaliser tout ça (même si je ne m'explique pas qu'il n'ait pas eu de soutien en graphisme s'il y en avait l'an dernier (?)). Ses difficultés en graphisme se sont-elles résorbées?
Bref, va en discuter avec la maîtresse et surtout rappelle-toi qu'un enfant qui a un PPRE n'est pas marqué au fer rouge pour le reste de sa scolarité, c'est un dispositif pour l'aider.
J'ignore totalement qui de mes élèves a eu un PPRE au CP. Et quand bien même certains ont eu un suivi d'équipe éducative sur tout le primaire, lire les comptes-rendus m'ont permis de mieux les appréhender et de comprendre leur parcours.
Désolée, je me rends compte que mon message part dans tous les sens...
Pour le PPRE, j'en ai mis en place pour un élève de 6e très faible mais le PPRE cible uniquement ses difficultés d'attention et de concentration (pour ses résultats, étant donné qu'il relève clairement de la SEGPA, je n'y peux rien) et non ses difficultés d'apprentissage, même si les deux sont liées dans le cas précis de mon élève. Je ne suis donc pas choquée qu'on mette en place un PPRE pour un comportement.
Maintenant, pour te dire le fond de ma pensée, je trouve que ces PPRE ne riment à rien et si j'en ai mis un en place pour mon élève, c'est parce que la commission SEGPA va regarder si un PPRE a été mis en place pour l'élève, donc je lui en ai mis un.
Pour d'autres élèves, qui ont des besoins particuliers, quels qu'ils soient, j'estime que ma vigilance suffit sans PPRE et comme je suis dans un petit collège avec des collègues cohérents et soudés, la communication fonctionne bien.
Est-ce que tout simplement tu ne peux pas demander à la maîtresse le fond de sa pensée pour savoir pourquoi elle veut en mettre un en place alors que sans PPRE, elle a déjà proposé des aménagements? Je te mets en gras le passage ci-dessous pour te montrer en quoi je trouve que c'est contradictoire. Honnêtement, la maîtresse a déjà proposé des choses pour ton fils. Peut-être a-t-elle tout simplement un quota de PPRE à mettre en place? C'est moche de le dire comme ça mais c'est peut-être ça. Peut-être veut-elle tout simplement formaliser les aménagements dont bénéficie ton fils. on ne peut qu'extrapoler, il faut que tu puisses discuter sereinement avec la maîtresse.
Colombine a écrit: J'avoue que je suis plutôt réticente à mettre en place en PPRE pour des problèmes d'attention, sans que rien d'autre ou presque n'ait été proposé auparavant. La maîtresse, pleine de bonne volonté, a attendu d'avoir la psychomotricienne au téléphone pour placer mon fils devant (il a passé l'an dernier dans les îlots du fond de la classe, souvent dos au tableau) et pour l'équiper d'un casque anti-bruit (il est très sensible au bruit). C'est déjà très bien, comme démarches de la part de l'enseignante. Après un an où elle attendait qu'il se mette au travail de lui-même, elle a décidé (toujours sur les conseils de la psychomotricienne) de le rappeler à l'ordre quand elle voyait qu'il rêvassait. Elle a mis tout ça en place sans PPRE.
Je précise que l'enseignante a appelé d'elle-même la pédopsy pour faire part de ses difficultés et pour lui demander ce qu'elle pensait d'un PPRE, ce à quoi la pédopsy a répondu que cela relevait du domaine scolaire, pas du domaine médical, et qu'il n'était pas toujours utile de coller une étiquette sur un enfant pour l'aider.
Vous l'avez compris : je suis plutôt réticente à l'idée de ce PPRE, sachant que mon fils n'a jamais pu bénéficier d'APC pour ses difficultés en graphisme, alors qu'il en aurait eu grand besoin. J'ai l'impression que rien n'a été fait pour l'aider dans ses difficultés scolaires, qui concernent avant tout le graphisme et l'écriture, et qu'on veut maintenant créer un PPRE sans avoir tout tenté auparavant. J'ai l'impression que l'enseignante est bien démunie et ne sait pas quoi faire avec mon fils. Mais le PPRE n'est pas une solution miracle, que je sache. À partir du moment où elle nous le proposera (à la rentrée de janvier), pouvons-nous refuser ou du moins discuter de la pertinence du dispositif ?
La pédopsy ne veut pas coller d'étiquette sur les enfants mais n'est-ce pas elle qui va vous faire le bilan TDA/WISC ?
D'accord avec toi sur le fait que ce n'est pas une solution mais juste une formalisation de ce qui a été mis en place.
Un des intérêts du PPRE, tel que me l'a présenté mon chef, c'est aussi d'impliquer l'enfant et la famille. Que va-t-elle demander?
Tu dis que ton fils n'a pas de difficultés scolaires mais qu'il a des difficultés en graphisme, c'est peut-être en raison de son profil hétérogène qu'elle veut formaliser tout ça (même si je ne m'explique pas qu'il n'ait pas eu de soutien en graphisme s'il y en avait l'an dernier (?)). Ses difficultés en graphisme se sont-elles résorbées?
Bref, va en discuter avec la maîtresse et surtout rappelle-toi qu'un enfant qui a un PPRE n'est pas marqué au fer rouge pour le reste de sa scolarité, c'est un dispositif pour l'aider.
J'ignore totalement qui de mes élèves a eu un PPRE au CP. Et quand bien même certains ont eu un suivi d'équipe éducative sur tout le primaire, lire les comptes-rendus m'ont permis de mieux les appréhender et de comprendre leur parcours.
Désolée, je me rends compte que mon message part dans tous les sens...
- roxanneOracle
Je trouve que c'est un peu paradoxal d'un côté de mettre en place tout un dispositif d'aides et de spécialistes, de le dire à la PE , de lui donner le numéro du psy, du psychomotricien, de faire des aménagements en classe et puis après de refuser un PPRE . Enfin, je ne sais pas mais vous avez mis en place des dispositifs assez lourds tout de même, l'enseignante s'y plie malgré tout mais tout ça sans cadre institutionnel, un peu au bon vouloir de chacun. Elle n'a peut-être pas le choix et ça la rassure ce que je peux comprendre.
- roxanneOracle
Je vois que je ne suis pas la seule à trouver tout cela contradictoire.
- ColombineGrand sage
Merci pour vos avis. Je reconnais que tout ce que je dis / fais est contradictoire, mais j'avoue que je suis complètement paumée.
Comme le souligne Amaliah, pourquoi mettre en place un PPRE alors que des aménagements ont déjà été mis en place ? Je découvre, grâce à Amaliah et Midjie, qu'on peut mettre en place un PPRE pour un problème de comportement, ce que j'ignorais. Les sites académiques que j'ai consultés évoquaient tous uniquement des problèmes en français et en mathématiques et des difficultés pour l'acquisition du socle, ce qui n'est pas le cas de mon fils.
Je veux bien qu'on mette en place un PPRE, en fait, mais que cela s'accompagne, voire soit précédé, de véritables mesures concrètes pour aider mon fils. C'est déjà le cas pour le casque anti-bruit et pour le placement devant, même si j'ai du mal à comprendre qu'il faille un PPRE pour placer un enfant devant... Mais je ne comprends pas pourquoi aucun soutien n'a jamais été proposé auparavant, notamment pour le graphisme. J'ai l'impression que l'enseignante compte beaucoup sur nous pour combler les lacunes de notre fils... et c'est exactement ce que l'on fait. Les progrès sont là, en écriture notamment, grâce en partie à la rééducation en écriture. Le bulletin souligne le sérieux et les progrès, tout en évoquant ce fameux PPRE pour un manque d'attention.
Roxanne, c'est l'enseignante qui nous a donné le nom et les coordonnées de la pédopsy, en nous incitant fortement à aller la voir (si l'enseignant n'avait pas insisté, jamais je n'aurais été voir une pédopsy, puisque je trouve que mon fils va bien). Je ne savais pas qu'elle l'avait appelée, de son propre chef donc, pour savoir quoi faire. Ce ne sera pas la pédopsy qui fera passer le WISC, si on accepte de le faire (pour l'instant, on n'en voit pas trop l'utilité tant que la rééducation orthoptique n'est pas finie), mais elle pourra éventuellement poser un diagnostic de TDA. Elle n'a vu que 3 fois notre fils, on essaiera de savoir la semaine prochaine ce qu'elle en pense (on la voit entre adultes, sans le petit). Si jamais un diagnostic de TDA est posé, je pense qu'on fera un PAP. Je ne suis pas opposée au dossier, tant qu'il est suivi d'aides concrètes. Je suis en revanche opposée au document juste pour le document, sans que rien soit réellement fait pour aider mon fils.
Comme le souligne Amaliah, pourquoi mettre en place un PPRE alors que des aménagements ont déjà été mis en place ? Je découvre, grâce à Amaliah et Midjie, qu'on peut mettre en place un PPRE pour un problème de comportement, ce que j'ignorais. Les sites académiques que j'ai consultés évoquaient tous uniquement des problèmes en français et en mathématiques et des difficultés pour l'acquisition du socle, ce qui n'est pas le cas de mon fils.
Je veux bien qu'on mette en place un PPRE, en fait, mais que cela s'accompagne, voire soit précédé, de véritables mesures concrètes pour aider mon fils. C'est déjà le cas pour le casque anti-bruit et pour le placement devant, même si j'ai du mal à comprendre qu'il faille un PPRE pour placer un enfant devant... Mais je ne comprends pas pourquoi aucun soutien n'a jamais été proposé auparavant, notamment pour le graphisme. J'ai l'impression que l'enseignante compte beaucoup sur nous pour combler les lacunes de notre fils... et c'est exactement ce que l'on fait. Les progrès sont là, en écriture notamment, grâce en partie à la rééducation en écriture. Le bulletin souligne le sérieux et les progrès, tout en évoquant ce fameux PPRE pour un manque d'attention.
Roxanne, c'est l'enseignante qui nous a donné le nom et les coordonnées de la pédopsy, en nous incitant fortement à aller la voir (si l'enseignant n'avait pas insisté, jamais je n'aurais été voir une pédopsy, puisque je trouve que mon fils va bien). Je ne savais pas qu'elle l'avait appelée, de son propre chef donc, pour savoir quoi faire. Ce ne sera pas la pédopsy qui fera passer le WISC, si on accepte de le faire (pour l'instant, on n'en voit pas trop l'utilité tant que la rééducation orthoptique n'est pas finie), mais elle pourra éventuellement poser un diagnostic de TDA. Elle n'a vu que 3 fois notre fils, on essaiera de savoir la semaine prochaine ce qu'elle en pense (on la voit entre adultes, sans le petit). Si jamais un diagnostic de TDA est posé, je pense qu'on fera un PAP. Je ne suis pas opposée au dossier, tant qu'il est suivi d'aides concrètes. Je suis en revanche opposée au document juste pour le document, sans que rien soit réellement fait pour aider mon fils.
- User20401Vénérable
Le PPRE sert juste à cadrer les aides concrètes apportées en classe. Tout le monde se met d'accord sur ce qui est fait et c'est formalisé, pour garder une trace pour les enseignants suivants (et ne ps perdre de temps à tout recommencer à chaque fois).
- VolubilysGrand sage
On peut faire un PPRE dès la petite section, c'est juste de la paperasse, souvent on ne les transmet même pas aux collègues. Bref, il ne faut pas avoir peur d'un PPRE, c'est du rien du tout.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- roxanneOracle
De toute façon, je crois que le problème est plus lié à la maîtresse qu’ au Ppre si j’ai bien compris.
- ColombineGrand sage
Cicycle : j'aime bien ton intervention, claire et efficace !
Pour l'instant, ce qui est mis en place en classe, c'est le casque anti-bruit (qui est juste une aide ponctuelle : je n'aimerais pas que mon fils en ait besoin toute sa scolarité et j'espère lui apprendre à s'en passer, éventuellement en passant par des ateliers de groupe organisé par une psy en bas de chez moi) et le placement devant. Je comprends bien qu'il faille formaliser le casque anti-bruit, puisque ce n'est pas habituel et ça demande une adaptation de la part de l'enseignante. Mais en ce qui concerne le placement devant et le fait de l'interpeller quand il rêvasse, je trouve ça dommage de passer par la case PPRE.
Volubilys : merci de me rassurer.
Grâce à vous, je ne vois aucune raison de refuser le PPRE. Mais j'espère quand même en savoir plus sur les aides que compte apporter l'enseignante. De notre côté, on continuera à essayer de donner à notre fils des stratégies pour s'en sortir même s'il n'a pas écouté. À la maison, je trouve qu'il progresse énormément sur ce plan-là, au point que je ne crois plus au TDA (j'y ai cru un moment, à cause de son comportement en classe et à la maison). Il progresse vraiment dans l'attention et je me demande s'il n'a pas juste besoin qu'on le laisse grandir sur ce point-là, à son rythme, tout simplement.
Pour l'instant, ce qui est mis en place en classe, c'est le casque anti-bruit (qui est juste une aide ponctuelle : je n'aimerais pas que mon fils en ait besoin toute sa scolarité et j'espère lui apprendre à s'en passer, éventuellement en passant par des ateliers de groupe organisé par une psy en bas de chez moi) et le placement devant. Je comprends bien qu'il faille formaliser le casque anti-bruit, puisque ce n'est pas habituel et ça demande une adaptation de la part de l'enseignante. Mais en ce qui concerne le placement devant et le fait de l'interpeller quand il rêvasse, je trouve ça dommage de passer par la case PPRE.
Volubilys : merci de me rassurer.
Grâce à vous, je ne vois aucune raison de refuser le PPRE. Mais j'espère quand même en savoir plus sur les aides que compte apporter l'enseignante. De notre côté, on continuera à essayer de donner à notre fils des stratégies pour s'en sortir même s'il n'a pas écouté. À la maison, je trouve qu'il progresse énormément sur ce plan-là, au point que je ne crois plus au TDA (j'y ai cru un moment, à cause de son comportement en classe et à la maison). Il progresse vraiment dans l'attention et je me demande s'il n'a pas juste besoin qu'on le laisse grandir sur ce point-là, à son rythme, tout simplement.
- ColombineGrand sage
roxanne a écrit:De toute façon, je crois que le problème est plus lié à la maîtresse qu’ au Ppre si j’ai bien compris.
Oui, aussi... Mais il se peut que je me trompe et que la maîtresse fasse tout pour l'aider, même si j'ai parfois l'impression qu'elle l'a un peu pris en grippe (ce que je peux comprendre). Le PPRE est plutôt une bonne démarche, dans le fond, mais je ne voudrais pas que ce soit juste un papier à signer sans rien derrière.
- User20401Vénérable
Pour le casque, oui. Si elle est visitée, je pense que c'est pas mal qu'elle puisse dire que les parents sont ok… Elle a peut-être d'autres aides derrière la tête, qu'elle vous formalisera avec le PPRE. En effet, pour la place, pas besoin de PPRE mais si elle le transmet à l'enseignant suivant, il saura qu'il faut être vigilent sur la place.
Normalement, un PPRE doit être révisé régulièrement. Son efficacité évaluée et les aménagements peuvent évoluer. On en a fait début décembre dans ma classe. On revoit les parents fin février pour faire et un point et arrêter le PPRE/ reconduire tel quel/reconduire en modifiant les aménagements et/ou objectifs.
Normalement, un PPRE doit être révisé régulièrement. Son efficacité évaluée et les aménagements peuvent évoluer. On en a fait début décembre dans ma classe. On revoit les parents fin février pour faire et un point et arrêter le PPRE/ reconduire tel quel/reconduire en modifiant les aménagements et/ou objectifs.
- LizdarcyFidèle du forum
Pardon mais quelles sont tes attentes vis-à-vis du PPRE?
Si tu souhaites qu' il fasse des APC, pourquoi ne pas le demander directement à la maîtresse ?
Si tu souhaites qu' il fasse des APC, pourquoi ne pas le demander directement à la maîtresse ?
- ColombineGrand sage
J'ai demandé à ce qu'il bénéficie de l'APC. En PS-MS, on m'a répondu qu'il était fatigué et très jeune (il est de fin d'année). En GS, il n'y avait pas d'APC ! Et cette année, j'ai cru comprendre que l'APC avait été proposé sous forme d'atelier (théâtre, créations d'albums...) le mercredi matin (semaine de 4 jours, donc sur du temps hors scolaire), un mercredi par période (donc 5 mercredis dans l'année), pour tous les enfants de l'école. J'ai appris il y a peu que les enfants de CP qui avaient des difficultés à entrer dans la lecture avaient du soutien par une autre maîtresse. Il faut que je voie si du soutien peut être aussi proposé pour mon fils, pour l'écriture. Pour les problèmes d'attention, je ne pense pas que de l'APC puisse être proposé.
Voilà ce que j'espère du PPRE : qu'il ne soit pas juste un bout de papier, mais qu'il soit également accompagné d'aides pour mon fils, notamment sous forme d'APC si c'est possible.
Voilà ce que j'espère du PPRE : qu'il ne soit pas juste un bout de papier, mais qu'il soit également accompagné d'aides pour mon fils, notamment sous forme d'APC si c'est possible.
- EloahExpert spécialisé
Colombine, comment le psy justifie-t-il le besoin de faire passer le WISC V à ton fils ? A quoi cela va-t-il servir ?
- User20401Vénérable
Il n'y a pas d'APC en maternelle, normalement. Les enseignants de maternelle sont censés faire l'APC en élémentaire.
- ColombineGrand sage
Il me semblait pourtant que ma nièce avait eu de l'APC pour apprendre à découper en maternelle. Ou alors c'était en primaire... Cela signifie donc que les enseignants de maternelle vont en primaire assurer leurs heures d'APC ? Dans l'école de mon fils, l'APC est assuré dès la maternelle, en tout cas, mais mon fils n'a jamais pu en bénéficier (je pense en toute honnêteté qu'aucune enseignante n'a jamais eu envie de se le coltiner une heure de plus).
Eloah, tout le monde pense que mon fils est EIP, maîtresse comprise. Lui faire passer le WISC permettrait pour le coup de proposer des aménagements scolaires. Je suis très réticente à l'idée de lui faire repasser ce test (ce serait à nos frais, bien sûr, et on lui a déjà fait passer un test équivalent, plus jeune, qui n'a pas été probant en raison de ses soucis neurovisuels en cours de rééducation). Mais la pédopsy pense que si on validait enfin l'idée de la précocité, les enseignants pourraient adapter l'enseignemement un peu plus, ce qui permettrait à mon fils de moins s'ennuyer en classe... et donc de moins se distraire. Là, c'est de l'extrapolation de psy, en fait, puisque mon fils n'a jamais dit qu'il s'ennuyait.
Eloah, tout le monde pense que mon fils est EIP, maîtresse comprise. Lui faire passer le WISC permettrait pour le coup de proposer des aménagements scolaires. Je suis très réticente à l'idée de lui faire repasser ce test (ce serait à nos frais, bien sûr, et on lui a déjà fait passer un test équivalent, plus jeune, qui n'a pas été probant en raison de ses soucis neurovisuels en cours de rééducation). Mais la pédopsy pense que si on validait enfin l'idée de la précocité, les enseignants pourraient adapter l'enseignemement un peu plus, ce qui permettrait à mon fils de moins s'ennuyer en classe... et donc de moins se distraire. Là, c'est de l'extrapolation de psy, en fait, puisque mon fils n'a jamais dit qu'il s'ennuyait.
- maikreeeesseGrand sage
Normalement le PPRE est rédigé pour une ou deux périodes, indispensable si prise en charge RASED. Je les centralise en tant que directrice mais mes collègues n'ont pas vraiment besoin de ce papier tout est discuté en conseils de cycles.
Les APC peuvent débuter dès la PS. C'est une organisation d'école et un choux d'équipes de choisir de ne les débuter qu'en GS ou élémentaire pour privilégier un cycle.
Les APC peuvent débuter dès la PS. C'est une organisation d'école et un choux d'équipes de choisir de ne les débuter qu'en GS ou élémentaire pour privilégier un cycle.
- roxanneOracle
Pour l’APC , la priorité va aux enfants en grande difficulté, par exemple, le maître de mon fils à qui j’en avais parlé par rapport à ses problèmes d’ecrititure m’avait dit qu’il y avait des enfants qui ne savaient toujours pas déchiffrer par exemple ou ceux dont les parents ne parlent pas français à la maison qui évidemment étaient prioritaires. Bon, l’école de ton fils n’a pas le même public j’ imagine . Et puis, vu tout ce qu’il fait comme rééducation en dehors, est-ce vraiment l ´APC qui l’aiderait ?
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