Haine des profs

Pourquoi 3,14159 a écrit:Année scolaire 98-99, je commençais le lundi 8H et je terminais le mercredi 10H (crevé mais heureux de commencer mon WE de 4 jours et demi).

On sent l'événement assez marquant pour graver cette année scolaire dans l'esprit !

Elaïna a écrit:Je voyais plutôt cette remarque sur le mi-temps comme un truc du genre "untel a un edt sur trois jours parce qu'il est à mi-temps pour des raisons qui le regardent, mais ça veut aussi dire demi-salaire".

Ça me semble quand même plus logique, soupçonner quelqu'un de sous-entendre que les mi-temps sont feignants, franchement...

LadyC a écrit:Oui, mais dans le contexte de la discussion, apparemment, le mari de sifi se rappelle cet exemple de prof qu'il percevait comme feignant ou "toujours en week-end" parce qu'il n'avait cours que du mardi matin au jeudi soir. Les remarques suivantes rappelaient que ce départ avec sac de voyage le jeudi soir avait peut-être une explication bien différente de celle imaginée par ses classes, et dans le mauvais sens. En faisant remarquer qu'il était peut-être aussi à mi-temps, tu vas plutôt dans le sens de ce que se disaient ces ados, justement : "il n'est au collège que trois jours, il ne doit pas beaucoup travailler". (C'est l'impression que ta remarque faisait, à mon sens.)

Exactement. Mon mari garde ce souvenir et ces impressions qui datent de lorsqu'il était élève. Cet enseignant avait très certainement une bonne raison de gérer les choses comme ça, mais était perçu comme un feignant par ses élèves.
Je citais cette anecdote pour dire que les gens se laissent influencer par des souvenirs parfois faussés de leur propre expérience, et s'y tiennent, au lieu d'observer les choses avec un peu plus de recul (et en l'occurrence ce n'est pas un compliment pour mon mari!).

Lord Steven a écrit:J'ai discuté une fois avec un contractuel qui faisait réellement 18h et ne comprenait même pas que je puisse bosser le weekend et l'été. Il n'emportait jamais de travail chez lui, corrigeait ses devoirs pendant qu'une autre classe planchait,  et suivait le manuel page après page. Il a finalement préféré s'orienter vers un métier plus lucratif, mais bien sûr quand on entend ça il ne faut pas s'étonner des retours négatifs nous concernant.

En même temps, il avait un salaire de contractuel. Et puis c'est malheureux à dire, mais si justement tout le monde faisait comme lui, on nous marcherait moins sur les pieds. Darcos parlait de "l'esprit de sacrifice des enseignants". NVB affirmait "On ne fait pas ce métier pour de l'argent". Pas étonnant qu'on nous traite comme nous le sommes.

Kirth a écrit:

Elaïna a écrit:Je voyais plutôt cette remarque sur le mi-temps comme un truc du genre "untel a un edt sur trois jours parce qu'il est à mi-temps pour des raisons qui le regardent, mais ça veut aussi dire demi-salaire".

Ça me semble quand même plus logique, soupçonner quelqu'un de sous-entendre que les mi-temps sont feignants, franchement...

Je ne sais pas si cela m'est adressé, mais je précise que je ne soupçonnais pas du tout lisa en ce sens ; sa remarque me semblait simplement ne pas aller dans le sens de celles qui précédaient : chez des élèves (ou leurs parents) qui retiennent que leur enseignant part "en week-end" le jeudi soir, la raison "il est à mi-temps" serait mal reçue ("ah oui, il se met à mi-temps pour ne pas trop travailler" et/ou "donc il a les moyens de n'avoir qu'un demi-salaire ; les profs sont vraiment trop payés / c'est bien un boulot "argent de poche" pour ceux qui ont un conjoint fortuné").

Shere Khan a écrit:Darcos parlait de "l'esprit de sacrifice des enseignants". NVB affirmait "On ne fait pas ce métier pour de l'argent". Pas étonnant qu'on nous traite comme nous le sommes.

+ 1
On a que ce qu'on mérite.

Shere Khan a écrit:

Lord Steven a écrit:J'ai discuté une fois avec un contractuel qui faisait réellement 18h et ne comprenait même pas que je puisse bosser le weekend et l'été. Il n'emportait jamais de travail chez lui, corrigeait ses devoirs pendant qu'une autre classe planchait,  et suivait le manuel page après page. Il a finalement préféré s'orienter vers un métier plus lucratif, mais bien sûr quand on entend ça il ne faut pas s'étonner des retours négatifs nous concernant.

En même temps, il avait un salaire de contractuel. Et puis c'est malheureux à dire, mais si justement tout le monde faisait comme lui, on nous marcherait moins sur les pieds. Darcos parlait de "l'esprit de sacrifice des enseignants". NVB affirmait "On ne fait pas ce métier pour de l'argent". Pas étonnant qu'on nous traite comme nous le sommes.

Je ne suis pas contractuelle, mais je suis agrégée sans HSA (je les refuse) et je ne travaille ni le WE ni le soir, et pendant les vacances je limite au maximum. Je me débrouille pour tout faire au lycée si mon EDT est sur quatre jours : j'arrive plus tôt (c'est possible pour moi car mon mari gère les enfants le matin), je pars un peu plus tard (15 minutes après la sonnerie de 17h45), je cravache pendant mes heures de trou. Si sur trois jours comme cette année, je travaille chez moi - mais je déteste ça : chez moi, y'a l'ordi, y'a ma pile à lire, y'a mon piano...
Je ne m'impose aucun projet, je ne fais pas de voyages (je suis pas tour-operator de toute façon). Je suis PP et coordo, j'estime que ça suffit comme engagement au lycée.
Suivre le manuel ne me semble pas honteux en soi. Personnellement, j'essaie d'utiliser les manuels, surtout en histoire (parce que bon les manuels de géo périmés, bof quoi), notamment pour des raisons écologiques : ça me fait toujours un peu mal de faire des milliers de photocopies quand on fournit aux élèves des manuels. Une inspectrice m'avait massacrée pour ça, il paraît que "le manuel n'est pas adapté aux élèves" (ah bon ? mais c'est pas votre collègue qui l'a dirigé ? il est nul alors ?).

Dans tous les cas, je ferai 45-50h par semaine (le temps de travail de mon mari) quand on me paiera le même salaire que lui. Faut pas charrier non plus.

Rendash a écrit:

sifi a écrit:Je crois aussi que les gens se souviennent très bien de leurs mauvaises expériences, mais oublient les bonnes. Mon mari (et dieu sait qu'il voit comme je bosse, ça ne lui viendrait jamais à l'idée de nous traiter de tire au flanc!), me rabâche toujours cette histoire du prof dont les semaines se finissaient le jeudi soir et commençaient le mardi matin, et qui avait toujours son sac de voyage dans la salle le jeudi pour partir le plus vite possible. C'est une seule personne dans toute sa scolarité, mais il revient toujours dessus.

Et il ne saura jamais qu'en réalité ce fainéant jonglait entre deux établissements distants d'une heure et demie de route. Par exemple.

Ca m'est arrivé une année. Un de mes élèves avait eu le culot de me dire que je ne travaillais que 6h par semaine. Il s'est fait bien recevoir.

Elaïna a écrit:

Shere Khan a écrit:

Lord Steven a écrit:J'ai discuté une fois avec un contractuel qui faisait réellement 18h et ne comprenait même pas que je puisse bosser le weekend et l'été. Il n'emportait jamais de travail chez lui, corrigeait ses devoirs pendant qu'une autre classe planchait,  et suivait le manuel page après page. Il a finalement préféré s'orienter vers un métier plus lucratif, mais bien sûr quand on entend ça il ne faut pas s'étonner des retours négatifs nous concernant.

En même temps, il avait un salaire de contractuel. Et puis c'est malheureux à dire, mais si justement tout le monde faisait comme lui, on nous marcherait moins sur les pieds. Darcos parlait de "l'esprit de sacrifice des enseignants". NVB affirmait "On ne fait pas ce métier pour de l'argent". Pas étonnant qu'on nous traite comme nous le sommes.

Je ne suis pas contractuelle, mais je suis agrégée sans HSA (je les refuse) et je ne travaille ni le WE ni le soir, et pendant les vacances je limite au maximum. Je me débrouille pour tout faire au lycée si mon EDT est sur quatre jours : j'arrive plus tôt (c'est possible pour moi car mon mari gère les enfants le matin), je pars un peu plus tard (15 minutes après la sonnerie de 17h45), je cravache pendant mes heures de trou. Si sur trois jours comme cette année, je travaille chez moi - mais je déteste ça : chez moi, y'a l'ordi, y'a ma pile à lire, y'a mon piano...
Je ne m'impose aucun projet, je ne fais pas de voyages (je suis pas tour-operator de toute façon). Je suis PP et coordo, j'estime que ça suffit comme engagement au lycée.
Suivre le manuel ne me semble pas honteux en soi. Personnellement, j'essaie d'utiliser les manuels, surtout en histoire (parce que bon les manuels de géo périmés, bof quoi), notamment pour des raisons écologiques : ça me fait toujours un peu mal de faire des milliers de photocopies quand on fournit aux élèves des manuels. Une inspectrice m'avait massacrée pour ça, il paraît que "le manuel n'est pas adapté aux élèves" (ah bon ? mais c'est pas votre collègue qui l'a dirigé ? il est nul alors ?).

Dans tous les cas, je ferai 45-50h par semaine (le temps de travail de mon mari) quand on me paiera le même salaire que lui. Faut pas charrier non plus.

Je suis aussi agrégé mais il faudra que vous me donniez votre recette je travaille 7j/7 à de rares exceptions. En revanche pendant les vacances je pose mon cartable le vendredi soir et ne le retouche pas avant 2 semaines. Maintenant je suis d'accord avec vous je ne suis pas assez payé pour faire 45 h semaines et quand je dis travailler samedi et dimanche c'est aussi en papillonnant j'avoue.

LadyC a écrit:Je ne sais pas si cela m'est adressé

Non pas du tout ! J'avais bien saisi tes interventions

Pour revenir à ce qui était dit plus haut, généralement quand on arrive à la fameuse discussion sur notre métier, j'entends également des questions réellement compatissantes ( "ce n'est pas trop dur ?"), mais on arrive pratiquement toujours à un point où il y a un truc qui fait que, quand même, prof c'est moins dur que. Parce que vous avez ci, parce que moi j'ai pas ça, etc. C'est récurrent !

LordSteven, la recette qui est la mienne n'est pas valable pour tout le monde ni pour toute les matières. Je suis persuadée que l'HG est bien plus facile, souvent, à enseigner, que d'autres. Mes parents étaient profs de lettres et je pense qu'ils devaient largement plus bosser que moi.
Bon, il se trouve d'abord que j'ai une formation qui m'a appris à travailler très vite et bien. J'en vois encore les bénéfices aujourd'hui. Merci à mes profs de prépa, merci la formation chartiste, merci la prépa agreg.
Par ailleurs, je refuse les HSA et je ne multiplie pas les devoirs : un contrôle par chapitre c'est déjà bien. Je vise une note par mois pour les terminales, idem pour les premières, deux pour les secondes. Pas de projets, pas de voyages (les profs de langue peuvent difficilement en faire l'économie, eux, par exemple). J'ai aussi pu obtenir un poste près de chez moi (mais dans l'académie de Versailles en HG, les postes fixes ça se trouve relativement facilement.
Par ailleurs nous avons des programmes extrêmement balisés, et il n'y a pas 56 manières d'enseigner, par exemple, la chrétienté médiévale pour les Secondes, ou la Première Guerre mondiale. Donc ça fait des prises de tête en moins. Même les nouveaux programmes (sauf pour la spé, ça, ça sera une autre paire de manche) sont finalement assez faciles à aborder de mon point de vue.

Un jour, quelqu'un a dit que je ne faisais pas beaucoup d'heures. Ce quelqu'un est une collègue, pendant son cours, donc devant nos élèves (qui pensent qu'on est des faignants).
Elle consultait mon emploi du temps pour me piquer une heure.

Elaïna a écrit:LordSteven, la recette qui est la mienne n'est pas valable pour tout le monde ni pour toute les matières. Je suis persuadée que l'HG est bien plus facile, souvent, à enseigner, que d'autres. Mes parents étaient profs de lettres et je pense qu'ils devaient largement plus bosser que moi.
Bon, il se trouve d'abord que j'ai une formation qui m'a appris à travailler très vite et bien. J'en vois encore les bénéfices aujourd'hui. Merci à mes profs de prépa, merci la formation chartiste, merci la prépa agreg.
Par ailleurs, je refuse les HSA et je ne multiplie pas les devoirs : un contrôle par chapitre c'est déjà bien. Je vise une note par mois pour les terminales, idem pour les premières, deux pour les secondes. Pas de projets, pas de voyages (les profs de langue peuvent difficilement en faire l'économie, eux, par exemple). J'ai aussi pu obtenir un poste près de chez moi (mais dans l'académie de Versailles en HG, les postes fixes ça se trouve relativement facilement.
Par ailleurs nous avons des programmes extrêmement balisés, et il n'y a pas 56 manières d'enseigner, par exemple, la chrétienté médiévale pour les Secondes, ou la Première Guerre mondiale. Donc ça fait des prises de tête en moins. Même les nouveaux programmes (sauf pour la spé, ça, ça sera une autre paire de manche) sont finalement assez faciles à aborder de mon point de vue.

Je suis  comme vous, je refuse également de faire le moindre voyage, contrairement à tous mes collègues, en arguant que je n'ai pas pris l'option agent de voyage à l'agreg... Cela dit tous mes collègues d'HG sont aussi toujours partis par monts et par vaux, en Grèce en Italie ou beaucoup plus près sur tels ou tels sites incontournables. J'avoue que ces histoires de voyage, ça me sidère complètement, j'estime ne pas être là pour me substituer aux parents et aux vacances familiales et je ne suis pas non plus un éducateur culturel à aller sur le terrain. Mon boulot est dans une salle de classe, pas gardien d'oies à Londres. Mais j'ai beaucoup d'admiration pour les collègues qui se lancent dans les voyages je ne pourrais pas. Naturellement dans l'opinion publique, voyages = vacances supplémentaires.....

J'admire aussi beaucoup les collègues qui font des voyages. Moi je ne m'en sens pas capable. Cela dit, sur le groupe facebook des parents de ma ville, il y a très souvent des remarques (des critiques, en fait) sur telle école où les sorties sont peu nombreuses, que Mme Machin ne fait pas la classe de neige etc. J'interviens systématiquement pour dire qu'il ne faut pas confondre éducation nationale et tour operator, ça fait systématiquement hurler à la mort quelques parents, à quoi je réponds que l'ouverture culturelle ils peuvent aussi se fendre de la donner eux-mêmes, parfois...

Rassure-toi Elaïna, nous pouvons faire l'économie des voyages à l'étranger, ce n'est en rien une obligation. Notre cde aurait dit qu'il y avait "trop de voyages dans cet établissement" (ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd). La gestionnaire m'a dit en gros que le voyage que j'ai organisé l'an dernier ne servait à rien ("si on faisait un test juste avant et juste après le voyage, on verrait bien qu'ils n'ont pas progressé en anglais"...Ben c'est qûr qu'après trois ou quatre jours en Angleterre ils ne vont pas revenir bilingues, merci pour le scoop Madame la Gestionnaire).

Petite anecdote facebookienne. Commentaires d'un article sur les professeurs, une dame que je ne connais pas sort le "toujours absents"... Je réponds que j'ai la chance d'être en bonne santé (pourvu que ça dure) et que j'ai été très rarement absent dans ma carrière. Réponse de la dame: "c'est sûr, vous n'en fichez pas une, vous ne risquez pas d'être en mauvaise santé". On ne peut pas vaincre la bêtise et la mauvaise foi réunie.

Autre anecdote, IRL cette foi. Lors d'une soirée, je dis que je n'ai d'heures sup cette année, et que ça me convient très bien, ça me laisse plus de temps pour faire d'autres choses. Une dame qui était là prend un air choqué et surpris: "des heures sup pour les profs, c'est bien la première fois que j'entends ça, je ne savais même pas que ça existait, ils sont plutôt du genre à prendre un arrêt maladie juste avant les week-ends prolongés"...Bon, le ton est un peu monté mais je pense avoir eu le dernier mot, elle a fini par se radoucir considérablement.

Caspar a écrit:Rassure-toi Elaïna, nous pouvons faire l'économie des voyages à l'étranger, ce n'est en rien une obligation. Notre cde aurait dit qu'il y avait "trop de voyages dans cet établissement" (ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd). La gestionnaire m'a dit en gros que le voyage que j'ai organisé l'an dernier ne servait à rien ("si on faisait un test juste avant et juste après le voyage, on verrait bien qu'ils n'ont pas progressé en anglais"...Ben c'est qûr qu'après trois ou quatre jours en Angleterre ils ne vont pas revenir bilingues, merci pour le scoop Madame la Gestionnaire).

Chez nous il y a une très grosse pression sur les voyages, d'autant que le milieu social des élèves est favorisé financièrement parlant.
Donc chaque année la prof de chinois fait un voyage en Chine, la prof d'italien en Italie (il y a un autre voyage en Italie géré par la prof qui fait le latin), la prof d'allemand vers l'Allemagne, plus de multiples voyages vers des pays anglophones, il y a aussi les voyages en Espagne etc. En anglais/espagnol, il y a du monde, donc possibilité de faire un roulement, mais dans les autres langues, c'est chaque année que le prof se coltine le voyage.

C'est invraisemblable (je te crois, bien sûr :lol: j'exprime jusque mon abasourdissement). Je ne vois pas pourquoi. Au contraire : s'il n'y a pas beaucoup de monde, on fait, comme pour le latin, un voyage tous les trois ans, histoire que tous les élèves pratiquant la langue aient fait le voyage une fois sur leur scolarité au collège, et baste. C'est plutôt dans les matières où il y a beaucoup de monde que l'on peut envisager de faire un voyage par an, en se répartissant les niveaux par exemple (6e Anglais, 5e Espagnol, etc.), si l'on veut absolument que les élèves soient tous partis une fois.
Et pourquoi justement chez des élèves favorisés, dont les parents ont les moyens de les emmener en vacances dans ces pays ? Les voyages, pour moi, sont plutôt destinés à ceux qui ne peuvent pas en profiter avec leur famille. Sinon, en effet, c'est tour operator.
Enfin, ce sont de fausses questions : on sait que les familles sont très demandeuses, voire exigeantes, comme si les voyages étaient des dus...

Rubik a écrit:Je ne sais pas pourquoi nous sommes tant décriés, !

Je pense que c'est en raison de l'orientation politique de trop nombreux profs, très marquée à gauche, voire à l'extrême gauche et ne s'en cachant pas.
Il y a aussi le silence sur des années de laxisme et de relativisme.
L'image du prof trotskite avec barbe et vieux pull, qui défend la racaille de banlieue immigrée contre la culture jugée bourgeoise et élitiste à la vie dure.

Pétula a écrit:Je pense que c'est en raison de l'orientation politique de trop nombreux profs, très marquée à gauche, voire à l'extrême gauche et ne s'en cachant pas.

Mouais...
Ça, c'était avant.

Pétula a écrit:

Rubik a écrit:Je ne sais pas pourquoi nous sommes tant décriés, !

Je pense que c'est en raison de l'orientation politique de trop nombreux profs, très marquée à gauche, voire à l'extrême gauche et ne s'en cachant pas.
Il y a aussi le silence sur des années de laxisme et de relativisme.
L'image du prof trotskite avec barbe et vieux pull, qui défend la racaille de banlieue immigrée contre la culture jugée bourgeoise et élitiste à la vie dure.

Ah quand même...

Babarette a écrit:

Pétula a écrit:

Rubik a écrit:Je ne sais pas pourquoi nous sommes tant décriés, !

Je pense que c'est en raison de l'orientation politique de trop nombreux profs, très marquée à gauche, voire à l'extrême gauche et ne s'en cachant pas.
Il y a aussi le silence sur des années de laxisme et de relativisme.
L'image du prof trotskite avec barbe et vieux pull, qui défend la racaille de banlieue immigrée contre la culture jugée bourgeoise et élitiste à la vie dure.

Ah quand même...

Et la veste en velours ? Et la serviette en cuir ? Ces fautes de goût auront eu raison de la profession

Franchement quand on voit ça , on comprend pourquoi il y a une crise du recrutement :

Veste en velours avec des renforcements en cuir au niveau des coudes. Enfin, voyons, un peu de sérieux, je vais finir par te prendre pour un faux prof!

J'avais une collègue qui venait officier en CE1 en mini moulante, bas résilles et talons 50 cm. Pas eu pléthore de candidats pour autant.

Celadon a écrit:J'avais une collègue qui venait officier en CE1 en mini moulante, bas résilles et talons 50 cm. Pas eu pléthore de candidats pour autant.

On parle d'échasses à ce niveau, plus de talons

J'ai hésité à les nommer ainsi, j'avoue.

Les échasses sont particulièrement utiles pour écrire tout en haut du tableau, c'est un bon outil de travail.

Celadon a écrit:J'avais une collègue qui venait officier en CE1 en mini moulante, bas résilles et talons 50 cm. Pas eu pléthore de candidats pour autant.

Quelle idée aussi d'essayer d'aguicher des CE1…