Nouveaux programmes de langues anciennes (enseignement facultatif)

Je ne me lasse de relire les deux derniers post de Lefteris, qui ont au moins le mérite de me faire hurler de rire dans ce contexte plus que déprimant.

marjolie.june a écrit:Que cache cette "obsession" pour le thème de la Méditerranée (qui apparait en seconde, en première ET dans les programmes d'histoire à ce que je vois). Je suis peut-être parano ou à côté de la plaque, mais j'ai tendance à y voir des préoccupations idéologiques.

Je me permets de donner mon avis pour l'histoire (mes collègues me contrediront peut être). Ce thème existait déjà quand j'étais lycéen au début des années 2000 et certains y voyaient en effet des préoccupations idéologiques ("regardez, orthodoxes, musulmans et cathos s'entendaient parfois, c'était génial et patati et patata"). Actuellement l'historio (plutôt pour la moderne-contempo mais aussi en médiévale et ancienne) est engagée sur l'histoire mondiale, les échanges, interconnexions, relations multiples (pour faire simple). Le concept de coopétition par exemple est à la mode en médiévale pour désigner et étudier certaines de ces relations. L'idée est donc sans doute de prendre l'espace méditerranéen comme exemple de ces relations multiples, complexes et qui se recomposent en permanence, et où individus/groupes/religions agissent et se croisent à toutes les échelles. Et ça permet quand même d'aborder les grands classiques (Eglise, féodalité...).