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- Thalia de GMédiateur
Il y a un autre topic ouvert https://www.neoprofs.org/t115439-le-neo-dfi-lecture-2018-ici-on-papote.
Pour ne pas les multiplier, je verrouille celui-ci.
Edit : merci à Écusette de m'avoir envoyé un mp pour me signaler que j'avais commis une erreur.
Je déverrouille.
Pour ne pas les multiplier, je verrouille celui-ci.
Edit : merci à Écusette de m'avoir envoyé un mp pour me signaler que j'avais commis une erreur.
Je déverrouille.
- *Ombre*Grand sage
JaneB a écrit:
Pour une évocation des enfers , " Last Exit to Brooklyn " d'Hubert Selby ...les êtres "humains" y sont dénués d'humanité et c'est une description de l'enfer sur terre qui en résulte ...c'est bien glauque à l'image des personnages!
Ah ! purée ! Selby, c'est mon traumatisme de cette année. J'ai lu Le Démon : mon Dieu ! que c'est dur, brutal, sans espoir. On est dans la tête d'un psychopathe. L'écriture est d'une telle violence que j'ai cru ne pas en venir à bout. C'est sans doute un auteur à découvrir, mais je ne suis pas sûre d'y retourner un jour. Il faut d'abord que je me remette du premier. C'est hyper-dérangeant.
- JaneBNeoprof expérimenté
*Ombre* a écrit:JaneB a écrit:
Pour une évocation des enfers , " Last Exit to Brooklyn " d'Hubert Selby ...les êtres "humains" y sont dénués d'humanité et c'est une description de l'enfer sur terre qui en résulte ...c'est bien glauque à l'image des personnages!
Ah ! purée ! Selby, c'est mon traumatisme de cette année. J'ai lu Le Démon : mon Dieu ! que c'est dur, brutal, sans espoir. On est dans la tête d'un psychopathe. L'écriture est d'une telle violence que j'ai cru ne pas en venir à bout. C'est sans doute un auteur à découvrir, mais je ne suis pas sûre d'y retourner un jour. Il faut d'abord que je me remette du premier. C'est hyper-dérangeant.
Tout à fait! J'ai lu " Le Démon" aussi et l'horreur monte crescendo chez ce personnage qui est comme possédé …Pour te réconcilier avec cet auteur, je te recommande " le saule " qui est moins dans la noirceur ...
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Oh oui, Le démon, je l'ai lu il y a déjà longtemps : je m'en souviens encore très très bien tellement c'était noir !!!
- PointàlaligneExpert
Merci au modérateur qui a supprimé mon doublon sur le post des listes des participants
Pour le défi 7 : un livre qui n'est pas raconté dans l'ordre chronologique, j'ai lu W.Faulkner, Le Bruit et la fureur. J'ai attendu bien longtemps avant d'oser l'attaquer, mais l'attente valait le coup... Je lirai peut-être un autre Faulkner pour le défi, mais j'ai d'abord envie de relire celui-ci.
Pour le défi 7 : un livre qui n'est pas raconté dans l'ordre chronologique, j'ai lu W.Faulkner, Le Bruit et la fureur. J'ai attendu bien longtemps avant d'oser l'attaquer, mais l'attente valait le coup... Je lirai peut-être un autre Faulkner pour le défi, mais j'ai d'abord envie de relire celui-ci.
- AphrodissiaMonarque
Calypso64 a écrit:Après avoir longuement hésité (beaucoup de mes lectures sont plus "commerciales" que ce que j'ai pu voir passer on va dire.....), je me lance pour la 1ère fois . Avoir eu cet été une liseuse en cadeau d'anniversaire m'a incité à lire beaucoup plus régulièrement comme il ya quelques années que ce soit en numérique ou en version papier. J'ai fait le tour de ma biblio perso et de ma liste d'envies dans mon super réseau de médiathèques. J'ai quelques idées déjà : peut-on les mettre dans la liste du post "Néo défi lecture 2019 : liste des participants" en l'indiquant bien sûr ou n'est-ce possible que quand on a réellement lu le livre ?
@Calypso64, tu peux bien sûr demander des avis et suggestions de lecture sur ce fil: il est fait pour papoter avant, pendant et après la lecture (le fil des suggestions, c'était uniquement pour l'élaboration de la liste).Daria a écrit:Pour Calypso64 : si tu veux évoquer tes idées de lecture, tu peux le faire dans le topic « préparez le défi 2019 : vos suggestions » ou un truc comme ça.
Il me semble que sur le fil des listes, on ne fait que tenir à jour les lectures déjà faites, mais je suppose que l'on peut aussi noter celles que l'on va faire: avec un code couleur très élaboré, ça doit être possible.
Et ne t'inquiète pas, je ne crois pas que l'on juge le Néo à l'aune de ses lectures, ni même en fonction de sa rapidité à boucler la liste.
Si je puis me permettre, Thalia, et si tu tiens absolument à user de ton pouvoir de verrouilleuse, c'est celui-ci qu'il faudrait fermer puisque la liste du défi a été établie mais il peut aussi s'enfoncer dans les limbes si plus personne n'y touche: les années précédentes, il n'y a pas eu besoin de verrouillage.Thalia de G a écrit: Il y a un autre topic ouvert https://www.neoprofs.org/t115439-le-neo-dfi-lecture-2018-ici-on-papote.
Pour ne pas les multiplier, je verrouille celui-ci.
Edit : merci à Écusette de m'avoir envoyé un mp pour me signaler que j'avais commis une erreur.
Je déverrouille.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- LMVénérable
Pour le défi 13: je viens de lire Frère d'âme de David Diop, prix Goncourt des Lycéens 2018.
Au début, j'ai été décontenancée par l'écriture naïve, répétitive mais poétique à la fois.
C'est l'histoire de deux amis, tirailleurs sénégalais, lors de la Grande Guerre: Alfa Ndiaye et Mademba Biop...
Lire cette période historique de leur côté est très intéressant. L'histoire permet de comprendre à quel point la 1ère GM était une véritable boucherie et comment elle pouvait rendre fou.
Ce roman se lit assez vite, j'ai apprécié toute l'évocation de l'Afrique mêlée au réalisme sordide des tranchées.
Au début, j'ai été décontenancée par l'écriture naïve, répétitive mais poétique à la fois.
C'est l'histoire de deux amis, tirailleurs sénégalais, lors de la Grande Guerre: Alfa Ndiaye et Mademba Biop...
Lire cette période historique de leur côté est très intéressant. L'histoire permet de comprendre à quel point la 1ère GM était une véritable boucherie et comment elle pouvait rendre fou.
Ce roman se lit assez vite, j'ai apprécié toute l'évocation de l'Afrique mêlée au réalisme sordide des tranchées.
- sinanNiveau 9
Pour le défi 24: Saint-Germain ou La négociation. de Francis Walder. Un Prix Goncourt 1958 ecrit par un Belge. L'histoire se passe en 1570, le narrateur est un négociateur pendant les guerres de religion et il reconstitue les méandres des négociations, c'est assez intelligent. Comment faire pour obtenir ce que l'on veut, comment jouer sur la psychologie des protagonistes...
- JennyMédiateur
Sinan, merci de préciser l'auteur.
Je m'en occupe, Thalia.
Je m'en occupe, Thalia.
- gregforeverGrand sage
Pointàlaligne a écrit:Merci au modérateur qui a supprimé mon doublon sur le post des listes des participants
Pour le défi 7 : un livre qui n'est pas raconté dans l'ordre chronologique, j'ai lu W.Faulkner, Le Bruit et la fureur. J'ai attendu bien longtemps avant d'oser l'attaquer, mais l'attente valait le coup... Je lirai peut-être un autre Faulkner pour le défi, mais j'ai d'abord envie de relire celui-ci.
je me demandais si je n'allais pas le lire pour le défi sur un narrateur peu fiable...
toi qui l'a lu ça cocherait la case?
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 22 : Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique.
Ne m'appelle pas Capitaine de Lionel Trouillot
Il m'attendait sur la table des nouveautés à la médiathèque ! Aude appartient à la classe haute de Port-au-Prince, élève-journaliste elle doit enquêter dans un milieu dont elle ignore tout, pour cela elle franchit les quelques kilomètres qui séparent Montagne Noire du Morne Dédé. Il s'agit d'une vraie frontière puisque : " A Paris et New-York les mots m'étaient venus naturellement pour poser une question,obtenir une information. Là je devais chercher dans ma bouche une langue qui ne serait ni trop distante ni trop familière. N'osant donner du "ti-chéri" comme je l'aurais fait si j'avais rencontré ces mêmes personnes dans notre monde."
Même si j'ai été moins convaincue par la seconde partie (les dix dernières pages) et son message d'espoir de voir évoluer la société haïtienne, j'ai beaucoup apprécié ce roman pour sa justesse dans l'analyse des rapports humains et pour la composition de l'histoire. La graphie alterne entre la langue assez classique d'Aude et celle syncopée et luxuriante du Capitaine. Bref, au delà de la couverture kitch, un livre dépaysant et profond.
Ce livre convient aussi pour le défi 8 : un auteur haïtien, pour ceux et celles qui avaient des réticences sur cet item, c'est un livre court (140 pages) qui ouvre les portes de Port-au-Prince.
Ne m'appelle pas Capitaine de Lionel Trouillot
Il m'attendait sur la table des nouveautés à la médiathèque ! Aude appartient à la classe haute de Port-au-Prince, élève-journaliste elle doit enquêter dans un milieu dont elle ignore tout, pour cela elle franchit les quelques kilomètres qui séparent Montagne Noire du Morne Dédé. Il s'agit d'une vraie frontière puisque : " A Paris et New-York les mots m'étaient venus naturellement pour poser une question,obtenir une information. Là je devais chercher dans ma bouche une langue qui ne serait ni trop distante ni trop familière. N'osant donner du "ti-chéri" comme je l'aurais fait si j'avais rencontré ces mêmes personnes dans notre monde."
Même si j'ai été moins convaincue par la seconde partie (les dix dernières pages) et son message d'espoir de voir évoluer la société haïtienne, j'ai beaucoup apprécié ce roman pour sa justesse dans l'analyse des rapports humains et pour la composition de l'histoire. La graphie alterne entre la langue assez classique d'Aude et celle syncopée et luxuriante du Capitaine. Bref, au delà de la couverture kitch, un livre dépaysant et profond.
Ce livre convient aussi pour le défi 8 : un auteur haïtien, pour ceux et celles qui avaient des réticences sur cet item, c'est un livre court (140 pages) qui ouvre les portes de Port-au-Prince.
- Calypso64Niveau 10
Merci pour vos réponses Daria et Aphrodissia . Je vais utiliser ce Code Couleurs : Idées/envies Lu
Je pique l'idée de Nicole 86 pour l'auteur Haïtien "Ne m'appelle pas Capitaine" de Lyonel Trouillot !
Pour le défi n°13. Un livre qui a obtenu le Goncourt des lycéens, j'ai, moi aussi, lu "Frère d’âme" de David DIOP.
Une impression mitigée… J’ai trouvé le début très intense, très représentatif de l’horreur de la Guerre des tranchées avec le regard original de tirailleurs sénégalais Alfa Ndiaye et « son plus que frère » Mademba Diop. Puis une sensation d’un fond de malaise au bout d’un moment avant d’y retrouver de l’intérêt avec l’évocation de la vie en Afrique. Pour moi, le roman s’arrête à la fin du chapitre XX (p.153 sur 175) : Je n’ai pas aimé/ vraiment compris la fin en dehors du tout dernier chapitre.
Je pique l'idée de Nicole 86 pour l'auteur Haïtien "Ne m'appelle pas Capitaine" de Lyonel Trouillot !
Pour le défi n°13. Un livre qui a obtenu le Goncourt des lycéens, j'ai, moi aussi, lu "Frère d’âme" de David DIOP.
Une impression mitigée… J’ai trouvé le début très intense, très représentatif de l’horreur de la Guerre des tranchées avec le regard original de tirailleurs sénégalais Alfa Ndiaye et « son plus que frère » Mademba Diop. Puis une sensation d’un fond de malaise au bout d’un moment avant d’y retrouver de l’intérêt avec l’évocation de la vie en Afrique. Pour moi, le roman s’arrête à la fin du chapitre XX (p.153 sur 175) : Je n’ai pas aimé/ vraiment compris la fin en dehors du tout dernier chapitre.
- PointàlaligneExpert
gregforever a écrit:Pointàlaligne a écrit:Merci au modérateur qui a supprimé mon doublon sur le post des listes des participants
Pour le défi 7 : un livre qui n'est pas raconté dans l'ordre chronologique, j'ai lu W.Faulkner, Le Bruit et la fureur. J'ai attendu bien longtemps avant d'oser l'attaquer, mais l'attente valait le coup... Je lirai peut-être un autre Faulkner pour le défi, mais j'ai d'abord envie de relire celui-ci.
je me demandais si je n'allais pas le lire pour le défi sur un narrateur peu fiable...
toi qui l'a lu ça cocherait la case?
Oui, très bien ! Il y a plusieurs narrateurs, et pour la première partie, c'est la voix du frère handicapé mental qui raconte... très déconcertant !
Il convient aussi bien sûr en tant que classique de la littérature américaine...
- Escargot GéantNiveau 8
Punaise déjà plusieurs défis pour certains ça va vite ça va trop vite ! :p
Et sans plaisanter ça vous dirait pas d'utiliser les balises spoilers pour les narrateurs peu fiables? (quand c'est justifié hein... Si c'est évident dès le début c'est pas grave bien sûr)
Comme ça ceux qui veulent des idées peuvent piocher dedans et ceux qui ne veulent pas être spoilés et bé... ils ne le sont pas!
Je parle à la fois pour ici et pour les listes.
Et sans plaisanter ça vous dirait pas d'utiliser les balises spoilers pour les narrateurs peu fiables? (quand c'est justifié hein... Si c'est évident dès le début c'est pas grave bien sûr)
Comme ça ceux qui veulent des idées peuvent piocher dedans et ceux qui ne veulent pas être spoilés et bé... ils ne le sont pas!
Je parle à la fois pour ici et pour les listes.
- gregforeverGrand sage
Je viens de finir De taille et d'estoc de Jean d'Aillon.... ce qui me permet de rayer le N°37 car l'histoire se déroule au 12ème siècle... soit bien avant la naissance de Jean D'Aillon qui est contemporain!
J'ai plutôt apprécié cette histoire d'un jeun homme en quête de sa vie, passant par tous les métiers, fuyant ses anciens maîtres et croisant sur sa route d'autres gens divers et intéressants...j'ai eu encore 5 autres volumes de la série pour Noël, je vais continuer mais du coup ça risque de me "bloquer" pour d'autres défis... tant pis c'est les vacances je continue dans le divertissement
J'ai plutôt apprécié cette histoire d'un jeun homme en quête de sa vie, passant par tous les métiers, fuyant ses anciens maîtres et croisant sur sa route d'autres gens divers et intéressants...j'ai eu encore 5 autres volumes de la série pour Noël, je vais continuer mais du coup ça risque de me "bloquer" pour d'autres défis... tant pis c'est les vacances je continue dans le divertissement
- JennyMédiateur
Un conseil pour le narrateur peu fiable : La chambre aux échos de Richard Powers.
(Le début est un peu longuet... Au début, il est dans le coma, du coup, il ne se passe pas grand chose, mais la suite est passionnante).
https://www.babelio.com/livres/Powers-La-chambre-aux-echos/246805Par une nuit d'hiver, sur une petite route du Nebraska, Mark Schluter est victime d'un grave accident de voiture. Sa sœur aînée, Karin, revient dans sa ville natale pour être à son chevet. Mais lorsque Mark sort du coma, il semble ne plus la reconnaître. Karin fait alors appel à Gerald Weber, un célèbre neurologue, spécialiste des troubles singuliers du cerveau.
(Le début est un peu longuet... Au début, il est dans le coma, du coup, il ne se passe pas grand chose, mais la suite est passionnante).
- BabaretteDoyen
Défi n*1 terminé (je les fais dans l'ordre).
De l'eau pour les éléphants, de Sarah Guren.
Durant la grande dépression, Jakob, jeune vétérinaire orphelin, s'engage dans un cirque. Il y connaîtra la misère des hommes et des bêtes, la noirceur de l'âme humaine. Il se prend d'amitié pour une éléphante adorable. Le roman correspond aussi au critère "pas dans l'ordre chronologique": l'histoire est racontée par un vieil homme qui fait part de ses souvenirs.
C'est une lecture agréable, l'oeuvre est touchante. Beaucoup des passages avec l'éléphante sont drôles et je me suis laissée porter par le récit. Il manque simplement la beauté de la langue, qui ne vibre pas, sans que ça soit aucunement désagréable, c'est une narration fluide, certes sans splendeur mais sans aucune lourdeur non plus. Une petite respiration.
De l'eau pour les éléphants, de Sarah Guren.
Durant la grande dépression, Jakob, jeune vétérinaire orphelin, s'engage dans un cirque. Il y connaîtra la misère des hommes et des bêtes, la noirceur de l'âme humaine. Il se prend d'amitié pour une éléphante adorable. Le roman correspond aussi au critère "pas dans l'ordre chronologique": l'histoire est racontée par un vieil homme qui fait part de ses souvenirs.
C'est une lecture agréable, l'oeuvre est touchante. Beaucoup des passages avec l'éléphante sont drôles et je me suis laissée porter par le récit. Il manque simplement la beauté de la langue, qui ne vibre pas, sans que ça soit aucunement désagréable, c'est une narration fluide, certes sans splendeur mais sans aucune lourdeur non plus. Une petite respiration.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- PointàlaligneExpert
Je viens de voir dans le défi Babelio Junior Ado un roman de Susin Nielsen c'est mon choix pour ce défi !
Pour ceux qui ont de jeunes lecteurs à la maison, c'est un joli cadeau pour les étrennes.
Sa bibliographie sur Babelio
Bonne lecture à ceux qui vont découvrir son univers... :lecteur:
Pour ceux qui ont de jeunes lecteurs à la maison, c'est un joli cadeau pour les étrennes.
Sa bibliographie sur Babelio
Bonne lecture à ceux qui vont découvrir son univers... :lecteur:
- *Ombre*Grand sage
J'ai terminé ce matin Le Général de l'armée morte, de Kadaré. J'ai bien aimé, mais moins que Le Dossier H, roman fabuleux qui mêle un esprit quasi picaresque dans une sorte de parodie de roman d'espionnage (deux homéristes américains qui enquêtent en Albanie sur les derniers rhapsodes sont pris pour des espions) et des passages presque lyriques avec cet hommage perpétuel au monde de l'épopée, satire des médiocres potentats de province, des femmes de la bonne société, rongées d'ennui et rêvant d'amants sous leurs dehors respectables... Ah ! pardon, c'est du Général qu'il faut que je parle... Donc, vingt ans après la Seconde Guerre mondiale, un général italien est envoyé en Albanie exhumer et rapatrier les corps des soldats italiens tombés sur le champ de bataille. C'est un récit plein de mélancolie, non dénué de cette ironie discrète qui semble être une marque de Kadaré, avec une réflexion sur le nationalisme, la guerre, ce qui pousse au combat ou à la désertion.
Pour le défi suivant, j'entre dans l'Histoire américaine du XXe siècle, de la Beat generation aux années 70, avec Just Kids, de Patti Smith.
Pour le défi suivant, j'entre dans l'Histoire américaine du XXe siècle, de la Beat generation aux années 70, avec Just Kids, de Patti Smith.
- AphrodissiaMonarque
J'ai lu cet après-midi pour le défi 1: un roman qui évoque l'histoire américaine du XXe siècle, De l'autre côté de J. Aaron et C. Stewart.
Ce roman graphique mène en parallèle les points de vue d'un jeune GI et d'un jeune vietnamien en 1967 pendant la guerre du Vietnam. Le roman commence avec leur enrôlement et croise leur destin pendant une année. Ces deux parcours sont racontés de façon dense et peut-être un peu brutale (chaque planche est saturée d'événements et d'émotions) et avec beaucoup de compassion pour les deux camps.
Pour l'anecdote, l'auteur est un cousin de Gustav Hasford, qui a écrit le roman The Short-Timers qui est à l'origine de Full Metal Jacket. On retrouve dans certaines vignettes, certains personnages, des allusions à ces œuvres (enfin, au moins au film, le livre, je ne l'ai pas lu).
Ce livre peut également satisfaire les défis 23,35, 37 et 38.
On m'a offert plein de bandes dessinées à Noël.
Ce roman graphique mène en parallèle les points de vue d'un jeune GI et d'un jeune vietnamien en 1967 pendant la guerre du Vietnam. Le roman commence avec leur enrôlement et croise leur destin pendant une année. Ces deux parcours sont racontés de façon dense et peut-être un peu brutale (chaque planche est saturée d'événements et d'émotions) et avec beaucoup de compassion pour les deux camps.
Pour l'anecdote, l'auteur est un cousin de Gustav Hasford, qui a écrit le roman The Short-Timers qui est à l'origine de Full Metal Jacket. On retrouve dans certaines vignettes, certains personnages, des allusions à ces œuvres (enfin, au moins au film, le livre, je ne l'ai pas lu).
Ce livre peut également satisfaire les défis 23,35, 37 et 38.
On m'a offert plein de bandes dessinées à Noël.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- JennyMédiateur
Premier défi rempli avec une belle lecture...
29. Fidèle, infidèle : Sorj Chalandon, Retour à Killybegs
J'avais déjà lu Mon traître de Sorj Chalandon qui racontait de manière romancée son amitié avec Denis Donaldson, un des leaders de l'IRA qui collaborait avec les Britanniques (sous les traits du luthier parisien Antoine et de Tyrone Meehan).
Retour à Killybegs raconte la même histoire du point de vue de Tyrone Meehan. La lecture n'est pas répétitive après celle de Mon traître, la période évoquée est beaucoup plus large. Tyrone Meehan est retranché dans la maison familiale de Killybegs, après la révélation de sa trahison, il attend la mort et couche par écrit ses souvenirs. Il se souvient de son enfance, auprès d'un père engagé dans l'IRA, héros déchu de plus en plus à la dérive, marqué par l'alcoolisme et violent envers ses enfants. Il se rappelle les humiliations de son enfance puis l'enthousiasme des premiers engagements auprès de l'IRA. Il retrace sa carrière de combattant entrecoupée de phases de détention terribles. Il se remémore les héros morts au combat, les amis disparus, les morts de la grève de la faim de 1980-1981, dont les noms sont égrenés au fil du récit, l'inflexibilité du gouvernement Thatcher. Il nous livre aussi son secret, qui explique en partie la trahison envers cette cause qui a marqué toute son existence. Les souvenirs alternent avec des passages sur la vie monotone et l'attente à Killybegs, marqué par la solitude et le rejet, à peine entrecoupée de quelques visites.
Un très beau livre, parfois difficilement soutenable (le récit des conditions de détention, les grèves de la faim... ), qui alterne entre la trahison de Tyrone Meehan envers son entourage, sa cause, ses valeurs, son pays. Mais le récit révèle aussi de manière paradoxale une fidélité sans faille à l'Irlande, qu'il refuse de quitter, faisant le choix d'y périr en retournant dans sa maison natale et d'affronter les conséquences de ses actes.
29. Fidèle, infidèle : Sorj Chalandon, Retour à Killybegs
J'avais déjà lu Mon traître de Sorj Chalandon qui racontait de manière romancée son amitié avec Denis Donaldson, un des leaders de l'IRA qui collaborait avec les Britanniques (sous les traits du luthier parisien Antoine et de Tyrone Meehan).
Retour à Killybegs raconte la même histoire du point de vue de Tyrone Meehan. La lecture n'est pas répétitive après celle de Mon traître, la période évoquée est beaucoup plus large. Tyrone Meehan est retranché dans la maison familiale de Killybegs, après la révélation de sa trahison, il attend la mort et couche par écrit ses souvenirs. Il se souvient de son enfance, auprès d'un père engagé dans l'IRA, héros déchu de plus en plus à la dérive, marqué par l'alcoolisme et violent envers ses enfants. Il se rappelle les humiliations de son enfance puis l'enthousiasme des premiers engagements auprès de l'IRA. Il retrace sa carrière de combattant entrecoupée de phases de détention terribles. Il se remémore les héros morts au combat, les amis disparus, les morts de la grève de la faim de 1980-1981, dont les noms sont égrenés au fil du récit, l'inflexibilité du gouvernement Thatcher. Il nous livre aussi son secret, qui explique en partie la trahison envers cette cause qui a marqué toute son existence. Les souvenirs alternent avec des passages sur la vie monotone et l'attente à Killybegs, marqué par la solitude et le rejet, à peine entrecoupée de quelques visites.
Un très beau livre, parfois difficilement soutenable (le récit des conditions de détention, les grèves de la faim... ), qui alterne entre la trahison de Tyrone Meehan envers son entourage, sa cause, ses valeurs, son pays. Mais le récit révèle aussi de manière paradoxale une fidélité sans faille à l'Irlande, qu'il refuse de quitter, faisant le choix d'y périr en retournant dans sa maison natale et d'affronter les conséquences de ses actes.
Sorj Chalandon a écrit:« Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L'IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes que je n'ai même jamais rencontrés. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j'en suis venu à trahir. Des livres seront peut-être écrits sur moi, et j'enrage. N'écoutez rien de ce qu'ils prétendront. Ne vous fiez pas à mes ennemis, encore moins à mes amis. Détournez-vous de ceux qui diront m'avoir connu. Personne n'a jamais été dans mon ventre, personne. Si je parle aujourd'hui, c'est parce que je suis le seul à pouvoir dire la vérité. Parce qu'après moi, j'espère le silence. »
Killybegs, le 24 décembre 2006. Tyrone Meehan.
- liskayaNeoprof expérimenté
Pointàlaligne a écrit:Je viens de voir dans le défi Babelio Junior Ado un roman de Susin Nielsen c'est mon choix pour ce défi !
Pour ceux qui ont de jeunes lecteurs à la maison, c'est un joli cadeau pour les étrennes.
Sa bibliographie sur Babelio
Bonne lecture à ceux qui vont découvrir son univers... :lecteur:
Oui ! j'ai vu aussi qu'elle entre dans le défi 9 ! Hop, téléchargement effectué sur la liseuse !
Pour le défi 7, un livre avec de nombreux flash-back c'est suffisant ?
- JennyMédiateur
liskaya a écrit:Pour le défi 7, un livre avec de nombreux flash-back c'est suffisant ?
Oui.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 35. Un livre qui commence par une mort : Mon frère de Daniel Pennac.
Je crois n'avoir jamais lu Daniel Pennac alors j'ai voulu essayer, ce livre m'a semblé vide (à une séquence près) mais point positif il m'a donné envie de relire Bartleby de Melville que l'auteur-narrateur a adapté et lu sur scène après avoir pris conscience de la grande proximité entre son frère Bernard et Bartleby. Le livre fait alterner l'adaptation du livre de Melville et les souvenirs personnels et pleins de pudeur du narrateur. Je pense que j'attendais trop de ce livre et que je suis passée à côté.
Je crois n'avoir jamais lu Daniel Pennac alors j'ai voulu essayer, ce livre m'a semblé vide (à une séquence près) mais point positif il m'a donné envie de relire Bartleby de Melville que l'auteur-narrateur a adapté et lu sur scène après avoir pris conscience de la grande proximité entre son frère Bernard et Bartleby. Le livre fait alterner l'adaptation du livre de Melville et les souvenirs personnels et pleins de pudeur du narrateur. Je pense que j'attendais trop de ce livre et que je suis passée à côté.
- cléliaFidèle du forum
Pour le défi 32 (réalisme magique), j'ai lu Mr Vertigo de Paul Auster. Cette lecture m'a un peu déconcertée : j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire mais j'ai suivi ensuite avec plaisir le parcours initiatique du jeune garçon. En revanche, je ne sais que penser de la dernière partie qui se lit plutôt bien mais qui me semble presque un ajout, tant le rythme de la narration est différent.
Dans une supérette de campagne (je suis loin de ma PAL, de ma médiathèque et de ma librairie!), j'ai trouvé Jules, de Didier Van Cauwelaert et je l'ai acheté pour le défi 14 (animal sur la couverture). Finalement, je validerai le défi 15 (qui évoque un des 5 sens) : c'est l'histoire d'une jeune aveugle qui retrouve la vue. Son chien (Jules) en est complètement perturbé et s'attache à un homme rencontré par hasard. C'est une lecture légère, agréable et rapide, un bon moment mais rien d'inoubliable.
Dans une supérette de campagne (je suis loin de ma PAL, de ma médiathèque et de ma librairie!), j'ai trouvé Jules, de Didier Van Cauwelaert et je l'ai acheté pour le défi 14 (animal sur la couverture). Finalement, je validerai le défi 15 (qui évoque un des 5 sens) : c'est l'histoire d'une jeune aveugle qui retrouve la vue. Son chien (Jules) en est complètement perturbé et s'attache à un homme rencontré par hasard. C'est une lecture légère, agréable et rapide, un bon moment mais rien d'inoubliable.
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- NasopiBon génie
Pour "un livre avec un animal sur la couverture", je viens de lire Riche, pourquoi pas toi ? de Marion Montaigne (un lapin apparaît sur la couverture) : c'est une bande-dessinée que j'ai reçue pour Noël, pas mal, sans plus.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
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