Du nouveau pour la réforme du lycée pro ?

profs:( a écrit:(Très) petit retour sur des réunions (par manque d'envie).

Chef d'oeuvre, Co-intervention, programme vide, animation, ....... Je n'ai pas été recruté pour ça... je n'ai pas choisi ce métier pour ça ..... Sincèrement, je ne vois pas (au moins dans le pro tertiaire) comment il est possible de prendre du plaisir à enseigner aujourd'hui.

Cela va être très compliqué de continuer "ma carrière" au sein de l'EN. Bien entendu, il est difficile de se projeter "ailleurs" (argent, emploi...) mais purée, .... devoir continuer encore des années à brasser du vent tout en espérant ne pas prendre le bordel, cela va être compliqué.

NB : Très longtemps, j'ai été en classe d'un pas très léger, heureux d'enseigner ma matière et cela se passait, dans 99 % des cas, bien avec les élèves. C'est fou comme tout peut aller très vite… 

Je n'aurais pas écrit mieux pire. Je suis dépité. J'ai mal à mon métier. Et ce n'est pas ma fiche de paie qui pourra compenser cette décompensation. 

Mais ce qui me fait le plus mal c'est la passivité autour de moi.

koub a écrit:D'accord...personne ne souhaite, personne n'a envie. Mais au final, on fait quoi contre cette réforme ? Rien.

C'est lamentable ! Dans mon lycée on s'est battu le mois dernier pour empêcher la fermeture de deux classes de secondes GA. On a obtenu gain de cause, quitte à refiler la patate chaude à un autre lycée, passif qui fermera donc deux classes de GA à notre place.
Et depuis, il est quasi impossible de les mobiliser sur ce qui est au coeur du problème : la réforme !

Notre problème : l'isolement. Chaque lycée mène sa petite action dans son coin (quand il en fait une !), en ignorant les autres.
Aucune concertation.
Aucune coordination.
Pire...peut-être même aucune envie de front commun.

Alors continuons à pester et à ne rien faire...C'est le plus sûr moyen de perdre sur toute la ligne !

Et nos élèves !? Que font-ils, eux ? Lobotomisés par leur smartphone. Je n'ai plus vu de lueur de révolte dans leurs yeux depuis l'apparition de cette lèpre.

Jacq, j'avoue que je ne comprends pas tes propos très violents à l'encontre du syndicat Action et Démocratie, je suis syndiquée chez eux depuis de nombreuses années et je n'ai eu qu'à m'en féliciter. En effet, c'est un syndicat ultra réactif, quand j'ai une question, un problème j'ai la réponse dans la journée avec un véritable accompagnement ( encore récemment problème de fiche de paie). C'est le seul syndicat qui a mis l'augmentation des salaires en revendication number one depuis des années, le seul à avoir écrit au président de la République contre la réforme de la voie pro, le seul à appeler au blocage des examens... De plus, dans mon académie il est loin d'être minoritaire!

Les décompositions successives du SNETAA me débectent totalement. Les propos d'un syndicat (pas celui-là en particulier, le SNETAA a aussi la même attitude) qui consiste à dire "le seul à", "le seul à", "le seul à" etc. n'a aucun intérêt et n'engage en général que lui. Ils peuvent toujours appeler au blocage des examens, sachant que cela ne se fera jamais, cela ne les engage strictement à rien puisque personne ne les écoute. Je suis assez dégouté de voir un syndicat important (jadis) se décomposer sans cesse en groupuscules tellement inaudibles. Seul demeure, malheureusement, le SNETAA. Je préfère des centrales plus importantes, même si je regrette que FO n'ai pas laissé le SNETAA crever seul dans son coin comme il le méritait amplement. Tant mieux si Action et démocratie complait à certains, je trouve dommage la multiplication de petits groupes qui nous rendent moins audibles.

Je précise à la modo que je ne fais que répondre à une question...

Ca y est...Les convocations sous forme de demi*journées imposées pleuvent en mars. Je refuserai de participer aux convocations dans mon bahut...JE me déclarerai gréviste. Même si je suis le seul !

Bon sang ! Les élèves ne bougent pas, certes. En même temps, on ne leur a rien dit du tout...Mais c'est à nous de nous mobiliser et nous ne le faisons pas !
Depuis trois mois les Français se bougent pour exprimer leur mécontentement et leur besoin de changement.
Mais nous, le doigt sur la couture du pantalon même quand on sait qu'on va à l'abattoir...

Je suis découragé par tant d'immobilisme ou pire, d'indifférence...

Idem.

FO appelle à la grève et en parallèle signe tout ( ils ont signé pour la réforme le 10 octobre , même si le vote était sans valeur ils auraient au moins pu voter contre!!), si les gens au lieu de reconduire sempiternellement les mêmes grosse centrales syndicales soi-disant progressistes ( le mot à la mode), votaient pour des plus petits, les petits deviendraient gros et auraient plus de leviers. C'est aussi une question de responsabilité individuelle, à chacun d'agir à son niveau. AD appelle au blocage des examens, un préavis est déposé, vous êtes couverts, faites la grève des examens même si vous êtes minoritaires. Au départ il y avait 4 pelés sur un rond-point, non? Utilisez tous les éléments à votre disposition. Si on attend que les 3 syndicats vendus depuis belle lurette ( CGT, CFDT et FO, ah il est sympa le placard doré obtenu par Mailly à l'UE!) agissent, on est pas sorti des ronces et ce ne sont pas les gesticulations théâtrales du moustachu qui y changeront quelque chose. Je suis sidérée de voir à quel point les enseignants ne se tiennent pas au courant de l'évolution du métier, des circulaires, lois... et tombent toujours de l'arbre quand il est trop tard, l'enseignant est une moutruche moitié mouton moitié autruche!

Faudrait déjà que les enseignants votent !
Et que les syndicats se fassent connaitre en dehors des périodes électorales ! Combien de dizaines de mails au moment des élections ! Y compris de syndicats totalement inconnus, comme ce syndicat corse, qui nous a écrit en corse !
Et après ?
Plus rien !
Même en ce moment, vote de la loi Blanquer : zéro mail !

koub a écrit:Ca y est...Les convocations sous forme de demi*journées imposées pleuvent en mars. Je refuserai de participer aux convocations dans mon bahut...JE me déclarerai gréviste. Même si je suis le seul !

Bon sang ! Les élèves ne bougent pas, certes. En même temps, on ne leur a rien dit du tout...Mais c'est à nous de nous mobiliser et nous ne le faisons pas !
Depuis trois mois les Français se bougent pour exprimer leur mécontentement et leur besoin de changement.
Mais nous, le doigt sur la couture du pantalon même quand on sait qu'on va à l'abattoir...

Je suis découragé par tant d'immobilisme ou pire, d'indifférence...

Il y a pire, ici des collègues trouvent la future réforme très bien, notamment le chef d’œuvre et la co-animation. Nous raisonons sur ce forum en partant du principe que tous les collègues ont à cœur d'enseigner leur matière, ce n'est malheureusement pas le cas ou alors je suis dans un établissement particulier.

Des collègues qui trouvent ça très bien ? Alors que tout le monde perd des heures ?

Oui, oui mais j'espère que ce sont des cas particuliers mais ici ça va avec le reste, beaucoup de ludique, de numérique.

J'en reviens à mon idée de responsabilité individuelle, on ne doit pas attendre un mail syndical dans son salon, il faut passer par-dessus, organiser des actions en-dehors du cadre les samedis, les vacances scolaires....à un moment ça obligera les syndicats à se réveiller, les harceler de mails comme on a été harcelé pendant les élections pro, clouer au pilori sur les réseaux sociaux tous les syndicats à double langage... des moyens existent , surtout à l'heure du numérique, si les 800000 profs occupaient tous les ronds-points de France, ça aurait de la gueule! Je suis d'accord sur le fait que beaucoup de collègues de pro trouvent cette réforme très bien, s'imaginant avoir une secrétaire dans la personne du prof de lettres; Dernièrement j'évoquais la réforme en expliquant toutes ses conséquences néfastes et une collègue de pro m'a rétorqué très sincèrement " Si ça ne te plait pas, démissionne ou va voir ailleurs si l'herbe est plus verte" ( je cite ses propos textuellement), ambiance... ce qui n'empêche pas de se mobilier par ailleurs.

nigousse a écrit:J'en reviens à mon idée de responsabilité individuelle, on ne doit pas attendre un mail syndical dans son salon, il faut passer par-dessus, organiser des actions en-dehors du cadre les samedis, les vacances scolaires....à un moment ça obligera les syndicats à se réveiller, les harceler de mails comme on a été harcelé pendant les élections pro, clouer au pilori sur les réseaux sociaux tous les syndicats à double langage... des moyens existent , surtout à l'heure du numérique, si les 800000 profs occupaient tous les ronds-points de France, ça aurait de la gueule! Je suis d'accord sur le fait que beaucoup de collègues de pro trouvent cette réforme très bien, s'imaginant avoir une secrétaire dans la personne du prof de lettres; Dernièrement j'évoquais la réforme en expliquant toutes ses conséquences néfastes et une collègue de pro m'a rétorqué très sincèrement " Si ça ne te plait pas, démissionne ou va voir ailleurs si l'herbe est plus verte" ( je cite ses propos textuellement), ambiance... ce qui n'empêche pas de se mobilier par ailleurs.

Et bien moi en tant que professeur de matière professionnelle, l'herbe est effectivement plus verte ailleurs, je vais sans doute ne plus réfléchir longtemps. La coupe est pleine.

nigousse a écrit:J'en reviens à mon idée de responsabilité individuelle, on ne doit pas attendre un mail syndical dans son salon, il faut passer par-dessus, organiser des actions en-dehors du cadre les samedis, les vacances scolaires....à un moment ça obligera les syndicats à se réveiller, les harceler de mails comme on a été harcelé pendant les élections pro, clouer au pilori sur les réseaux sociaux tous les syndicats à double langage... des moyens existent , surtout à l'heure du numérique, si les 800000 profs occupaient tous les ronds-points de France, ça aurait de la gueule! Je suis d'accord sur le fait que beaucoup de collègues de pro trouvent cette réforme très bien, s'imaginant avoir une secrétaire dans la personne du prof de lettres; Dernièrement j'évoquais la réforme en expliquant toutes ses conséquences néfastes et une collègue de pro m'a rétorqué très sincèrement " Si ça ne te plait pas, démissionne ou va voir ailleurs si l'herbe est plus verte" ( je cite ses propos textuellement), ambiance... ce qui n'empêche pas de se mobilier par ailleurs.

Malgré info chez nous, moins de 10 grévistes lors des deux dernières journées. Même les profs dont on supprime la section ne font pas grève !

Pffff. Je suis miné d'avance par cette réforme. Et sur qui tout ça va retomber ? Car franchement, il va falloir se coordonner pour la co-animation, les chefs d'oeuvre, l'AP, parcoursup... en fait, on va s'amuser et non plus enseigner.

Rien du tout, je ne vais pas me coordonner avec qui que ce soit d'autre que moi-même. Je ne vais pas créer des trucs différents pour chaque métier enseigné dans mon étab (il y a de nbx secteurs) et en plus ça ne m'intéresse pas. Si j'avais voulu travailler en équipe, j'aurais fait footballeuse.

S'amuser ? Tout cela ne me fait pas rire.
Mais tout ceci se fait dans l'indifférence générale...Nous sommes enseignants. Nous sommes censés être critiques de par notre formation et notre métier, mais pas être des petits soldats obéissants aux ordres sans objections.

Comment enseignerons-nous la distance critique aux élèves quand les programmes de français sont vidés de leur substance ? Quand il ne reste plus qu'un moignon horaire?

En gros, la réforme c'est donc: "Sois un bon ouvrier, et ferme-la !" Oui car vous comprenez, il ne faudrait quand même pas qu'ils se mettent trop à réfléchir...Ah...j'oubliais aussi : "Consommez !"

Et voilà l'avenir de nos jeunes...Finalement, rien n'a changé depuis la chanson de John Lenon "Working class hero"...

celitian a écrit:

koub a écrit:Ca y est...Les convocations sous forme de demi*journées imposées pleuvent en mars. Je refuserai de participer aux convocations dans mon bahut...JE me déclarerai gréviste. Même si je suis le seul !

Bon sang ! Les élèves ne bougent pas, certes. En même temps, on ne leur a rien dit du tout...Mais c'est à nous de nous mobiliser et nous ne le faisons pas !
Depuis trois mois les Français se bougent pour exprimer leur mécontentement et leur besoin de changement.
Mais nous, le doigt sur la couture du pantalon même quand on sait qu'on va à l'abattoir...

Je suis découragé par tant d'immobilisme ou pire, d'indifférence...

Il y a pire, ici des collègues trouvent la future réforme très bien, notamment le chef d’œuvre et la co-animation.

Ah, toi aussi tu as des collègues qui s’en réjouissent !
J’ai même entendu des collègues se réjouir des pertes de postes futures (sachant qu’ils ne seraient pas eux-mêmes impactés par une perte de poste).
Ben oui, il y a déjà des « ennemis » déclarés, donc on ne va pas faire grève pour sauver le poste de quelqu’un que l’on n’aime pas... :baoum: Ambiance ambiance... :decu:

farfalla a écrit:

celitian a écrit:

koub a écrit:Ca y est...Les convocations sous forme de demi*journées imposées pleuvent en mars. Je refuserai de participer aux convocations dans mon bahut...JE me déclarerai gréviste. Même si je suis le seul !

Bon sang ! Les élèves ne bougent pas, certes. En même temps, on ne leur a rien dit du tout...Mais c'est à nous de nous mobiliser et nous ne le faisons pas !
Depuis trois mois les Français se bougent pour exprimer leur mécontentement et leur besoin de changement.
Mais nous, le doigt sur la couture du pantalon même quand on sait qu'on va à l'abattoir...

Je suis découragé par tant d'immobilisme ou pire, d'indifférence...

Il y a pire, ici des collègues trouvent la future réforme très bien, notamment le chef d’œuvre et la co-animation.

Ah, toi aussi tu as des collègues qui s’en réjouissent !
J’ai même entendu des collègues se réjouir des pertes de postes futures (sachant qu’ils ne seraient pas eux-mêmes impactés par une perte de poste).
Ben oui, il y a déjà des « ennemis » déclarés, donc on ne va pas faire grève pour sauver le poste de quelqu’un que l’on n’aime pas... :baoum: Ambiance ambiance... :decu:

Pas encore impactée car je suis plp dans l'agri, mais pour avoir évoqué le sujet, beaucoup ne se sentent pas concernés, pensent que sa discipline ne sera pas affectée, où mieux puisqu'ils enseignent des matières pro, en profiteront. Avec une heure d'hg par semaine en seconde et en première, je déclame que l'histoire géo est en voie de disparition. Certains me répondent gentiment que non, les autres s'interrogent sur mon pessimisme. Et d'autres pensent, n'osent pas le dire, mais le pensent tellement fort, qu'une heure ne sert à rien et donc autant la supprimer. Mon poste va disparaître. Ne vous inquiétez pas, je suis proche de la fin. Je ne m'inquiète pas pour moi, mais déjà que mes élèves n'ont pas un haut niveau culturel alors leur enlever cette petite chose, cela me fait de la peine. Mais il faut faire des économies ( pour l'Etat) et jouer utile ( Pour les entreprises). Et après il faudra comprendre pourquoi parcours sup n'est pas pour eux.
Déjà c'est compliqué aujourd'hui, même pour rédiger une simple lettre de motivation alors demain?

J'ai une collègue aide-inspectrice en lettre-anglais qui a assisté à une réunion concernant cette réforme et c'est assez inquiétant concernant nos ORS. En effet, les inspecteurs ont insisté sur la fameuse concertation pour mettre en place la co-intervention en expliquant qu'en aucune manière ce temps de concertation ne serait rémunéré, que cela faisait partie des ORS, que c'était comme préparer un cours chez soi sauf qu'il faudrait le faire en équipe. Elle a ajouté que les inspecteurs attendaient qu'on leur présente des séquences complètes de co-intervention et qu'il surveilleraient cela de près!! Les collègues de pro n'auront qu'un domaine d'intervention mais nous qui intervenons dans au moins 3 domaines différents, on est bon pour être là du lundi matin au vendredi soir!!

nigousse a écrit:J'ai une collègue aide-inspectrice en lettre-anglais qui a assisté à une réunion concernant cette réforme et c'est assez inquiétant concernant nos ORS. En effet, les inspecteurs ont insisté sur la fameuse concertation pour mettre en place la co-intervention en expliquant qu'en aucune manière ce temps de concertation ne serait rémunéré, que cela faisait partie des ORS, que c'était comme préparer un cours chez soi sauf qu'il faudrait le faire en équipe. Elle a ajouté que les inspecteurs attendaient qu'on leur présente des séquences complètes de co-intervention et qu'il surveilleraient cela de près!! Les collègues de pro n'auront qu'un domaine d'intervention mais nous qui intervenons dans au moins 3 domaines différents, on est bon pour être là du lundi matin au vendredi soir!!

Peuvent toujours courir ! Ils crachent en l'air et attendent de voir sur quels professeurs ça va retomber. La co-intervention c'est ingérable et ils le savent. C'est fait justement pour ça, pour pouvoir nous tomber dessus au moment des "RdV de carrière" (voir les déçu du PPCR dans le fil idoine).
Sincèrement, je vais quitter le bateau avant que celui-ci ait sombré définitivement. La France est foutue 

Et n'oubliez pas : Pour la revalorisation de nos salaires -> Votez pour élire "Vos 30 propositions de lois citoyennes"!

Discours différent chez moi : l'inspectrice de LHG ainsi que ma CDE ont dit qu'on ferait comme on pourrait la première année, que l'on tâtonnerait et que si ça n'était pas parfait, ça n'était pas un problème. La CDE va dégager du temps en fin d'année pour que les enseignants de général et de pro puissent travailler ensemble pour qu'une partie des séances de co intervention soit bouclée et que l'on se fasse une banque de cours. J'exècre par avance tout ce qu'on nous demande mais force est de constater que la solution proposée pour mon bahut est la moins mauvaise.
Je n'ai cependant pas l'attention de m'embêter et encore moins de passer ma vie en concertation avec mes collègues. Nos emplois du temps seront assez dégueulasses comme ça, je refuse d'en rajouter. Ma vie n'est pas au lycée mais à l'extérieur et je ne ferai pas de concession étant donné mon salaire de m..... . De plus, on aura bien des manuels que je n'aurais aucun scrupule à utiliser.

nigousse a écrit:J'ai une collègue aide-inspectrice en lettre-anglais qui a assisté à une réunion concernant cette réforme et c'est assez inquiétant concernant nos ORS. En effet, les inspecteurs ont insisté sur la fameuse concertation pour mettre en place la co-intervention en expliquant qu'en aucune manière ce temps de concertation ne serait rémunéré, que cela faisait partie des ORS, que c'était comme préparer un cours chez soi sauf qu'il faudrait le faire en équipe. Elle a ajouté que les inspecteurs attendaient qu'on leur présente des séquences complètes de co-intervention et qu'il surveilleraient cela de près!! Les collègues de pro n'auront qu'un domaine d'intervention mais nous qui intervenons dans au moins 3 domaines différents, on est bon pour être là du lundi matin au vendredi soir!!

Ils ne doutent de rien ces c*** . Renvoyez-les dans les cordes en mettant en avant notre rétribution minable. Il faut qu'une partie de la profession arrête de se comporter en bons élèves ayant une peur absolue de sa hiérarchie. Comme le dit Pourquoi 3, 14159, ils crachent en l'air histoire de voir où ça retombent. Les collègues seraient bien bêtes de tomber là-dedans.

C'est tout le problème ! Les bon petits profs bien sages, et/ou terrorisés par leur hiérarchie, sont les plus nombreux dans mon lycée. Et c'est moi qui passe pour l'emmerdeur de service.

Impossible de les faire sortir du rang...

je passe aussi pour une casse pied !!
Autour de moi, mes collègues d'enseignement pro ont l'air ravi...La plupart sont de bons petits soldats à toujours parler de leurs projets et actions diverses et variés, totalement inutiles à mes yeux, mais histoire de dire au CDE et aux inspecteurs qu'ils font plein de choses avec les élèves...et moi, je passe pour la collègue qui ne s'investit pas assez.

Pour eux, la nouvelle réforme est " moderne", j'ai beau leur rappeller que le plus important pour nos élèves c'est de savoir parler/écrire/réfléchir, qu'ils n'auront plus de cours de français, que cette réforme va créer des bons petits jeunes incultes serviables...retour au taylorisme !!

Formation dans mon académie avec passage de différents power points pour montrer tout l'intérêt de la réforme. Sur une des diapositives était écrit : "vous êtes force de propositions. Tout reste à construire"...